Quand on pense à qui on va voter aux élections municipales, on cherche le héros. On cherche le bouzouk providentiel.

Mais on trouve rarement cela. On tombe plutôt sur des menteurs.
Parfois, ces menteurs sont potelés. Et l'un de ces menteurs potelés est le controversé Blazzord.

Vous le connaissez presque tous.
Par deux fois, il a été élu Maire de la Ville.
Certains essaient de l'oublier mais sans succès. Il est partout.

Connu pour ses discours politiciens qui ont fait sa popularité, il est haï par tout ceux qui ont l’intelligence de ne pas croire un seul mot de ce qu’il dit.
Après tout, en tant que journaliste, je dois constater que ses discours sont populistes, démagogues et pas très élaborés.

Peuple, égalité, solidarité, unité, prospérité, indépendance et alternative sont les mots que vous retrouverez le plus souvent dans sa bouche lorsqu'il s'adresse au peuple. Ce ne sont que quelques-uns des ingrédients d'une salade de mots devenue périmée avec le temps.
Et nombreux sont les naïfs qui s’en contentent car bien que ce soit peu, c’est mieux que rien.
Et, à force de se contenter du peu, on se retrouve souvent avec le pire.

Et si derrière un discours gentiment malhonnête se cachait un véritable corrompu ?

Enquête sur celui qu’on appelle “l’ami des couches populaires”.

Qui est Blazzord ?

Peu de gens se souviennent de son arrivée.
Il est apparu comme un courant d’air.
Il est arrivé comme ce genre d'imprévu auquel personne ne s'attend.

Je me rappelle que le temps était froid.
Tout le monde se réjouissait de la disparition subite de Jamilpsg.
C’était un soulagement pour tout ceux qui voulaient se rendre à l’usine sans avoir à écouter les revendications ridicules d’un mouvement sans avenir qui s'appelait l'Union des Bouzouks Indépendants.

L’existence et la fin de Jamilpsg sonnèrent finalement comme l’arrivée de Blazzord. Le tout fut insignifiant.

Bien sûr comme le pathétique ne tue pas, c’est un clone qu’on venait d'accueillir. Ou plutôt un clown conscient de la bêtise de certains de ses congénères.
Et il n’allait plus essayer de parler à tous le monde. En effet, il savait qu’il devait maintenant réunir des gens un peu sots au sein d'une même prison dont les prisonniers seraient obligés d'être d'accord avec lui. Et quelle prison que celle du Consortium !

Profitant du départ en quête de Bubool, Blazzord hérite de ce qui était alors le Vlurxtrznbnaxl Consortium et de ce qui deviendra le Consortium.
Voilà le tremplin dont il avait toujours manqué. Voilà le tremplin dont son père spirituel, Jamilpsg, avait toujours manqué. C’est ainsi qu’il arriverait à profiter de la crédulité de ses partisans pour assouvir son propre ego et ses propres ambitions.

La suite, vous la connaissez peut-être. Blazzord a persévéré. Il a été élu Maire de la Ville par deux fois.
Il venait de prendre la revanche des idées qu’il défend et que Jamilpsg avait défendu avant lui. Des idées ridicules mais qui eurent assez d’écho pour le mener jusqu’à la Mairie.

Toujours est-il que comme moi, vous trouvez ça louche.

Quelles sont les zones d’ombres qui entourent Blazzord ?
Et que dire de cette étrange relation avec Timmy ?
Que penser de la fortune de Blazzord et ses fluctuations ?
Et enfin, comment expliquer une telle ascension qui fera même de Blazzord le patron d'une entreprise qui regroupe déjà environ une quarantaine d'employés ?

Pour répondre à certaines de nos questions, nous sommes allés à la rencontre d'une Bouzoukette qui l'a bien connu.


La suite dans le prochain article.

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La dernière fois, je vous avais fait tout un speech à propos d'ouah.
Me connaissant, vous pensiez sans doute que j'allais enchaîner sur un autre collègue mais c'est afin de vous conter une tragédie médiatique que j'écris cet article de presse.

Aujourd'hui, quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai été lynché parce que je refusais d'admettre la version officielle du dernier mandat de Zorba.
Sur tous les tableaux d'affichage, un seul mot d'ordre : Zorba a été un Maire actif, volontaire et à l'écoute.

En bref, on a béni Zorba et son incompétence. C'est tout juste si on ne lui a pas offert le Schnibble Tout-Puissant, en prime.

