Devenu Maire de la ville, nous pouvons d'ores et déjà dire qu'Asy restera dans la postérité. Dans ce but, il convient de le glorifier là où les insignifiants cherchent à le discréditer par toutes sortes d'accusations au profit de ses adversaires.

L'élection d'Asy a déchaîné les passions car les bouzouks ont enfin trouvé le responsable pour les rendre heureux. Cependant, au contraire de ce que l'on pourrait croire, le temps joue en faveur d'Asy. En effet, ce bouzouk génial illustre à souhait cette évidence qui fait de la Mairie le terrain privilégié des grands bouzouks.

Á propos de grands bouzouks, la semaine que je suis allé à la Mairie, pour voir le nouveau Maire faire tirer son merveilleux portrait, Le vieux scribouillard m'a dit : "Il est peu de trompes qui aient été peintes avec des couleurs plus struleuses".

Dans ces conditions, le portrait d'Asy mérite qu'on s'y attarde. Oui, le Maire est un personnage commode et facile d'accès. Il tranche avec la tradition des anciens Maires au cœur sec. C'est pour ça que je n'hésiterais pas à dire qu'Asy a besoin d'un entourage plus soucieux de toujours mettre au coffre. Assurément, il ne faudrait pas gâcher cette nature ô combien généreuse.

Et puis, si vous saviez l'amour qu'il porte aux bouzouks et la compassion qu'il a des bricoles que leur causent les impôts et les taxes dont ils sont affligés. Ah ! Si seulement vous saviez ! Faisant fi des habituels insatisfaits, le nouveau Maire, béni soit-il par le Schnibble Tout-Puissant, est le plus disposé à la clémence car c'est bien lui qui nous épargnera les calamités.

Tenez-vous obéissants et la compassion municipale viendra à bout de vos misères par le seul amour du Maire dont l'action mettra fin à tous les désordres !

Et à tout ceux qui ne se plaisent pas sous le mandat céleste de notre bien-aimé Asy, qu'ils apprennent que celui-ci est non seulement nécessaire mais aussi impérieux ! Que voulez-vous ? D'un dedel bafouillant, d'un Rousta grisonnant ou encore d'une Karambo hystérique ?

En vérité, les bouzouks sont de nature pratique et ils savent tous que le Maire Asy est le meilleur Maire que cette ville a pu connaître jusque-là. Par sa seule présence, il efface des années de gestion calamiteuse. Par sa simple existence, il révèle la grandeur, l'abondance, la bonté, la gloire, l'héroïsme, la qualité, la valeur, la noblesse, la hauteur et la puissance du Maire.

Aujourd'hui, c'est avec passion que nous devons servir le Maire. Pressez-vous, roturiers, délinquants, paysans et autres mendiants, et craignez le discrédit si vous ne le faites point ! Rendez donc hommage au nouveau maître des lieux car c'est bien là ce qu'il mérite ! Rien de moins que vos louanges, vos éloges, vos félicitations, vos acclamations et votre fanfare.

Béni soit celui qui, s'appelant Asy, peut mettre debout toute une Colline !

Enfin, pour la suite, ne dit-on pas que les Maires font comme il leur plaît ? Alors, cessez les querelles et gardez-vous des maquerelles. Allez plutôt gazouiller au balcon de la Mairie et chercher des struls chez votre maître vaillant !

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Une nouvelle année, toujours la même ville, mais pas les mêmes mœurs. Nous sommes désormais en 2958, ce sera l'année du changement, l'année de la nouveauté, L'Année tout simplement.

Un début d'année pas du tout festif.

C'est dans une vague de froid rare que l'année vient de débuter. Tellement froide qu'elle a le pouvoir de refroidir l'ambiance de la Colline. Et c'est sans compter sur l'apparition de ce dôme, qui a suscité nombre d'interrogations. Au moins, le début d'année n'aura pas été sans mouvements, même si ce n'était pas très joyeux.

La Mairie, un enjeu pour tous.

Le poste de Maire n'est plus réservé qu'aux chefs de partis politique. Les mœurs ont bien changé et ce n'est pas Asy qui dira le contraire, puisque celui-ci, leader du DCBA, s'est présenté aux élections et en est même le favori. Le DCBA qui a connu une longue traversée du désert radioactif, veut aujourd'hui s'imposer en politique. Pourquoi ? Et bien c'est très simple : La Mairie s'occupe de l'imposition des habitants ainsi que la gestion des shops, cela influe donc les cours du Marché Noir, le terrain de jeu du DCBA (Et non la Famille Struleone n'a plus son monopole). Myrddin Trump, riche bouzouk est arrivé au pouvoir il y a quelques temps, il a ainsi montré la voie ; La Mairie n'est plus réservée aux politiciens.

La Famille Struleone ? Mais c'est la DÉCADENCE !

Aujourd'hui, l'échec de Leela de réunir la Famille a conduit celle-ci à perdre tous ses privilèges (le Marché Noir, la triche aux élections, etc...). Heureusement certains membres ont su se mobiliser en l’absence de La Madone. Surtout son frère, Jeoff, qui y a vu la possibilité pour lui, de prendre les rênes de La Famille. Plus qu'une possibilité, il la dirige aujourd'hui. Ainsi son bras droit n'est autre que boubouch, le seul Struleone qui garde encore une mainmise importante au Marché Noir. Nous attendons donc les décisions de Jeoff et surtout de savoir s'il fera mieux que sa sœur qui avait la volonté de revenir "aux bases" de La Famille.

