Que vous dire ?

J'ai honte. Oui, j'ai honte.
N'ayant rien à raconter, je me suis dis que j'allais vous proposer une bonne vieille entreview.
Alors bon, ce n'est pas le Don Struleone. Ce n'est pas myrddin. Ce n'est pas ouah non plus. Et ce sont encore moins les Boobz de Pincemi !

Vous l'aurez compris, je n'ai pas entreviewé une Star mais un humble larbin mis sur le trône afin de verser des pots-de-vin à ceux qui l'avaient placé là.

Malgré tout, je trouve cela important de savoir qui sont les domestiques, que pensent-ils et que servent-ils. Pas vous ?

Gladstone : Vous êtes le remplaçant et vous êtes devenu Maire après une destitution très impopulaire. Étiez-vous légitime à occuper cette fonction ?

brodik : Impopulaire ? Certains l'ont condamné et d'autres l'ont soutenu. Certes, j'ai eu l'impression d'être illégitime mais je n'ai pas demandé à devenir Maire.
Mis là, j'ai essayé de faire de mon mieux. Mais je ne peux pas juger de mon mandat... C'est aux habitants de le faire.

Gladstone : Ouais, c'est ça, pauv' type.
Vous nous affirmez être devenu Maire malgré vous. Y'en a qui ont de la chance... Mais qu'avez-vous concrètement apporté aux habitants de cette ville ?

brodik : Je voulais faire bouger les choses. Notre ville était endormie depuis trop longtemps. Toutefois, je n'ai pas pu tout mettre en place.
Mais j'ai pu rembourser quelques taxes et j'ai reçu quelques missives de nouveaux arrivants. Dedans, ils me remerciaient et cela suffit à mon bonheur.

Gladstone : Hum, mytho.
Certains se moquent de vous et vous appellent le "Maire par accident". Pensez-vous mériter ce surnom ?

brodik : Oui, je le reconnais. Et puis, ce n'est pas mentir. Je suis devenu Maire de façon assez inattendue. Je ne le nie pas.
Mais j'aimerais savoir qui donne les surnoms dans cette ville parce que ça ne me paraît pas très original.

Gladstone : Comme ton mandat, pourri va !
Les journalistes plus que les simples citoyens de notre ville ont pu régulièrement consulter votre gestion des fonds de la Mairie. Et vous n'avez pas coupé avec cette tradition que vous condamniez auparavant comme "malsaine" et "destructrice". Avez-vous été corrompu ?

brodik : À une époque, j'ai fait semblant de trahir la Famille Struleone afin de jouer un rôle qui me permettrait de m'infiltrer facilement dans un maximum d'organisations/partis possible. Ainsi, je récoltais des informations. Pour ça, il fallait que je joue le rôle de détracteur des Struleones.
Concernant les dons, j'en ai fait par amitié et d'autres pour rembourser des taxes.

Gladstone : Menteur, pourri et trompeur, une vraie charogne !
Le Parti des BuzinessZouks est réputé pour refuser toute opposition. Créé et dirigé par un paria, une étrange inconnue a contacté des Bouzouks pour leur dire qu'elle les détestait, des insultes et leur demander d'aller en Quête. Cette inconnue s'appelle sasou et elle travaillerait pour le paria à la tête des BuzinessZouks. Cautionnez-vous un tel comportement ?

brodik : Il est vrai que j'ai quelques affinités avec des BuzinessZouks. Pour contrôler le Marché Noir et le Buziness, c'est normal. Mais, je vous le dis tout net et sans détour, le comportement que vous me rapportez est intolérable. Personne ne peut choisir d'envoyer quelqu'un en quête. Personne !

Gladstone : Je suis surpris. Il est peut-être sympa, en fait.
Il existe une fracture entre enstrulés et Bouzouks lambdas. Que répondez-vous à vos opposants ?

brodik : La fracture existera toujours. Chacun a son propre projet. Vénérer un caillou, s'enrichir ou autre chose, nous n'avons pas tous les mêmes aspirations.
Certes, le strul facilite l'accession au pouvoir mais il n'achète pas tout. Il suffit d'expérience et d'un petit groupe de cinq et vous pouvez chambouler toute la ville.
Pour certains, le strul est une fin... Mais pas pour moi. Il corrompt.

Gladstone : Censé.
Enfin, qu'aimeriez-vous dire à vos concitoyens ?

brodik : Merci à ceux qui m'ont envoyé des missives. Ça fait toujours plaisir et j'aime recevoir du courrier.
Et j'espère que vous aurez tous pu avoir accès aux produits du Boostzouk. C'était ma volonté et je crois avoir pas mal réussi.


Sur ces paroles politiquement trop correctes, j'ai quitté l'ancien Maire de la Ville.

Quelle est ma conclusion ?

Il devrait faire attention, questionner ses amitiés et remettre en question le rôle qu'il a eu.
Mais c'est aussi un Bouzouk sympathique et ouvert à la critique. Un Bouzouk avec des scrupules. Un Bouzouk qu'on devrait avoir comme ami parce qu'il fait bon d'avoir des amis comme brodik.

Nous ne lui disons qu'une chose : Bonne continuation !

   =>   0 commentaire

"Son neurone a le même poids que celui d'un pioupiouk en bas-âge."

Ce fut la conclusion d'une étude scientifique très poussée et menée sur un enstrulé que nous appellerons " Sky " afin de préserver son anonymat.

Qu'avons-nous découvert ?

Peu de choses.

