Le retour du "maire prodigue", J.F. Sebastien, marque la fin des retournements de situation d'un mandat quelque peu chamboulé. Stoppant l'hémorragie de maires, le syndrome de la destitution ayant atteint coup sur coup ouah puis son suppléant Obey , il a profité de ce retour aux commandes pour prendre une décision pour le moins inattendue : Augmenter les prix d'un certain nombre d'aliments et ce, de manière non-négligeable.

Nombre de bouzouks se sont montrés étonnés de cette inflation inexpliquée. Ainsi, suite à cette mise en place sans déclaration, le maire n'ayant jamais cherché le chemin de la mairie, je me suis donc rendu au lieu où j'avais le plus de chance de le trouver, le Bar des Pochtrons. Il a trouvé un moment pour répondre à mes questions après le contrôle qualité de plusieurs packs de bierros issus de différentes entreprises. TVA (Taxe Volontairement Appliquée) ? Revendication du syndicat des vendeurs insomniaques ? Voilà ce qui en ressort*.

La hausse des prix répond à un double constat de la part du nouveau maire. Tout d'abord, et c'est le point le plus important, la hausse du prix de la main d’œuvre. "L'employé est roi, mais l'habitué du bar est seul." disait lui-même J.F. Sebastien , la bouteille vissée à la trompe. D'un côté, les patrons, appauvris par les scandaleuses primes d'exploitation, se retrouvent pour un certain nombre à mendier et ne trouvent plus l'argent de se payer une bierro. De l'autre, les employés ont bien moins de chagrin à noyer et ne s'en donnent plus la peine, concentrés sur le plan de carrière. Résultat, ne reste que les pochtrons qui boivent par passion plutôt que par dépit. Une désolation pour leur père spirituel.

De l'autre côté, il voulait du changement : Les bestouf beurkeurs étaient beaucoup plus petits que sur l'affiche. Les bierros étaient rarement fraîches. Les kahuètes étaient toutes molles. Les pothoks des spaggiouilis ne semblaient pas nourries aux radiations pures et les grazouks sans doute pas élevés en plein air. Et cela tombe bien, car le changement, c'est maintenant. À vous les sachets anti-ramolissant, les bierros auto-réfrigérées, les beaux grazouks fermiers, les spaggiouilis mordantes et les beurkeurs dopés aux rayons gamma! Vous payerez plus cher certes, mais ce sera pour plus de qualité.(du moins, c'est ce que disent les nouvelles publicités)


En passant dans le luxezouk, sur le chemin du retour, j'ai observé un dernier détail. La kahuète, qui était moins chère que sa chère bierro, a fait un bond avec l'inflation. La bierro est à présent l'anti-stress le moins cher du marché. Sans doute est-ce sa signature. Une étiquette de prix marquée du 6 de Sébastien.


*Résumé non contractuel. Il s'était beaucoup trop investi dans son contrôle qualité pour faire de cette rencontre une interview.

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Pour faire suite à mon dernier article, comme promis, voici “Les Chroniques de Pincemi exploitée” épisode KAH.

Hier matin, à ma demande et au terme de 10 jours d’une belle et franche exploitation à La Binouze du Plouc, boubouch m’a aimablement licenciée. Il a également accepté bien volontiers de virer crumble02 et brodik, ZIG de ses exploités qui ont décidé de faire une tournée des entreprises Vlurxtrznbnaxliennes. C’est en leur compagnie que j’ai pris la route pour le Domaine Struleone, étape suivante de mon périple exploitationnaire.

Mais il n’est pas encore l’heure de vous en parler. Pour l’instant, voici venue l’heure du bilan de mon séjour à la Binouze.

Nous savons tous qu’il s’agit de la plus grande entreprise de la ville. Le nombre d’employés, pendant que j’y étais, a varié entre 150 et 158. On serait alors en droit de s’attendre à arriver dans une entreprise grouillante de bouzouks affairés, allant des bureaux aux cuves en passant par la machine à café. Mais la réalité est tout autre et les Binouzeux sont fort laborieux. Ils travaillent sans relâche, calmement et posément. Ce sont en gros toujours les mêmes habitués que l’on retrouve à la pause café.

