Voilà quelques jours que je suis en ville. Je ne sais pas si je dois dire “arrivée” ou “revenue”. Certains disent que je suis Pincemi, que j’avais disparu et que je suis revenue. Moi, je me sens nouvelle-née… et un peu paumée.

Je ne sais pas si c’est le lot de tous les nouveau-nés ou seulement de ceux que l’on reconnaît, mais, à moi, on n’a rien expliqué. Ils font comme si je savais et chaque fois que j’ouvre la bouche, ils me regardent comme si j’étais demeurée.

Comme on m’a dit que j’étais journaliste et qu’on m’a donné un badge, j’ai décidé d’utiliser la Gazette pour zig choses (merci christox de m’avoir appris à compter jusqu’à sto).

KAHièrement : partager mon expérience et mes faibles connaissances.

Quand j’ai vu Fuyuzora pour la kahière fois, je suis tombée à genoux devant tant de magnificence. J’ai immédiatement ressenti l’irrépressible besoin de l’adorer et de lui obéir (ainsi que le poids de la culpabilité, celui d’une lourde faute à réparer). Il est le maire : il est le chef de tous les bouzouks et du chlibeul.

Le chlibeul est le serviteur de Fuyuzora. Il porte les bouzouks sur son dos pour les apporter jusqu’à lui. Il paraît qu’on peut manger le chlibeul. Cette information est à vérifier. J’ai entendu parler d’un Club pour apprendre les bonnes manières, j’irai donc me renseigner… si crole veut bien me rendre la liberté.

En effet, bien que semblant avoir des sentiments forts et bienveillants à mon égard, celle-ci s’applique à me retenir chez elle dans le but, je crois, de m’éloigner de Fuyuzora. Au cours de cette captivité, j’ai appris à prendre un bain. Je me dois donc de vous avertir :
-Il ne faut SURTOUT pas verser le flacon de crodelnab dans la baie noire pendant que l’eau coule, sinon, ça zlote de la mousse partout.
-La nudité gêne les geôliers.

J’ai rencontré un autre prisonnier de crole, christox, qui s’est évadé à l’intérieur en fracassant une fenêtre. Il m’a transmis la capacité de compter jusqu’à sto : GNEE, KAH, ZIG, STO ! Il m’a également révélé l’existence du Plouk, un jeu de cartes que, pour y jouer, il faut avoir un jeu de cartes ou trouver celles à Fuyu.

ZIGièmement : lancer un appel à témoin

En effet, tout le monde me dit “qui” j’étais, mais pas “comment” j’étais. Alors si vous avez connu celle que je fus, j’aimerais que vous m’en parliez. Qui sait, ça pourrait peut-être m’aider à me rappeler.

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Il est le produit préféré des militants du MLB, celui qui est toujours à leur côtés, je parle bien sûr du Rakitouzouk. Comme nos amis du MLB, de nombreux bouzouks sont aujourd'hui consommateurs de ce que ses opposants appellent le "poison de la jeunesse". Votre journaliste préféré a enquêté sur ce nouveau produit de grande consommation.

L'origine du raki:
Apparu en même temps que les bouzouks d’après mes recherches sur les origines de ce produit, le raki serait le résultat de la mutation de plusieurs espèces dont j'ai retrouvé la trace et descendrait notamment d'un psychotrope qui était à leur époque très apprécié des zhumains: la canne à bises.
Après de longues heures de lecture dans la grande bibliothèque de l'Académie, j'ai pu conclure que le raki était issu d'une mutation de trois principales espèces à savoir la canne à bises, le tah-bah et la pipe en bois.

Les effets du raki:
Si on sait aujourd'hui que le raki provoque quand on le fume des réactions psychotropes, traduites notamment par des hallucinations et plus rarement des montées de fièvre bleue (cette réaction n'a été observée qu'une seule fois sur un pioupiouk, ndlr), le raki serait aussi selon une étude menée par le scientifouille Yazik à la demande de l'ancien maire phoenix, un puissant antidouleur qui pourrait aujourd'hui remplacer plusieurs techniques médicales archaïques d’anesthésie comme le cousurlatêt, encore très utilisé pour les opérations chirurgicales.

Le débat de sa légalisation
Depuis plusieurs années, la légalisation du rakitouzouk est une question épineuse que de nombreux maires ont choisi d'éviter, afin de ne pas partager leur électorat entre les "pour" et les "contre".
Pour les partisans de sa légalisation, il est évident que son interdiction est une privation des libertés individuelles qui aurait dû être réglée depuis longtemps par un maire compétent. Selon le porte parole de la Communauté des Rastafarouilles de la Colline Pourpre (CRCP), la légalisation du raki serait "une avancée sociale et médicale sans précédant dans l'histoire de Vlurxtrznbnaxl".
Pour les Conservateurs Souhaitant Continuer à Voir le Raki Interdit (CSCVRI), sa légalisation pourrait être une "catastrophe sanitaire et sociale dont la ville pourrait souffrir".

