L'ouverture du "dépôt de mendicité" a été officiellement annoncé hier au Bar des Pochtrons.
Le but ? Dégager les mendiants des rues grâce à la somme de 869 struls (sous certaines conditions). Pourquoi 869 struls me demanderez-vous ? Si vous connaissez la réponse, n'hésitez pas à m'en faire part, je serais ravi de connaître la réponse à cette question.

Éradiquer la mendicité des rues a déjà été tenté par certains prédécesseurs du maire mais, comme la mauvaise herbe, elle revient toujours (je le sais, car j'y retourne parfois pour la nostalgie).
Mais, à nouveau maire nouvelle méthode. myrddin , le dernier en date a décidé de fermer la ruelle et de rediriger les mendiants au Bar des Pochtrons histoire de pouvoir boire une bierro en attendant d'être reçu par un censeur qui vous conseillera et donnera son avis sur votre cas.

Étudions donc la situation objectivement, avec un simple système, celui du pour et du contre.

Pour :
- Avec le recensement des mendiants, aucune crainte des citoyens de donner aux faux-mendiants.
- 869 struls c'est bien plus qu'aucun mendiant peut obtenir après avoir passé une semaine la main tendue.
- Faire la différence entre ceux qui ont fait de la mendicité un second métier et les mendiants occasionnel.

Contre :
- Mendier est un droit, fermer la ruelle pourrait être interprété comme de l'oppression. Le recensement occasionné par cet acte ne fait qu'empirer la chose.
- Tout le monde n'a pas le courage d'étaler sa misère devant un étranger aussi compréhensif soit-il. Au moins dans les ruelles, la pénombre permet aux mendiants de se cacher quelque peu.
- Quand on touche plus de 100 struls par jour mais, qu'on mendie quand même ce n'est plus un besoin oppressant mais une envie. La plupart retourneront dans les rues bien assez vite.
- La charité permet de s'élever mentalement et de se faire absoudre de ses fautes. Sans mendiants, comment fait-on ? Et qu'on ne me parle pas de Trou du Culte !
- Le contribuable paie les pots cassés des autres.

Résultat du rapport : Certificat refusé.
Le club, bien que de bonne volonté, favorise ici une minorité en ne prenant pas en compte ceux qui ne souhaitent pas s'exprimer en public ou ceux qui n'ont aucune envie de payer pour les autres.

Maintenant plus qu'à espérer que je n'en prenne pas plein la trompe à Fort Bloubzard à cause de cet article.

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Alors que je me tenais dans mon atelier du BAZ-ART à essayer de présenter ma plante parlante avec plusieurs semaines de retard, voilà qu'on frappe à ma porte.

Étonné, j'ouvre et voilà qu'apparait Garamd. Il m'annonce alors qu'il est mon sauveur et qu'il est venu pour me libérer... mais me libérer de quoi ? De mon ignorance voyons ! Il se déchire alors un bout de son vêtement pour me montrer qu'il a un caleçon rouge, et un gros G rouge dans un triangle jaune sur un t-shirt bleu... en quoi son pyjama pouvait-il être la preuve de son héroïsme ?

Sans le savoir, comme la grande majorité des bouzouks, je passais à côté (me disait-il) de mon destin, de ma vie, de la joie et de tout ce qui peut me faire prendre conscience de la beauté de la vie parce qu'il me manquait un point essentiel que Garamd était venu m'apporter.... l'histoire de sa vie. Et même si ça n'est pas sur le fond de la mélodie 'c'est l'histoire de la vie' que ce dernier m'a tout raconté, ça n'en était pas moins émouvant.

Et donc c'est en bon seigneur que je me suis dit qu'il fallait que vous aussi puissiez en profiter ! Mais c'est surtout quand Garamd m'a dit : "C'est pour parler de ma vie et de mon œuvre. Que tout le monde sache que je suis un grand bouzouk, c'est quand même dommage qu'il y en ait certains qui ne soient pas au courant non ?" que j'ai été convaincu.

