Nous savons vous et moi que la Gazette et ses bras cassés de journaleux ne sont pas des flèches et qu'on est tous et toutes plus prompt·es à utiliser ce torchon comme tribune propagandiste de nos opinions personnelles que pour traiter de l'actu. Mais aujourd'hui, il faut dire que la Gazette bat des records et croyez-moi, ce n'est pas flatteur.

C'est donc une info périmée mais pourtant jamais déballée que je partage avec vous. Toute périmée soit-elle, cette info est capitale. Capitale comme la peine que nous ressentions sans pouvoir, jusque là, l'expliquer et que je m'apprête à vous asséner sans le moindre regret. Plus capitale encore sera notre capacité à enfin réagir. Schnibble nous pardonne d'avoir mis si longtemps à le faire. Et Schnibble fasse qu'il ne soit pas trop tard.

Si je ressors aujourd'hui la plume de là où je l'avais rangée, c'est pour vous parler d'un zozio. Oh non, je ne vais pas vous faire un article ornitho et vous parler de la migration de la galinette cendrée en période de reproduction ou vous donner la recette secrète du pioupiouk rôti de Sire Hill Lignagnac. D'ailleurs, se nourrir d'animutants nuit à la santé et à la libido, mais ce n'est pas le sujet et nous y reviendrons.

Je vais vous parler de l'oizo le plus mythique, majestueux et sympathique de notre colline, oizo dont la disparition remonte à plusieurs mois et est toujours, à ce jour, passée inaperçue. Comment n'a-t-on pas remarqué l'absence prolongée de ce zozio aussi flamboyant, je vous le demande en kahgneegneegnee. Comment a-t-on pu la remarquer et ne rien faire, ni ne rien dire ? C'est la question à kah million de struls - et quand on sait qu'il n'y a que kah millionnaire à Vlurxtrznbnaxl, ça en dit long sur notre civilisation.

Je disais donc, avant de digresser - rien à voir avec les Struleone qui pètent dans leur graillon depuis des mois, à moins que maintenant que j'y pense, ça coïncide, c'est troublant... - que Fumseck, le phoenix dézote de ces bois qui nous faisait l'honneur d'avoir établi son nid ici, a disparu. Apu les plumes rouges semées aux blaz vents sur notre belle ville. Apu la vanité bien placé d'être l'oizo le plus beau de la Récréation. Apu les expéditions dans les bois à la recherches des pioupiouks blonds...

Il aura fallu la journée du patrimoine au Musée (d'ailleurs, c'est super, allez-y) et l'exposition d'un tableau le représentant pour que je réalise l'ampleur du vide qu'il a laissé.

Il est donc temps, citoyen·nes de Vlurxtrznbnaxl, de nous sortir la trompe du cucul et de partir à sa recherche. Car les animutants, nous le savons, ne partent pas en Quête. Ils crèvent, purement et simplement. Mais nulle part nous n'avons trouvé le cadavre putréfié d'un zozio incandescent et les phoenix, on le sait, ça René. Ainsi, zig hypothèses s'offrent à nous. Soit Fumfum a été zigouillé et bequeté et dans ce cas, on n'y pourra pas grand chose. Soit il a disparu et nous avons le devoir et l'envie vissée râle de partir à sa recherche.

Pour optimiser les chances de le retrouver (ça veut dire les améliorer), nous avons besoin de tout témoignage qui pourrait indiquer une piste à suivre.
Merci d'envoyer vos témoignages à la Gazette, qui fera le tri et transmettra à qui de droit. Ou de gauch.

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"Tiens, il a fait ça..."

Il faut avoir RageQuit au moins KAH fois dans son existence pour comprendre ce mal encore trop mal connu qu'est la RageQuitite aiguë.

Pour des raisons que les scientifouilles ignorent encore, il arrive que des Bouzouks tutafait sains d'esprit décident de TOUT QUITTER sans aller en Quête du Schnibble, ce qui est une exaltation en comparaison d'un RageQuit qui est loin d'être heureux.

Un RageQuit, qu'est-ce que c'est ? Est-ce provoqué ? Est-ce voulu ? Est-ce dû à l'exposition à une quelconque substance ? Quelqu'kah d'autre peut-il vous faire RageQuitter contre votre gré ? Autant de questions auxquelles nous ne répondrons pas ou partiellement. C'est juste que le rédacteur en chef me casse les bluxtres pour que j'écrive des articles et que de toute façon, le sujet m'intéressse.

À Vlurxtrznbnaxl, nous vivons en société. Il y a toutes sortes de Bouzouks tous plus différents, impliqués et intéressants les uns que les autres.

Vous les trouvez à la recherche d'un emploi, à être exploités au sein d'une entreprise, dans les magazouks afin d'y faire leurs courses, au Marché Noir parce qu'il y fait sombre ou dans un coin de la ville à jouer au Plouk avec Didou122 qui vous mettra une raclée mais aussi en train d'enregistrer leur billet de Lohtoh, de voter aux élections municipales ou de mendier.

Quand ils ne font pas tout ça, en même temps ou séparément, ils sont souvent membres d'organisations de toutes sortes dont la Gazette du Vlurxtrznbnaxl News où il fait bon faire la sieste et où les kahuètes sont gratuites, en plus du kahfé.

En somme, c'est ce que l'on appelle communément, le quotidien. Tout va bien, Mazoukette la Marquise.

Cependant...