Dans une ville déjà largement touchée par la consommation de drogues parfois beaucoup plus fortes que le raki a l'image des titboulroz, une légalisation de la "fumette" pourrait changer beaucoup de choses dans le quotidien de ses habitants.

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Plif Plaf, Plouf !


Plouf ! Embarquée sur une barque en direction de l’île Sainte-Quête, la Belle, la Blonde et Bonne Pincemi a disparu en mer. Certains diront que c’est le destin qui l’a rattrapé. Portée disparue, emportée par les flots,la tristesse touche les visages des vis ail pies habitués de la Terrasse des Nobles.
Égérie de la famille struleone, n’ayant que dédains et mépris pour les bouzouks n’ayant pas sa classe, Pincemi laisse derrière elle toute sa collection de robes, de zescarpins mais surtout des caves remplies de champozouk !
En quête subaquatique du schnibble, elle aurait dû pourtant méditer cet adage bouzouk: “L’eau est la pire ennemie du pochtron… hips… l’eau ça fait rouiller ! “

Peu avant sa disparition, la blonde, sans logis après avoir quitter la villa struleone, a trouvé refuge à l’endroit où on l’y attendait le moins, le Skwatt’ du MLB. Elle est venue, elle a vu, elle a bu, et elle a bu, et elle a encore bu ! Heureusement elle n’étais pas seule. Sa toute dernière cuite monumentale c’est faite à la bierro, elle la rombière, parmi les mendiants, les prolos, les crasseux du MLB.

“Elle était sérieusement pintée ! -Je dirais même plus qu’elle était mais Serre riz oeufs ment pintée ! “ Témoignent Cheg et Varra, deux membres du MLB jamais les derniers quand il s’agit de boire une bierro.


Départ en quête ? (Par Loup-Karouk)

Le naufrage de Pincemi a frappé les esprits. C’est une figure emblématique de Vlurxtrznbnaxl qui s’en vas. Mais ce n’est pas seulement la disparition de la plus prétentieuse des blondasses qui a choqué les citoyens. Les circonstances de son naufrage son très particulières. Il ne s’agit pas d’un départ en quête commun. Il ne s’agit pas d’un départ en quête décidé. Il s’agit d’un départ en quête subi. Et c’est bien la première fois que cela arrive sur notre Colline Pourpre. D’ordinaire, les citoyens qui nous quittaient étaient rongés par le mal de l’ennui ou de la folie. Pas cette fois. Si Pincemi était follement vénale, elle s’amusait toujours autant.

Cet évènement nous prouve que la quête nous guette à chaque instant. Il nous prouve aussi que nous allons devoir nous défendre face aux menaces extérieurs. Car après tout, si de l’eau en masse peux nous faire partir en quête, alors qu’en est il de ces météorites que nous recevons toujours sur nos têtes ? Va t on partir en quête aussi ?

La quête nous guète t-elle vraiment ? Est ce que, chose jamais vue jusqu'à alors, il serait possible de partir en quête à cause d'un trop plein de bierrouïoli ? Mais surtout nous pouvons nous poser la question si la quête est définitive alors que de sombre menace de quêtes subies planent sur nous comme le dit Loup-karouk ?

Nombreux sont les bouzouks qui ont expérimentés la quête, beaucoup en y sont toujours, certains en sont revenus, et parfois métamorphosés. Mais pour l'instant, il faut bien l'avouer que personne ne sait vraiment à quoi cela correspond la quête.

Recherche d'un cailloux prétendument saint ou de l'arbre à raki ? Quoi qu'il en soit, la disparition des figures marquantes de la Colline Pourpre laisse toujours un vide parmi la population, qui bien que portée à se chamailler et à se détester cordialement, regrette toujours le départ d'un bouzouk, même si celui-ci était discret ou avait le don d'énerver les gens.

On dit que quand un bouzouk nait, une étoile disparait, espérons cependant que chaque départ en quête peut nous amener de nouvelle zoukettes. ( Car oui, sinon, on ferait comment pour se reproduire, nous les mâles, même si on sait pas comment on fait, mais qu'on a une petit idée, comme quoi il faut mettre un raki dans une bierro, et aller voir la zoukette et... etc... etc...)

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