Depuis quelques temps déjà, la ville n’est plus que le lieu d’un perpétuel affrontement pour la mairie, singrale pour les popotins au saindoux. Partout et tout le temps, les candidats et leurs partisans nous rabâchent leurs slogans. Imaginez que le candidat de l’UBI a moult partisans qui crient leur dévouement à tout bout de champ ainsi que leur mépris pour ceux qu’en vérité ils envient.

Les programmes regorgent de chiffres et de pourcentages, de démagogie et d’ennui. La mairie semble être une entreprise modèle géant et le maire se doit d’être gestionnaire. Mais qu’en est-il de la mission du développement culturel, intellectuel et social de la ville par l’élu municipal ?

J'avais bien des projets, mais j'ai omis d’en parler. Le seul qui a présenté un projet regroupant tous ces aspects est Obey, candidat du MLB. Il est cependant à déplorer que son projet soit si fortement inspiré d’une époque tant méprisée où vivaient des créatures si laides, dont l’avidité et la cupidité les ont poussés à s’autodétruire (devons-nous vraiment suivre ce modèle ?).

Quelques bouzouks anonymes ont pourtant entrepris, là où les candidats n'ont même pas promis. Mais à l'heure où le duel ultime vient de commencer, à Vlurxtrznbnaxl, la vie sociale se meurt, la culture s’étouffe, l’enthousiasme s’essouffle.

Les conversations ne vont pas plus haut que « la corruption, c’est mal » « votez Truc » « nan, Truc est nul, votez Machin »… Bref, on ne parle qu’élection et souvent pour ne rien dire. Aurons-nous le plaisir d’un débat télévisé où les ZIG candidats confronteraient leurs idées dans une joute verbale à la fois conquérante et raffinée ? Que nenni ! Aux questions posées, on répond chiffres, pourcentages ou langue de bois et coûte que coûte, on évite le débat. Plus ils parlent, moins ils en disent. Moins ils en disent, plus ils en cachent.

Et pendant ce temps…

L’exposition artistique du DCBA est passée inaperçue, parce que certains y ont vu des corrompus, quand cet événement aurait dû être l’occasion de créer, d’encourager, de se rencontrer, de partager et de s’enthousiasmer.

« Blonde à la Page » a cessé d’être publié.

Il y a dans le quartier des pochtrons un CinéMatoPlaPhon dont la plupart des bouzouks ignorent l’existence. Il est vrai que sa façade ne paye pas de mine et qu’on passe facilement devant sans même le remarquer. Mais si on se donne la peine de regarder plus loin que le bout de sa trompe, on verra alors le potentiel culturel, social et divertissant de ce cinochma’ qui projette une sélection de films aussi variée que vous le voudrez. Mais pour l’heure, si vous vous y rendez, vous constaterez que ce bel endroit est déserté.

Un peu plus loin dans la rue, Toinouz a fondé "MeetZouks, le coin des célibataires". En effet, de nombreux bouzouks souffrent de la solitude et du manque d’amour. Et si certains sont venus, plein d’espoir, déposer une candidature, parfois aussi pitoyable que désespérée, les cœurs esseulés n’ont pas trouvé réponse et continuent aujourd’hui de déplorer la tristesse d’une vie sans amour et sans fantaisie et ne se donnent même plus la peine d’aller consulter un registre jamais renouvelé.

Même la Taverne de Zangdar, qui, loin d’être un haut lieu de débats culturels et d’élévation spirituelle, avait le mérite d’être un endroit où il faisait bon se retrouver, est maintenant abandonné. Depuis combien de temps n’y a-t-on pas vu des amoureux se draguouiller, des coupains se disputer pour savoir qui paye la tournée ou un pochtron se pochtronner ? Même cet endroit, qui était autrefois celui du défilé, où tous les bouzouks pouvaient se rencontrer, est aujourd’hui devenu aussi vide que les discours des candidats.

Merci à Secret Colline©, seul divertissement du moment, qui nous amuse tout en nous instruisant.

Amis bouzouks, oublions la mairie, élevons nos esprits…

Voici deux semaines que tout le monde suit avec attention la nouvelle émission produite par le Club des Bonnes Moeurs. Pas un dimanche soir sans que les bouzouks n'allument leur TV pour regarder les 10 candidats évoluer dans la maison de Miss Pooh Lett.

Petit résumé du principe du jeu pour les pochtrons qui préfèrent passer leurs soirées à la Taverne de Zangdar, plutôt que de s'intéresser au plus grand évènement télévisé de ce mois : 10 bouzouks, sélectionnés après un casting au sein de la communauté Vlurxtrznbnaxlienne, sont hébergés à la villa Pooh Lett. Pour l'occasion, l'endroit a été équipé de 2549 caméras et micros afin que les téléspectateurs puissent épier les moindres faits et gestes des participants.

Le but du jeu ? Chaque candidat cache un secret qu'il doit protéger coûte que coûte. Si, par malheur, celui-ci est découvert, il est nominé et risque l'élimination du dimanche soir. Le bouzouk qui restera dans la Villa jusqu'à la fin des 4 semaines de jeu et qui récoltera le plus de voix du public sera le grand gagnant de cette aventure inédite.

Les deux premières semaines de jeu ont d'ores et déjà livré leur lot de rebondissements en tous genres. Avec déjà 3 secrets découverts et 2 candidats éliminés, la vie dans la Villa Pooh Lett a été animée et les téléspectateurs ne sont pas au bout de leurs surprises.