L'histoire ne s'arrête pas là. Il arrive que des Bouzouks décident de faire un simple RageQuit et cela passe inaperçu. Mais il arrive que ce RageQuit soit tellement aiguë que cela confine à une sorte de bouleversement majeur qui changera radicalement la perception d'un Bouzouk par les z'autres et surtout ceux qui le connaissent le mieux. C'est ce qu'on appelle si bien une RageQuitite aiguë qui oblige le Bouzouk qui en est victime à tout quitter sans Quêter.

Et ce, pour quelque(s) évènement(s) fâcheux, reliés ou pas entre eux, qui vont venir pousser le RageQuitteur à essayer de tout fuir sans chercher l'aide de la Maison du Bonheur ou de la Secte du Schnibble parce qu'il ne peut soudainement plus entrer nulle part. Il adopte cette incapacité à passer une porte et rester quelque part.

Heureusement, cette façon rageuse d'exister en ville ne dure pas bien longtemps. Elle se conclut souvent par une guérison naturelle avec le temps ou sur une Quête du Schnibble.

Tout finit par rentrer dans l'ordre et le Bouzouk est guéri mais pas immunisé. On ne peut qu'encourager la Sanofzoukovid et moumoucovid d'atteler leurs chercheurs à la confection d'un remède rapide et sans douleur ou effets zigondaires à ce mal qui m'a notamment atteint mais m'a heureusement vite quitté pour aller contaminer quelqu'kah d'autre.

Car, en fin de compte, c'est la RageQuitite aiguë qui finit par vous quitter elle aussi. Et c'est une chose heureuse pour qui aimera retrouver KAH jour son heureux, douillet et joli petit quotidien.

En somme, rien n'est impossible. Et, vous aussi, vous pouvez guérir et arrêter de RageQuitter.

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La Journée du Patrimoine met à l’honneur le patrimoine et la mémoire de la ville de Vlurxtrznbnaxl et de ses habitants à travers les âges et depuis que les Bouzouks sont sortis de leurs cavernes avec une belle et jolie trompe sur le visage.

Bientôt, vous pourrez donc tous venir vous presser en un lieu que personne ne semblait connaître jusque-là : le Musée de Vlurxtrznbnaxl. Mais si… Vous savez. Cet immense et poussiéreux bâtiment que tout le monde pensait être une sorte de manoir hanté par les fantômouks des Quêteux. Et bien, figurez-vous que ce n’est qu’un bâtiment municipal comme un autre voué à la promotion des arts et de la culture, sorte de lieu destiné à servir de refuge à nos valeurs, et surtout à nos plus précieux objets de valeur, comme réceptacle de la mémoire du Peuple Bouzouk.
Afin d’en savoir plus, j'ai rencontré la conservatrice du Musée, Lolo Vinci, qui m’a presque menacé si je n’acceptais pas de lui poser quelques questions pour la Gazette.


Expliquez à nos lecteurs, qu'est-ce que la Journée du Patrimoine ?

C’est l’occasion rêvée pour le bouzouk moyen - ni vous, ni moi n'en sommes - de se projeter au-delà de sa condition de bouzouk moyen. Déjà, parce qu’il s’agit d’une opération entièrement gratuite. Ensuite, parce que le Musée abritant la Journée du Patrimoine regorge de trésors. L’art sous toutes ses formes, même les plus généreuses, est à découvrir lors de cette Journée.

Mais qu'est-ce que l'art ?

Pour vous parler en des termes que vous pouvez comprendre, imaginez que le Schnibble est une œuvre d’art. Maintenant, imaginez vous que le Musée puisse être rempli de Schnibbles, de toutes les couleurs et de toutes les formes, aux odeurs alléchantes et aux chants mélodieux. Et que votre rôle, lors de cette Journée, sera de dénicher la pierre rare. C’est donc un genre de chasse au trésor qui s’ouvre pour chacun d’entre vous.

Voilà qui est très énigmatique. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette chasse au trésor ?

Une chasse au trésor est avant tout une quête introspective. Pour certains, le trésor ultime sera un smurtz. Pour d’autres, un lobrik multicolore, ou encore la dernière crème solaire du BBB Beauté Institut, ou même le keur d'une bouzoukette pour les plus aventureux, ou que sais-je encore ?
Dans tous les cas, il sera unique. Tout comme cette visite !

Vous avez parlé d'un smurtz. Y en aura-t-il au Musée ?

Si quelqu’un a prétendu que je consommais du smurtz, je démens cette accusation. Je suis une artiste, et certains ne comprendront jamais la flamme qui m’anime à l’idée d’être, de nouveau, sous le feu des projecteurs … enfin que les œuvres du Musée soient à nouveau regardées ... aimées ... désirées…

Mais trêve de propagande : à des Bouzouks qui ont trop souvent perdu leur repères historiques et culturels, la Journée du Patrimoine organisée par Lolo Vinci est l’opportunité unique pour chacun d'entre nous de déceler moult artefacts nouveaux qui feront pâlir de jalousie vos voisins lorsque vous leur en montrerez le brotoflatron… En objet de la bouzolettre que vous voudrez leur adresser, bien sûr. Car, voyez-vous, nous avons nos sources et, selon nos informations toutes confidentielles et peu sûres, il paraîtrait que beaucoup de collectionneurs comme de nombreux curieux voudront absolument se rendre au Musée lorsque celui-ci ouvrira ses portes.

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