En l'absence de nouvelles chroniques, une plume mystérieuse a décidé qu'on n'était jamais mieux servi que par soi-même. Aussi s'est-elle trempée dans le jus de la nouveauté pour nous résumer les derniers potins Vlurxtrznbnaxliens.

Telle les kahgnee bries d'gère-tonne, cette bouzoukette a décidé de garder l'anonymat pour nous croquer la routine de la colline et de ses habitants.

Si la rédac' cheffe est sur les dents et mène déjà l'enquête, elle se réjouit de ne pas avoir à rémunérer une plume de plus. Et oui, l'anonymat a un prix et ce n'est pas à la Gazette de régler la note !

Pour tout indice, notre chroniqueuse masquée a adressé un petit message à ses congénères, que nous vous livrons bien volontiers, parce que ça fait des lignes en plus pour pas cher.

Tout indice nous permettant de découvrir l'identité de cette bouzoukette sera évidemment bienvenu et pas rémunéré !

" Chers Bouzouks et Bouzoukettes,

La Colline Poupre n'a jamais été aussi animée, et votre humble chroniqueuse est là pour vous apporter les nouvelles les plus croustillantes et les potins les plus juteux. Accrochez-vous à vos trompes, car les révélations d'aujourd'hui risquent de vous faire tourner la tête !

[les chroniques que vous retrouverez en bas de cette édition]

Voilà pour aujourd'hui, mes chers Bouzouks et Bouzoukettes. Restez à l'écoute pour plus de potins, de mystères et d'aventures. Et souvenez-vous, ici, tout se sait, même ce que vous ne voulez pas que l'on sache.

Avec toute mon affection,

Votre dévouée chroniqueuse. "

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Après un délai suffisamment raisonnable pour permettre à chacun·e de prendre sa plume, de la tremper dans la source de son inspiration et de nous livrer sa plus belle pouésie, la Gazette publie déjà les résultats de cet appel à pouèmes qui en a inspiré plus de kah (parfait, ça m'évite d'avoir à le faire moi-même) !

Ami·es de la pouésies, réjouissez-vous ! Pouètes amateurs maudits, cessez de trépigner, voilà vos œuvres désormais immortalisées dans la Gazette locale. Votre talent ne pourra plus jamais être nié !

Gildass

Au fond de la ruelle, l'utopie prend ses armes,
Pour briser chaque chaîne, et sécher chaque larme.
Nous les feront trembler, les bourgeois Struleones,
Mendiants et exploités détruiront leurs couronnes.

Le MLB en tête, l'avènement des masses,
qui renverse les nobles, jusque sur leur terrasse.
Dialectique en boussole, c’est toi qui nous guid’ras,
Vers ce bel horizon où la quête n’est pas.

Les corrompus vacillent, sous nos coups de butoir,
Comme un géant d'argile, face au vent de l'histoire.
Et les chants MLbistes dans le camps des vainqueurs,
Résonneront encore, au-delà de la peur.

Que tous leurs champozouks soient réduits en poussière,
Sous le marteau puissant de la lutte ouvrière.
Le commun est le but, notre seule passion.
C’est Bierro à la main, que nous y parviendrons.


Light

--Dits Vers--

On dit que la beauté est dans l'oeil de celui qui regarde,
Mais pourtant on dit aussi que l'amour rend aveugle.
C'est pourquoi, moi je dis de prendre garde,
À ces dictons qui ne valent pas mieux que ceux qui les meuglent.

Je pense, donc je suis, disait René
Mais suis-je ce que je pense, c'est vous le demander.
Encore est-il que je suis ce que je suis,
Ça, à n'en point douter, c'est un fait établi.

Mais où donc vais-je,
Avec toutes ces lettres,
Qui tombent comme la neige,
Sur ce papier à vous remettre.

À l'école de la pouésie,
Les mots que l'ont fait danser,
S'étalent selon la pensée,
De celui qui les écrits.

Voilà des paires de vers,
Sans dessus, sans dessous.
Qui bien que divers,
Restent unis: forment un tout.


Jules0905

D'main, dès l'aube
Quand la campagne elle blanchira
J'me barre, je sais que tu m'attends
Je passerai par la forêt et la montagne
Je peux être trop loin de toi longtemps vraiment

J'vais marcher en regardant mes pensées
Sans r'garder dehors et en entendant que dalle
Seul avec le dos courbé et les moins croisés
Je serais trop triste et le jour et ben c'est comme la nuit

J'regarderai pas les struls qui tombe le soir
Ni les trucs au loins qui vont vers Vlurxtrznbnaxl
Et quand je serai enfin là je mettrai dans la poche du maire
Tous les struls que j'aurais gagné honnêtement


GIACOMO

Le Graal des Bouzouks
Pour du schnibble la quête, de beurkeur point ne faut,
Ni gnoulze qui prend la tête, zloter est un défaut .
Manger un bon kramouth, ou un lobrik gober,
Mâcher un kornomouth, un versgui dépecer .
Loin de Vlurxtrznbnaxl partir,
Pour schnibble conquérir,
Et plus de struls gagner,
Que si au plouk nous jouer.

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Comme vous l’avez sans doute constaté, les colonnes de la Gazette restent désespérément vides ou plutôt, on y lit le même article encore et encore depuis des semaines.
Bien que j’apprécie mes propres articles, qui me rappellent à chaque relecture combien je suis talentueuse dans tout keske j’entreprends, ici, à la Rédac’, on a quand même envie d’un petit brin de nouveauté.

C’est pour ça qu’on (je) a eu cette idée de concours de pouésie. On vous explique ?

La Gazette aussi en pénurie
Je sais pas si c’est la flemme, la grève ou si c’est parce qu’iels sont toustes occupé·es à draguer à la taverne ou à préparer leurs zépousailles, mais en ce moment, la Gazette souffre cruellement d’un manque d’activité.
Ceci dit, personne ne nous en tiendra rigueur, à par les zig ou sto péquenaud·es qui ont pris l’abonnement et qui se demandent sûrement pourquoi iels payent.

Ben parce qu’il faut rémunérer les auteurices, parschni !

Toujours est-il que plutôt que de harceler les journaleux·ses et de prendre une plainte pour avoir surmené les chroniqueuses, je me suis dit que j’allais essayer de mettre les lecteurices à contribution.

Et oui, cher public, si tu veux lire, il va falloir écrire !

La Gazette organise un concours de pouésie
Je sais keske tu vas me dire : oui, mais je sais pas, et pis j’ai pas ton talent, et patati et patatras.
Parce que vous croyez qu’on en a ? Oui, bon, c’est vrai, on n’est pas dénué·es d’un certain talent qui transpire dans chacun des mots qu’on a l’audace de coucher sur le papier.
Oui, mais peut-être que toi aussi, t’en as ? Qui sait ? T’as ptet pas bien regardé.

Si jamais le courage te prend et que tu veux voir ton nom dans la Gazette, tu peux toujours postuler comme journaliste, mais sache que j’ai déjà bien assez de flemmeux·ses à nourrir pour m’encombrer d’une nouvelle recrue. En revanche, si tu te sens l’âme d’un·e pouète·sse, n’hésite pas à glisser tes œuvres dans ma boîte à missives !

À toi la gloire, à nous les struls !
Alors vite, sors ta plume de ton postérieur et trempe-la dans l’encre de ton inspiration pour me pondre ton plus beau pouème et deviendre, qui sait, le nouveau Beau de l’Air ou le fameux Rein Beau !

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