Certains vous diront que j'extrapole ou que j'exagère. Mais les faits sont là.
Ce fut une bien sombre journée pour tous les amis de la liberté d'expression.
A la gazette du Vlurxtrznbnaxl News, nombreux sont les collègues qui sont venus jusqu'à cracher sur ma machine à écrire.
D'ailleurs, ce sont les doigts imbibés de la salive de Loup-Karouk mais aussi celle de Fuyuzora que j'écris ces mots.

En tout cas, l'affaire n'est pas bien compliquée. J'ai écrit une pige. Elle a été publiée. Elle a été censurée. Loup-Karouk m'a jeté son café brûlant à la trompe. Fuyuzora m'a lancé une malédiction du Schnibble. Autant vous dire que l'ambiance était festive.

Aussi, vous vous doutez bien que j'ai fui.
Les locaux étaient ravagés. Les journalistes que tous le monde pensent impartiaux et intègres n'arrêtaient pas de vociférer et vouloir imposer une certaine idée de l'information. Une idée qui voudrait que nul ne peut parler de ce qu'il a envie et de la manière dont il a envie.

Mon seul crime journalistique si tant est que s'en est un ? Avoir affirmer que le mandat de Zorba n'avait rien d'étonnant et qu'il n'avait pas été passionnant.
Ma sanction ? Censuré et méprisé.

Finalement, au nom de la neutralité et de l'objectivité, c'est jusqu'à la conscience journalistique de quelques-uns qu'on veut anéantir.
Le temps est-il venu pour la gazette du Vlurxtrznbnaxl News d'entrer dans une phase de décès de son intelligence ?

Un bon point à ce décès s'il survient. Ce sont bien évidement les règles qui seront revues pour être plus simples.
Ainsi, même les consortistes pourront postuler dans le but de devenir journalistes grâce aux standards qui auront été considérablement réduits.
Je pense qu'il suffira juste de savoir écrire Zorba est le meilleur pour recevoir un siège et un bureau.

Ce glissement idéologique vers le MLBisme est certainement dû à une mauvaise conscience collective qui exige des journalistes trop riches et trop influents de faire amende honorable vis à vis des couches populaires qui soutiennent le Mouvement de Libération Bouzouk.

Toutefois, je vous entends.
Pourquoi croire un journaliste connu pour faire l'information plutôt que la transmettre telle qu'elle est ?
C'est une question pertinente. Et la réponse est ambiguë car je vous répondrais avec une question.
Pourquoi croire des journalistes aveuglés par leur ancienneté ?
Eux qui semblent croire en l'idée selon laquelle ils seraient les garants d'un certain ordre journalistique.

Ainsi, je le confesse sans être en face de Soeur ouah, il n'est pas de bon aloi de s'opposer à Fuyuzora alors qu'il dispose d'une batte de bouzball.
Autant, je sais que je peux paraître imprudent, en disant tout cela. Autant, je tiens à garder ma trompe en bon état.
Et, à défaut de pouvoir échapper à son verbe, je n'ai qu'à bien me tenir.

Certains verront dans cet article peu d'intérêt ou un article de mauvais goût visant à discréditer la gazette mais c'est un devoir d'information que de pousser les Bouzouks à questionner jusqu'à la source même de l'information.

En vérité, je vous le dis, le Vlurxtrznbnaxl News n'est pas aussi fiable qu'il peut sembler l'être. Aussi, il n'est pas toujours véridique. Et je dirais même plus, il est faussement véridique.

Bien sûr, vous aurez toujours certains journalistes qui iront jusqu'à critiquer le style d'écriture ou encore la façon dont les choses sont expliquées. Ils vous diront que c'est ma version. Ils parleront d'un étalement de bile. Ils vous diront même que j'ai pété un câble.

Malheureusement, cela fait bien longtemps qu'un autre câble a été rompu. Je parle bien évidemment de ce câble qui reliait les journalistes à la réalité populaire.

Vous l'aurez compris, ce n'est pas seulement un article d'information que je vous livre. Je lance une alerte.

Et à ceux qui penseraient que j'utilise la gazette du Vlurxtrznbnaxl News comme un exutoire, je n'ai rien à leur répondre.
Et puis, entre nous, voilà une façon bien lâche de se défendre face aux accusations que je porte.

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Votre chère rédactrice préférée, Ella Poolett, a supervisé le travail de blaz merveilleux journalistes pour vous fournir le dossier le plus complet sur l'appel Schnibblique de Zorba qui l'a mené hors de la ville.


