Bonjour Vlurxtrznbnaxl, comme tout le monde, vous connaissez ces clichés qui ont toujours formé des chaînes lourdes à trainer pour les différentes castes de la ville.

Proposons nous de les analyser ensemble selon trois points de vue, celui d'un maire, d'un patron et du peuple.

À Vlurxtrznbnaxl, peu importe ce que les Bouzouks pensent un maire représente la totalité de sa ville. Or Monsieur le Maire, Kregan, dont l'élection a fait beaucoup de bruit, nous prouve pour le moment sa droiture avec un programme participatif. On peut en effet constater qu'il dit ce qu'il fait et fait ce qu'il dit, ce qui ravi J.F Sébastien. Bien qu'en ces temps paisible il ai malencontreusement fait tomber des bulletins de votes supplémentaires dans l'urne tout en en se payant sa nouvelle entreprise bien que les employés ne court pas les rues à Vlurxtrznbnaxl, il va se contenter de l'argent de la mairie afin de payer ses employés sur le long terme grâce à un salaire à quatre chiffres.

Avec des décisions aussi mitigées, on en vient tout de même à se demander ce qu'il peut traverser la trompe de certains bouzouks, mais bon parlons des patrons.

Nous remarquons dans la ville deux types de patrons, ceux qui se saignent aux deux trompes afin d'offrir à leurs employés une vie convenable et à l’abri du besoin tel que enkkro, Soad57, Gentlekid et bien d'autres que nous retrouvons aussi bien souvent dans la ruelle des mendiants que sur la terrasse des nobles.
Ou aussi les patrons tel que Yamuto, Diego ou encore TodZ qui arrivent habilement à détourner, cacher au fisc ou encore profiter de leurs struls dans luxe du Boostzouk sur le dos de leurs employés.

Puis nous avons le peuple qui lui est divisé en deux parties bien inégales. On y fait en effet la différence entre les chômeurs et les travailleurs.
La ville compte malheureusement trois chômeurs, qui part annonce de la mairie, ne vont pas tarder à ne plus toucher les allocations chômage. Cela ne fait pas plaisir à Zorba qui apprécie de se faire racketter le peu d'allocation durement gagner par les piliers de comptoir nous annonce Un Pochtron, satisfait de son profit.
Mais assez parlé des chômeurs et tournons nous vers la population, soit disant les bizutés, les pauvres ou encore les laissés pour comptes. Si l'ont est attentifs au classement des Bouzouks les plus riches, seul des employés y sont inscrits. Cela laisse pensif.

En effet le peuple ne semble pas dans le besoin, le peu de mendiants trainant dans les rues se font rare, même si l'on y retrouve un pourcentage assez important des travailleurs des A.T.E.L.I.E.R.S (qui à voir n'est pas si révolutionnaire que cela au vue de la pauvreté de ses collaborateurs).

À travers ces réalités en découle un peuple riche et quelques patrons mis à part, une direction à plaindre mais qu'il faut respecter. N'est ce pas significatif d'un bouleversement?
Zorba, le seul, l'unique représentant du peuple, comme il aime à le dire, aurait-il son mot à dire sur cette situation?

Les clichés auront toujours la vie dure, bien qu'un final on puisse se rendre compte de leur obsolescence en ce qui concerne peuple et patrons, les incultes s'en serviront toujours contre la peur et l'impuissance qu'il ressentiront toujours face à une révolution qui n'est pas prête d'arriver.

Vlurxtrznbnaxl, 29 janvier 2954, 03h14
A l'heure où la plupart des bouzouks dorment, la bouzopolice fait le tour de la ruelle des mendiants, faisant déguerpir les dernier pochtrons en quête d'une petite pièce. Les patrons les plus travailleurs tournent la clef de leur bureau, après avoir terminé leurs comptes, et rentrent chez eux. Tout est calme dans la ville, seul un bouzouk anonyme nous dira, le lendemain, avoir aperçu une silhouette portant l'écharpe du Maire, se faufilant dans les rues sombres, un petit coffret sous le bras.
Vlurxtrznbnaxl s'endort et se prépare pour une nouvelle journée.

