Son patron lui ayant demandé d’aller voir ailleurs si il y était, le Petit Culturé a voulu savoir quel était le moyen le plus rapide d’aller ailleurs. La réponse ne tarda pas à se faire entendre : c’est le ziclik. Mais d’où vient le ziclik ? Voilà ce qui ressort de cette enquête.



A l'aube des temps bouzouks, on se déplaçait à pied. Partout et tout le temps. Cela posait un certain nombre de problèmes, tels que l’inclusion d’un « temps de chargement »* dans les 26h d’exploitation quotidienne des bouzouks qui réduisait la marge des patrons, le risque qu’un crocomouth sauvage apparaisse alors qu’on traverse les hautes herbes ou encore simplement la dépense non négligeable d’énergie nécessaire pour aller de n’importe où** vers ailleurs***.


C’est le Pr. Kiroul qui a trouvé la solution. Une machine étrange qui permettait de passer directement d’un endroit à l’autre. Le transportozon était né.


Le premier modèle, quoi qu’innovant, posait quelques problèmes, comme l’incertitude totale de la destination. Elle a néanmoins rencontré un franc succès auprès des exploités puisqu’on estimait à 1/1000 la probabilité de se retrouver sur son lieu de travail, soit moins que la probabilité de se retrouver coincé dans la vitrine d’un des magasins (1/300) mais heureusement plus que les chances de ne pas se retrouver du tout (1/10000). Le système de pilotage automatique était né.


Le transportozon V2.0, plus stable, permettait également d’indiquer sa destination. Les probabilités d’y arriver étaient tout aussi faibles mais les études de probabilité sur les chances d’arrivée sont devenues plus fiables. La collecte d’informations sur le dos de l’honnête consommateur était née.


Le transportozon V3.0 permettait à plusieurs bouzouks d’atteindre la même destination. C’était un moyen efficace de se perdre à plusieurs au même endroit et en même temps pour une aventure typée "Finale Fantaisie", de faire une réunion syndicale secrète ou encore de laisser ses ennemis dans l’endroit le plus hostile vers lequel le hasard nous mène. Le co-transportozonage était né.


La V4.0 est restée tristement célèbre. Son autonomie était telle qu’elle pouvait littéralement voyager sans personne à son bord, ce qui expliquerait qu’elle ait dû être ré-inventée plusieurs fois avant de pouvoir enfin passer à la version 5. Ce serait, selon des rumeurs, la base des recherches de Tromatozouk qui ont mené à la fabrication du « Transportozon n°4 » exposé à l’Académie.



Finalement, aucune archive ne dit à quelle version le transportozon est devenu ziclik ni pour quelle raison. Mais au final, tout y est : Déplacement instantané ou mode « aviron »****, gestion des favoris, contrôle optimisé de la destination, filtre anti-collision, mode nuit avec flash intégré...

Certains modèles spéciaux ont par ailleurs été produit avec des fonctionnalités supplémentaires, comme les fameuses LimZouzines, les Harley Bozidsons ou encore la Gépé-Mobile. Mais à part la pauvreté, le conformisme social et le zouknapping mystérieux du standardiste de l'entreprise, rien ne pourrait vous empêcher de commander votre modèle personnalisé. Car comme dit la publicité, « Vous n’imaginez pas tout ce qu’un ziclik pourrait faire pour vous. ». Et heureusement pour la Colline, le MLB non plus.



* Période de remplissage de l'usine. Aussi appelé "temps de trajet" ou encore "Déjà l'heure de bosser?".

** N'importe où représente principalement des zones dans l'alignement "Boulot-Bar-Bicoque", appelé aussi "Triangle des Bermudas" sans qu'on sache vraiment pourquoi.

***Ailleurs est une zone assez méconnue où se trouveraient beaucoup de gens hostiles. Surtout, ne vous y rendez pas seul. Si quelqu'un vous recommande d'y aller, signalez-le immédiatement au Club des Bonnes Moeurs.

****Parfait lorsque vous avez du temps à perdre. La publicité fort connue de ce nouveau système breveté dit d'ailleurs: "Le tout nouveau mode aviron est arrivé: ça va ramer!". La possibilité d'enfin profiter de la TV à rayons gamma intégrée et du climatiseur (au bout d'un certain temps, les rayons gamma peuvent remplir les deux rôles).

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"Si tu ne digères pas la soutane, ne mange pas le missionnaire" disait J.F Sébastien. Un avertissement que les détracteurs du Grand Prêtre auraient mieux fait de suivre. Et pour cause, l'encapuchonné à la bible de poche ne laisse personne indifférent, allant même jusqu'à trainer devant sa brigade l'ancien chef pourtant respectable du Club des bonnes moeurs myrddin pour une sordide partie de Plouk.

Avec Fuyuzora, la secte du Schnibble connait une renaissance et un nouveau départ où il n'y a pas de place pour les désavoués. Si bouziator, ancien chef du clan, était la grenouille dans le bénitier, Fuyuzora ne peut qu'être le missionnaire des marécages tant la Secte n'a cessé de croître et gagner en prestige depuis qu'il la dirige.

