Édition du 25/11/2965
Quand ils arrivent en ville
Quand tous les zouks et zoukettes dorment tranquillement dans leurs domiciles douillets, ils profitent de ce moment pour arpenter la ruelle des mendiants.
Ou bien ils ont choisi de faire leurs premiers pas dans notre agréable colline de jour, ce qui peut sembler plus prudent vu ceux qui rodent dans les ruelles mal éclairées quand le soleil est caché. Mais quelles sont les épreuves qui attendent les jeunes arrivants?
Quand ils arrivent en ville, nous, parfois, on change de trottoir. C’est vrai qu’ils ne sont, bien souvent, pas très beaux à voir. La plupart débarquent de la Taverne, où ils ont fini par lécher le comptoir, la seule possibilité pour leurs porte-struls si peu garni et le début de folles histoires.
Certains, émerveillés par cette première expérience, finissent par devenir des pochtrons, qui prétendent ne vouloir : « qu’être heureux avant d’être vieux ». On les retrouvera, dans la ruelle, jour après jour, la main tendue et les bierros bien trop vite descendues.
Ces pauvres égarés ne verront pourtant du bien-être que sa version médicamentée, à la Maison du Bonheur, où Woodruff se fera un plaisir et un honneur de leur donner les ptiteboulroz’ qu’ils vont adorer gober. Ou alors, pire, encore, ils pourraient se retrouver à zloter dans le skwat du MLB !
Personne ne devrait vouloir finir comme ça...
Mais tous ne connaissent pas un destin si tragique, fort heureusement. La plupart iront chercher un endroit où se faire exploiter. Pour mener actuellement une enquête sur le terrain, il n’est pas rare que je me demande si c’est le patron ou l’employé le véritable arnaqué, mais eux ne vont pas trop s’interroger, pris dans l’euphorie des premiers salaires touchés.
Certains vogueront d’entreprise en entreprise, de prime en prime, apprenant les bases de l’escroquerie, ce qui pourra les conduire vers une certaine Famille. D’autres, pour lutter contre toute cette filouterie, iront grossir les rangs des Censeurs aguerris.
Les plus chanceux d’entre-eux, comme Eloh, comprendront très rapidement l’importance de vénérer le Schnibble. Il n’est pas à douter qu’ils mèneront une existence bien plus palpitante que les autres, que leurs cheveux seront plus brillants.
Pour le neurone, on ne s’engagera à rien, par contre.
A force de voir arriver les nouveaux habitants, on finit par pouvoir rapidement les cerner et leurs trouver des points communs.
Quand ils arrivent en ville, beaucoup, si ce n’est tous, rêvent de gloire. Ils en ont envie, rêvent de la Mairie, de la tête des Partis, de tonnes de Spaggiouili, d’une maison plus que remplie.
Certains arrivent avec des accents étranges, des mots inventés dont le sens obscur n’est connu que d’eux, nous semblent perdus, voir venus d’une autre planète (On ne t’oublie pas, Cecilia). Chez certains on voit clairement que tout ne tourne pas très rond dans leur tête…
Alors, comment devons-nous nous comporter, nous bouzouks sages et parfois aigris ?
Eh bien, une idée de réponse pourrait être celle-ci : pardonnons leur leurs folies comme on nous a pardonné la nôtre, rions avec eux de leurs méprises, mais sans trop de mépris, essayons de leur inculquer les coutumes de notre colline chérie, soyons curieux, merveilleux, et gentils !
Ceci ne semble pas être le comportement qui vient d'être décrit.
Si tu lis cet article et que tu viens d’arriver, déjà, bienvenue.
Je ne saurais te conseiller que de te montrer, toi aussi, d’une curiosité presque autant sans fond que le Trou du Culte.
N’hésites pas à te rendre à la Secte du Schnibble pour en constater par toi-même la profondeur.
Pars explorer la Ville, sois patient , vois ce qui existe déjà pour ne pas refaire la même chose en moins bien, écoute les anciens qui se feront un plaisir de te conter leur vie, gare à l’ennui, trouve ce qui te fait envie, fais toi des amis, tu verras, on est plutôt bien, ici !
