Depuis deux jours, Vlurxtrznbnaxl est le théâtre de marionnettes géant du non moins géant TodZ, dopée au Schnibble.

Rappelons brièvement les faits : avant-hier, le chef des Enstrulés, dans sa quête de pouvoir, a été le jouet d’une expérience qui a, pour le moins, mal tourné. Il a subi une mutation gigantizante et depuis, il terrorise la ville et détruit tout sur son passage, comme en témoignent les panneaux des mendiants que nous avons croisés hier dans la ruelle.
Parmi eux, nous avons rencontré YoungEzio et MaxaSqiz, dont les maisons ont été complètement détruites. Tous deux étaient malheureusement trop affectés pour exprimer leur désarroi autrement que par des larmes.

Après un passage remarqué en ville, TodZilla, comme certains l’appellent affectueusement, a disparu, certainement pour un repos bien mérité. Mais le mal était fait et les habitants sentaient bien la menace planer.

C’est hier en début d’après-midi que Le Cornu est réapparu à proximité de la Taverne De Zangdar/melon. Malgré les avertissements dans l’édition d’hier, certains habitants n’ont pu s’empêcher d’intervenir, mettant leur santé en danger. Après avoir jeté toutes sortes de projectiles sur la Bêyte, Dyns, le meneur de la seau, s’est emparé de Pincemi, qui sortait de la taverne (interrompant un rendez-vous pourtant important), alertée par les cris et curieuse comme pas deux. La pauvre fut ligotée, assommée et offerte en offrande à TodZ.

Bonnbouille et Camilo, deux drogués au grand cœur et plein de principes, libérèrent la Blonde, Belle et Bonne patronne du BiouBiouk Baradaillz qui, après s’être méchamment fait baver dessus par le streum, retourna à son rendez-vous galant.
Mais dehors, la bataille continuait de faire rage et l’Enstrulé détruisait tout sur son passage. Tobec, un courageux bouzouk, tenta, en vain, de calmer le monstre assoiffé de bierro.

Celui-ci s’est ensuite dirigé vers L’U.S.I.N.E., non-dirigée par Zorba. Le leader du MLB, sous influence, a fait preuve de beaucoup de courage et d’inconscience. Le Cornu, rendu plus enragé encore par les vapeurs de raki, l’a cependant mis au tapis, obsédé, nous a ensuite confié le principal adversaire de boubouch pour la mairie, par l’idée de se prélasser dans un bon bain d’excrément de crocomouth. Le non-patron Zorba a dû assister, impuissant, à la disparition de nombreux crocomouths, engloutis par le streum, et déplore tout particulièrement la perte de crocomouth 66.

L’enchaînement d’événements qui a suivi reste flou. L’enquête, qui a été confiée à Hunter, est encore en cours. Nous savons cependant qu’il a abouti à une terrible explosion, entraînant la destruction totale de L’U.S.I.N.E., plongeant ainsi la ville sous une pluie d’excrément.

Dans le même temps, le patriarche de la Famille Struleone était libéré et les charges abandonnées, toutes les preuves ayant mystérieusement disparu.

TodZ, l’emblématique chef de la Confrérie des Enstrulés a été récupéré par nogoud, célèbre pisse quatre et recteur de l’Acacadémie, qui a promis de faire tout son possible pour sauver le Cornu.

À l’heure où nous imprimons, nous ne savons toujours pas s’il s’en sortira, étant donnée l’ampleur des dégâts occasionnés par le badaboumant et pétaradant feu d’artifice, qui n’est pas sans rappeler les méfaits d’un Master-pingouin du temps d’autrefois.
Gageons qu’il risque tout de même d’être vénèr…

Hier soir, alors que la plupart des bouzouks quittaient leur travail pour vaquer à de moins mornes occupations, un énorme fracas a secoué le château qui abritait la C.C.E. Aujourd’hui, le château est effondré, tout comme les habitants de Vlurxtrznbnaxl, qui pleurent, pour bon nombre d’entre eux, sur leur maison détruite, ravagée, anéantie, écrabousillée.

La vague de destruction qui a parcouru la ville hier soir se nomme TodZ. Ses adeptes, interrogés alors qu’ils fuyaient le manoir, craignant pour leur intégrité physique, ont confié qu’y avait eu une bluxtre dans l’potage.

Hier soir, le charismatique chef de la C.C.E., assoiffé de pouvoir, a, avec la complicité de ses sbires, mené une expérience qui, semble-t-il, a mal tourné. Un abus de Schnibble brique plus tard, le Cornu, comme aiment à l’appeler ses intimes, a subi une nouvelle mutation. Un TodZ géant, d’une hauteur estimée à environ GLAP/KAHGNEE mètres, grognant, bavant et toujours plus haineux, voilà le triste résultat de cette expérience, aussi désastreuse que la vie sous le règne d’une casserole.

