Ce matin lors de notre arrivée à la redac, Miss Pooh Lett et moi-même avons eu la stupeur de découvrir les locaux de notre si charmante rédaction saccagés.

Les bureaux de la plupart des journalistes ont été épargnés : seuls ceux de Lineo et Nuko se sont retrouvés sous les coups des révolutionnaires. L'article de Lineo brossé en début de semaine contre les idées et actions du Mouvement de Liberation Bouzouk a visiblement agacé les membres du clan qui ont voulu montrer par la violence de leurs actes leurs mécontentements ainsi que le début de leur révolution.

L'odeur du Raki, les cadavres de biero ainsi que les affiches apposées sur les murs contre le journaliste visé ne sont pas les seuls signes de leur passage. En effet le taille-crayon remplis d'épluchures a été vidé sur le fauteuil de notre confrère et les touches alphabétiques de sa machine à écrire se sont retrouvées mélangées consciencieusement. Un acte bien réfléchit par son auteur.

C'est lorsque nous avons aperçu son flopper tartiné échouer, côté confituré face au sol, que nous avons compris que l'absence de notre Directeur de Redaction Tweedy n'était pas anodine.

Après quelques recherches un peu plus approfondies, un document signé de rouge nous a sauté aux yeux. Il s'agit des revendications de Zorba et de son clan, requis avant d'effectuer la libération de notre Directeur de rédaction. Une photographie affichant Tweedy, otage choqué (ou alcoolisé) tenant l'édition du Vlurx News du Vendredi 1er Février 2954 y était jointe. Nous avons bien évidemment fait parvenir ces revendications au Maire de notre ville qui, pour le moment, n'a pas souhaité faire de communiqué officiel.

Si vous avez vu ou entendu la moindre chose concernant l'enlèvement de notre grand manitou, La rédaction vous demande de nous contacter, de jour comme de jour, au BLAZ-GNEE-POO.

Quant au nettoyage de nos locaux, rassurez-vous. J.F Sébastien armé de son balai est sur le coup. Seules les traces humides laissées sur le papier-peint semblent difficiles à faire disparaître (notre première hypothèse est qu'un escargot aurait rejoint le M.L.B).

N.B : Miss Pooh Lett signale également la disparition de son pioupiouk de compagnie. Si vous apercevez Trent, merci de la contacter.

Ca zlote déjà à la mairie!

Il n'aura donc fallu que trois petits jours au maire actuel pour se laisser attirer par l'odeur alléchante du strul.

Kregan qui avait pourtant promis une transparence sur le déroulement de son mandat n'a pas hésité à s'administrer un salaire de 1000 struls, ainsi qu'une aide personnelle de 5500 struls pour racheter le vieux bâtiment désaffecté de la Confrérie du Struls pour ouvrir les portes de son entreprise, "Les Caves Du Sommelier". Les élections seraient truqué également d'après Les Censeurs
La gestion de la mairie était pourtant bien parti à la vue des deux premiers jours de son mandat. Un sénazouk rassemblant plusieurs membres de la ville a même été mis en place dans les bureaux de la mairie afin de convenir des meilleures dispositions à prendre pour le bien de Vlurxtrznbnaxl et ses habitants.

Pourquoi donc ce changement si rapide de stratégie venant de Kregan? J.F Sébastien qui se prélassait sur la terrasse des nobles nous a glissé un petit papier sur lequel figurait un message codé rédigé par TodZ. Les révélations du percepteur qui nous a rapporté plusieurs dons suspects envers la Confrérie du Struls étaient donc juste. Mais alors pourquoi tous les maires se laissent toujours corrompre par cette confrérie? Aucun maire n'y a échappé jusqu'à ce jour. TodZ aurait-il réussi à inverser l'effet du Sérum de Kornomouth et à rendre fou les maires? Nul doute qu'un passage dans la maison du bonheur ne leur ferait pas de mal.

Affaire à suivre...

Bonjour Vlurxtrznbnaxl, comme tout le monde, vous connaissez ces clichés qui ont toujours formé des chaînes lourdes à trainer pour les différentes castes de la ville.

Proposons nous de les analyser ensemble selon trois points de vue, celui d'un maire, d'un patron et du peuple.

À Vlurxtrznbnaxl, peu importe ce que les Bouzouks pensent un maire représente la totalité de sa ville. Or Monsieur le Maire, Kregan, dont l'élection a fait beaucoup de bruit, nous prouve pour le moment sa droiture avec un programme participatif. On peut en effet constater qu'il dit ce qu'il fait et fait ce qu'il dit, ce qui ravi J.F Sébastien. Bien qu'en ces temps paisible il ai malencontreusement fait tomber des bulletins de votes supplémentaires dans l'urne tout en en se payant sa nouvelle entreprise bien que les employés ne court pas les rues à Vlurxtrznbnaxl, il va se contenter de l'argent de la mairie afin de payer ses employés sur le long terme grâce à un salaire à quatre chiffres.

Avec des décisions aussi mitigées, on en vient tout de même à se demander ce qu'il peut traverser la trompe de certains bouzouks, mais bon parlons des patrons.

Nous remarquons dans la ville deux types de patrons, ceux qui se saignent aux deux trompes afin d'offrir à leurs employés une vie convenable et à l’abri du besoin tel que enkkro, Soad57, Gentlekid et bien d'autres que nous retrouvons aussi bien souvent dans la ruelle des mendiants que sur la terrasse des nobles.
Ou aussi les patrons tel que Yamuto, Diego ou encore TodZ qui arrivent habilement à détourner, cacher au fisc ou encore profiter de leurs struls dans luxe du Boostzouk sur le dos de leurs employés.

Puis nous avons le peuple qui lui est divisé en deux parties bien inégales. On y fait en effet la différence entre les chômeurs et les travailleurs.
La ville compte malheureusement trois chômeurs, qui part annonce de la mairie, ne vont pas tarder à ne plus toucher les allocations chômage. Cela ne fait pas plaisir à Zorba qui apprécie de se faire racketter le peu d'allocation durement gagner par les piliers de comptoir nous annonce Un Pochtron, satisfait de son profit.
Mais assez parlé des chômeurs et tournons nous vers la population, soit disant les bizutés, les pauvres ou encore les laissés pour comptes. Si l'ont est attentifs au classement des Bouzouks les plus riches, seul des employés y sont inscrits. Cela laisse pensif.

En effet le peuple ne semble pas dans le besoin, le peu de mendiants trainant dans les rues se font rare, même si l'on y retrouve un pourcentage assez important des travailleurs des A.T.E.L.I.E.R.S (qui à voir n'est pas si révolutionnaire que cela au vue de la pauvreté de ses collaborateurs).

À travers ces réalités en découle un peuple riche et quelques patrons mis à part, une direction à plaindre mais qu'il faut respecter. N'est ce pas significatif d'un bouleversement?
Zorba, le seul, l'unique représentant du peuple, comme il aime à le dire, aurait-il son mot à dire sur cette situation?

Les clichés auront toujours la vie dure, bien qu'un final on puisse se rendre compte de leur obsolescence en ce qui concerne peuple et patrons, les incultes s'en serviront toujours contre la peur et l'impuissance qu'il ressentiront toujours face à une révolution qui n'est pas prête d'arriver.