Tout le monde se souvient sans doute que suite à une pénurie de certaines matières premières provoquée par la colère brûlante de TodZ , la Colline a dû chercher de nouveaux produits à cuisiner. Finalement, plus d’un mois après, quel est le bilan de cette révolution culinaire ?


Lorsqu’on croise un membre des équipes d’urgence gastronomique, il semble plutôt fier du résultat. En effet, le peuple se contente volontiers de ce qu’on lui donne, du moment qu’il a quelque chose dans son assiette pour se rassasier et de quoi s’engraisser devant la TV. Il se laisse même volontiers duper par la potion miracle 111 en 1, parmi lesquels « gagner au bonneteau », « foncer le teint de peau », « devenir invisible le temps d’une sieste au travail » et, parait-il, « se soigner ».

De plus, le Club des Bonnes Moeurs, au travers de son opération de vigilance culinaire, s’est montré assez satisfait des nouveaux produits, ne rejetant qu’un Bestouf Beurkeur qui n’a rien à envier à son prédécesseur et un excrément de Kramouth qu’on croisera rarement dans les assiettes des gens dotés de bon sens (et/ou de papilles). Les vendeurs, eux-mêmes, ont été contents d’apprendre qu’ils n’auraient pas à changer les informations nutritionnelles pour les nouveaux produits, ce qui leur évite des efforts (d’autant qu’un sondage récent, réalisé par missive, aurait établi que 107,6%* de la population ne sait ni lire, ni écrire, ni compter).

Mais c’était sans compter sur une petite entreprise qui proteste encore et toujours contre les kahuètes envahisseuses : Au sein de l’Usine Tourneboule, il semblerait que le patron Bubool encourage ses zouks à protester contre la disparition des bluxtres. Ces noix ,qui ont sensiblement la forme (et la taille) du meublage crânien d’un zouk lambda, ont emporté avec elle leur côté ludique et traditionnel.

Le lancer de bluxtres était en effet un loisir relativement courant dans l’usine, qui détenait alors le monopole du produit. Le but du jeu? Il n'y en avait pas, pas plus que de règles. Ce passe-temps certes douloureux mais tellement sociabilisant était même en passe de devenir un sport local. Mais ces espoirs ont été brisés par l’arrivée de sachets de kahuètes à l’aérodynamisme négligé et à l’impact négligeable. Les amateurs de belles expressions idiomatiques sont également en deuil, puisque les célèbres « tu as la bluxtre crânienne complètement ravagée ! » ou encore « j’en ai plein les bluxtres ! » ne feront plus doucement vriller les tympans du zouk lambda. C'est une page qui se déchire pour le lexique bouzouk.


À tous ceux qui aiment jouer avec les mots et avec la nourriture. À tous ceux qui aiment râler et protester. À tous les nostalgiques, les conservateurs et les sceptiques. Rejoignez cette cause, car c’est une cause juste. Militez pour le retour de la bluxtre !


*: Chiffres donnés à titre indicatif.

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Comme la plupart des gens, je fais un don quotidien aux mendiants. Et, afin de ne pas donner à un riche qui déciderait de jouer aux mendiants, j'ai pour habitude de toujours donner à un visage familier. Certains comme marmou, Luna, ou même Tobec à une époque (que des patrons ! ) sont parmi ceux que je considère comme une valeur sûre. Avec eux, impossible de se tromper.

Cependant, aucun de mes dons ne peut être considéré comme de la pure générosité de ma part. Ils sont tous faits par intérêt, ni plus, ni moins.

Cela est dû au fait qu'il est prouvé que faire preuve de générosité rendrait plus sage.
Comment ? Mystère. Certains disent que ce serait là le Tout-Puissant à l'oeuvre. J'aurais bien interrogé les sectaires à ce sujet mais, en règle générale j'aime autant les éviter le plus possible.

Je n'ai donc d'autres choix que donner en espérant vaguement passer inaperçu dans le cas où Il existerait. Comme le dit le proverbe, "mieux vaut prévenir que guérir". Après tout, je n'ai pas envie de recevoir une punition divine en pleine trompe parce que je n'aurais pas été assez généreux au cours de ma vie.