En effet, le spécimen avait cela de fascinant qu'il ne l'est pas du tout.
Son caractère, ses méthodes de communication et sa personnalité font de lui un modèle de violence et de brutalité.

Convaincu qu'il est cool et génial, il est incontestablement aussi bête qu'une bluxtre. Face à cette réalité, nous avons pu remarquer qu'il fuyait la vérité. C'est comme si sa cervelle de lobrik arrivait malgré tout, sans doute grâce à des efforts incommensurables, à effectuer toute une gymnastique mentale dans le but ultime de tordre les quelques idées qui arrivent à naître dans un esprit que nous qualifierons de tordu et d'étroit.

Cela étant, son cas a suscité peu à peu la sympathie des chercheurs qui l'étudiaient. Et c'est avec stupéfaction que nous nous sommes rendus compte que cet imbécile heureux avait la capacité troublante d'élaborer des plans pour faire zloter toute la Colline Pourpre. Nous ne l'expliquons pas mais sans doute est-ce un réflexe reptilien qui a survécu grâce aux nombreux traumatismes qu'un crâne aussi vide a pu subir.

Deux questions nous sont alors apparues.
Le sujet " Sky " et ses congénères sont-ils des Bouzouks comme tous le monde ? Sont-ils seulement des Bouzouks ?

Cet attachement au strul. Cette capacité à se croire super. Cette prouesse qui consiste à n'avoir aucun talent et aucune qualité pour soi mais arriver à s'imaginer une vie incroyable sans se rendre compte de la vacuité de son existence. Prodigieux...

En vérité, l'enstrulé est le dernier. Le 1%. Un point d'interrogation qui fait qu'il n'est rien et ne compte pour personne. Le système l'a relégué au rôle de figurant. Et pendant que la partie se joue entre les protagonistes, il végète dans son coin.

Donc, il ne s'agit pas d'un vrai Bouzouk car il n'est pas joyeux, pas concerné et pas intelligent. Il est frustré, perdu et misérable.

Chers lecteurs, la connaissance de l'enstrulé, dans sa réalité, est bien sombre. A travers le sujet " Sky ", on ne peut qu'avoir pitié d'un sort pire que la Quête puisque son existence équivaut à une montagne d'échecs.

Certes, sa bêtise gagne du terrain face au bon sens des êtres de raison, mais elle est sa pire ennemie.
Car ceux qui faillissent en tant que Bouzouks ne sont plus dignes d'être traités comme tous le monde. Á juste titre, ils deviennent des parias.

Oui, le sujet " Sky " est un spécimen étrange. Un spécimen aux nombreux défauts. La punition quotidienne, il la mérite. Le mépris qu'il inspire, ce n'est que justice. La pauvreté de sa situation, une conséquence de ses actes.

Alors, mes amis, lorsque vous croisez un enstrulé, que vous êtes lésés et que vous ne savez plus quelle est votre place dans cette ville, n'oubliez pas que vous en êtes les vrais habitants. Cette ville vous appartient car c'est vous... C'est vous qui la faîtes vivre, la rendez paisible et la faîtes plaisante à parcourir !

Et si ça ne vous suffit pas, dîtes-vous qu'un jour, vous arriverez peut-être à terminer jusqu'à la dernière planche du pont qui mènera ces tristes sires hors de notre belle Vlurx' !

   =>   0 commentaire

A ça ira, ça ira, ça ira ! Les enstrulés à la lanterne. Ah ça ira, ça ira, ça ira ! Les enstrulés on les pendra.

Rassurez-vous, ce n'est que l'un des chants que vous pourrez entendre si vous vous promenez dans certains quartiers de la ville habituellement fréquentés par une certaine frange de la population.

En dépit de l'habileté de Blazzord à se faire élire face au lobby de l'enstrulage massif et généralisé des classes supérieures, le court état de grâce dont il a d'abord bénéficié n'a pas survécu à la taxe qu'il a décidé d'imposer.

L'accumulation des obstacles pour la démocratie me contraint à me demander si nous ne nous sommes pas fait déposséder de la dernière chose qui comptait vraiment : notre voix.

On est soit avec eux, soit contre eux.

Pourtant, nous sommes surtout face à l'immobilisme d'un petit groupe d'influence qui se réveille à ses heures perdues pour gâcher l'enthousiasme de tout ceux qui ne jouent pas à leur petit jeu.
Une telle attitude témoigne de la frustration que peuvent avoir ces tristes sires lorsqu'on s'amuse sans eux et qu'ils comprennent qu'on se passerait bien d'eux.

Non content de n'avoir pas tenu les promesses qui les avaient fait élire, certains ont encore osé venir troubler le choix populaire et démocratique d'une ville qui ne leur a rien demandé.

Mais je ne vais pas vous mentir. Ce statu quo m’énerve. Ça me crispe. Pourquoi Ils devraient toujours gagner ? Pourquoi Nous devrions toujours perdre ?

Malgré tout, les imprécateurs triomphent toujours malgré toutes nos questions. Malgré tous nos efforts, nous sommes devenus passifs devant la dégradation de notre droit à choisir le Maire. La dégradation de notre droit à devenir plus expérimentés. La dégradation de notre pouvoir d'achat. La dégradation de ce qui fait de nous des Bouzouks.

Devant la minorité qui s'amuse pendant que la majorité observe impuissante, je ne me suis posé qu'une seule question : Qui l'eût cru ?

Qui eût cru qu'un jour, on rendrait notre ville barbante au point de chercher la sortie ?

Pas moi ! Du moins, pas jusqu'à maintenant...

   =>   0 commentaire