Les oeuvres engagées n'ayant pour but que de semer le trouble dans l'esprit des bouzouks et de nuire à leur unité
Quelle unité ?
Il n'y en a déjà pas au sein de votre parti de cradingues !
L'unité autour de Zorba ? Je passe, merci !
Cessez de clamer le nom de la Liberté quand vous ne cessez de la bafouer...
Juste une question, est ce que le MLB pense que le chômage et la mendicité est une bonne école?
Obey, après avoir lu l'étude de Nogoud quant aux bienfaits du Raki s'était laissé tenter par Bonnbouille. Il avait fumé un Pilon "Walegaine Bistouflie" qui, selon Bonnbouille, avait la capacité de réveiller le Pouète qui sommeillait au fond d'ses tripes.
Dans un des placards du Bureau des Arts et Recherches, Obey s'était posé, calmement. Et ...
Et puis plus rien.
En se réveillant, un mal de crâne et une envie de boire envahirent Obey. Il se leva donc et positionna ses mains sur les deux portes du placard.
Puis en poussant les portes, il fit un roulé-boulé dans le Bureau.
Là, Jeoff, Pincemi, Bikku, caCtus, myrddin, Zorba, Don Struleone, Leela, Soad, Liliana, Jindeathwalk et Nogoud semblaient batailler ferme.
Son Ouïe reprit possession du monde environnant. Peu à peu.
Peu à Peu, il perçut les bribes de conversation, et imbriqua chacune d'entre elles afin de raisonner.
Ces gens m'ennuient. Ces gens m'ennuient dans ce si petit bureau.
Puis il prit la parole lorsque le vacarme s'intensifia.
S'il vous plait? Sitiplé? Amigos?
L'Père Zorba ne vous laisse aucun répit dis donc.
Il vient même répondre à ma place dans l'bureau.
Vous m'direz. C'est logique. C'est lui le maire. Je ne suis que son Adjoint.
Vous vouliez savoir si je partageais le point de vue de Zorba quant aux dons que nous étions susceptibles de vous octroyer via le Bureau des Arts et Recherches?
Mais regardez vous donc un peu. Vous portez l'Art, non pas comme une torche - ou devrais je dire "La Torche" éclairant vos proches dans la pénombre, mais comme un moyen de brûler le seul endroit où la neutralité était respectée...
Alors je vais être clair avec vous. Oui, j'aurais souhaité récompenser tous les artistes ici présents. Oui, j'aurais eu le coeur à le faire plusieurs fois, s'ils avaient créé une dynamique positive au sein de la ville. Mais non, je m'étais trompé. L'art vous est servi sur un plateau que vous vous empressez de jeter.
Vous n'en avez que faire de l'Art. Vous ne pensez qu'à l'opposition.
Pour une fois, je cherchais à fédérer. A unir. Vous vous êtes empressés de diviser.
Et Moi l'artiste dans tout ça? Avez vous pensé à la douleur de voir des entités se déchirer pour ce que signifie l'Art : L'Art n'est plus pur lorsqu'il est souillé par les Struls, L'Art doit être libre? Et lorsque le Leader vous informe que l'art ne sera pas rémunéré car vous l'attaquez personnellement, vous vous indignez que l'Art ne sera pas rémunéré.
Avez vous pensé à la douleur de voir des gens pinailler pour 100 struls, puis cracher dessus?
J'accuse Zorba d'être extrémiste dans ses propos, mais je vous accuse vous de ne rechercher que le moyen d'achever l'adversaire face à vous.
Admirez vous, si nombreux dans ce petit Bureau. Réunis mais paradoxalement divisés.
J'ai honte de ce que j'ai fait. J'ai honte d'avoir voulu porter l'Art sur mes épaules.
J'ai eu tord de vouloir financer l'Art. Car l'Art ne se finance pas.
La Finance corrompt l'Art et les Artistes qui se cachent derrière des Bourses pleines - ou vides.
Obey fouilla nerveusement dans les tiroirs de son bureau. Il en ressortit une fiole. Il en but une lampée.
Il ôta le nœud de son foulard qu'il portait encore sur son visage et le prit dans son autre main afin d'éponger la sueur qui perlait sur son front.
J'étais artiste, il y a fort longtemps. Et charmé par une Bouzoukette aux opinions différentes des miennes, j'ai mis l'Art au service de nos relations.
Puis j'ai perdu pied et je suis tombé dans l’abîme.
La Politique fut pour moi l'occasion inespérée de révéler des talents.
Et les talents furent nombreux à frapper à ma porte.
Qui aurait cru que derrière sa soutane, FuyuZora, le Sectaire aux bras si Musclés maniait les mots avec autant d'élégance dans un registre autre que ses récitations Schnibbliques?
Et JindeathWalk? Auriez vous songé un jour que derrière le politicien courageux se dressait un Pouète espiègle?
Et Jeoff, le Mafieux? Don lui même aurait il imaginé un jour avoir dans ses rangs un Bouzouk maîtrisant le HaiZouk, art ancestral abandonné mais mis au goût du jour par celui ci?
