On se souvient tous du dernier article de Glady. Non ? Mais si, vous savez, celui bourré d'approximations et d'infos erronées (qui a dit "inventées") qui fait mine de parler des Kikouliens mais qui permet en fait à son auteur aigri de déverser sa bile sur moi ! Ouiiiii, celui-là !

Dans ce torchon, que je ne mélangerai en aucun cas avec mes délicates serviettes brodées, Glady essayait de nous faire croire qu'on appelle les Kikouliens des kikouleurs. Kahière erreur de débutant qui prouve bien que le sujet est à peine survolé et que ce n'est pas celui qui intéresse notre journaleux à balles zig. Mais ce qui intéresse notre cher et tendre Glady, qui tente désespérément de cacher son amour et son admiration pour moi sous une vindicte des plus vindicatives, n'est pas ce qui m'intéresse. Aussi je ne répondrai pas à son odieuse accusation qui prétend que je simule mon affection pour Taftaf à des fins purement électorales (je ne sais pas simuler) et je me contenterai de rétablir la vérité au sujet du fléau pourtant merveilleux que représente cette maladie.

Car c'est bien d'une maladie qu'il s'agit. Et si certains arrivistes simulent, eux, les symptômes de la Kikoule et se font délivrer un certificat avec un faux diagnostic pour pouvoir rejoindre l'association de Kikouliens fondée par Taftaf, le patient gnee, manipuler ces pauvres âmes simples d'esprit et briguer le pouvoir, les vrais malades n'ont pas à en payer le prix.

Pour ma part, je me défends de tout symptôme et préférerais la quête définitive plutôt que de devenir Kikoulienne. Ce qui ne m'empêche pas d'être la marraine bienveillante et affectueuse de ces pauvres bougres, dont j'ai adopté le plus atteint, émue par sa naïveté lubrique et son obstination à lutter contre une maladie qui le rend à la fois détestable et touchant (et je ne parle pas ici de ses moult tentatives de pelotage de nénés).

Oui, Taftaf est un bouzouk instable, souvent odieux, agaçant et obsédé. Nombre de zoukettes ont fait les frais de sa libido débridée et de son incapacité à la contrôler. Ajoutez à cela un manque criant d'affection, cela fait de Taftaf un parfait obsédé, du genre de ceux avec qui on ne voudrait pas se retrouver seule dans une ruelle, qu'elle soit sombre ou éclairée. Pourtant, une fois canalisée, cette soif d'amour en fait un bouzouk tendre et affectueux. Un bouzouk, aussi imparfait soit-il, ne mérite-t-il pas le droit de vivre et d'être aimé ? Est-ce si difficile à accepter pour toi, Glady, qu'une bouzoukette aussi parfaite que moi puisse s'attacher aussi facilement et fortement à un kikoulien insupportable aux mains baladeuses et au neurone défaillant et trouver détestable, voire haïssable, un bouzouk de ta trempe, pompeux, étouffé dans son mépris et dont l'esprit est plus étriqué que mes mini-jupes ?

Non, chers citoyens de Vlurxtrznbnaxl, vous n'avez rien à craindre de la Kikoule et des Kikouliens, pas même de l'attraper. En effet, d'après les recherches des scientifiques et autres savants fous chargés de disséquer les Kikouliens, quêteux ou vifs, afin de tout savoir sur cette terrible maladie et tenter de l'éradiquer (la maladie, pas les Kikouliens), et d'après le temps passé par un élément sain (moi) au sein d'une bande de Kikouliens particulièrement atteints, la Kikoule n'est pas contagieuse et, bien que nous n'ayons aucune certitude à ce sujet, il semble que la Kikoule soit une tare de naissance, chose que nous ne savons également toujours pas expliquer, si ce n'est par la volonté bienveillante du Schnibble Tout-Puissant (qui a permis aux Kikouliens d'exister, déduisez-en ce que vous pouvez).

Pour les plus intéressés par le sujet, vous pourrez trouver, dans les archives de la Gazette, le tout kahier article (rédigé par la flamboyante et talentueuse Sacha) sur la Kikoule et la façon dont elle a été découverte, ainsi que le portrait de Taftaf, tout kahier bouzouk diagnostiqué. Il est moins bien que le mien, mais il a le mérite d'exister.

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Vous retrouverez dans cet article toutes les infos de dernière minute que nos journalistes les plus compétents sont allés dénicher pour vous ! Ragots, potins, rumeurs, doutes… Rien de tout cela !