Un mariage plus qu'inattendu.

Mais certains ont d'autres volontés. L'amour court toujours malgré ce froid hivernal. C'est ce que les journalistes de La Gazette ont découvert il y a quelques heures : un mariage est prévu entre la Mairesse Super_Bulle et Toushrouk, un patron discret. Appellerons-t-ils le Schnibble pour officialiser le mariage ou bien Super_Bulle se déclarera elle-même mariée ? Affaire à suivre...
En attendant vous pouvez vous rendre sur la place de La Mairie pour prendre connaissance de la date du mariage.

Le Club des Bonnes Mœurs face au changement.

Le CDBM a aussi eu le droit à son lot de changements. C'est pour des raisons personnelles que Bernardow m'a laissé le poste de Chef du Club des Bonnes Mœurs. Je respecte sa décision et le félicite pour tout son remarquable travail qu'il a apporté au Club. C'est une lourde responsabilité, je le sais, mais je m'y sens prêt et apte à incarner un Nouveau Club qui saura s'adapter aux changements des mœurs. Depuis ma nomination à ce poste, il n'y a pas eu beaucoup de changements car le changement que je veux ne s'improvise pas en quelques minutes. C'est un travail long, rigoureux et, surtout, d'équipe. Et je tiens à remercier ici tous les membres du CDBM (NB : Si vous êtes intéressé, n'hésitez pas à entre en contact avec un membre du CdBM).

Alors ce début d'année est plein de changements, car la Colline change tout simplement. Et face à ce changement, les structures doivent s'adapter pour parvenir à La Colline Pourpre 2.0

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Vlurxtrznbnaxl, la Colline Pourpre.

G. arrive au bar des pochtrons et part se promener dans la ruelle des mendiants. Des miséreux boivent de la bierro dans le caniveau, titubent et s'effondrent devant le bar des pochtrons en réclamant la bonne souplette.

G. s'approche de l'un des mendigots pour le calmer et se fait tabasser. Le pochtron, sa besogne terminée, trébuche dans la ruelle et sirote le fond de sa bierro, tournant le dos à sa pôvre victime qui agonise sur les pavés.

Non loin, D. accoure, attrape une bouteille vide et la lance dans le dos du mendiant qui tombe par terre. Notre z'héros, D., s'approche du clochard et constate que celui-ci s'est noyé dans une flaque d'eau. Affolé, D. appelle la bouzopolice et raconte l'affaire.

Derrière les barreaux, D. apprend que les bouzopolicers - quoique bien imbibés - n'ont jamais retrouvé la trace de celui qu'il avait sauvé.

Bien plus tard, profitant qu'on lui avait dit qu'il pouvait partir, D. a réussi à s'échapper de sa cellule. Mais au lieu de retourner chez lui, D. voulait absolument savoir ce qu'il s'était passé dans la ruelle des mendiants. Et il savait que la bouzopolice ne ferait pas d'efforts pour retrouver ce que tout le monde croyait être un gueux voire, moins que ça, un MLBiste.

La petite enquête de D. le ramène au bar des pochtrons où le barman est en train de nettoyer son comptoir. Là, dûment informé de l'enquête par D., le propriétaire des lieux répond à quelques questions avant de révéler que son bar est équipé de kahméras de surveillouze "pour des raisons étiks de chantagement". Alors que les deux bouzouks se repassent la soirée en boucle sur une petite tévé, D. reconnaît le bouzouk mis K.O. par le mendiant noyé. Le barman racle la gorge et grogne :

- C'est c'te G., pour sûr. Pour sûr, c'est bin lui qu'on reconnoit.

- G. ?

- Un bouzouk de malheur qu'a jamais payé sa note. Un gredin pareil, j'm'en souviendrais même si le Schnibble m'éblouissait d'Sa Sainte Ampoule. Par Schnibble, si c'est bin lui que vous avez sauvé de la Quête, le Schnibble Corrompu vous emporte !

- Et la zoukette avec lui... Vous la connaissez ?

- C't'un zouk, pardi ! M. l'avocat. J'le sais parce qu'il m'avait laissé sa carte une fois que j'voyais G. dans mon bar. Tenez.

Avec cette nouvelle piste à suivre, D. part à la rencontre de M. l'avocat. Une fois le nom de G. prononcé, celui-ci s'agace :

- Si vous le retrouvez, dites-lui bien qu'il me doit 1 400 struls d'honoraires. Moi, je ne travaille pas pour des beurkeurs. Je suis quelqu'un de sérieux. On me respecte, vous savez. J'ai une réputation et une clientèle. Si G. est en Quête, c'est un soulagement. Et surtout, qu'il y reste. Maintenant, dégagez.

D. était désespéré.

Où pouvait bien être G. ? Qu'était-il vraiment devenu ? Qu'est-ce que la Quête dont tout le monde parlait sans vraiment savoir ce que c'était ?

Une chose était sûre. Ce serait à suivre.

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