Les envoyés spéciaux de Vlurxtrznbnaxl News ont enquêté pour vous afin de dévoiler en avant-première les secrets de certains participants. Nos reporters ont éventré les poubelles du Club des Bonnes Moeurs, fouillé dans le sac à main de la présentatrice Pincemi, épluché les factures de Miss Pooh Lett, scruté les dossiers des candidats à l'asile et retourné les tiroirs de la Mairie.

Nous avons pu découvrir le terrible secret que cache LeFacteur ou la difficile expérience vécue par caCtus... Cependant, c’est une toute autre révélation que nous nous apprêtons à vous faire.

En effet, une étude approfondie des informations récoltées nous a révélé que certains secrets sont montés de toutes pièces! Alors que le Club des Bonnes Moeurs nous vend une émission INTELLIGENTE visant à percer à bien les secrets de la ville, nous nous rendons compte que quelques uns ont été inventés pour l'occasion, dans le but de faire plus d'audimat.

C'est en remarquant que 5 des participants (soit la moitié) travaillent à l'Usine Tourneboule, dont l'ancien patron n’est autre que myrddin, producteur de Secret Colline, que nous avons eu la puce à l'oreille. Il semblerait que, ne tenant pas suffisamment de candidats prometteurs, celui-ci soit allé faire un casting sauvage parmi ses employés.

Les témoignages sont accablants. "Si on ne se présentait pas à son bureau pour s'inventer une vie palpitante, il menaçait de supprimer notre salaire!", raconte un chômeur croisé à la ruelle des Pochtrons. Un employé dont nous conserverons l'anonymat explique : "myrddin m’avait proposé une prime de 15,9 struls par jour de tournage si j'acceptais de participer à l'émission avec comme secret : Je suis l'amant de Miss Pooh Lett.".

Vous souvenez-vous du premier secret découvert? Nagato, Censeur de niveau II participant à Secret Colline, se trouve être hermaphrodite : il serait capable de devenir une bouzoukette quand bon lui semble. Or nos enquêteurs ont démontré qu'un versement de 200 struls sur le compte de ce bouzouk a eu lieu le soir du premier prime. Le changement de sexe ferait-il partie des notes de frais de myrddin ? Ce dernier, sous couvert d’organiser un jeu INTELLIGENT, ne serait-il pas plutôt en train de repérer les meilleurs délateurs afin de les recruter au Club des Bonnes Moeurs?

Chers lecteurs, vous êtes avisés : ne gobez pas tout ce que l’on vous montre à la TV! Eteignez donc vos postes et préférez lire les informations authentiques que vous livre le Vlurxtrznbnaxl News (dont les ventes ont baissé depuis 2 semaines, nous vous rappelons qu’il est strictement interdit de prêter un exemplaire à son voisin).

Alors que la politique fait rage, que Leela Struleone et Bubool sont au trompe à trompe aux élections courantes, les bouzouks ont profité du soleil radieux-actif de ces derniers jours pour rejouer à leur jeu électoral préféré, le Plouk. Si vous n’avez pas mis la trompe hors de votre bureau cette semaine, voilà ce qu’il faut savoir sur ce jeu pour ne pas vous ridiculiser devant vos collègues.

Tout d’abord, on ne peut pas parler du Plouk sans parler de ses étranges créateurs. Possesseurs de tout un domaine accessible à bord de n’importe quel transportozon, les deux zouks ont à nouveau invité la population entière à la fête. On sait peu de choses de ces deux bouzouks, si ce n’est des rumeurs qui disent qu’ils auraient la main mise sur la Colline entière et qu’ils aimeraient le café lorsqu’il est bien chaud. Certains pochtrons les appellent les frères Gatsby, « parce que ça fait hype » (pour tout complément sur les modes courantes, contactez Obey, le zouk « in » de la Rédac’). Mais en réalité, c'est juste n'importe quoi. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que tout le monde peut s’inviter chez eux et que ça n’a pas l’air de zloter grand monde.

On remarquera que depuis leur premier test grandeur nature, le plateau de jeu a été entièrement refait et de nombreuses cartes ont fait leur apparition. Ils ont même engagé Miss Pooh Lett afin qu’elle s’use les cordes vocales à pimenter vos parties en vous rappelant tout ce que vous jouez, prestation dont la force émotionnelle s'avère digne d'une nomination à la cérémonie des J.F.Sebastien d'Or. Quant à donner plus de détail sur la trompe qu'a couté aux organisateurs le recrutement de la présentatrice, malgré des rumeurs sur l’influence du skwatt’ de sa villa par les candidats de Secret Colline sur sa générosité déjà passable, rien n’a filtré puisque tout est question de dessous de table (chacun en déduira ce qu’il voudra).

Finalement, bien que le jeu de cartes ne soit pas encore commercialisé et que ce ne soit qu’un prototype, le maire, nodaska, s’est subtilement jeté sur l’occasion de cette semaine portes-ouvertes. Il s’est donc organisé une grande joute ploukorale, qui se déroule actuellement. Notre consultant sport (car oui, nous parlons ici de sport de cartes), Laurent Garros, aurait dû être sur place pour nous en parler, mais s’étant trompé dans les dates, il a cru que la finale était dimanche et prend depuis un repos totalement immérité.

La rédaction souhaite bon courage aux joueurs encore en lice et pour tous les autres joueurs de Plouk, n’oubliez pas : «L’important, c’est de ne pas travailler».