C'est avec le souvenir de la menace des bombes à Tag que j'écris cet article. Hier soir, alors qu'Ella Poolett venait tout juste de publier la dernière édition de votre gazette préférée. Le révolutionnaire phoenix a fait irruption dans nos locaux. Pour quelques lignes déplaisantes dans mon dernier article, il était prêt à s'en prendre à mon intégrité physique et journalistique.

Quand j'ai compris que ses intentions étaient violentes, il était déjà trop tard. Le Mlbiste a d'abord pénétré dans mon bureau, bloquant immédiatement la porte avec une chaise. Il ne restait alors plus qu'une seule issue. La fenêtre. Je me dirigeai alors vers elle, prêt à sauter à travers, prêt à briser la vitre, prêt à tournoyer sur moi-même, prêt à retomber sur mes deux jambes avec une classe follement virile, et prêt à tomber comme une crotte dans une poubelle si devais trébucher.

J'étais prêt à tout pour m'enfuir. Mais je n'ai pas réussi. A peine ais-je eu le temps de faire un pas qu'une bombe à tag était pointée sur ma tempe.
-Plus un geste ! m'a affirmé phoenix.

Le Mlbiste était nerveux mais il maitrisait totalement la situation. Il m'a fait s'asseoir en face de lui et m'a ordonné de simuler une interview. Je n'ai pas eu d'autre choix que d'accepter.

Loup-Karouk : Bonjour phoenix, armé d'une bonne à tag, vous avez des revendications à formuler, je vous écoute.
Phoenix : Votre dernier article est une honte ! Il fait passer le MLB pour un parti de vendus et de serviteurs de la corruption !


N'écoutant que mon courage, je me suis levé prestement en vociférant "COMMENT OSEZ-VOUS ?" Ce n'est que face à zig bombes à tag supplémentaires que ma couardise a pris le dessus.


LK : Je vous écoute servilement. Que reprochez-vous à cet article ?
P : Il fait passer le MLB pour un navire a la dérive. Alors même qu'Ajuntapall a su impulser une nouvelle dynamique. Notre parti n'a pas changé. Il a juste fait preuve d'(R)évolution.

LK : Vous avez prévu des actions ?
P : Oui avec nos Kamarades nous préparons le Réveil de la colline. Il passera par les urnes car nous sommes toujours soucieux de la voix du peuple. Notre belle famille va enfin pouvoir se rassembler avec nos amis Révolutionnaires.


Juste à ce moment là, phoenix s'est levé et a regardé l'horizon comme si sa prochaine déclaration allait être aussi puissante qu'une bombe radioactive. "J'appelle tous ceux qui se réclament de la Révolution à quitter les usines qui les oppriment. Kamarades Syndicalistes, Ouvriers, Frères du GLASNOST, Kamarades MLBistes unissons nous derrières la bannière de la Solidarité. Et mettons l'oppresseur au fin fond de la Maison du Bonheur !


C'est après cette vociférante déclaration qu'il a daigné quitter mon bureau. Me laissant seul avec un article à écrire. Je sais pertinemment qu'une ligne malheureuse me vaudra une fois de plus des horreurs que je ne saurais imaginer.

Aussi, je vais me concentrer sur l'essentiel pour clôturer cet article. Le MLB et GLASNOST ont décidé de lancer une candidature commune pour les prochaines élections.
Je faisais partie de ceux qui disaient qu'il y avait deux types de Mlbistes. Les purs révolutionnaires comme Zorba, caCtus et Kuppit. Et les modérés comme Obey, Ajuntapall et phoenix.

Je dois maintenant affirmé que les "modérés" sont très susceptibles et qu'ils n'ont pas oublié leurs racines.





Une dernière chose : J'ai peur.

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Fin Mars, le Buffet du grazouk, l'ex-seconde entreprise de la ville gérée par nodaska, mettait la clé sous la porte. En ce début de mois de Juin, c'est le Domaine Struleone qui manque à l'appel. C'est la deuxième fois en moins de trois mois qu'une très grande entreprise disparaît. Imper' gris et lampe de poche préparés, je suis allé mener l'enquête !