Les collègues sont toujours prêts à s’entraider, accueillant et conseillant les nouveaux pour faciliter leur adaptation, déjà largement bien engagée avec une prime d’embauche de 500 struls. Ils apprécient également de se dépwaler pour plonger dans les cuves et brasser en toute gaieté, ne lésinant jamais sur les gorgées “contrôle qualité”.

Le patron est charmant, élégant et très présent. Il est à l’écoute et prend soin de ses exploités, leur fournissant au besoin les produits de première nécessité. Mais qu’on ne s’y laisse pas tromper, c’est un exploiteur, un vrai et si vous faites quelque chose qui lui déplaît, c’est avec autorité et fermeté qu’il vous le fera savoir. Et vous ne lui en serez que plus reconnaissant et plus dévoué, louant le Schnibble qu’il reste encore à Vlurxtrznbnaxl des patrons dignes de ce nom. Pour ma part, j’ai aimé me faire réprimander, à la fois avec douceur et fermeté.

En résumé, voilà une entreprise où il fait bon se faire exploiter toute la sainte journée et même après, dans une ambiance conviviale et solidaire, malgré ce que peut en dire un certain énergumène sale et mal fagoté qui voudrait nous faire croire que la Binouze est asservie par un patron despotique. La vérité, c’est qu’elle est dévouée à un patron qui a su mériter son respect.

Et, comme un pied de nez à mes z’amis les censeurs qui devraient brasser plus de bière et moins d’air, je concluerai en disant “certificat accepté” !

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Dans une colline pourpre où les entreprises poussent comme de la mauvaise herbe, où le sol est pollué et irradié au moins jusqu'aux prochains millénaires et où on peut voir du béton et du goudron à perte de vue existe un paradis vert.

Le Jardin Public de Vlurxtrznbnaxl est un endroit reculé, sauvage et mal entretenu par les employés de la mairie. Mais, c'est sans doute ce qui fait son charme.

En cet endroit personne ne vous embêtera. Pas de propagandes, pas de plaintes contre le maire, aucun sectaire pour vous faire peur, pas de publicités pour les entreprises, aucune dispute au sujet du prix d'un objet et aucun pochtron en vue.

Dans ce jardin immense (où j'ai bien failli me perdre), sous l'ombre de ces arbres gigantesques (si grands que je croyais qu'il faisait nuit à midi) vous ne trouverez qu'un silence reposant où tous sont égaux.

Enfin, un silence agréable si vous ignorez le moskizouk. Cette sale petite bête qui hante tous les endroits où il y a de l'eau, que ce soit bassin ou flaque d'eau.
Ce petit insecte irritant est toujours là à toute heure de la journée. Toujours là à attendre que vous posiez votre tête sur l'oreiller pour surgir de sa cachette, vous empêcher de dormir et vous sucez le sang.

Voici l'Ennemi : petit mais grand. C'est un Envahisseur irréductible, présent depuis toujours.

C'est Lui qui envahit votre maison, qui vous empêche de dormir, qui vous vole votre plus précieux fluide.
Si le matin vous vous sentez fatigué ? C'est de sa faute, il vous a empêché de dormir et vous a sucé le sang !
Si vous vous faites renvoyer ? C'est de sa faute, votre manque de sommeil et d'énergie vous a fait faire des erreurs.
Si un MLBiste en rogne vous fait de la propagande au nez ? C'est de sa faute, il est en rogne parce qu'il a été piqué.
Si les magasins sont vidés le matin ? C'est de sa faute, il a empêché le pilleur de dormir.
Si le maire fait des dons ? C'est de sa faute, sa présence agace et fait faire n'importe quoi au maire.
Si le sectaire essaie de vous convertir ? Euh... enfin bref.
Si vous allez à l'asile ? C'est de sa faute, il vous a rendu fou.

Tournez-vous vers le Véritable Ennemi !
Râlez auprès des maires pour une cause juste !
Maires, faites-en votre devoir d'éradiquer le mal !
Peuple Bouzouk, soulevez-vous et combattez l'Envahisseur !
Le moskizouk est à l'origine de tous les maux de notre société !
Levez-vous, Battez-vous, Révoltez-vous et Écrasons l'Envahisseur !

Sus à l'Ennemi !

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