Le streum a été aperçu, peu de temps après la catastrophe, aux alentours de la taverne qui, loin d’être désertée, a été, dit-on, le témoin de drames plus palpitants encore. De plus, les pochtrons, habitués aux nénés faons roses, ne se formaliseront pas pour si peu.

Un peu plus tard dans la soirée, alors que Don Struleone venait d’être injustement accusé et un quart serré par un maire en mal de sensations, auto-ennuyé par son règne aussi laxatif que soporifique, la Bêyte fit un passage remarqué dans le quartier, fracassant ZIG-STO baraques sur son passage et faisant craindre une justice précipitée et quelque peu expéditive pour le Don.

La dernière fois qu’il a été vu, il picorait par poignées quelques grazouks chez nodaska. Nous l’avons depuis perdu de vue. Le streum se terre, le streum se planque.

Avis à la pop ulasse : si vous le voyez, ne tentez rien de stupide… noooooooooon, on a dit rien de stupide!!! … trop tard !

Notre petit bouzouk s’est trouvé un travail. Après des heures et des heures de TIP (Travaux d’Intérêt Patronal), il a enfin réussi à s’extraire de son bureau, non sans zlot. Après des volées d’escaliers, les (gros) bras droits à éviter, il vit enfin la lumière du jour et surtout, le symbole de la liberté : la machine à café ! Voilà qui titille la curiosité. ..Car au fond, on parle trop peu du café. Voilà le résultat de ses recherches.


Il parait inconcevable aujourd’hui de boire de l’eau. Cela ne vient pas de nulle part. Elle a été déclarée imbuvable par l’ARNSESM, Agence du Respect des Normes Sanitaires Évaluées Sans Matériel, il y a de cela longtemps. En effet, à partir du moment où elle s’est mise à briller d’un éclat vert la nuit et où un bouzouk qui en a bu pure devenait auto-éclairé, il a été décidé que le bouzouk devrait trouver autre chose pour épancher sa soif.

Oui, mais quoi ? Les historiens disent que face au désert total d’idée, on créa le strul pour transformer la soif d’eau en soif d’argent . Mais l’argent, ça ne se boit pas, les crapouilleux! Ce sont malgré tout ces nouveaux assoiffés de strul qui ont trouvé la solution et tout le monde la connait: la bierro (« à boire sans modération »/ Ceci était un message de l’Agence Contre la Sobriété). Une méthode était née. Boire de l’eau sur-irradiée ? Non. Boire de l’eau déshyradiée à la va-vite par fort ajout de Chnaplure ? Oui ! (Ce qui explique malgré tout l’état relativement douteux des pochtrons à partir de la deuxième bouteille)

Nous en arrivons au café. En réalité, café, en terme technique, est l’abbréviation de Concoction Anti-Fébriléïte. Il aurait été fabriqué par des patrons qui ne supportaient pas que les exploités s’endorment automatiquement au-delà de la misérable barre symbolique des 20h de travail/jour (voire très longtemps avant, pour la plupart). Fabriqué dans un entrepôt souterrain sans entrée ni sortie, par des bouzouks mystérieux qui n’ont, dit-on, jamais existé, ce breuvage augmente la capacité à travailler du bouzouk et l’empêche de dormir autant que de réfléchir (ce qui ne nécessitait pas de café, en revanche).

Il aurait des capacités sociabilisantes étonnantes auxquelles les patrons n'ont par contre pas pensées: le café-addict est obnubilé par la Machine à Café et son aura est telle que les gens ne peuvent pas s'empêcher de parler à côté. Et pour les plus naifs, pensez bien à cela: "Les Machines à Café ont des oreilles...".

Quant à la composition, ce seraient des bluxtres périmées qui seraient poudrifiées (avec leur coquille, si si) aux rayons Gamma, ce qui donne son arôme subtil et corsé à la boisson tout en la déshyradiant partiellement (voire TRES partiellement (voire pas du tout)).

Enfin, pour les rumeurs, car nombreux sont ceux qui ont finis à l’asile pour overdose de café à cause de cela : Non, le café, même à forte dose, ne sert pas de potion de jeunesse éternelle, ne fait pas traverser les murs ni voir au travers des jupettes. Ce qui explique que les bars et les pochtrons aient choisi la bierro, finalement. Les bosses et les rides ne sont pas moins nombreuses, mais pour ce qui est des jupettes et de l'asile, les spécialistes en répondront mieux que le petit culturé lui-même.


PS: Si vous voulez aider un Journaliste exploité par ses rédacteurs en chef, s’il vous plait, transmettez un café par voie bouzopostale au placard des opprimés, dans le cabanon devant le siège de la rédaction. Merci.