Au final, on cherche tous la même chose, même si vous ne le savez pas encore tous…
Alors faisons tous en sorte que, quand ils arrivent en ville, ils aient envie d’y rester et qu’on ait tous envie de s’y croiser !
Par Sangtriste, posté le 08/02/2957
2 commentaires
Lohtoh
Les numéros gagnants du 09/11/2965 étaient BLAZ - DRU - DRU. titan4 a donc remporté la cagnotte de 6 570 struls, soit 2 234 struls pour lui et 4 336 struls pour la mairie (66% d'impôts). Félicitations à lui :)
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La météo
Aujourd'hui, temps couvert avec de fortes pluies radioatives avec des températures allant de 15°C à 60°C. Ca va déprimer aujourd'hui !
Événement inutile
Pensez à souhaiter une bonne non-fête
à titan4 !
Les Potins de la Ruelle [KAH]
Ces temps-ci, la Ruelle des Mendiants est bien animée... Mais qu'est-ce qui s'y dit ?
Par bouzouk inconnu le 05/02/2957 Revoir cet article
Classement de la semaine
Cette semaine c'est Ajuntapall qui est le doyen de la ville avec 164577 d'expérience
boubouch est à l'honneur avec une fortune personnelle de 2 345 565.2 struls
Didou122 est le meilleur joueur de Plouk avec un ratio de 349.00
boubouch a bien chiné puisqu'il se hisse premier du classement collectionneurs avec une valeur d'objets rares de 2303.10
Kpone est le plus gros enstrulé de la ville, avec 21 284 566 struls de dettes !
Enfin Nicoulas a le plus gros porte-struls en se baladant dans les rues avec 1 023 390.8 struls
Zouknappé, vous dis-je !
par bouzouk inconnu le 02/02/2957
Cela vous étonnera sans doute, ô petites trompes molles, mais j'ai été zouknappé. Et là, vous vous demandez qui voudrait bien d'un horrible radin comme moi. Même qu'hier, j'en ai parlé à dedel qui a trouvé cela très naturel. Alors, j'y ai beaucoup pensé.
D'abord, je suis saiksy. En principe, celle qui m'a enlevé est pauvre car je me retrouve sans le strul et que tout le monde sait que je ne m'associerais jamais à quelqu'un sous mon rang. Ensuite, celle qui m'a enlevé est une insatisfaite qui donne ses struls à n'importe qui et rêve d'une grande vie.
Mais le problème dans cette affaire est que n'a pas Glady qui veut. Or, l'idéal, c'est moi ! Moi ? Avec mes formes voluptueuses, un prince ? Ça a dû faire vibrer l'instrument délicat et pervers qui m'a enlevé. Et voilà que cet instrument me fait chanter ! Parce que oui, il m'a tout pris et me menace de rien me rendre.
Cet article, en vérité, n'a pour but véritable que de mettre en garde les zoukettes en mal d'amour et de voltige que Glady ne convole pas avec n'importe qui ! Et sûrement pas avec les malpropres... Que Schnibble Corrompu, un peu de délicatesse ! Je suis fragile...
Maintenant, laissez-moi vous raconter mon calvaire.
La nuit était longue, fraîche et silencieuse. Il y avait comme des punaises dans l'air. Puis, j'ai vu une chevelure blonde, un décolleté entrouvert, des pieds de kramouth, des pieds comme on en rêve pas et des pieds longs et larges comme dans une mauvaise pièce de crole. J'ai été assommé mais mes yeux comme son décolleté étaient entrouverts, et quand mon corps lourd était traîné derrière elle, c'est l'ombre de ses pieds gigantesques qui nous suivait. J'ai aussi entendu des rires. C'est vrai, la situation était grotesque mais où suis-je allé et que m'a-t-on fait ?
Qui était-elle ? J'aimerais me venger.
Pointure 256. Pointure 256...
