Notre petit bouzouk s’est trouvé un travail. Après des heures et des heures de TIP (Travaux d’Intérêt Patronal), il a enfin réussi à s’extraire de son bureau, non sans zlot. Après des volées d’escaliers, les (gros) bras droits à éviter, il vit enfin la lumière du jour et surtout, le symbole de la liberté : la machine à café ! Voilà qui titille la curiosité. ..Car au fond, on parle trop peu du café. Voilà le résultat de ses recherches.


Il parait inconcevable aujourd’hui de boire de l’eau. Cela ne vient pas de nulle part. Elle a été déclarée imbuvable par l’ARNSESM, Agence du Respect des Normes Sanitaires Évaluées Sans Matériel, il y a de cela longtemps. En effet, à partir du moment où elle s’est mise à briller d’un éclat vert la nuit et où un bouzouk qui en a bu pure devenait auto-éclairé, il a été décidé que le bouzouk devrait trouver autre chose pour épancher sa soif.

Oui, mais quoi ? Les historiens disent que face au désert total d’idée, on créa le strul pour transformer la soif d’eau en soif d’argent . Mais l’argent, ça ne se boit pas, les crapouilleux! Ce sont malgré tout ces nouveaux assoiffés de strul qui ont trouvé la solution et tout le monde la connait: la bierro (« à boire sans modération »/ Ceci était un message de l’Agence Contre la Sobriété). Une méthode était née. Boire de l’eau sur-irradiée ? Non. Boire de l’eau déshyradiée à la va-vite par fort ajout de Chnaplure ? Oui ! (Ce qui explique malgré tout l’état relativement douteux des pochtrons à partir de la deuxième bouteille)

Nous en arrivons au café. En réalité, café, en terme technique, est l’abbréviation de Concoction Anti-Fébriléïte. Il aurait été fabriqué par des patrons qui ne supportaient pas que les exploités s’endorment automatiquement au-delà de la misérable barre symbolique des 20h de travail/jour (voire très longtemps avant, pour la plupart). Fabriqué dans un entrepôt souterrain sans entrée ni sortie, par des bouzouks mystérieux qui n’ont, dit-on, jamais existé, ce breuvage augmente la capacité à travailler du bouzouk et l’empêche de dormir autant que de réfléchir (ce qui ne nécessitait pas de café, en revanche).

Il aurait des capacités sociabilisantes étonnantes auxquelles les patrons n'ont par contre pas pensées: le café-addict est obnubilé par la Machine à Café et son aura est telle que les gens ne peuvent pas s'empêcher de parler à côté. Et pour les plus naifs, pensez bien à cela: "Les Machines à Café ont des oreilles...".

Quant à la composition, ce seraient des bluxtres périmées qui seraient poudrifiées (avec leur coquille, si si) aux rayons Gamma, ce qui donne son arôme subtil et corsé à la boisson tout en la déshyradiant partiellement (voire TRES partiellement (voire pas du tout)).

Enfin, pour les rumeurs, car nombreux sont ceux qui ont finis à l’asile pour overdose de café à cause de cela : Non, le café, même à forte dose, ne sert pas de potion de jeunesse éternelle, ne fait pas traverser les murs ni voir au travers des jupettes. Ce qui explique que les bars et les pochtrons aient choisi la bierro, finalement. Les bosses et les rides ne sont pas moins nombreuses, mais pour ce qui est des jupettes et de l'asile, les spécialistes en répondront mieux que le petit culturé lui-même.


PS: Si vous voulez aider un Journaliste exploité par ses rédacteurs en chef, s’il vous plait, transmettez un café par voie bouzopostale au placard des opprimés, dans le cabanon devant le siège de la rédaction. Merci.

Aujourd'hui,"En EXCLUSIVITÉ", j'enlève ma veste de Journaliste (uniquement la veste, je tiens à préserver un tant soi peu ma dignité), je cache mes parchemins de Pouète et j'utilise le nécessaire du bon Paparazzi pour vous dévoiler les conseils de beauté du HypstZouille qui se cache en chacun de nous.

Tout d'abord, petite définition étymologique du mot HypstZouille :Le terme hypstZouille a été réactualisé dans les années 2750 et 2760 pour décrire une classe de jeunes Zouks et jeunes Zoukettes d'une vingtaine d’années, de classe moyenne voir supérieure, instruits, installés dans une ville, bien que provenant parfois de toutes les parties du pays.

Le HypstZouille est le jeune Branché de Vlurx', celui qui a le style, qui mange son Grazouk une fourchette entre ses doigts de pied et qui renifle l'herbe avant de s'asseoir dessus.

