Réagissant aux propos d'Obey
Je fais confiance a ton expérience Kamarade Obey, cette débutante sera entre de bonnes mains.
Le salut de la Colline viendra de la Saine Censure !
Déconnecté
La zoukette écoute attentivement Obey et Ajun' parler ensemble. L'idée d'aller taguer le Temple de la Secte du Schnibble ne lui plait guère mais elle n'a pas le choix. Elle espère que son vénéré Grand Prêtre Fuyuzora lui pardonnera pour ce qu'elle s'apprête à accomplir. Puis quand Obey se retourne vers elle, elle reste figée.
Euh...bah...oui.
Il faut bien commencer quelque part.
Elle se lève et suit Obey.
Il savait très bien pourquoi il se dirigeait vers les locaux du MLB. Il savait aussi qu'il ne serait pas forcément le bienvenue la bas, mais il savait surtout ce dont il avait besoin alors il oublia les doutes et les peurs, et s’engouffra dans les sombres appartements MLBistes, jusqu'à atteindre l'entrée du Skwatt'.
Il y a quelqu'un par ici ? ... écho ...
Je veux fuir le strul, la corruption et tous les zimbéciles qui ont vendu leur trompes pour une poignée de pièces jaunes et il n'y a qu'au MLB qu'on trouve un endroit capable de vous protéger de tout ça.
J'imagine que je ne suis pas vraiment le bienvenue par chez vous, j'aimerais simplement profiter de quelques minutes de calme pour me ressourcer et méditer sur la suite des événements.
Il est surement de bon augure de vous prévenir que je ne consomme ni Raki, ni Bierro.
Ya vraiment personne ? ... écho ... .
Il se tenait debout, seul au milieu d'une pièce sombre qui sentait drôlement bizarre. Il s'était décidé à attendre quelques minutes dans l'obscurité espérant que quelqu'un entende son appel. Il patientait.
Ajuntapall rentrant de la ruelle aperçu Jethro
Ce n'est plus tellement une surprise de te croiser au Skwatt', malgré ton passif vis à vis du MLB la Révolution n'a pas de frontières, trouve toi une place et médite comme bon te semblera.
Voyant Jethro grimacer à cause de l'odeur
Quelques minutes et tu sera dans l'ambiance.
Le salut de la Colline viendra de la Saine Censure !
Déconnecté
"Mata" revient avec des bombes de couleur en main. Toujours méconnaissable, elle rejoint les deux zouks en pleine discussion. Elle salue Jethro. Nerveuse, elle joue avec le spray de couleur rouge et asperge la trompe de Jethro lui donnant un air de clown.
OUPS
Je suis confuse...
Le bon côté, c'est que ta trompe est assortie à ta soutane...
La zoukette se retourne ensuite vers Obey l'interrogeant du regard pour la suite des opérations.
Obey, en pleine discussion avec Ajuntapall, il vit Mata revenir avec les bombes de peinture qu'il avait demandé plus tôt dans la journée. Il termina cependant sa discussion avec Ajun' et fit signe à la jeune recrue de l'attendre sur le Canapé.
Prévu de taguer la Secte... avec la petite Mata... Coup d'essai... Elle devra faire ses preuves.
Obey était certain que la petite nouvelle l'écoutait. Abrégeant la discussion avec Ajun sur ces mots, il s'installa auprès d'elle.
Bon! Mata, t'es prête!?
Obey essayait de destresser la nouvelle. Après tout, elle allait vivre son baptême de feu, en groupe restreint, en terre inconnue... La mission semblait réalisable, mais périlleuse. Il poursuivit cependant sans laisser transparaître son empathie.
Vendredi soir, 19 heures pétantes, on s'introduit chez les illuminés.
Il pose son doigt sur le front de Mata.
Et toi, tu prends la bombe rouge et tu écris ce qui te passe par la tête.
Prenant ses aises sur le canapé, il fixe un point sur le plafond et continue.
Ça va bien se passer...
Pigé Kamarade?
Bon! Mata, t'es prête!?
La nervosité qui l'avait quitté après avoir aspergé le clown ensoutané revint au moment même où Obey posa la question.
Euh... oui, je crois.