C'est Kuppit qui avait revendiqué l'attentat contre le Buffet du Grazouk. Il fut même condamné par le Club des Bonnes à trois jours d'interdiction de boire de la bierrouïoli. C'est tout naturellement qu'il fut le premier bouzouk que je suis allé interroger.

Il m'a reçu une nouvelle fois au Skwat' entre un raki et deux bierros. Armé d'un cache-trompe, j'étais quand même sensible aux odeurs nauséabondes que dégageait le plus grand buveur de bierro de la Colline.


Loup-Karouk : Bonjour Kuppit, je vous remercie de me recevoir une seconde fois au Skwat'.
Kuppit : Je vous en prie, vous pouvez venir plus souvent même, c'est vide ici depuis le départ de Zorba. C'est devenu un parti qui participe aux élections c'est tout comme les autres.


Ça commençait bien ! Ce Mlbiste était déjà tellement saoul qu'il n'a même pas remarqué mon cache-trompe ! (Ou alors, il m'invitait à revenir justement pour atrophier définitivement ma trompe).


LK : Vous vous doutez probablement de ma première question (enfin ça dépend du nombre de bierros que vous avez bu). Êtes vous derrière la faillite du Domaine Struleone ?
K : Vous êtes de la Bouzopolice ou de la Gazette ? Je ne peux pas vous révéler ce genre d'informations, sachez juste que toutes les exploitations sont vouées à disparaitre et je compte bien les y aider !


Je vous arrête là l'interview. Je n'ai pas réussi à tirer les lobrics du nez de Kuppit. Il ne m'a donné strictement aucune information. Si vous vous dites "Bah pourquoi t'as retranscris l'interview alors cervelle de bluxtre ?" La réponse est que je déteste le travail inutile. (D'ailleurs, la semaine prochaine, je publierai un article qui traite des échanges inhérents bien qu'antinomiques entre le troupeau de pioupiouks "Pat" et le troupeau de grazouks "Tic" qui ont décidé de se réunir pour former le premier troupeau mixte "Pat-Et-Tic").

Revenons-en à nos pioupiouks ! (Super le jeu de mots non ?)
Après avoir écouté Kuppit dire "Les f'exploitafions n'ont aucun avenir ... Glups ! ... Mais v'moi, ve dis plus RIEN ! V'ai pas envi d'me r'trouver au Club d'la Misère là ... Glups ! ... Y'a pas de stabimité éconorofique ... Glups ! ... Le Don z'a vousu s'gavé ... Glups ! ... Vive la RméfolutiooooOOooOOoOoOooon !!!" j'ai décidé de le laisser et d'allé interviewer Don Struleone.


C'est sur une des tables d'Il Ristorante Struleoni qu'il m'a reçu. Les yeux cernés et du gras au bide en moins, il n'avait pas l'air en grande forme.


Loup-Karouk : Bonjour Don Struleone,je suis heureux de voir que vous avez trouvé le temps de me recevoir sur une des tables d'Il Ristorante Struleoni.
Don Struleone : Tout le plaisir est pour vous.

LK : Comment le Domaine Struleone a t-il pu faire faillite après un an et trois mois d'existence ? Suspectez-vous un attentat du MLB ?
DS : Depuis le retour de la folle, je ne suis plus en possession de tous mes moyens. J'ai perdu du poids, je ne mange plus beaucoup et je ne dors plus depuis longtemps. J'ai préféré fermer purement et simplement le Domaine en attendant que je me remette en forme.

LK : Il s'agit d'une faillite supplémentaire parmi ceux qui cherchent le Strul avant tout. Vous n'avez pas peur que ceux qui cherchent à détruire l'exploitation gagnent du crédit ?
DS : Si vous savez comment je m'en tamponne le cigare... Le MLB est hors course et ce n'est pas ça qui leur donnera davantage de crédit.


