Le peuple a donc décidé de confier les clefs de la ville à Dranz falsificateur de signatures au sein de « la binouze du plouc » à une écrasante majorité 280 voix contre 147, face au détesté (et il nous le rend bien) TodZ ancien chef de la C.C.E soutenu par « Le buffet du Grazouk ».Pour l’occasion je tiens à remercier Dranz de m’avoir accordé cette interview. Depuis la publication des résultats officiels, Dranz s’était fait discret au point que tout le monde se demandait si Don Michael n’était pas l’heureux vainqueur mais doute levé hier après son discours d’investiture.

Tout d’abord félicitations Dranz pour votre victoire « tactique », vous aurez la lourde tâche de succéder à Leela qui vous passe le relais après un mandat tout à fait honnête. Quels sont vos sentiments avec une telle responsabilité sur vos épaules ?
-« Je suis serein certes les insultes fusent en ma présence mais quoi qu’on en dise la mairie sera bien gérée ».

L’U.B.I vous a porté jusqu’à la mairie, mais aujourd’hui vous dites représenter les Struleones ?
-« Oui, l’U.B.I a été une aide ! Une grande … je ne sais pas. L’U.B.I est mal organisée il y a de pseudos dirigeants qui ne pensent qu’à leurs intérêts, même si je ne mettrais pas tous les membres de l’U.B.I dans le même sac, certains ont des valeurs mais ils sont rares et eux, je les respecte. Ce qui m’a surtout aidé durant ma campagne c’est la famille, c’est elle qui m’a conseillé durant toute cette imposture ».

Quel programme comptez-vous appliquer durant votre mandat ?
-« Quoiqu’on puisse penser, une grande partie de mon programme établie avec l’U.B.I pour la campagne sera tenu certes je m’octroierai quelques libertés … mais rien de bien « méchant » et rien d’original qui ne s’est pas déjà vu dans l’histoire politique de la ville depuis l’émergence de la vie politique … »

Une question essentielle, à quoi doit-on s'attendre concernant le volet financier de votre mandat ?
-« Comme je l’ai dit les taxes ne seront pas élevées mais fréquentes et ma politique financière sera différente de celle appliquée par Leela, le lohtoh sera bloqué à 5.000 Struls, et les taux d’impositions affichés ».

Vos désormais ex-adjoints ont lancés la campagne d’animation au lendemain de votre élection entre le « cabaretZouk », et trois jeux en trois jours, doit-on s’attendre à avoir une animation par jour ?
-« A vrai dire, Don Michael a été nommé au poste de chargé d’animation. Il a de bonnes idées et teste toutes sortes de choses. J’ai pleinement confiance en lui et en sa gestion. Si ça plait les jeux seront maintenus ».

Et bien merci Monsieur le maire, avez-vous autres choses à ajouter pour conclure?
-« oui ! Je dirais simplement que j’ai l’étiquette du traître mais tout dépend du point du vue qu’on a. Vous jugerez à la fin de mon mandat, dans tous les cas la famille gagne et gagnera, on naît gagnant ou perdant mais dans la famille il n’y a pas de perdant ».

Et bien merci et bonne chance pour la suite Dranz, chacun en pensera ce qu’il voudra mais ce mandat risque bien d’animer un peu plus la ville que ce que nous avions connu précédemment comme toujours c’est à la fin que nous ferons le point.

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Alors que je revenais du shop le plus proche du Skwatt' mais aussi le plus cher, un pack de Bierro sous le bras, un Flopeur de l'autre, je vis une scène devenue habituelle se dérouler devant mes yeux.

"Vote UBI! VOTE Dranz! Le Changement c'est Maintenant". Who.

Deux sympathisants UBIstes prenaient à parti un jeune bouzouk ayant encore du duvet sous la trompe.
Celui ci avait beau leur dire - entre deux sanglots - qu'il n'était pas assez vieux pour voter mais qu'il leur donnerait tout l'argent qu'il avait s'ils le laissaient partir, les UBIstes ne le lâchaient pas.

Je n'eus pas le temps d'intervenir : un autre UBIste, qui scrutait la scène derrière un journal indiquant les derniers sondages des élections Municipales, se faufila derrière moi et me subtilisa mon Pack.

" VOTE DRANZ ET JE TE RENDS TON PACK! " Qu'il disait l'autre.
Après un bref échange de grossièretés, il lança mon Pack au loin, celui ci se brisant fatalement sur le goudron noirci.

"SALE MLBiste, t'es qu'un VENDU, tu vas voter TodZ" eut il le temps de dire en s'enfuyant à grandes enjambées.