Mais en premier lieu, un problème se posait à moi... Comment écrire toute l'histoire de Garamd, par où commencer, il y a tellement à dire... Ce bouzouk nous a été essentiel dans toutes les petites choses comme les grandes de notre vie quotidienne.

Cette histoire c'était comme avoir enfin la clef pour arrêter la famine, la mendicité, la tristesse et l'ignorance, et pour réussir à l'éradiquer d'un seul coup il fallait être compris de tous. L'utilisation des différents dialectes que les bouzouks connaissent allait m'être nécessaire, alors d'avance excusez moi les quelques erreurs que vous pourrez rencontrer.


昔々、あるところにがめらでがでいました。がめらではおきいです。味目は、が布良では非合法のです。がめらではとかいにできません、どもがめらでは勇敢をです。

E per quello, tutti dovrebbero prendere esempio sull'illustro Garamd, quello che ha riuscito dove tutti hanno fallito ! Ha aperto il casino Garamd, che se non lo conoscete ormai si. è li che avete passato tutto il vostro tempo senza saperlo (eravate troppo ubriachi per ricordarlo), e anche senza saperlo eravate in quattro a sposare Miss Pooh Lett al fast-matrimonio ! Grazie a Garamd per ciò ! Mentre mi parla del suo Casino, ancora sconosciuto di tutti, Garamd mi mostra la sua pistola dicendomi : «  se c'è gente che vuole comprare il mio Casino, rispondi loro che non lo venderò mai ! », niente paura sono passati tanti mesi e mai nessun mi ha fatto sapere di volerlo comprare...
Ma Garamd ha anche scritto un articolo (per lottare contro la miseria, ed è da quel giorno che non ci si vede che ricchi !). Ma ha anche creato un partito politico : 'Parti de la Prosperité' e quanto ci siamo bene li, sarà perché è quanto calmo che un paesino in campagna...


But that's continue ! (Yes Garamd is offering us some dreams!). His professional activity, after having finish his God's work one, is to give advices to mayors : flashback, Garamd worked for only one mayor ( ouah ) and was fired after one week because of nobody was interested in what he did...
And Gamrad insists on that it's the reason for why all turns out badly... The only moment of your life which was beautiful and a success was when Garamd organized, for you, Miss Vlurx contest and the contest of the speaking flower !

Et actuellement le grand Garamd travaille sur l'écriture de la Constitution que vous allez adopter comme tout le reste, sans le savoir.

Si vous ne parliez pas moitié des dialectes utilisés et que vous n'avez donc rien compris, alors vous resterez dans l'ignorance, c'est peut-être ce qui vous plait de ne pas savoir qui a inventé la joie et vous en recharge pendant que vous dormez en crochetant votre porte tous les soirs. Et puisque Garamd m'a fait l'honneur de vous conter son histoire, vous aurez peut-être envie de crier «  Bikku Santo Subito » mais ça n'est pas la peine, je suis déjà suffisamment heureux de pouvoir remercier Garamd pour tout ce qu'il a fait pour nous en étant son humble serviteur.

Garamdement vôtre !

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Aujourd'hui, j'ai voté.

Lorsque j'ai plongé mon bulletin dans l'urne, j'étais fier de mon choix que je ne révélerais pas ici. Comme beaucoup de Bouzouks, je vote et je fais toujours en sorte que ce choix soit mûri et personnel.

Deux candidats vont s'affronter pour la Mairie. Et déjà sont-ils en train de se battre pour la première place que nous en avons oublié tout ceux qui se sont présentés avec un programme et tout un attirail de politicien.

C'est pourquoi j'ai décidé de partir à la rencontre d'un candidat prometteur qui méritait tout autant que les finalistes d'accéder au troisième tour. Ce candidat n'est autre que Toshiro. Ce Bouzouk avait présenté une candidature sérieuse, un programme intéressant et avait fait une campagne tout ce qu'il y a de plus honnête.

Aujourd'hui, je donne la parole à un Bouzouk qui la mérite et je place Toshiro sous les projecteurs.

Gladstone : Bonjour Toshiro .

Toshiro : Bonjour.