Bref, cette nouvelle faillite n'est qu'un pétard mouillé pour le Mouvement de Libération Bouzouk. Cet évènement s'est produit par la faiblesse du Parrain et non leur force. Même Kuppit, qui a rarement les idées claires, a affirmé que le MLB a perdu de son identité.

Concernant les producteurs de Gnoulze, il n'y a que peu de soucis à se faire puisque Sto de leurs entreprise squattent (Et pas Skwat' !) encore le TOP KahGnee, avec notamment Champ'Hipster gérée par la nouvelle Lieutenante Struleone Suddenly. D'ailleurs, je pense qu'ils ont délocalisé la production de Gnoulze des caves du domaines aux caves du Champ'Hipster ! J'irai faire un tour avec mon imper' gris un de ces Blaz !

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Vous pensiez que les résultats de la statistique étaient régis par de complexes lois phénoménologiques et théorèmes incompréhensibles ? Détrompez vous !

Nos scientifouilles de l'Encart ont analysé pour vous la façon dont l'imprévu peut se produire :

Les causes de fermeture des Magazouks :

Il pourrait y en avoir beaucoup ! Beh ouais ! Mais en fait non ! Le comportement des vendeurs tend à montrer une certaine manie pour renverser les plats de Spaggiouili, par exemple.
On en vient à se demander comment, à 6 heures du matin, le propriétaire de l'Indispenzouk peut se débrouiller pour transformer son shop en patinoire de cette manière et être forcé à le fermer...

Un autre événement qui arrive au moins une fois par jour, c'est le "Braquage à 3 struls" !
Comment donc fait cette équipe de trompes-cassées pour toujours s'en tirer avec seulement 3 struls, alors que les shops regorgent de choses à voler ? Et surtout, que fait la Bouzopolice ?! Je veux bien croire qu'un braquage à 3 struls, ce n'est pas violent... mais ça reste un braquage ! Et 3 struls par jour, pendant 10 jours... Eh bien ça fait 30 struls ! Et 30 struls tous les 10 jours pendant 10 mois ? ... Je sais pas mais ça doit faire beaucoup.

Mais parlons-en, de la Bouzopolice ! Ne vous est il jamais arrivé de tomber nez-à-nez avec ce bouzouk austère qui vous tend son papier rouge ? BAAAH ! Que ça fait peur !! On s'enfuit toujours en courant, puis on revient en soupirant "Aaah mais nooon... ils sont eeeencore en train de chercher de la drogue".

Nos chercheurs ont ainsi pu dénombrer au fil du temps GOZ excuses différentes. Pourquoi GOZ ? Parce que le Neurone Bouzouk est ainsi fait qu'on ne peut se souvenir de plus de DRU événements récurrents distincts.

Les heures de fermeture des Magazouks :

Les prises de données continuent actuellement de se faire, mais voilà ce que nos larbins ont pu noter :

Bouffzouk : 6:04 ; 12:04
Indispenzouk : 7:18 ; 13:31 ; 19:14 ; 01:13
Luxezouk : 3:53 ; 9:33

Plus inquiétant encore, la durée de fermeture n'est jamais longue et semble toujours être la même. "Revenez d'ici un bon gros quart d'heure !" qu'ils nous disent, les vendeurs...

Quelque chose de louche se trame à Vlurxtrznbnaxl depuis trop longtemps, et l'Encart va vous en révéler les causes : accrochez vous.

Nous soupçonnons les vendeurs des shops de ne pas être des vrais bouzouks. En effet, nous ne les voyons jamais déambuler en ville, ni jouer au plouk, ni se présenter aux élections. Ils sont là, comme "programmés" pour nous présenter des imprévus dont la récurrence échappait à mon oeil de lyngze jusqu'à présent.

Que sont alors ces imposteurs qui nous servent toujours les mêmes phrases quand on rentre dans leurs shops ?

On les appelles les "A-gens" ... affaire à suivre.

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