Les bouzouks sont sur cette Colline pour des raisons contraires. Pourtant, je voudrais vous parler d'une zoukette étonnante qui vit à l'orée de la Forêt de l'Oubli. D'ailleurs, qui pourrait l'en blâmer ? Dans un monde où chacun cherche à cueillir des coquelicots et batifoler, Coquelicot a l'obligation de vivre cachée si elle veut vivre heureuse. De nos jours, la beauté est une prison dorée à laquelle on échappe uniquement dans la douceur du secret.

Des débuts saisissants

Prodigieuse et singulière, Coquelicot est loin de l'image d'une zoukette délurée. Sa chevelure volcanique traduit une personnalité bouillonnante. Sur elle, des fleurs sont posées telles les ornements d'une personnalité sublime. Á bien confondre les profils, c'est d'une princezze de la Royalté que nous avons à faire. Sans avoir le sang bleu, le regard malicieux qu'elle vous jette n'a d'égal que la grande affection que provoque son doux sourire.

Quelle bienveillance et quelle sérénité ! Coquelicot incarne l'éloquence d'un bouquet garni dont les couleurs dérouleraient le film d'une hypnose de suavité séduisante. C'est d'un envoûtement que l'on est frappé et d'un mélodieux sortilège dont on est bien volontiers les victimes.

Lorsque Coquelicot est arrivée en ville, qu'elle a commencé à se montrer et que la plus belle fleur de Vlurxtrznbnaxl a éclos, chacun est resté subjugué par sa gentillesse et sa légèreté. Le souvenir est encore palpable. Ce fut celui de la première friandise grignotée ou du bonbon savouré trop vite.

Meilleure qu'un Maire !

Le pouvoir aux fleurs ! Flower Power ! Fleurissons ensemble ! Laissons entrer le soleil !

Avec Coquelicot, ce fut comme l'arrivée au pouvoir d'une Mairie pipole. Des soirées au bord de la piscine, du champozouk qui coule à flots et de l'insouciance comme mot d'ordre. Au fond, c'est le bonheur d'être bouzouk et c'est l'amour de chaque chose qui rend l'existence si plaisante. Car, qu'est-ce qu'aurait été Coquelicot à la Mairie si ce n'est ce long moment de plaisance et de relaxation ?

Je me souviens de ses loisirs à Vlurx Plage. Je me souviens de l'amusement avec les Fabuleuz Inventions. Je me souviens des petits soins et de l'obligeance des annonces de Coquelicot. Quelle vision de la Mairie ? La réunion de toute la Colline Pourpre autour d'une ère de franche camaraderie.

L'interlude

Oui, Coquelicot fut un interlude. L'intermezzo... La saynète qui coupe court au pugilat. Malheureusement, toute cette joie ne fut qu'un entremet qui n'avait rien à voir avec le plat de résistance qui nous était habituellement servi. Coquelicot n'a jamais rien eu à voir avec le ragoût constamment engouffré par le bouzouk. Coquelicot fut le début de la fin d'un dégoûtant rituel. Á sa façon, elle a pu sauver, et pour un instant, l'esprit bouzouk dans sa forme la plus noble et la plus jolie.

Pourtant, Coquelicot n'a jamais eu besoin d'être élue Maire pour faire tout ça. Et non, Coquelicot a fait tout ça parce qu'elle aimait le faire. Pas besoin d'être Maire pour s'amuser en toute simplicité et avec tout le monde. Impressionnant si on pense aux derniers Maires plus médiocres les uns que les autres depuis l'élection de Nabuee.

Depuis Coquelicot et elle, on engloutit et on consume. En effet, il est loin le temps où on savourait et on se collationnait. Le bouzouk ne vit plus que l'instant avec méchanceté. Il ne veut plus que festoyer sur des débris. Il ne pense plus qu'à ingurgiter la pitance et se goberger.

Mais alors que nos temps sont à la décoloration, à l'instant en nouarh et blanc, il ne faut surtout pas désespérer de la survie de l'âme bouzouk. Sur une Colline où l'heureux veinard peut croiser Coquelicot et se voir offrir un de ses sourires, il y a un lumineux espoir.

Le bel avenir qui vient

Loin de nous, loin du tumulte et loin des cendres des incendies allumés ici ou là, souvenons-nous des jours bénis où les bouzouks ont été spontanément joyeux. Notamment grâce à Coquelicot mais aussi grâce à d'autres qui continuent à faire vivre cette Colline malgré les difficultés et certainement pas grâce à Jeoff qui n'organise aucune activité. Alors, aujourd'hui, félicitons Coquelicot d'avoir offert le meilleur d'elle-même et souhaitons ensemble qu'elle se manifeste plus souvent, nous plaise de sa seule présence et brille de milles feux sans le vouloir mais l'accomplissant quand même et bien malgré elle.

Car, heureux qui, comme Coquelicot, a fait un beau voyage ou comme celui-là qui gagna à Secret Colline, et puis est retourné, plein de malice et de ruse, profiter de la vie avec ses z'amis.