Oui, il en était réduit à me pousser dans la fosse commune avec les vendus et les parias, ceux qui voyaient en TodZ une entité démoniaque capable de corrompre leur âme déjà vendue aux précédents Maires tordus.


Ce petit épisode n'est cependant pas isolé. Que ce soit au centre Administratif, dans le quartier des QGs des Clans non Officiels ou même dans les Bars sordides ; La Bataille fait rage et les militants terrorisent la population.

Les Censeurs ne devraient ils pas enfin s'occuper de leur mission? Éviter la Zlote répétitive des UBIstes qui s'accaparent un espace de jeu qui ne leur est pas dédié?
Il est vrai qu'occupés à organiser "un jeu de TV réalité" aux finalités douteuses, ils en oublieraient presque qu'ils ne sont pas là pour rigoler, "les grenauds".


Le Mot de la fin est d'une simplicité désarmante :
Arrêtez de nous rabattre les oreilles avec vos slogans, chers UBIstes ; il serait dommage de ne devenir que le "choix par défaut" lors des élections municipales, rôle qui malheureusement, vous colle à la peau au vu de vos discours si répétitifs.

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Sale temps pour les coopératives. Le système hier encore florissant qui permettait à chacun d’être toujours payé sans jamais être exploité est aujourd’hui mis à mal.

En effet, la C.I.A (coopérative indépendante auto-gérée) a tout récemment abandonné le modèle des coopératives pour revenir à un modèle traditionnel. Le comptable de l’entreprise, pimz, m’a confié que la raison principale qui a motivé cette décision est le manque d’animation. Jamais un collègue pour prendre un p’tit café. Et pour cause, le nombre de salariés est limité. Du coup, il y a presque autant de kamarades dans l’usine qu’il y a de coopératives...

pimz a donc souhaité revenir au modèle traditionnel, s’attirant ainsi les foudres de ses kamarades comptables. Le sympathisant a exprimé le désir de comprendre et de constater par lui-même la situation des exploités, ce qui n’est pas du goût de tous. Les chemins du bouzouk et du MLB se sont donc séparés. pimz a aujourd’hui intégré la plus grande entreprise de la ville , la fameuse “Binouze” de boubouch. Un changement radical. Un pied de trompe ? Interrogé, le bouzouk a simplement expliqué qu’il avait voulu constater par lui-même ce qui attirait et retenait les bouzouks dans cette entreprise. Une initiative louable que de vouloir connaître avant de juger. Voilà un courageux bouzouk qui a su se remettre en question.

Certains kamarades ont donc déserté la feue C.I.A. (rebaptisée pour l’occasion “Ô P'tit Encas”) pour rejoindre des entreprises exploiteuses plus peuplées et Pimz a démissionné, léguant ainsi l’entreprise à Diego, de nouveau patron (malgré lui ?). Et comme une zlote n’arrive jamais seule, l’hémorragie continue. Un Jeune kamarade a démissionné de la Coopérative Aux B.O.U.L.O.T.S (Bouzouks ayant l'Objectif d'être Unis pour la Liberté et Oeuvrant au Travail Solidaire) pour rejoindre, lui aussi, la grande “Binouze” du beau boubouch, pour trouver la solidarité et la fraternité qu’il n’a pas trouvé dans le milieu des coop’. Il a également exprimé un certain dégoût face à des pratiques qu’il juge zlotantes, voire suspectes.

En effet, tout le monde sait qu’un employé municipal vient inspecter les comptes des entreprises et transmet le compte-rendu aux patrons. Des panneaux ont récemment été posés dans toutes les entreprises afin que les patrons puissent afficher ce relevé de compte. Weiling, comptable des B.O.U.L.O.T.S., n’a, à l’heure où nous imprimons, toujours pas affiché la fameuse feuille, malgré les demandes de ses kamarades. Si on peut comprendre qu’un exploiteur traîne les pieds pour rendre publique le document qui prouvera sûrement quelques malversations, la réticence est étonnante venant d’un fervent défenseur du système des coopératives qui, rappelons-le, est basé sur la transparence la plus totale, la mise en commun de toutes les informations et le vote de chaque décision. Si certains y voient là la preuve que le comptable a sans doute tripatouillé les comptes, la plupart des kamarades réfutent cette hypothèse et défendent avec conviction leur collègue.

Sont-ce là les vils soupçons d’un bouzouk déçu ? Une vengeance amère ? Un coup monté pour briller aux yeux du clan opposé ? Ou un scandale menace-t-il d’éclater ?

Là n’est pas ma question. Mais si les coop’ peuvent supporter l’impôt sans broncher, pourront-elles supporter la désertion aussi stoïquement ?

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