La zoukette n'était pas certaine d'être prête. Elle, grande prêtresse préférée du Grand Prêtre Fuyuzora, se préparait à commettre l'irréparable. Et s'il ne pouvait pardonner pour ce geste ignoble malgré le fait qu'il sache pertinemment que c'est pour le bien de sa mission et que jamais elle ne souillerait le Temple de la Secte du Schnibble ?
Que deviendrait-elle s'il décidait de l'exclure de la Secte du Schnibble. Elle ne pense pas qu'elle pourrait s'en remettre. Mais maintenant qu'elle s'était engagée dans cette voie, elle ne pouvait faire marche arrière. La machine était lancée.
Vendredi à 19h, elle pénètrera dans le Temple de la Secte du Schnibble pour venger un acte auquel elle avait indirectement participé. BIen que n'ayant pas recouvert le Mur des fameux stickers schnibbliques, elle a redécoré le siège du parti.
Elle a un léger mouvement de recul lorsque Obey pose son doigt sur son front. Elle ne s'y attendait pas. Etre touchée par un MLBiste lui donne froid dans le dos.
Tu n'aurais pas une couverture ?
Obey s'installe et continue.
Je pense que tout est clair. Il n'y a plus qu'à attendre vendredi.
J'ai juste une question. Ils ne sont pas dangereux ?
...
J'ai entendu dire qu'ils étaient "légèrement" illuminés....
Tu n'aurais pas une couverture ?
Obey s'étrangla en entendant les mots de Mata.
Une couverture. Euh...
Il balaya le Skwatt' d'un bref regard.
Il prit un vieux duvet usé et tâché qui traînait dans un coin de la pièce et le tendit à Mata.
Ça fera l'affaire. Et à l'avenir, si tu as froid, n'hésites pas à boire une biero. C'est l'unique breuvage qui réchauffe le cœur des pauvres trompes que nous sommes.
Il écoutait Mata, visiblement inquiète quant à l'opération qu'ils allaient mener sous peu.
Dangereux? Eux?
Obey ne savait pas grand chose sur les Sectaires. Depuis son retour, on disait qu'ils étaient beaucoup plus nombreux et agressifs. Il n'y avait qu'à voir la manière dont ils avaient saccagé les lieux symboliques du MLB...
Cependant, il préféra inspirer la jeune recrue plutôt que de lui conter ce qu'il savait d'eux.
Mata. Les Révolutionnaires. C'est nous.
Les Dalleux, les Mort de faim. C'est nous.
Les dangereux, les terroristes. C'est nous.
En face? Des trompes molles en soutane.
Ils sont riches et gras.
Nous sommes jeunes, furtifs, vifs.
Mata... Fuyu', j'le connais pour avoir travaillé avec lui à la Gazette...
Il ne mérite pas que tu aies peur aujourd'hui.
Et en arborant un sourire des plus sincères, il conclut.
On y va ensemble, on repart ensemble. Y'a pas plus simple.
Il tapota le dos du Kamarade en face de lui.
Obey était excité. Il allait reprendre du service.
Mata regarde le vieux duvet que lui tend Obey. Elle le prend et le pose à côté d'elle.
Je te remercie.
Finalement, je n'en ai pas besoin. Mais je le garde près de moi au cas où.
Et je prends note du conseil avec la bierro.
Elle écoute attentivement Obey.
Mata. Les Révolutionnaires. C'est nous. "Bah oui, ce n'est pas nous." se dit-elle.
Les Dalleux, les Mort de faim. C'est nous. "Ce n'est pas nous non plus" se dit-elle.
Les dangereux, les terroristes. C'est nous. "Ce n'est toujours pas nous"
En face? Des trompes molles en soutane. La zoukette porte parfaitement bien la soutane même si elle ne la met pas en valeur.
Ils sont riches et gras. FAUX! La zoukette est aussi fine qu'une brindille d'arbre. Elle est vexée par les dires de Obey.
Nous sommes jeunes, furtifs, vifs. Nous aussi.
Hakuna Matata... Fuyu', j'le connais pour avoir travaillé avec lui à la Gazette...