Quand reverrai-je, hélas, de ma chère ville la Mairie grouillante ? Et quand est-ce que le pouvoir des fleurs nous bercera de nouveau et pour toujours ?

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Le 16/07/2958 aurait pu signifier les jours heureux. Jeoff venait de chasser J.F Sébastien du trône de Maire. Mais c'était avant de constater que Jeoff était bien déterminé à chasser ce bon vieux J.F Sébastien pour lancer une autre chasse aux sorcières visant à anéantir le gentil et généreux parti Touche Pas à Ma Trompe qui n'a jamais fait que combattre le racisme trompal et conduire, il est vrai, deux ou quarante destitutions à de très rares occasions.

Le passé est le passé. Parlons du présent, parlons de Jeoff. Quel Maire a-t-il jamais été et qu'a-t-il fait ? Certains reprochent à la gazette de ne pas faire du journalisme. Aujourd'hui, attachons-nous aux faits incontestables, cessons la propagande, voyons s'ils aiment ce nouveau format qu'ils réclamaient tant et disons les choses que chacun peut constater librement. Sans opinion, sans esprit biaisé, regardons Jeoff comme ce qu'il est : notre Maire.

De la prudence économique ?

La politique économique de Jeoff est prudente. A priori, il n'y a aucune innovation dangereuse qui pourrait venir mettre en danger l'économie de la ville. En effet, la pénurie n'est pas recherchée, les rachats aux entreprises sont effectués et le Maire semble avoir à cœur que les shops soient remplis. En somme, la roue économique tourne.

Néanmoins, les impôts appliqués aux bouffzouk, à l'indispenzouk et au luxezouk sont redoutablement saugrenus. En effet, le luxezouk est taxé à 75% là où l'indispenzouk ne l'est qu'à 30% et le bouffzouk à 20%. En l'état, on ne peut y voir un choix économique responsable. Mais il est clairement intéressé. Le Maire, patron d'une entreprise du bouffzouk et ses z'amis aussi, est grandement gagnant. Pourtant, sur un total de 22 entreprises, 7 sont des entreprises du luxezouk soit 1/3 d'entre elles toutes.

Parmi elles, Cola Zouk Corp. de Jaysouk, Nefertiti's Club de T3kila, Bierro Coule-Gennie de Kir, Monster Academy de killa6212, Peribonzouks de PapaEnColere, TV Censure de Glady et Les B.U.L.L.E.S de Lorana.

Non seulement, ces entreprises sont toutes injustement menacées mais, en plus, ce sont les revenus de la Mairie qui vont considérablement s’amoindrir. Ce qui obligera le Maire à taxer l'ensemble des bouzouks. 25% ? 50% ? N'a-t-on pas assez de mal à garder les jeunes bouzouks qui nous arrivent sans les soumettre en plus aux conséquences d'un acharnement stupide contre 7 entreprises employant environ jusqu'à 61 bouzouks aux dernières nouvelles. Est-ce bien sérieux pour un Maire ? D'autant qu'une entreprise du luxezouk, produisant des sachets de kahuètes, a déjà fait faillite. Au grand dam de Nabuee...

Les finances de la Mairie

La Mairie se porte moyennement bien. Tout au plus, sous Jeoff, les fonds de la Mairie ont réussi à culminer à environ 50 000 struls. Mais ces derniers temps, le Maire a eu du mal à les faire culminer à 35 000 struls soit le seuil minimal afin de racheter les stocks des entreprises et permettre que le boostzouk se remplisse un peu et permette à nos jeunes de gagner en expérience et mieux se former à leur sortie de la classe de Miss Augine.

C'est donc un mauvais calcul que Jeoff est en train de faire. Bien sûr, nous pouvons lui reconnaître de ne pas avoir la taxe facile mais encore une fois, ce n'est pas sérieux. Les habitants de la ville n'ont jamais été aussi riches et peuvent supporter deux ou trois taxes de 20% au cours d'un mandat. Cela serait salutaire et très bienvenu.

Au moment où j'écris, la Mairie culmine à 14 000 struls avant le rachat aux entreprises. Il sera donc incomplet. Est-ce le début d'une politique de pénurie qui ruinera les shops, les bouzouks et enrichira les mêmes, au mépris de la population de notre ville ? Seul le temps nous le dira. Soit Jeoff est incompétent et n'a pas taxé au bon moment, soit il l'a fait exprès et c'est pire.

L'austérité pour tout le monde ?

Les allocations chômage sont au plus bas avec 5 struls par jour, les mendiants ne reçoivent aucun don de la Mairie et les bouzouks pauvres sont laissés pour compte. Mais réjouissez-vous, bonnes gens, les z'amis du Maire ne souffrent pas de la faim. Loin s'en faut.

Le Maire s'est personnellement attribué 12 500 struls en salaires et a donné 40 000 struls à Zarley, Misha, Taftaf, Peaudzouk, Eloaa, Jaysouk, brodik, Didou122, Barzan, bouzougay, tonio49001 et Killian. Comme le Maire, sur ces 12 enstrulés, 8 d'entre eux appartiennent ou sont alliés à la Famille Struleone.