Rencontre avec une maîtresse peu désirée
par bouzouk inconnu le 30/01/2957
Je lui ai donné rendez vous dans l'après midi au Nefertiti's Club après avoir prévenu T3kila par ZmZ de ma venue. Je suis allé la chercher après la classe à l'école de Vlurxtrznbnaxl. Le visage fatigué et paniqué des bouzounets qui quittaient le bâtiment dare-dare me laissa penser que la vieille n'avait pas changé. Cela faisait un an et demi que je ne l'avais pas vue, et le fait de simplement croiser son regard m'a déstabilisé et m'a rappelé de mauvais souvenirs, des visions de châtiments qui aujourd'hui seraient punis de quête si ils étaient encore pratiqués. Nous avons échangé un "bonjour" gêné. La vieille ne pensais certainement pas me revoir après tout ce temps et moi, je ressentais encore la crainte et l'incertitude qui était mon quotidien à une époque pas si éloignée que je l'aurai voulue. Nous avons marché en silence jusqu'au Nefertiti's Club.
Miss Augine et moi entrèrent dans le club. Après avoir commandé respectivement un verre d'eau et une bouteille du scotch le plus fort que T3kila puisse me trouver dans ses réserves, nous nous sommes assis et j'ai posé ma première question à celle que nombreux bouzouks surnomment "Miss Trauma-crânien" après qu'elle ait projeté par inadvertance un élève contre un mur en béton armé, lui causant de multiples fractures qui le laissent encore aujourd'hui handicapé.
"Selon vous, sur quoi se base une bonne éducation ? Sur l’apprentissage des règles de vie en société ou sur le culte de la personnalité d'un chef tout-puissant et autoritaire ?" Redoutant sa réponse, j'ai consommé d'un trait le quart de la bouteille de scotch de 2 litres. Avec un sourire aussi faux que les boobZ de feue Pincemi la pourrie, elle me répondit comme on répond à un gamin qu'on connait depuis longtemps et dont on sait qu'il a l'esprit aussi affiné qu'un galet: "Mon petit Cruchot, tu es comme je t'ai élevé ! Perspicace et si intelligent ! Enfin, tu sais très bien que l'éducation des bouzounets est pour moi une priorité, et que toutes les méthodes sont bonnes à appliquer si les résultats suivent !"
Bon sang, la vieille essayait-elle de me flatter pour que je la laisse tranquille ?
J'ai renchéris, hors de question de laisser cette face de kramouth mal léchée s'en tirer à si bon compte: "Pour vous, les coups de règle de 30 centimètres en plastique souple avec armature en fer blanc sont-ils vraiment la meilleure solution pour apprendre à un bouzounet les bases d'une éducation digne de Vlurxtrznbnaxl ?" Avec son petit air de pas y toucher, la vieille commençait vraiment à me taper sur le système, et je me disais malgré tout que je devais faire mon boulot jusqu'au bout sans laisser transparaître mes émotions. Après avoir bu une gorgée de son verre d'eau servi d'une main tremblotante par T3kila, Miss Augine me répondit: "Les bouzouks sont de nature idiots et réfractaires à tout ce qui ressemble à du savoir et de la culture, alors je leur apprend ce qui est au programme, et je tape un petit coup à l'occasion sur leurs têtes pour que ça leur monte au neurone plus... efficacement."
Là c'était sûr, elle m'énervait... en plus de me faire à moitié flipper. J'avais envie de lui fracasser la tête sur la table pour lui enlever son air policé du visage. Non, il fallait que je la quitte sans qu'elle parte en quête. Je décidais de changer de sujet. Je n'obtiendrai rien d'elle, ni aveu, ni regrets. Une question d'actualité allait peut-être lui délier la langue: "Miss Augine, vous enseignez à tous les nouveaux bouzouks arrivant en ville, un sujet revient parfois sur la table des discussions au bar des pochtrons, celui du contenu des programmes scolaires. En effet, certains bouzouks pensent que la scolarité bouzouk est une sorte de grande farce qui n'est qu'un vernis qui laisse au riches l'occasion de profiter de leur ignorance et de leur naïveté pour les exploiter et ainsi maintenir les inégalités à Vlurxtrznbnaxl, ceux ne survivant pas partant en quête. Pensez vous qu'en 2957, l'archaïsme du système scolaire Vlurxtrznbnaxlien soit un gros problème de société dont il ne faut pas tarder à s'occuper pour endiguer les départs en quête de masse des jeunes bouzouks ?"