G. : Merci de me recevoir et de vous livrer comme ça à toute la ville dans cette interview exclusive que j'ai tenu à faire et que vous avez daigné m'accorder.

T. : Mais de rien.

G. : Bon et bien commençons.

T. : Je suis prêt. Allez-y.

G. : Vous n'avez pas réussi à accéder au dernier tour des élections municipales, comment vous sentez-vous ?

T. : Je me sens bien. Mon premier objectif était d'au-moins aller jusqu'au deuxième tour et je l'ai rempli.

G. : D'accord mais dîtes-nous en plus sur comment vous considérez cette expérience électorale. Est-ce une victoire ou une défaite ?

T. : Une expérience électorale est une victoire lorsque l'on s'assoit sur le fauteuil de maire. J'espère avoir ouvert les yeux de mes concitoyens sur le fait qu'il y a d'autres candidats que ceux des grands clans. Si c'est le cas, alors ce sera une petite victoire.

G. : On sent un certain optimisme mais aussi un sentiment de modestie dans vos paroles. Clairement, qu'avez-vous retiré de cette expérience ?

T. : J'en retire qu'il faudra améliorer et approfondir mon programme pour séduire plus de Bouzouks, tout en évitant de me laisser corrompre pour plus de voix. (et aussi changer de slogan)

G. : Je ressens dans vos paroles que vous méritiez d'accéder au dernier tour. Pensez-vous avoir été considéré à votre juste valeur ?

T. : Si on m'avait considéré à ma juste valeur, je serais au troisième tour voguant vers la mairie.

G. : Je sens comme un peu d'amertume dans votre réponse. Blâmez-vous ceux qui n'ont pas voté pour vous ?

T. : Je ne peux pas blâmer ceux qui n'ont pas voté pour moi. Chacun est libre de ses choix. Mais je tiens à blâmer ceux qui votent parce qu’on leur dit "Votez pour lui(elle)" sans chercher à se forger leur propre opinion sur les candidats.

G. : J'aimerais insister sur votre dernière phrase qui démontre bien un certain raz-le-bol pour la politique que beaucoup de Bouzouks partagent avec vous d'ailleurs. Quelles sont vos impressions sur la politique actuelle ? Etes-vous un des partisans de la thèse conspirationniste qui accuse l'existence d'une élite politique qui monopolise le pouvoir ?

T. : Peut-on parler d'une thèse quand les faits sont là ? Combien de Struleones ou affiliés avons-nous vu défiler à la tête de la mairie ? Et même quand ils sont sur le trône, ils osent organiser des casses de shops pour ensuite s'enrichir encore plus sur le dos des Bouzouks par le biais d'une parodie de vente aux enchères. Et le peuple applaudit !

G. : Parlons maintenant du troisième tour. Que pensez-vous des deux derniers candidats en lice ?

T. : C'est déjà une victoire pour les candidats indépendants de voir Didou122 au troisième tour et ce serait une plus grande victoire encore de la voir à la tête de la mairie, même si à mon avis, myrddin a plus de chance de l'emporter grâce à sa popularité.

G. : Si vous le voulez bien, parlons de votre avenir. Avez-vous encore un futur en politique et retenterez-vous l'expérience ?

T. : Bien sûr que je retenterais l'expérience dès le début des prochaines élections municipales. Je conserverais mon programme de base et y ajouterait ce dont il pouvait manquer lors des dernières élections.

G. : Je vous remercie encore de m'avoir accorder cette interview. Je crois que les Bouzouks seront heureux d'en savoir plus sur vous.

T. : Merci à vous.

G. : Bonne journée.

C'est sur ces exercices de politesse que j'ai quitté Toshiro . Cette entrevue avec lui m'a marqué à un tel point que je me suis senti obligé de la partager. Il est des causes que je me sens obligé de défendre et pour le coup cette rencontre avec Toshiro a été riche en bonnes surprises. J'espère que vous serez tout aussi fascinés que je le suis par l'avenir politique de ce Bouzouk a priori ordinaire qu'est Toshiro.

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