Ces derniers jours, il y a eu de l’animation à Vlurxtrznbnaxl. Un bouzouk rendu fou par la médiocrité de son score aux élections et, de ce fait, éliminé au premier tour, a semé la terreur en ville, perpétrant des horreurs que même TodZilla super-grand-super-méchant ne se serait pas permises.

En effet, Dyns, ancien sbire de TodZ reconnu publiquement comme un déséquilibré voleur et ligoteur et dont l’état s’était aggravé depuis qu’il n’a plus le privilège de laver les slips du Cornu, a parcouru la ville et semé la zizanie. Les rumeurs disent que cet être déjà vicié, ex-membre de la feue CCE, a vu ses vils penchants amplifiés au contact du Schnibble Corrompu.

La Sainte Brigade est sur les dents. bouziator a été vu sollicitant l’aide de l’éminent recteur de l’Académie, le psikat’ nogoud. Tout est mis en œuvre pour retrouver le malfrat et lui faire payer ses méfaits.

Si la Secte a à cœur de choper le gredin et de lui mettre la fessée, c’est que celui-ci a tenté de s’en prendre à ses symboles les plus sacrés. Il a en effet tenté de détruire la Grande Statue du Tout-Puissant, monument érigé au centre d’un bassin d’eau bénite et dont le pourquoi du comment de son apparition est un mystère qui reste entier. Il a ensuite tenté d’incendier la petite chapelle au fond du jardin du trou du culte, où Bonnbouille cultive divers fruits, légumZ et autre rakitouzouk sacré. Mais le Schnibble veille et l’offense a été évitée de justesse grâce à une pluie providentielle.

Le scélérat a également tenté d’incendier Il Ristorante Struleoni, haut-lieu de la gastronomie bouzouk où se presse le gratin Vlurxtrznbnaxlien pour goûter les mets délicats concoctés par Pauliz et parader devant un des bouzouks les plus puissants. Une intervention anonyme et de bon aloi a sauvé « in extremiste » le resto que Jeoff a mis tant de cœur à monter (qui avait, rappelons-le, déjà failli cramer, lorsque Diego -ancien maire moustachu que le pouvoir avait rendu fou et que l’asile avait fini de rendre cinglé- avait décidé de se repentir et de tout brûler afin de faire table rase du passé).

Le MLB est également énervé, Dyns s’étant mis en tête de lessiver le Mur si cher à Obey, rare endroit où les frontières de clan, de croyance ou de moralité sont effacées et où seule la Créativité et l’envie de partager et de s’exprimer motivent les artistes qui se présentent à ses pieds. Heureusement (était-il mal réveillé ?), le bougre s’est gouré et c’est le mur du Skwatt’ qui s’est refait une virginité.

Il nous a également été rapporté qu’à l’UBI et au bureau de Rick Hunter, enquêteur–censeur, le vilain a été filmé mettant le souk dans les papiers et dossiers.

Hasard ou continuité des actes désespérés d’un bouzouk aliéné, une étrange épidémie a touché hier les clients du Ristorante. Tous ceux qui y ont déjeuné en sont ressortis le teint verdâtre et l’œil rougi. D’autres symptômes peu ragoutants ont été remarqués et la Rédaction, dans sa grande bonté, vous fait la grâce de ne pas vous les communiquer. L’œil rouge a attiré l’attention des scientifouilles et Toshiro assure que c’est le signe caractéristique d’une absorption de Schnibble Corrompu.

Frère Fuyuzora et les Saints Brigadiers sont sur les traces de Dyns, le livreur des ingrédients contaminés ayant finalement été identifié après d’intenses réflexions des témoins à qui le visage du voyou semblait familier. Le neurone a chauffé, Dyns a été démasqué. Un bouzouk souhaitant garder l’anonymat (Jethro envie de vous dire qui c’est, mais la déontologie me l’interdit) a rapporté avoir approché une étrange grotte d’où scintillait une lueur rougeoyante. Lorsqu’il s’en est approché, ZIG yeux rouges et menaçants l’ont regardé et il a préféré s’empresser de venir rapporter les faits à la Sainte Brigade que de risquer une action vouée à l’échec, « étant en sous-effectif » a-t-il dit.

L’enquête se poursuit. La trompe de Dyns est mise à prix. Le MLB souhaite le tagger de la tête aux pieds, les Secteux aimeraient le guider vers une quête anticipée, les mafieux le verraient bien nager encimenté au fond du lac et Rick lui ferait bien gober des flopeurs jusqu’à l’indigestion. Quant à myrddin, Super Censeur et grand défenseur de toutes les franges (aisées) de la population, nul doute que ces événements lui auront rappelé l’urgente nécessité d’obtenir le bouton et l’envie de faire triompher la justice en envoyant un nouveau pensionnaire à l’asile.

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Tout d'abord la première information de ce sondage est que les bouzouks n'aiment pas répondre aux sondages. C'est sans compter ceux qui ont tenté de donner leur avis sans y parvenir à coup «  gneureuughhenugneuh » (inutile de vous dire que dans l'heure qui suivait la Maison du Bonheur défonçait leur porte pour les embarquer).

Une fois un tri dument réalisé, on obtient des résultats auxquels parfois on ne s'attendait pas.

Tout d'abord la propension de bouzouks à utiliser le tobozon est de 65% dans le cadre d'un usage quotidien ou à plusieurs reprises dans la semaine (entre deux bierros), les autres l'utilisent par mégarde (tiens qu'est ce que je fou là ? Trou du culte toi même ! : 8%) et les derniers (27%) pensent encore que « tobozon » est le nom de la zoukette à barbe qui sert de videur au boostzouk.