"HIPPIE!" grommellera le vieux StaGaGa en voyant cette nouvelle génération de Zouk "Hype"... Et il n'a pas tord. Les HypstZouille sont les dignes descendants des Hippies, eux mêmes influencés par les rites, paroles et herbes hallucinogènes du grand TOTEM.

Cependant, qui ne tente rien n'a rien - et caribuzouk devrait suivre nos conseils pour enfin réussir à charmer la douce Pincemi.
People oblige, Obey vous révèle aujourd'hui les 3 points tendance qui feront de vous le HypstZouille Séducteur qui fera craquer les Zoukettes de la colline Pourpre :
1) Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, qu'il KAHGNEEGAH, munissez vous d'une paire de lunettes RONDES!
2) Léchez Arbustes, feuilles, branches, priez dans la nature : communiez avec celle ci. (La Gazette n'est pas responsable de mort par étranglement, asphyxie et intoxication résultant du point n°2).
3)Ayez l'air Cool en utilisant les expressions du petit HypstZouille tel que " Sauvons la Nature, mangeons un TodZ " mais aussi la cultissime " Pas de bierro, pas de boulot" . (Copyright tous droits réservés.)

Bref, suivez la vague de radiation, mangez toute sorte de champignons, et amusez vous.

Dans le prochain numéro de la FASHION WEEK, nous étudierons les rebelles!

Il y a quelques jours, Vlurxtrznbnaxl a subi un KAHième « changement d’heure » un peu zlotesque. Que s’est-il donc passé ?

Au départ, cela ne semblait être qu’une initiative des ravitailleurs de shops pour éviter les assauts des pilleurs masqués. Passer KAH nuit sur STO, toujours à la même heure, rendait le ravitaillement impossible à anticiper pour un bouzouk moyen, intellectuellement parlant. Cela dit, un esprit du zlot sait que si le Strul n’a pas d’odeur, l’excrément de Crocomouth, lui, en a une. Les pilleurs se seraient, dit-on, basés sur cela pour connaître les jours de ravitaillement de l'Indispenzouk. Les ravitailleurs, en contre-attaque, auraient donc tenté de changer l’heure de passage. Malin, me direz-vous ! Mais il n’en est rien.

Le chef des ravitailleurs fut aussi surpris que moi du changement d’heure de ravitaillement. L'horloge de la mairie, repère local, tournerait-elle aléatoirement la nuit, alors? J’ai voulu aller voir le maire pour parler de ce problème mais l’entrée m'a été refusée par les frères Kosto et Kostar. En effet, Diego ne voudrait pas qu’on fasse entrer de la lumière dans le bureau tandis qu’il magouille dans l’ombre.

Ce n’est que plus tard que la réalité me frappa d’un grand coup de trompe au visage.

Ce soir-là, me réveillant à 3h14, mon ventre ne gargouilla pas, contrairement à son habitude. Je n’avais tout simplement pas faim. Ma bourse, qui n’avait pas encore été remplumée, avait encore faim, elle. Mais plus étrange, le Percepteur, d’ordinaire si rigoureux dans son travail, n’était pas encore passé. Armé du flopeur caché sous mon oreiller, de mon calepin et de mon stylo, je sortais donc au plus vite pour en savoir plus.

Le constat est là : De nombreux bouzouks attendaient, dépités, devant les shops encore vide, leur floper de secours à la main, prévoyant, tout comme moi, ce que les experts appellaient le « 3h14 », ou encore « goûter ». Mais la faim ne venant pas, la STOième heure de la nuit passa et nul ne mangea.

Ces bouzouks étaient là, avec leur bourse vide, à attendre l’ouverture d’un shop qui n’avait pas encore fermé. Etrange paradoxe! Pire encore, gargouillements de ventre nocturnes, Percepteur et ravitaillement se superposèrent à une heure qui jusque là était banale. Dans le chaos, tout semblait encore organisé.

Car chaque nouveau jour que le Schnibble fait, un nouveau décalage horaire apparait. Dès lors que la nuit tombe, il n’existe plus le moindre repère. Tout se passe d'une trompe mais nul ne peut deviner quand. 3h14 est une heure qui s’efface des réveils et bientôt des mémoires. Par habitude, on s’y réveille encore parfois, sans trop savoir si il est trop tôt ou trop tard. Mais bientôt, ce ne sera plus qu’une heure comme une autre.

Après tout, l'horloge de la mairie allait bien. C’est nous, comme de vulgaires horloges à crapouilles, qui sommes zlotés. Il ne nous reste qu'à nous y habituer.