Á part ça, les impôts Lohtoh à 70% pour dépouiller les chanceux, ça ne le dérange pas le nouveau Maire Jeoff ?

Des activités ou des animations ?

Rien. L'ennui total. Un silence à faire quêter un quêteux.

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Les censeurs. Kah espèce de bouzouks bien tristement célèbre. Un club en ruine où la censure n'est plus qu'un lointain souvenir, voilà ce qui se dresse désormais au sommet de la terrasse des nobles. Mais comment en est-on arrivé là?

Une simple réponse: Le viol. Celui de la censure.

Commençons par le commencement. Les abus du club ont toujours plus ou moins existé, mais depuis l'apparition de la nouvelle génération combative, la "génération grave" comme l'appelle kah certaine langue de vipère, les vieux censeurs ont la peur au ventre.

Kah jeune mlbiste, ne désirant que le bien de ses pairs, le peuple de la colline -- oui on se demande vraiment à quoi ça sert de défendre le peuple mais bon, chacun ses goûts -- avait été élue dans une large majorité. -- Et oui, comme quoi, tout arrive -- Elle n'eût même pas le temps de poser son tulavu sur le fauteuil du maire que Karambo, Saine censeuz', lui arrachait son élection durement gagnée pour s'asseoir à sa place.

Pourtant, l'Anti-zlot n°404 : "Tout maire qui remporte les élections municipales n'a pas à craindre les révolutions et prises de pouvoir pendant les 5 premiers jours de son mandat", interdit cela.
Mais quelle importance après tout?

Censeur 1 - 0 Censure.

Alors la politique est chose assez compliquée, me direz vous. Soit, alors prenons un autre exemple.

Un matin, le Sain censeur Bernardow -- Celui là même qui interna sans raison Zorba, le menant sur le chemin de la quête -- se lève de mauvaise humeur. Qui sait peut-être qu'il venait de se faire larguer par sa zoukette? Pauvre zouk. Mais là, sans rien dire, il choisit la vengeance. Il interne en boucle les mlbistes, encore et encore. Au nom de quoi?
Là même pas une évocation d'antizlot, rien. Pourquoi donc s'embarrasser à se justifier finalement? Tout le monde sait qu'avoir envie, c'est suffisant!
Le pouvoir du club entier au bout du petit doigt, pour se passer les nerfs. Bernardow a parfait cet art avec, reconnaissons le lui, une très grande maîtrise. On l'entend encore d'ici:

"Internez les, internez les tous, mlbistes!"

Censeur 2 - 0 Censure.

Et encore, et encore. Prenons cette fois où Glady, chef du club, a choisi que les mlbistes n'avaient pas le droit d'exister. Ainsi, le censeur décida de les retirer des élections. Mais il est difficile n'est-ce pas, d'interner l'armée rouge? Comment envoyer simultanément des maux losses enfermer 8 ou 10 Klodos puants certes, mais combatifs malgré tout? Point de vue logistique, c'est compliqué. Mais la fourberie connaît le censeur, aussi le petit Glady attendit patiemment l'heure du loup -- Mais non, ça n'a rien à voir avec Loup-Karouk -- en sirotant son chocolat chaud, et tard le soir, il envoya ses maux losses aux trousses des candidats ayant le plus de voix.
L'Anti-zlot n°401 : "Tout bouzouk a le droit de se présenter aux élections et le devoir de respecter le choix des citoyens. Vieille tradition...", mais qui s'en soucie?

Censeur 3 - 0 Censure.

Aujourd'hui, la censure est plus un vague souvenir, un peu comme ces histoires qu'on raconte aux jeunes zoukinets pour leur faire avoir peur du grand méchant croquemizouk.

"Attention si tu Zlotes, Glady va t'interner!"

Oui, mais même si tu ne zlotes pas en fait! Apparemment, il suffit de connaître un Zloteur pour aller voir de l'intérieur les cellules de la maison du bonheur,
Ainsi, Glady internait Malia, pour la très grande faute d'avoir joué au bisounours avec le leader du MLB Salazar, sans rien dire à personne. Sans doute espérait-il que cela passerait inaperçu?

Censeur 4 - 0 Censure.

Censeur après censeur, chef du club après chef du club, abus après abus, une action injustifiée après l'autre, le club passa d'une noble institution à un ramassis de profiteurs utilisant les maux-losses pour assouvir leurs pulsions et leur avidité.

C'est ça, la "justice" du club.

Ainsi parfois, un ancêtre aussi poussiéreux que son ouvrage vous brandira un vague parchemin avec écrit dessus un antizlot qui d'après lui justifie votre mise à l'écart de tout. Vous serez interné, ou bien dépouillé de votre richesse sans autre forme de procès.
Et cela, c'est dans le meilleur des cas, car bien souvent, vous vous réveillerez un matin enchaîné à un lit, des produits non identifiés dans le sang à coup de pikouz, et vous ne serez informé de la raison de votre internement que par un message posé à côté de votre oreiller.

Que le club aujourd'hui, se targue d'être le défenseur des bonnes moeurs, voilà qui a de quoi nous faire rire pendant un long moment.

Merci, censeurs, d'être si prévisiblement amusants.

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