L’élection.

Alors que Karambo et phoenix se disputaient la place tant convoitée de maire, des petites mains agissent dans l’ombre et auraient pu influencer l’issue du vote. Une enquête signée Aude Javel et Candy Tu.

Il semblerait qu’un ou plusieurs bouzouks poussent leurs pions sur l’échiquier politique pour mieux assouvir leur désir de strul et de pouvoir. Selon nos deux journalistes il s’agirait de plusieurs bouzouks. Sur cette affaire les bouzoukettes sont donc écartées. Et il semblerait toujours que ces bouzouks se fassent appeler « Les Grosses Trompes ». Déduction : Ce sont soit des bouzouks à grosses trompes qui s’assument ou alors des bouzouks à petites trompes qui ont un complexe d’infériorité au niveau des trompes. Et ce groupe, semblerait toujours, agir pour le compte du candidat invisible par manque de charisme : phoenix.

Affaire à suivre…

L’école Peau-de-Lard.

L’annonce est tombée il y a peu. La redoutée, prestigieuse et malfamée école Peau-de-Lard a ouvert ses portes. Les bouzouks y sont conviés par l'Oracle pour une raison qui nous échappe encore. Nos journalistes ont pu se faufiler parmi les participants pour espionner ce lieu mystérieux. Une enquête signée Jerry Kan et Ella Danloss.

Il faisait nuit quand nos deux journalistes sont parvenus à rentrer dans les murs de l’école Peau-de-Lard. L’endroit était lugubre et des bruits effrayants tourmentaient les oreilles de nos deux enquêteurs (pas à l’intérieur des murs, vous avez compris…). L’école venait à peine d’ouvrir ses portes que des bouzouks se ruèrent pour intégrer l’école qui fait peur et attire à la fois. Selon nos journalistes qui se sont fait attraper par la sécurité alors qu’ils étaient dans les cuisines, la nourriture servie aux écoliers serait KAHPOOBNZKAH fois moins bonne que celle des professeurs ou du corps administratif haut gradé. Et toujours selon nos deux journalistes, certaines maisons seraient favorisées ou défavorisées selon des critères purement subjectifs. Mais Grazoukaramel gagnera comme à chaque fois… Schnibble le sait.

Affaire à suivre…

Leela la la Mairesse.

N’étant pas trop sortie sur son balcon dorée, notre chère Mairesse en place posait quelques doutes sur ses intentions et en fait elle s’adonnerait à des pratiques plus que suspectes dans son antre acquise à coup de bulletins. Une enquête signée Paul Hémique et Ray Ponse.

C’est en se faisant passer pour des rénovateurs d’intérieurs que nos deux journalistes ont pu placer des KAHméras dans le bureau de la Mairesse et ainsi s’apercevoir des habitudes originales de Leela. Le premier jour de « tournage », notre Mairesse n’était pas très présente dans son bureau et donc ça n’a aucune utilité de raconter cette première journée. Mais en fait si parce que le lendemain les KAHméras ont été découvertes, broyés puis jetées à la poubelle (nous ne sommes pas sûr de l’ordre des évènements mais ça doit être cela dans l’ensemble). Et donc lors de cet unique jour où l’on pouvait apercevoir Leela, elle remplissait des dossiers dont on ne connait ni le contenu ni le contenant. Alors nos deux journalistes ont estimé que Leela mangeait du papier pour garder une silhouette « conforme à la tendance actuelle ». Ceci est donc immoral car cette pratique fausse la concurrence du concours de Miss Bouzoukette qui a lieu chaque année lors des périodes chaudes.Leela rime donc avec concurrence déloyale…

Affaire à suivre…

Merci d’avoir suivi ce premier numéro des Infos Faux ! A demain ou dans un mois pour la suite des enquêtes et encore de nouvelles révélations.

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Comment est née la Kikoule ?

Nul ne saura jamais comment est né la Kikoule. Ce qui est sûr, c'est que le phénomène a une nature tout à fait étrange. Beaucoup pensent d'ailleurs que la Kikoule n'est qu'un état d'esprit un peu foufou. Sauf que c'est se tromper sur les kikouleurs qui ne sont en rien des bouzouks innocents. En fait, il faut savoir que la Kikoule poursuit quelque chose de précis : le pouvoir. Mais alors, est-ce bien un état psychique secondaire ou une maladie comme certaines sorcières voudraient nous en convaincre ? Bien évidemment que non.

