Récemment nommé Premier Filleul de la Famille Struleone, Jeoff venait également d’être élu maire de Vlurxtrznbnaxl à une faible majorité, obtenant ainsi sa revanche contre Camilo, qui l’avait battu lors des élections précédentes.

Sa nomination en tant que Premier Filleul vient ainsi combler le vide laissé par Diego (que Don Struleone n’avait, jusque là, pas eu le coeur de remplacer) et fait de lui le successeur légitime du Parrain de la Mafiazouk. Nombreux sont ceux qui furent surpris par cette nomination, s’attendant depuis longtemps à voir boubouch remplir ce rôle et ce pour moult raisons.

Tout d’abord, la position hiérarchique élevée que boubouch occupe depuis le début, supérieure à celle de Jeoff. Ensuite, boubouch est le patron respectable et respecté de la plus grande entreprise de la ville et le chef du parti de la Rose Rouge, ce qui le place à la tête d’une imposante force électorale. Ces raisons, ajoutées au dévouement sans faille du charismatique bouzouk, le plaçait directement en tête de liste des prétendants au titre.

C’est donc avec surprise que la nouvelle de la nomination de Jeoff, tout aussi dévoué, mais plus sentimental, fut accueillie. Sa tendance à écouter son coeur, loin d’être un défaut, fait de lui un bouzouk rare et précieux. Nous sommes toutefois en droit de nous demander si elle ne constitue pas une faiblesse pour son rôle de Filleul.

Il est effectivement légitime de croire qu’un leader de la mafiazouk se doit de tout faire pour sa Famille et son Buziness,souvent au mépris de la légalité et de l’opinion publique. J’aurais, pour ma part, tendance à penser que les dirigeants mafieux dirigent leurs affaires d’une main de fer, préservant les intérêts politiques et économiques de leur clan, les faisant passer avant les leurs.

Or, tout au long de sa campagne, nous avons vu Jeoff et Camilo se faire sourires et ronds de jambes, s’envoyer des politesses et des compliments à tour e bras et se déclarer bons amis, alors que tout les oppose, de l’idéologie au style de vie, en passant par les intérêts politiques et économiques (précedemment cités).

Est-ce cette amitié contre-nature et dangereuse qui a eu raison de lui ? Ou a-t-il montré trop de faiblesse, donnant ainsi aux partis plus modestes une occasion de le renverser ? Toujours est-il que le voilà la cible d’un attentat qui l’a mené directement à l’asile sans passer par la case départ, le destituant et remettant illico Camilo sur le fauteuil de maire, après seulement 24h de mandat.

La consensualité est-elle permise aux caïds du crime ? Peuvent-ils tout concilier ? Est-il possible de trinquer la bierro avec le clodo tout en se faisant respecter d’Harry Quint, prêt à vous sauter à la trompe au moindre signe de faiblesse ?

La réponse en direct, à la Maison du Bonheur...

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Dans ce dernier numéro de la Gazette, nous vous proposons un nouveau concept de réflexion. Plutôt que de lire la presse quotidiennement et de nous donner votre avis sur le tobozon alors qu'on ne le réclame pas (Hormis le Rédacteur en chef qui pense que ça permet de booster les ventes), pourquoi ne pas réfléchir à ce que serait cette bonne vieille Vlurxtrznbnaxl si... ?

Bah je vous pose la question justement ! Et si... ? Quoi vous n'avez toujours pas d'idées ? Mais faites marcher vos méninges et ce qu'il vous reste de votre neurone grillé, ou retournez à l'école pour échouer à votre deuxième controuille sinon.

Allez je commence ! Et si... Les élections n'avaient jamais été mise en place ?

Actuellement, la Ville est dirigée par un maire, lequel a le privilège de nous taxer dur comme bluxtre car NOUS l'avons désigné AU POSTE. Mais si les élections n'avaient jamais existé, comment zloterait la Ville ?

On peut imaginer qu'un roi gouvernerait sur notre si belle citée. Il serait accompagné de ses fidèles serviteurs et distribuerait tantôt le grazouk, tantôt la taxe. De grands banquets seraient organisés dans l'Impasse des Geôles et le champagne coulerait à flot parmi les invités tandis que les autres seraient condamnés à s'abreuver d'une canette de Zouk Cola en se matant la rediffusion de l'évènement sur le tobozon. Dans cette vision idyllique - si tant est que vous étiez invités au buffet, le roi se maintiendrait au pouvoir jusqu'à ce qu'une quête s'en suive ou que le peuple soulève une révolution et lui fasse la trompe.