Il ne mérite pas que tu aies peur aujourd'hui. La zoukette admire et vénère son Grand Prêtre mais en situation normale, ne le crains pas. Cependant elle pense que les MLBistes, eux, devraient le craindre. C'est un zouk impressionnant qui peut impressionner des bouzouks impressionnables facilement impressionnés.
Bien sûr qu'on y va ensemble et qu'on revient ensemble Kama' ! Je n'ai pas l'intention d'y aller seule même si je te fais confiance quand tu dis que je n'ai rien à craindre d'eux. Je suis jeune, ils pourraient essayer de m'embrigader. Je les ai vu procéder. Ils utilisent des méthodes douteuses de recrutement. Ils ont tenté de recruter un zouk que j'avais rencontré dans la Ruelle. Les zinfirmiers de la Maison du Bonheur étaient venus le chercher, je les ai suivi et là, j'ai vu ces ensoutanés discuter avec les zinfirmiers. Il a préféré partir en quête plutôt que de les suivre. Ils profitent de la faiblesse des jeunes zouks. Je sais que je ne suis pas seule et que tu es là Kama" mais je veux être certaine de ne pas me faire avoir.
Plutôt partir en quête que de porter une de ces horribles déguisements.
La zoukette se lève, va chercher deux bierros qu'elle décapsule et en tend une à Obey.
Obey était il stressé à l'idée de reprendre du service, ou était-ce tout simplement le fait d'être accompagné par une jeune recrue...
Il ne le savait pas. Il adressa cependant un sourire faux à la Kamarade. Après tout, Obey savait dissimuler ses émotions pour mener à bien sa mission. Celle ci ne dérogerait certainement pas à la règle qu'il s'était fixé.
Mata l'attendait, elle était méconnaissable et avait effectué un travail de camouflage impressionnant afin de passer inaperçu. Obey était quelque peu embarrassé. Il n'était pas autant préparé que la jeune recrue. Il lui adressa quelques mots afin de la soulager, de la rassurer. Puis ils préparèrent ensemble leurs sacs à dos avant de se mettre en route vers la Secte.
T'inquiètes pas Kamarade Mata. Tout va bien se passer. A la moindre alerte, on file. Cette mission ne doit pas nous mettre en péril - je tiens à être extrêmement clair là dessus.
Obey fouilla dans sa poche pour en ressortir un foulard aux Couleurs du MLB. Il demanda à Mata de le garder avec elle afin de garder courage et force. La Révolution passait par des actes terroristes. Elle allait le découvrir ce soir...
Obey, venait de terminer ses préparatifs. Il laissa Mata contrôler une dernière fois son sac, celle ci énumérant un à un les éléments qu'elle avait préparé pour la mission.
Mata prend le foulard que lui tend gentiment Obey. Elle le fout immédiatement dans sa poche en le remerciant. La tension monte, la zoukette a peur de ne pas réussir à jouer le jeu jusqu'au bout. Dégrader le Temple de la Secte du Schnibble en le taguant n'est pas vraiment son activité favorite. Mais si elle doit passer par là pour le bien de sa mission, elle le fera. Il est trop tard pour reculer.
Elle contrôle son sakado et y énumère tout ce qu'elle a préparé.
* Des bombes de couleur rouge
* Des bombes de couleurs noire et jaune pour aller avec le rouge
* Du ruban adhésif
* Des bierros pour boire sur la route
* Une cagoule
* Des pinces à linge
* Une petite balle
* Des kahuètes
Elle ferme son sakado et se retourne vers Obey.
Je crois que c'est bon! On peut y aller.
Obey sort du Skwatt' suivi par Mata qui se met à chanter.
♫ C'est la marche des MLBistes,
Et Obey est tout devant
Il indique la piste
Et part en avant ♫
De retour au Skwatt', Obey ne put contenir un juron en apercevant Mata.
TU M'AS FOUTU UNE PEUR BLEUE! ...
Tu peux m'expliquer cette fuite en pleine mission Kamarade?
Obey était énervé. Cependant, derrière cette colère ponctuelle, il était rassuré de la voir saine et sauve.
Mata voit Obey, furieux, rentrer au Skwatt'. Elle s'attendait à ce genre de réaction. Malgré tout, elle est très choquée. Jamais personne n'a été aussi énervé contre elle. Elle déglutit.