Vlurxtrznbnaxl, 29 janvier 2954, 12h57
A l'heure où la plupart des bouzouks dorment, la bouzopolice fait le tour de la ruelle des mendiants, faisant déguerpir les dernier pochtrons en quête d'une petite pièce. Les patrons les plus travailleurs tournent la clef de leur bureau, après avoir terminé leurs comptes, et rentrent chez eux. Tout est calme dans la ville, seul un bouzouk anonyme nous dira, le lendemain, avoir aperçu une silhouette portant l'écharpe du Maire, se faufilant dans les rues sombres, un petit coffret sous le bras.
Vlurxtrznbnaxl s'endort et se prépare pour une nouvelle journée...
Euh ? Mais... Attendez ! Ça donne une impression de déjà vu tout ça...

Aujourd'hui, à Vlurxtrznbnaxl, se sont produits d'étranges évènements. Alors que les mendiants commençaient à compter les premiers struls récoltés ce jour, leur bol s'est tout à coup retrouvé vide, comme lorsqu'ils se sont installés dans la ruelle. Le Maire Kregan, qui s'apprêtait à prendre place derrière son bureau, se rendit compte qu'il était encore en pyjama, comme à son réveil ce matin ! Les employés des entreprises qui, comme à leur habitude, discutaient autour de la machine à café, se sont subitement retrouvés sans savoir de quoi ils parlaient 2 minutes plus tôt.

Selon les premiers rapports de la bouzopolice, il s'agirait d'une faille temporelle, évènement qui n'avait pas eu lieu depuis la chute de météorites de 2487.
La bouzopolice a fait appel à ses meilleurs enquêteurs pour trouver la cause de ce zlotage. Des rumeurs racontent déjà que Kregan aurait essayé de jouer l'horloge de la Mairie au bonneteau, juste pour voir...

La cagnotte du Lohtoh va très prochainement dépasser les cinq chiffres, et les pauvres, comme les plus riches, aimeraient profiter du pactole pour s'offrir denrées et objets rares en tout genre.

Nous avons arpenté les rues de Vlurx afin d'en savoir un peu plus sur les gagnants potentiels du Lohtoh. De passage dans la ruelle des mendiants, un lieu prisé des pouètes et des gueulards en tout genre, nous avons posé la question à ceux qui étaient encore assez sobre pour nous répondre. Soad57, patron d'entreprise et mendiant nous précise que les gains iraient gonfler les salaires de ses salariés. Une attention qui ne peut qu'être approuvée par tous les défenseurs de l'équité.Reddun Menteur chez "CDS cooperative" nous avoue qu'il en donnerait un peu aux mendiants de la ville et qu'il aiderait son entreprise par la même occasion. Cependant, au vu de sa profession, nous estimons que ces douces paroles ne sont rien tant qu'elles ne sont pas mises à exécution. Quant à Boban, il juge bon de fêter cette douce offrande du Saint Schnibble par une grande fête avec du Champagne, mais il souhaite aussi reverser la somme symbolique de 500 struls aux plus démunis, ses frères de douleur, comme il les appelle aujourd'hui.

Après cette petite escapade dans les bas fonds Vlurxtrznbnaxliens, nous nous sommes interrogés sur les intentions des plus fortunés. Ganko, par exemple, nous avoue qu'il n'a pas la chance de pouvoir jouer au Lohtoh et s'engageant dans un discours enflammé nous dit : " Ma cupidité est telle que je ne peux payer mes factures. C'est plus fort que moi, je suis donc en surendettement. Mais bon cela ne me dérange pas, car tous les maires ou presque sont des voleurs. Pourquoi leurs donnerais-je de ma fortune ?" Le discours de Ganko est criant de vérité : la Mairie va percevoir plus de la moitié des gains joués par les participants, une action qualifiée de vol par certains radicaux. Cependant, nous pouvons espérer que ces 6500 Struls permettront de reboucher le trou béant laissé dans les caisses par Lineo, le brave "Chevalier" au grand coeur.

Afin de terminer notre périple, nous nous sommes demandé si le Maire Kregan se laissait aller à ces plaisirs simples... "Oui, je joue au Lohtoh, tous les jour ! Qu'il pleuve des météorites, ou autre intempérie j'y joue ! C'est un réel plaisir de miser pour essayer de toucher le pactole!" Il explique ensuite que cet argent lui permettrait de créer sa propre entreprise, mais aussi de donner aux plus démunis, et d'acheter quelques Schnibbles. Enfin quelqu'un qui ose répondre clairement à la question posée, sans tenter de plaire au lecteur.

Le mot de la fin, je le laisse au Grand Manitou J.F Sébastien qui, de manière théâtrale, me lance un : "L'argent aide a supporter la pauvreté, mais l'argent n'achète ni le bonheur, ni le temps qui passe." On l'aime bien au village J.F Sébastien ...