Ainsi donc j'ai pour habitude de faire des dons quotidiens de 5 struls.
Avec 4 struls, un pochtron peut aller s'acheter une bierro. Le strul restant je le donne par fausse générosité.

Et aujourd'hui, comme presque tous les jours, j'ai pris la direction de la ruelle des mendiants. Malheureusement pour moi, une fois arrivée à la ruelle des mendiants, je me suis aperçu que celle-ci avait été fermé par le CdBM.

Un vrai manque de bol ça, surtout lorsqu'on sait que j'ai consommé un schnibble et une fiole de Chnoubznok hier.
Comment je vais bien pouvoir me faire pardonner maintenant ?

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Alors que j'écris mes chroniques, mon minuteur m'indique que cela fait zig heures que je suis enfermé. De là où je suis, je peux apercevoir un Redskins hagard qui essaie de s'enfuir. Mais ça ne marchera pas. Je le sais, car j'ai déjà essayé.
Mes souvenirs restent assez flous, mais je les retranscrirais sur ce papier toilette au mieux du possible.

Tout a commencé par une journée assez froide du 17 août.

J'avais enfin récolté les struls nécessaires et je me dirigeais vers la mairie afin de m'acquitter de ma dernière taxe.
Après avoir versé les 404 struls contre mon gré, je suis allé directement aller au boostzouk y faire quelques courses.
Malheureusement, il me manquait des struls afin d'acheter un freegidehr, le seul objet qui m'intéressait alors. C'est alors que me vînt une idée.

Prenant la route la plus courte, je me dirigeai vers la ruelle où se trouvaient tous les pochtrons.
Choisissant soigneusement un morceau de carton assez propre que je pris du bout des doigts, j'y inscrivis mon message qui indiquait que je n'avais besoin que de 4 struls.

Je me rappelle distinctement avoir demandé l'heure a aegis qui se trouvait alors à côté de moi : il était 13 heures et 2 minutes.

C'est exactement zig heures plus tard que je sentis des mains m'agripper violemment. Ne sachant ce qui m'arrivait, j'ai essayé de m'enfuir. En vain !
Je me rappelle avoir entendu la voix d'Obey, l'un de mes patrons à la Gazette. Il me semble aussi avoir reconnu Camilo qui avait lancé un "Dégagez de nos rues !". Ce fut ensuite le noir total.
M'avaient-ils assommé ? Drogués ? J'ignore ce qu'ils m'ont fait mais, j'en ressens encore les effets.

À mon réveil, je découvris avec horreur que j'étais à l'asile. À côté de mon lit, sur une table de chevet se trouvait une note déchirée ainsi qu'un minuteur qui indiquait 8 heures au compteur.
Le morceau de papier quant à lui disait : « Surpris en train de mendier par un groupe de MLBiste en rogne, tu t'es fait traîner par la trompe jusqu'à l'asile pour en payer le prix. Que cela te s... ». Malheureusement le papier était déchiré à cet endroit, impossible de lire la suite.

Après être sortie de ma chambre, je découvris avec stupéfaction que je n'étais pas seul. Devant la machine à café, se trouvaient en effet aegis et Sky. Après leur avoir parlé, je compris rapidement qu'eux aussi avaient été emmenés ici par le MLB.
Ne pouvant sortir, je fis alors une partie de Plouk contre aegis (où je gagnai à mon plus grand étonnement) et je pris le temps de visiter la fameuse maison du bonheur. J'y reconnu quelques personnes tels que l'ancien maire Redskins, jamilpsg et Tromatozouk.

Mon premier séjour à l'asile et je le dois au MLB. Jusqu'à maintenant je ne m'étais contenté de les ignorer. Je me rappelle même avoir donné à des mendiants de ce groupe. Mais cette époque est révolue. Plus jamais on ne m'y reprendra. Tendez leur la main et ils prendront le bras.

J'ignore où, quand et comment mais, MLB tu me le paieras !

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