Euh... oui. J'ai eu peur...
Peur d'être surprise. Peur d'être attrapée. Peur d'être embrigadée.
J'ai entendu tellement de choses sur ces Illuminés.
Je ne sais plus ce qui est vrai ou faux.
J'étais angoissée et lorsque j'ai voulu commencer à taguer, je les ai vus...
J'ai vu deux petits yeux au loin. Ils nous observaient et sans prendre le temps de réfléchir, j'ai fuit.
Je suis désolée. Je t'ai laissé là. Ce n'est pas digne d'une Kamarade.
J'ai honte de ce que j'ai fait.
La zoukette a tellement eu peur qu'elle est presque sincère.
Obey était étonné par cette fuite. Déçu évidemment.
Il décapsula une biero et attendit un instant avant de répondre à Mata.
Je vois surtout que tu n'es pas prête à une mission d'une telle importance Mata.
Kamarade, la fuite n'est pas une solution, surtout lorsque le danger n'est pas... réel.
Prends un moment, aère toi l'esprit... Tu reviendras quand tu te sentiras prête.
Il se posa sur un canap' et fixa un point sur le mur...
Il était fatigué de sa virée nocturne et souhaitait méditer.
Je pense en effet que je ne suis pas prête. C'était beaucoup de pression.
Pour un habitué comme toi, c'est facile. Mais je suis jeune et inexpérimentée en la matière...
Et même si la fuite n'est pas une solution, je n'ai trouvé que ça.
La zoukette baisse la tête et joue avec ses doigts. Puis lorsque Obey lui dit de partir, elle se fige.
Tu veux que je parte ? Bien sûr, j'ai besoin de reprendre mon calme par rapport à ça.
J'ai besoin de réfléchir à cette situation mais je n'ai aucun endroit où aller.
Obey s'installe dans le canapé. La zoukette, elle, se dirige vers la sortie.
Un peu perdu dans les locaux du MLB, il était tombé sur le Skwatt'. Ça tombait bien, il avait quelque chose à dire.
Bonjour à tous ! J'ai une petite question et je me suis permis de venir vous voir en personne en espérant que l'un d'entre vous puisse y apporter une réponse.
J'ai donné des struls à Kaicho dans la ruelle et on m'a indiqué qu'il est actuellement riche.
Voici donc ma question : de quand date le ralliement à la cause des Struleone et donc l'initiative d'envoyer des faux mendiants MLBistes dans la ruelle ?
Du temps de Zorba, ça n'aurait pas été toléré.
Ya quelqu'un ?
Un MLBiste inconnu ouvre à Jethro et lui répond sur le palier :
Bonjour. Le Kamarade Kaicho est descendu dans la ruelle pour protester contre l'invasion de la ruelle par les mendiants riches.
Cela est loin d'être aussi grave que de vénérer un caillou rouge voué à la corruption et nuisant à la santé de la population.
Nous vous prions cordialement de bien vouloir vous mêler exclusivement de vos oignons.
Le MLBiste claque la porte.
Dernière modification par Kaicho (2955-08-15 16:45:26)
Il force la porte et crie au MLBiste inconnu.
Vous êtes censés être la défense des interêts du peuple et vous vous permettez d'aller leur soutirer des struls alors que vous êtes riches.
Vos adversaires apprécieront, le MLB n'est plus qu'un ramassis d'ivrognes auxquels se mêlent quelques riches Bouzouks comme Kaicho
J'espère pour vous que Zorba ne reviendra jamais, ça va chauffer pour vos trompes.
Désolé pour la porte, demandez à Kaicho de la rembourser, il est blindé !
Le MLBiste inconnu répond :
Monsieur, vous allez nous forcer à appeler la police !
Notre Kamarade Kaicho ne soutire pas l'argent du peuple contrairement à vos dire. Vérifiez vos information et arrêtez de vociférer vos insultes et vos calomnies.
Contrairement à vos dires, Kaicho n'est pas un bouzouk riche. Comme avant son départ en quête, il possède du matériel scientifique qui a une certaine valeur qui est prise en compte dans sa fortune.