La vieille institutrice eut pour la première fois une moue compréhensive, et me répondit avec distance: "Je vois tout les jours d'anciens élèves partir en quête, mais le contenu des programmes n'est pas de mon ressort, malgré que j'aimerai pouvoir fournir une éducation plus complète aux nouveaux bouzouks." Il se faisait tard, et j'étais satisfait du contenu cette rencontre que j'appréhendais quelques heures plus tôt. J'ai louché vers le fond de la bouteille de scotch étonnamment vide et lui ait souhaité une bonne soirée. Je me suis abstenu avec force de ne pas la traiter de tous les noms de zouazos que je connaissais et j'ai franchi le seuil du Nefertiti's Club. J'ai marché vers la rédaction avec l'espoir de ne plus jamais la recroiser.
4 ever Ze Corrompu chenil bêle !
par bouzouk inconnu le 27/01/2957
Il m'est arrivé une chose étrange. Vous savez, ce genre de truc auquel vous ne vous attendez pas. La visite anodine dans votre bureau d'une personne titubante et trébuchante qui ne paraît pas être menaçante. Et puis, vous lui parlez. Vous attirez son attention et voilà ce qu'il se passe.
Glady : Bonjour. Je peux vous aider ?
Lectrice : ♩♩♩♩♩ Si j'avais l'portestrul de Pincemi
Je m'boirais bien KAHBLAZ Vodkazouïolis
Si j'avais tout les struls de Gladystone
J'fumerais du raki j'usk'à être raide stone
Moi aussi, si j'pouvais, j'partirais juska Vlurxico
Boire de la gnoulze 'vec le c'ommandant Klooks
Mais j'ai pas un beau ChaPôooo, j'suis qu'une clodoooo
Et j'ai pas la classe comme Britney Sprout et dedel sous strass !!!
Yeahhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!! ♩♩♩♩♩
Glady : TAISEZ-VOUS !
Lectrice : Hello, Hell Low ! J'ai envie de revenir...
Glady : Plait-il ?
Lectrice : ♩♩♩♩♩ Un jour avec tout les Bouzouks, je reviendrais crier vengeance pour réduire Vluxtrznbnbnaxl en cendres ! ♩♩♩♩♩
Glady : SILENCE, J'AI DIT !
Lectrice : Bref, j'ai envie de r'vnir et ce s'rait malheureux d'le faire sans toi !
Glady : Mais je ne vous connais pas.
Lectrice : *Blurp* Je fus touchée, touchée d'une lumière, d'une lumière, d'une lumière transperçante... Je ressens sa struleur jusk'au bout d'ma trompe fumante.
Glady : Il y a des scientifouilles pour régler ce genre de problèmes.
Lectrice : Moi, humble disciplette, j'rêverais d'être initié à la surpuissance du Journaliste de la Gazette. Et depuis la disparition des aut' bons Journaleus, j'ignore devant qui m'agenouiller pour accéder... Pour accéder à la Rédaction Suprême ! C'est pourquoi, je m'adresse à toi. Le moins mauvais qui reste.
Glady : Mouais, ça fait toujours plaisir. Laisse-moi réfléchir. Nan. Dégage.
Lectrice : Guide-moi. Respect. Peace !
Glady : J'ai dit non.
Lectrice : Pitète qu'une aut' chanson...
♩♩♩♩♩♩ I see a black door but i want it paint in red ♩♩♩♩♩♩
Glady : STOP !
Lectrice : Guide-moi au travers des mystères ineffables du Journalisme ! Plize ! Moi, l'humble disciplette de la Grande Gazette si elle le veut bien.
Glady : Je suis vraiment trop bien pour ce boulot.
Lectrice : Hmph. Pliiize.
Glady : Vos infos ?
Lectrice : Chuis trop embuvéetongue pour ça mais j'crois en mes sentiments les meilleurs. O_o
Glady : Pas même votre nom ?
Lectrice : Mojo pour te servir. Lady... Lady_Mojo.
Et bien, si ce n'est pas malheureux d'avoir fini comme ça. Pôvre zoukette.
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