*Kikidamours était venue avec Cruhot et Zouzouk, chamboulée par la nouvelle. Alors que ses camarades et elle commençaient à chercher Pincemi partout Peaudzouk est arrivé, sa phrase tombant comme un couperet.*
-Rentrez à terre les amis ! Aujourd'hui est un triste jour ! Rendez-vous à la Villa !
*Elle le vit repartir sans un mot de plus. Ne comprenant pas très bien quoi il était question malgré son instinct qui lui intimait que cette affaire était importante, elle décide de suivre son conseil et de retourner à la Villa Struleone.*
Karambo l'avait dévisagé longuement après sa déclaration...
" Je ne savais pas que tu tenais autant à Pincemi ... "
Nedwin haussa les épaules, plus atténué par la tristesse d'autrui causée par la disparition plutôt que par elle même.
Il regarda les deux zoukettes s'éloignés dans la brume tandis que la nuit tombait sur l'île...
Mouaif cette île est des plus bizarre quand même...
Se disait il en observant les terres sinistres qui s'étendait derrière lui.
Au loin on entendait une sorte de ronronnement chaotique, signe qu'une quelconque vedette voguait sur les mers... Peut-être à la recherche de Pincemi...
Attendant...
Eh bien, attendant on se sait quoi... Nedwin regarda Piouky picorer vainement des Coque-île-âges dans les rochers.
Dernière modification par Nedwin (2956-05-17 22:42:41)
rendez moi ma mere
Déconnecté
Une petite ombre passa furtivement au dessus d'une île loin des côtes, dans un ciel azur où les rayons radioactifs du soleil dardaient leur chaleur sur quelque chose de délicieux. Puis une deuxième. La première ombre se posa sur le sable, observant doucement et avec curiosité le spectacle qui s'offrait à ses yeux.
- À moi ?
La seconde ombre atterrit à ses côtés, et déjà elle s'approchait du bien trouvé par l'autre, sans aucune retenue.
- À moi !
Un duel de regard, des plumes blanches se soulevant doucement, puis une ribambelle d'ombres qui tombe du ciel. C'est bon, c'est fini, le repas devra être partagé... Encore quelques instants de répit, des yeux globuleux qui s'observent, même les Trod'Pattes ont arrêté de striduler face à la tension qui règne sur cette petite île.
Puis, un petit son si faible qu'elles ne faillirent pas l'entendre. Un écailleux qui observait la scène a commencé à avoir trop peur et est replongé dans l'eau dans une petit "plop". Cela semblait être le signe de départ.
« À moi ? À moi, à moi ! À moiii ! À moi à moi à moi à moi !! »
Toutes les ombres sautèrent sur le corps d'une zoukette affalée sur la plage, leur ventre gargouillant tant elles avaient faim. Elles se battaient pour avoir la meilleure place, le meilleur morceau, et à force de bouger et de se battre, leurs déjections commençait à recouvrir les Schnibble qui entouraient leur prochain repas.
L'odeur du bleurk cuisant la peau au soleil les avait attirées là. C'était à la fois une odeur enivrante et entêtante, et si un bouzouk était présent, il se serait fait un STOple noeud à ses ZIG trompes histoire de ne pas tomber amoureux de cette chose qui commençait à fondre au vu de la chaleur ambiante. Mais ces oazo là se fichaient éperdument de qui ils étaient en train de se repaître. Des cheveux blonds comme les blés, des formes aussi généreuses qu'un kornomouth femelle en serait jalouse, et une peau douce à peine cachée par le tissu du maillot de bain.
Cependant, la peau orange commençait à se mélanger au vert du bleurk sous l'effet de la chaleur, et un oeil tomba. La rose était déjà piétinée par les pattes de tout ces oazo affamés qui ne savaient plus vraiment de quoi se nourrir pour se sustenter, et le second oeil commençait doucement à sortir de son orbite fondue.
Cette zoukette devait être très belle, mais la chaleur ne semblait pas lui réussir, car sa peau devenait collante aux plumes, et la mastication était peu goûtue. Cela emplâtrait le bec plus qu'autre chose. Au final, le goût cireux découragea la plus grosse partie des oazos, qui partirent quelques minutes plus tard, ne laissant la zoukette qu'à une seule petite moue-ette qui voulait quand même vérifier. Le corps semblait en mauvaise position, disloqué, fondu ; les cheveux étaient tombés au sol, révélant un crâne chauve, tout aussi liquéfié.
Quelques instants plus tard, le dernier oazo partit, déçu de n'avoir trouvé qu'une vulgaire poupée de cire comme repas.
Quand Nedwin sortit de sa rêverie , le soleil radioactif était haut dans le ciel et dardait ses rayons, mortels d'ordinaire...
Il se leva péniblement et bourra de nouveau sa pipe à ta-bah qui était désormais froide.
Piouky se dandinait non loin de là...près d'une forme étendue.
Tandis qu'il s'approchait de celle-ci, les n'oazo qui rôdaient alentours s'envolèrent un à un, comme désintéressés.
Lorsqu'il peut commencer à distinguer la silhouette, il s'arrêta...
Il n'osait pas aller plus en avant, le soupçons s'était emparé de lui.
Il n'avait pas besoin d'avoir de certitude...
Il n'avait pas besoin de savoir si c'était le fruit de son imagination...
Il se détourna de la chose inconnu dans le sable.
Puis il chercha Karambo des n'oeils. Il ne voyait pas la zoukette...
Il lui semblait que romb06 traînait quelque part sur la grève rocheuse avec sa dalle de marbre blanc... A moins qu'il soit déjà partis lui aussi ...
Ne voyant plus de même la Mairesse, il cria :
-Cecilia ! Cecilia Où es tu ?! Je crois que tu as des choses à nous expliquer ! C'est pour cela que Pincemi à voulu rejoindre cette île !
Sans attendre de réponse, il s'enfonça dans les terres brumeuses tout en défaisant le paquet qu'il avait gardé sous son manteau...
Pendant ce temps là, dedel qui n'est au courant de rien, cueille des kornolimaces sur le kornolimacier de son ile perdue top-secrète.
C'est là qu'il tombe trompe à trompe avec une espèce de serpillère zombie à tête de bloubz et à moitié bouffée par des zozios avec une perruque de Pincemi.
...Britney Sprout ? c'est toi ?
Il la pousse avec sa fourche à kornolimaces et voit qu'elle ne réagit pas.
Trop cool ce truc ! En plus ça pue le beurk, c'est dégueu tout comme j'aime !
Il ramasse le tout dans son giga sac et se promet de le clouer au mur de son salon.
Ça fera une super déco !
Cécilia et Karambo étaient loin, maintenant, beaucoup plus loin que Nedwin ne pouvait l'imaginer. Le tonnerre déchira le ciel radioactif. Les dernières embarcations partiraient d'ici quelques heures pour Vlurx.
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