Arrêtez de dégrader le matériel d'autrui et retournez vous occuper de votre stand de mendicité place de la mairie.
Un groupe de MLBistes fit sortir Jethro d'un grand coup de pied au...
La nuit tombe sur Vlurxtrznbnaxl, laissant apparaître une dernière lueur radioactive à l'horizon. Quelques bouzouks fréquentent encore les rues principales, mais les ruelles sont vides. Du moins, ceux qui y subsistent sont là, tels des fantômes, le regard vide. Par la rue principale, un zouk s'avance lentement, sac au dos. Il semble usé, amaigri, le visage émacié. Ses cheveux sont sales et en bataille, tout comme sa barbe l'est. Sa veste est encore plus élimée que d'habitude, sale et poisseuse. Il ne s'en rend même plus compte, il s'est habitué à vivre dans sa propre crasse depuis déjà bien longtemps... Tête et trompe basses, il tourne au prochain carrefour.
Cette rue, Camilo l'a empruntée des dizaines de fois. Cette rue, c'était le chemin vers l'endroit où il se sentait le plus chez lui depuis le départ en quête de Crumble... Et pourtant, aujourd'hui, quand il y pénètre, il ne peut s'empêcher de s'y sentir un étranger. Il relève un peu la tête, inquiet. Il ne sait pas pourquoi, mais il a peur qu'on le voie, il a ce sentiment d'être un clandestin.
La porte est toujours là, comme dans ses souvenirs. Comme par magie, dès l'instant où sa main touche la poignée, une motivation nouvelle renait en lui. Une envie de lutte le gagne, mais surtout, une envie de victoire. Camilo sent le MLB l'appeler à lui. Il est sûr d'une chose : si un sentiment n'a pas changé en lui, s'il ne lui reste qu'un de ses anciens traits de caractère, c'est bien l'amour de la Révolution.
A l'intérieur, l'odeur lui rappelle encore mille souvenirs. Le bouzouk soupire avec nostalgie. Il est de retour chez lui, parmi les siens. Même si de nombreuses choses ont dû évoluer au sein du Mouvement pendant son absence, cela n'a pas d'importance.
Le Skatt' lui semble toujours aussi accueillant... D'une main, il ouvre le vieux Freegidehr dans le coin et attrape une bierro. Il s'assoit dans le canapouille, décapsule la bouteille avec sa trompe. Il boit une gorgée du précieux breuvage. Elle est rafraîchissante, encore meilleure que dans ses souvenirs.
Tant mieux, il n'y a encore personne balbutie le bouzouk qui n'a même plus l'habitude de parler.
Je me demande ce que sont devenus les kamarades... Je me demande qui n'est pas encore parti en quête...
Dernière modification par Camilo (2955-10-20 22:55:07)
Une fois tout les kah-rtons emballé et chargé dans la camiozouk, Blazord regarde une dernière fois l'enseigne du GLASNOST.
une petite larme longe sa joue, tombe et disparait dans la nuit. Il prend son courage a deux mains et ferme la porte à clef pour toujours.
Derrière la camiozouk, on peut distinguer le soundsysteme du Chillz out. Blazord sors un vinyle, l'installe et allume la sono.
Il s'installe ensuite a l'avant du véhicule et traverse la ville en direction du Skwaat' les basses au max afin de faire trembler toute la ville.
Une fois arrivé, Blazord placarde une affiche sur les murs du Skwaat' et rentre. Pour Lui, une nouvelle vie aller commencer, une vie de révolution et d'activisme.
Klooks, maussade, décide de se rendre au Skwatt' pour trouver un peu de solitude et se noyer dans ses pensées. Il pousse la porte et aperçoit Blazord assis sur le canap'. Un sourire au lèvres il se dirige vers le freegidehr, attrape deux bierros, et s'assoit silencieusement à ses côtés en lui tendant une bierro.
Au bout d'une minute, Klooks se rue vers le freegidehr pour compter les bierros.
Oui ! il en manquait bien une, il n'avait pas rêvé le soir où il avait cru reconnaître Camilo dans la rue.
Klooks se retourne vers Blazord.
Je pense que Camilo est revenu, je pense qu'il est passé par là, il manque une bierro.