La vie c'est comme une bierro, faut la saisir au goulot par Fuyuzora

Zorba était ce héros populaire qui n’hésita jamais à bourrer les urnes pour aider le peuple à le soutenir pleinement. Cet orateur précieux, qui lutta contre l’insomnie vlurxtrznbnaxlienne à coup de pavés. Cet artiste de rue qui encourageait le chômage en donnant du travail aux nettoyeurs. Accompagnant JF Sebastien avec qui il formait l'apéro, étant copains comme pochtrons,Zorba était un bon vivant devenu quêteux. Car Zorba était finalement à Vlurxtrznbnaxl ce que la bouteille est à la bierro: Ce qui reste à la fin. Sauf qu’en fait non.


Et votre chère rédactrice préférée vous propose un autre éclairage sur ce personnage ô combien ambivalent qu'était Zorba.


Il croyait en l'inexorable Révolution par Azer

Pour ce bouzouk à la langue bien pendue, tout a commencé il y a plus de KAH an.
Se présentant dès le début comme un révolutionnaire, il en deviendra le Petit Père. Toujours présent, même lorsqu'il ne le fallait pas, il n'hésitait jamais à inciter à la révolution contre les riches, l'autorité des patrons, le travail, le strul, le Schnibble, en bref tout et n'importe qui tant que ça lui donnait une raison de parler et de nous assommer.

En tant que chef du MLB, Zorba aura mené des actions radicales dans le seul but d'aider la population de Vlurxtrznbnaxl, et ce, quelles que soient les conséquences sur sa réputation, bien souvent dans le rouge.

Son plus grand coup à ce jour est sans doute d'avoir été le premier à bourrer des urnes (avec l’aide de caCtus) à une élection, donnant naissance bien malgré lui à une tendance encore en vogue à ce jour.

Prônant le chômage, la paresse et l'oisiveté aux dépens de la production des entreprises de la ville, il désirait par-dessus tout redistribuer les richesses à n'importe qui, même aux moins méritants (surtout aux moins méritants).

Son départ, arrivé du jour au lendemain sans aucun avertissement préalable, aura créé l’étonnement.


Qui a laissé périmer le pâté ? par ouah

Pouvait on s’attendre à ce départ inopiné ? Zorba venait alors de ba… boucler un mandat des plus exemplaires, des plus fidèles aux doctrines MLBistes. Des taxes, des entreprises ruinées, une mendicité dédiabolisée et dans une moindre mesure, des magazouks pleins.

Selon le commérage public, c’est juste un abus de raki qui a poussé le Cher Leader à nous quitter. Et ce n'est que trop souvent de cette manière que ses Kamarades nous ont eux aussi laissé tomber : on se prend quelques bouffées mystiques, puis quelques murs, puis tout le monde nous aura oubliés d’ici quelques jours.

Si on en croit les aegissements du Maire, Zorba serait plutôt déçu de ne pas avoir su gagner à nouveau la confiance du peuple. Ce n’est pourtant pas la première défaite qu’il essuie du revers de sa main terreuse, on soupçonne donc des raisons plus plausibles… Comme par exemple ce témoignage anonyme :
“J’en sais rien moi ! Allez vous faire voir, de toutes façons je lis jamais vos articles.”


Un leader en quête, un parti orphelin par Loup-Karouk

Quand un leader quitte un clan, on regarde l’organigramme pour savoir qui va le remplacer. Malheureusement, celui du MLB est recouvert de tâches de bierro.
Il semble qu’Obey est le second officiel mais il n’est pas sorti de chez lui depuis plusieurs mois. Kaicho, Camilo et caCtus sont aussi sur la liste mais ils sont partis en quête sans attendre. Du coup, c’est Boris, un bouzouk que l’on n’a jamais vu tagguer qui assure l’intérim’. Cela ne signifie pas qu’il sera le nouveau leader. En effet, Kuppit peut prétendre à ce titre en tant que plus grand buveur de bierro. Et, le jeune phoenix s’est souvent porté candidat au nom du MLB, même sans être adoubé par ses kamarades.

Alors qui peut succéder à Zorba ?

En réalité, tout le monde. C’est Tweedy qui fait office de secrétaire et qui recevra les missives de tous les candidats au poste. Certaines qualités sont requises, vous devez être capable de boire plus de bierro que ce que votre corps comporte en eau, vos discours doivent être plus flamboyants que courts et votre esprit se doit d’être en contradiction avec tout ce qui est établi dans la société.


Et c'est déjà la fin de ce dossier ! J'espère qu'il vous a plu. Et, qui sait ? Peut-être que j'en superviserai un autre un jour !

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