"Il récite plus vite que son ombre" affirment les plus fidèles, "Il a un sacré revers de manche" profèrent les non-croyants. Le Grand Prêtre Fuyuzora rassemble autant qu'il divise. Heureusement pour nous, ça n'est pas demain la veille qu'il fendra en deux la maire morte puisqu'à Vlurxtrznbnaxl, la seule option c'est la quête !

Dès son arrivée en Ville, Fuyuzora a montré qu'il savait faire deux choses, ce qui est largement plus que la moyenne du peuple selon lui. Tout d'abord, il avait un vocabulaire touffu comme personne et n'hésiterait pas à s'en servir pour donner la réplique à qui bon lui ferait de l'ombre. Pincemi l'apprit sur le tas puisque de son passage à la Secte du Schnibble, on ne retiendra de cette fervente religieuse selon les déclarations de Fuyuzora que : "le lien entre Pincemi et une bouteille de gnoulze périmée, c'est que même calées dans un excellent fauteuil, les deux restent imbuvables."

Oui, le Grand Prêtre fait du sarcasme et ne pardonne pas aisément. Mais sans doute est-ce lié à la deuxième chose qu'il savait faire : prier comme personne. Assidu et travailleur, ce lanceur de bluxtres professionnel a préféré dévouer sa vie à la lecture de la bible plutôt que d'acquérir la connaissance en croquant le Schnibble à pleine trompe. Un chemin des plus arpenteur mais qui lui permet aujourd'hui de citer Saint Anonyme comme on citerait son voisin à comparaitre devant le Club.

Fuyuzora détient l'excellence des plus grands, la frigidité des plus pieux, l'admiration de toute une foule, la modestie des faux-dévôts et bien sur le Schnibble traité dont il garde précieusement le secret de fabrication.

Pourtant, dresser le portrait de Fuyuzora en ne parlant que de son précieux Schnibble serait fourbe, réducteur et mensonger.

Telle la scie aiguisée de Toshiro, Fuyuzora est à double tranchant et sait faire tomber le masque de la religion à défaut d'enlever la soutane. Journaliste hors-pair et reconnu par ses paires, il n'hésite pas à coucher la plume sur le papier pour dresser le bilan du mandat du maire quand il ne rédige pas sa Chronique du Petit Culturé.

Bien que vivant reclus de la société, Fuyuzora sait aussi s'accorder des petits plaisirs simples de la vie en incarnant l'emblématique Père Fuyuzora lors du jeu télévisée Fort Bloubzard© aux côtés de Pincemi alias Pincepartout.

Il ira même plus loin en imaginant le périple qu'est la Quête Émeraude co-animée par ouah, en brevant sa propre application Gépé S. financée par des publicités intempestives et en inaugurant un Grand Salon d'E.T. dévoué à la connaissance.

Oui, Fuyuzora est un bouzouk très occupé mais qui trouvera toujours le temps de vous répondre si vous lui cherchez les noix. Mieux vaut donc aller brouter l'herbe ailleurs, en espérant qu'elle soit moins fraiche.

Prochain rendez-vous de la saga des portraits avec le redoutable Zorba : "Un poing dans le travers boueux de la Révolution !"

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C'est tard dans la soirée du 03 janvier qu'un bouzouk s'est infiltré dans la mairie et en à profiter pour prendre le pouvoir expulsant caCtus au passage.
L'auteur de cet acte ? Un zouk dénommé, Robby.

Lançant une révolution anti-révolutionnaire en prenant le pouvoir, Robby est un maire que personne ne voyait venir.
Avec un programme qui prône le partage des richesses selon une politique totalement subjective et STODRU conseiller afin de l'aider dans ses fonctions de maire, les jours à venir risquent d'être quelque peu chaotiques.
En effet, après sa prise de pouvoir plus qu'inattendu, Robby a déclaré :
"Tous ces bouzouks [N.A : les conseillers du maire] sont priés de me contacter par missive ou sur le tchatobozon pour toute requête loufoque. Plus la requête est originale, plus elle a de chances d'être acceptée."

Pour ceux qui l'ignorent, le nouveau maire est quelqu'un qui donne dans l'excès.
En effet, celui-ci est notamment connu pour ses frasques au marché noir en vendant des objets rares à des prix astronomiques et son addiction au bonneteau (selon la rumeur, il jouerait parfois des milliers de struls en une seule fois).

On peut désormais ajouter à son palmarès la prise de pouvoir du poste de maire, avoir casser le compteur du salaire du maire en se donnant un revenu qui en ferait baver de jalousie plus d'un (moi en premier), offrir des dons à ceux qui le contacte par missive (j'ai essayé et j'attends encore une réponse... ou pas), accéder aux requête loufoques qui lui sont présenté, ordonner la distribution d'une plus grande quantité d'objet rare de manière aléatoire et avoir permis l'ouverture de BLAZ entreprise en moins de KAHGNEE heures après sa prise de pouvoir.

Habitant de Vlurxtrznbnaxl, préparez-vous au meilleur comme au pire, car avec ce nouveau maire, personne ne sait à quoi s'attendre.

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