Oui mais voilà. Le Club des bonnes moeurs refusent de nous dire comment les bouzouks se reproduisent. C'est bien beau l'ordre moral, mais comment on désigne son successeur alors ? On prend son plus fidèle sous-fifre ? Non, un esclave reste un esclave Riri, et ça n'est pas demain la veille que le MLB aurait pu briser les chaines de notre peuple dans cette utopie royaliste. La solution serait donc de faire honneur au précédent roi en respectant sa dernière volonté. Il lui suffirait de laisser une note sur son trône désignant le futur héritier du Royaume de Vlurxtrznbnaxl. J'imagine déjà la Famille Struleone falsifier l'acte pour s'accaparer le pouvoir.

Et s'il n'y avait jamais eu de premier roi alors ? On peut imaginer que le peuple aurait été laissé à l'abandon et aurait du se désigner un chef lui-même. Si on pousse le bouchon au fond de la bouteille de champagne, on peut même cauchemarder que Zorba se serait imposé de lui même dans le district des bas quartiers. La Terrasse des Nobles aurait surement fait appel à J.F Sébastien par contre, il faut dire qu'on ne manque pas d'envergure ici haut.

Je vous fais grâce des journalistes qui désignent Miss Pooh Lett et non Pincemi comme journaliste en chef, du Club des Bonnes Moeurs qui cherche à réviser la Saine Censure pour trouver une solution, du marché noir qui désigne le Le Dealer ou encore des sectaires qui veulent asseoir un caillou sur le pouvoir. Bref, autant de figures émergentes que de castes sociales différentes pour prétendre à la direction de la Ville.

Et dans ce cas là, comment on fait ? On s'organise un tournoi de Plouk pour désigner le grand vainqueur de cette lutte géographique ? Oui, ou sinon avec un peu de bon sens on met en place un grand conseil de la Ville où chaque représentant pourrait siéger autour de la table et défendrait les intérêts tantôt des pauvres, des manants, des religieux ou des corrompus, et même de toi cher lecteur qui n'arrive pas à définir à quelle catégorie il appartient. Ils décideraient ensemble de la marche à suivre pour faire tourner l'économie. Ça serait l'occasion pour chacun de faire des concessions.

D'ailleurs en parlant de concession, tu me fais sauter les 3 dernières taxes Camilo ? Je retrouve plus le coupon-réponse pour les régler, et c'est pas faute d'avoir voulu les conserver dans le Freegidehr, mais il n'y en a plus ! Sacré maire hein.

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Contrairement à ce que vous pourriez penser, 586 492 struls ne représentent pas une cagnotte de lohtoh et encore moins les struls de la mairie.

Cette somme est en faite le nombre de struls que doit Soad57 au percepteur. En effet, celui-ci a accumulé 70 taxes et impôts depuis le mois d'avril.

C'est énorme me direz-vous. Pouvez-vous imaginer une telle somme un moment ?

586 492 struls représentent au minimum zig jours avec un boostzouk plein à craquer.
586 492 struls représentent 2 173 jours de salaire d'un bras droit du directeur particulièrement compétent.
Pour Soad57, actuellement falsificateur de signature, cela représente environ 3 120 jours de salaire.
Pour espérer un jour payer toutes ces taxes majorées, il devra gagner 30 fois une cagnotte du lohtoh de 20 000 struls, en sachant que les probabilités de gagner une telle somme sont de 1/1000 (si on achète un ticket par jour).

Curieux de voir quel genre de bouzouk ose ainsi défier le percepteur, je suis allé à sa rencontre et lui ai posé quelques questions.

A : Pourquoi ne jamais payer ses taxes ?
S : Un bon homme d'affaires ne partage pas ses précieux struls avec des voleurs.
(N.A : Les voleurs sont ici les maires).

A: Cela vous arrive-t-il de le regretter ?
S : hmmmm. Non, en dehors de ne plus pouvoirs soudoyer les groupies du lohtoh ça ne me gêne pas plus que ça.

A : Avez-vous une dent contre le percepteur ?
S : Le percepteur, je pense que c'est plutôt lui qui a une dent contre moi.

A : Votre but serait-il d'envoyer le percepteur à la maison du bonheur ?
S : Elle est bien trop jolie pour un vieux fou comme lui, la cave du MLB lui irait beaucoup mieux.

Je dois avouer que j'admire le courage de ce bouzouk. Faire face au percepteur de cette manière sans aucune crainte
Si j'étais plus courageux, je l'imiterais même. Quel dommage que je sois aussi lâche.

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