Oublions un instant ceux qui n'utilisent jamais le tobozon, pour nous intéresser à l'utilisation qu'en font les autres. Et c'est un peu plus de 28% qui se rendent au Centre Administratif, c'est donc officiel, le sport préféré des bouzouks est d'aller se plaindre du Maire en place (que ça aille trop mal ou que ça aille trop bien, nos plaintes ont encore de beaux jours devant elles).

Puis c'est presque 15% qui aiment se faire shampouiner la cervelle à coup de propagande (reste à savoir si ce sont les partisans ou ceux qui scandent des messages de propagande qui sont majoritaires...).

Concernant les entreprises, arrêtez de vous casser la voix, c'est une des parties qui intéresse le moins les bouzouks (13% seulement), peut-être parce que la législation bloque le turn-over à coup de récompenses pour qui favorise l'immobilisme ? A partir du moment où les bouzouks ne veulent pas se saigner juste pour gagner 3 struls de plus chez le voisin, on peut aisément imaginer leur manque d'intérêt dans le discours des patrons.

Pour ce qui est du bar des pochtrons ? Il faut croire que là aussi les bouzouks ne sont plus aussi friands à l'idée d'aller boire une bierro à l'extérieur (il faut dire qu'ils en boivent déjà assez comme ça sur leur lieu de travail). Seuls 13% se sentent prêts à braver la lumière de la rue, en quête d'histoires sur Katz ou Mi.

La rédaction de Vlux ne laisse pas indifférente, les histoires sur les blondes apparemment ça prend bien, puisque c'est 15% des zouks qui y passent, ceci dit c'est surement pour profiter du calme ambiant vu que l'ensemble des journaux indépendants ne publient plus rien depuis un moment déjà. Rien d'étonnant si la gazette officielle s'est accaparée l'attention des projecteurs, avec (ces derniers temps) des articles qui n'en ont eu que le nom et qui en fait s'apparentaient surtout à des missives où l'on règle ses comptes, et le dossier très complet sur l'ennui qui a su garder le niveau. On peut dire que les zouks avaient en effet de quoi nourrir leur soif de savoir et de philosophie.

Concernant les Clans officiels et officieux, leurs locaux sont, après le Centre Administratif, les plus visités (16%), l'idée peut sembler en effet confortable quand on sait qu'en adhérant à l'un d'entre eux on bénéficie de réductions diverses et variées dans le shop kinexistepa !

Pour ce qui est de l'influence du tobozon sur vos petits cœurs, on peut dire qu'il ne vous laisse pas indifférent. Beaucoup se sentent influencés par leur petite machine portative (plus de 58%), il paraîtrait en effet que c'est le seul moyen d'avoir une conversation normale où personne n'insulte personne, et où les trompes restent sages (penser pour ça à retirer les piles!). C'est 22% qui ont leur cœur qui balance à l'utilisation du tobozon et uniquement 20% qui sont immunisés aux publicités répétitives (la rumeur dit qu'ils seraient sourds).

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Rendons à ces zares ce qui est à ces zares, la mode, c’est moi, experte en couleurs, en formes et en matières. Pouvons-nous faire confiance, en matière de tendance, à un bouzouk qui s’encapuchonne par le haut et par le bas, même par 372 degrés ? Un mâle qui plus est !

Cette année, l’été sera chaud ! Dans les T-shirts, dans les maillots ! Un été placé sous le signe de l’orage. Mais ne dit-on pas « été orageux, bouzouk radieux » ! Pour pallier à la moiteur et à la chaleur, nous recommandons de trempouiller régulièrement dans le champo. Pour les ambitions plus modestes, un bain de bierro fera l’affaire. Notez toutefois qu’il sera rafraîchissant sans être pour autant hydratant, contrairement au champo qui a des vertus pour la peau.

Si les radiations sont nécessaires à l’épanouissement du bouzouk et si le teint orangé carbonisé sied bien aux zoukettes, il n’est toutefois pas inutile de rappeler que l’abus d’exposition aux radiations nuit gravement à l’espérance de vie. Vrai ou pas, ce message de prévention s’adresse surtout aux zoukettes qui préfèrent arborer un teint diaphane jaune pisse plutôt que de ressembler à une publicité vivante pour le MLB, affublées du rouge de la Révolution du menton jusqu’au front.

Pour garder la mine blafarde et maladive, il suffit de se priver de la dose recommandée de radioactivité, ainsi, nul besoin de simuler. Si vous êtes obligés de quitter le confort douillet d’un domicile ombragé et d’affronter un extérieur ensoleillé de chaudes radiations, il faudra vous équiper de manière à vous en préserver !

Cet été, la mode sera donc à la soutane, vêtement à la fois seyant, élégant et confortable. Elle convient à toutes les occasions et vous pourrez la porter aussi bien pour une soirée décontractée que pour un prime collé-monté. Portée seule ou accompagnée, c’est à vous seul de décider ! Mais cet habit fait le moine et son acquisition est soumise à réglementation.

Parlons également du coup de chaud têtal, fréquent chez le bouzouk lambda qui ne pense pas. Le Club des Bonnes Mœurs et son chef myrddin recommandent le port de la perruque, à la fois esthétique et préventif. Adepte moi-même de la prothèse capillaire depuis que TodZ a ravagé ma blonde chevelure, je ne peux que plussoyer cet accessoire qui saura vous embellir, dissimuler une trompe rétrocéphale disgracieuse ou encore parfaire une nouvelle identité (parfois le seul moyen d’éviter la baignade prolongée au fond du lac) tout en vous protégeant d’un coup de radiations mal placé.

La Gazette est fière d’avoir accompli son devoir de prévention, d’information et de distraction. Encore un article rondement mené !

Pour son édition estivale, mots fléchés ou sudoku ?