Klooks, le coeur empli de joie, retourne s'asseoir sur le canap'. Il se sentait moins seul, deux Kamarades étaient revenus au sein du MLB.
La Révolution allait enfin pouvoir reprendre sa marche, peut-être même allaient-ils pouvoir la voir triompher à nouveau, peut être que le bonheur allait enfin pouvoir refaire surface.
Dernière modification par Klooks (2955-11-06 23:40:31)
Blazord attrape la bierro, il étais heureux, sa faisait longtemps qu'il ne c'était pas senti aussi bien.
Il sors un raki de son sac, et le tend a son tour vers Klooks.
Sa fait plaisir de se sentir chez sois, sa faisait longtemps que j'étais pas sorti de ma grotte moi, le parti devenait un véritable désert...
Du coup je me suis dit qu'un révolutionnaire de plus au MLB serais le bienvenu
Il boit sa bierro d'un trait et continue.
Camilo tu dit?
Tout les camarades reviennent au même moment, c'est un signe !
D'ailleurs en parlant de camarades, tu aurais pas croiser le Zorba? Il m'a envoyer une bouzollettre ou deux et depuis, plus aucune réponse...
A j'y pense aussi, j'ai ma camiouzouk avec dedans mes affaires du GLASNOST garer devant le Skwaat'.
Tu pense qu'il y aurait la place pour mon soundsysteme la dedans?
Sa mettrai un peut d'ambiance dans ce trou
Un... SOUNDSYSTEM tu dis ?
Klooks regarde autour de lui, le Skwatt' était vraiment... dégueulasse encombré. Il se lève, pousse du pied tout le bazar accumulé dans un coin de la pièce.
Maintenant oui, il y a de la place. Cet endroit va enfin reprendre vie, j'espère que les kamarades reprendront possession de ce lieu !
Tu veux un coup de main pour le décharger ce soundsystem ?
Blazord et Klooks se dirigent vers le camion et installent tout ce petit matos dans le Skwatt', bien déterminés à faire revivre cet endroit jadis si animé.
**POUM POUM TCHAK POUM POUM TCHAK**
OOOOOH YEAAAAAAAH !
Après s'être bien défoulés, tous deux se rassoient sur le canap'.
Zorba est revenu en ville, mais est reparti en quête... Il faut se serrer les coudes, la Révolution doit triompher, et elle triomphera.
Dernière modification par Klooks (2955-11-07 23:56:52)
crole s'approche du Skwatt', la capuche de son nouveau siout' enfoncé au maximum sur la tête pour cacher ses mèches rousses. Elle toque à la porte qui s'entrouvre malgré ses coups timides.
Youhou...? Y'a quelqu... Oh pinaise... C'est quoi ce... ...?
Le désordre qu'elle découvre en poussant la porte, lui arrache une grimace. Elle avance en enjambant des cas d'Havre de bierros, glisse sur ce qui lui semble être une patte de grazouk pas tout à fait de KAHière fraîcheur... Beurk... ! J'vais encore me faire embobiner, moi... J'parie qu'on m'a pas demandé de venir ici pour faire le ménage... Hé, j'suis pas Blanche-Neige, hein...
La zoukette tourne sur elle-même dans l'espoir de découvrir âme-qui-ne-quête-pas, soulevant un nuage de poussière au passage. Elle sort un psshit-psssit de kissanbon de son sakamin qu'elle vaporise tout autour d'elle.
You...hou...? J'ai un propre s'pectus à rendre à Klooks... ... Youhou...? Y'a quelqu... Oh pinaise... Ça bouge...
crole recule jusqu'à s'adosser contre le mur, fixant le tas de détritus qui semble s'animer comme par magie. Elle regarde aux alentours pour trouver quelque chose qui pourrait lui servir d'arme et ramasse ce qu'elle croit être un bâton... Aaaaaaaaaaah ! Non mais, c'est mou ça !! ...qu'elle relâche immédiatement, l'air dégoûté. Elle finit par se déplacer en longeant le mur, surveillant du coin du noeil le "trukibouj'...
Hééé ! Hoooo ? J'ai... J'avais...plein de questions à poser, moi...!?
C'est bien ici le... Mouvement de Libération des BoobZ ?
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