La Kikoule, c'est un abus. Le dire, c'est être honnête mais c'est aussi le prouver. Toutefois, s'il fallait que chacun soit sincère, a-t-on vraiment besoin de motiver le propos selon lequel les kikouleurs sont un danger pour notre société ? Moi, cela me paraît la pire des folies. Et, de notre temps, la folie semble le quotidien décharné de nos obsessions mal placées.

Oh mais ne vous inquiétez pas, des preuves, j'en ai. Pour tout vous dire, j'en ai bien trop.

Tout le monde a déjà croisé un kikouleur.

Que ce soit au détour de la Ruelle des Mendiants ou près d'un stand de propagande, vous avez pu les voir s'agiter, tels des bouzouks corrompus par le Schnibble Rouge, grignotant le temps et l'espace comme le vide.

Dernièrement, je me promenais d'ailleurs près de la Mairie où j'assistais malgré moi à la discussion suivante et ayant lieu entre deux kikouleurs, de vrais champions :

* slt sv?

* On sparle en mp steuplé????

* mdr jem bi1 ta blague

* c nul ce je !!!

* jador se je !!!!!!!!!

* jerry du gars ki se fé avoir à la f1 de la vidéo

* tu fé nimport koi laisse moi fère jsuis pro!!!

Définitivement, ce témoignage seul constitue l'irréfutable justesse de mon réquisitoire contre la Kikoule. Parce que moi, voyez-vous, je suis CONTRE la Kikoule.

Pourtant, quelques fois, je désespère devant la tâche à accomplir. Malgré tous les efforts des bonnes gens, du Club des Bonnes Mœurs et des partisans du Nouvel Ordre, le mal porte bien des masques et a bien des identités. Ses partisans sont foison et cachés. Répandus un peu partout, même à la Secte du Schnibble, les anéantir ne sera pas une entreprise aisée.

La Kikoule est-elle dangereuse pour la société ?

La réponse est affirmative. Dans cette ville qui s'étend, la Kikoule, auparavant cantonnée à la futilité d'un Taftaf, s'organise de manière plus englobante, recrutant toujours plus de crétins.

Ébahis, les honnêtes gens observent le phénomène grandir. Assez pour exister près de nous, nous opposant une présence inopportune. Intrus, pénibles et gonflants, les kikouleurs existent malgré la raison et contre le bien lui-même.

Disons alors tout le mal que représente la Kikoule, répandons le message et défendons notre belle Colline contre ces bêtes assaillants qui veulent abaisser le niveau. Leur projet, leur programme et leur volonté sont bien plus sombres qu'on pense. Si jamais vous y plongiez la trompe, vous reculeriez d'horreur et de dégoût. Et qui vous en blâmerez ? Pas moi.

De qui la Kikoule est-elle le jouet ?

Croyez-le ou non, la Kikoule a ses défenseurs, ses maîtres.

L'une d'entre eux est Pincemi, zoukette connue pour faire le tour des zouks, jonchant les courbes de leurs âmes et nourrissant chez eux un appétit particulier. Si seulement la dite zoukette ne voulait pas servir son horrible bouillie, peut-être trouverait-elle grâce aux yeux de celles et ceux qui ne voient en elle qu'une odieuse menteuse manipulatrice. Á ce propos, comment le contester ? Cette fausse blonde n'est-elle pas réputée de tous comme n'ayant aucune vergogne à trahir ses proches ?

Au fond, il peut être dit de Pincemi qu'elle joue une dangereuse mise en scène, grimée en matrone affectueuse de Taftaf, le chef des kikouleurs. Pour autant, est-ce à dire que Pincemi joue un trouble jeu dans lequel elle entend afficher son sourire hypocrite et charmeur dans le but d'arriver à ses fins obscures ?

Rappelons-nous notre passé. Une fois, j'avais écris sur un bouzouk gras et potelé qui manipulait de jeunes bouzouks influençables pour se faire élire à la Mairie et exploiter pleinement les privilèges de sa fonction. Lui aussi faisait cela au nom du bien, pour aider les autres et se croyait le centre de la Colline.

Pour tout vous avouer, je crois que je vomirais devant l'obscénité d'une Pincemi arrivant à ses fins, cherchant à plonger les bouzouks dans le désespoir de la Kikoule. Et pourquoi ? Pour un dernier round, un dernier tour de piste.

Á cet instant, soyons courageux et refusons d'être bernés encore une fois par la pulpeuse souillon. Dénudons sa vérité : c'est un laideron au service du mal que représente la Kikoule.

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