Et Bikku le Journaliste Dessinateur satyrique? Et Pincemi, La Douce éditrice du Magazine qui embellit votre journée?
Oui, autant de personnalités d'horizons si différents. Tous ont franchi les portes de ce petit bureau. Tous ont tâché de respecter les consignes données.
Tous se sont rassemblés - pour des raisons différentes surement - mais sous la même bannière.
Je voulais bien faire. Je voulais proposer aux talents de s'affranchir des clivages et des barrières.
Monnayer l'Art était le seul moyen pour intéresser le plus grand nombre.
Je n'aurais pas dù.
Obey posa ses mains sur le Bureau. Il tremblait. Était ce le Raki? Ou bien la présence d'autant de monde? Était ce l'envie de tout foutre en l'air? Ou bien celle d'unir ce qui n'a jamais été uni?
Il se retourna vers l'assistance et regarda JindeathWalk en particulier. Il lui avait promis un concours. Il ne renoncerait pas à celui ci.
Il est temps de reprendre les choses en main.
Dorénavant, quitte à finir au Goulag, je serai le seul habilité à diriger le Bureau des Arts et Recherches.
Il regarda les fortes têtes, et finit par poser son regard sur son Leader, Zorba.
Pas d'argent en jeu. Vous disiez que l'Art ne se monnaie pas, vous aviez raison.
L'argent ne doit servir qu'aux Académiciens - et je tiens par la même occasion à réitérer mes plus plates excuses à Nogoud pour les différents qui se produisirent durant les jours passés.
Que tous ceux qui ont osé levé la voix osent maintenant se taire lorsqu'on leur demande de parler.
Il se gratta la tête et sourit. Il venait de trouver ce qui allait fédérer.
Que tous ceux et celles qui veulent enfin agir au service de l'Art se lèvent.
Nous organisons dès maintenant et pour la fin du Mandat un concours ouvert aux plus talentueux.
Que vous maniez la prose ou la versification,
Les longs discours évasifs ou les petites piques cinglantes.
Que vous soyez crayons ou plumes, gouache ou feutre...
Je vous propose d'utiliser pinceaux et plumes pour traiter...
Vous avez jusqu'au 17 mai.
Soit 6 jours.
6 Jours pour parler de ce que tous convoitent pour des raisons plus où moins nobles.
Le Pouvoir.
Vous pouvez utiliser le mot Pouvoir, ou le décrire. Vous pouvez décrire des personnes, mais ne jamais les citer.
Vous serez raffinés, car l'Art n'est pas Bâclé.
La Récompense?
L'estime de Tous.
'Heureux l'Artiste qui vit sur sa renommée.' disait J-F.
Aucune cagnotte à la clef.
Juste quelque chose à prouver.
Des questions?
Puis en mettant ses mains dans sa poche il y trouva des restes de Raki que Bonnbouille lui avait filé.
Il pensa à une vieille Pub du temps des Zhumains et cru bon de détendre l'atmosphère après ce long discours...
On partage?
Lorsque Bikku vient afficher sa vision erronée de la Révolution à travers ses tableaux, ce sont toujours les mêmes qui en profitent pour monter au créneau et semer la discorde. Il ne faut pas encourager le patronat qui terrorise suffisamment la population en lui faisant croire que tous les maux de la colline pourpre sont causés par un seul bouzouk quand celui-ci fait ce qu'il faut pour sauver le peuple (plutôt que toujours la même minorité).
Je ne fais la promotion de personne dans mon oeuvre, et le MLB n'est pas le seul à en prendre pour son grade, la corruption encourage l'entrepreneuriat par ailleurs, et pourtant elle est tout autant critiqué ici. Ma vision est-elle erronée ? Peut-être, en attendant quand la corruption est au pouvoir, une dizaine de personnes en profitent le reste subit, et quand le MLB prend le pouvoir sans tenir compte des votes on ne peut pas dire que l'avis des bouzouks a été respecté.. De là à dire que je ne "tape" que sur un seul bouzouk.. je trouve ça vraiment limite comme interprétation..
Bref, c'est juste ça que je voulais ajouté après le discours de Obey, et je tiens à ajouter que je compte bien participer à ce concours ! (même si aucun strul n'est à la clé, ça me semble important de donner une place à l'art, et l'art est riche parce qu'il est divers et véhicule une multitude de message, il serait d'une pauvreté infâme s'il n'allait que dans un sens..)
Sachant à présent que je n'ai rien à y gagner, car je n'aurais jamais voulu que l'on croit que j'usais de l'art pour rapporter, sinon autre chose que la satisfaction de ma personne, voici pondu de ma pensée, une ode à ce thème qui a été décidé. Voici ce que le pouvoir m'a inspiré.
Le Pouvoir
Le pouvoir, une capacité que certains possèdent,
Un joug sous lequel d'autres cèdent!
Une quête pour laquelle les uns décèdent,
Tandis que des individus, sans trimer y accèdent.
En avoir trop, on s'octroie tous les droits,
Et pas assez, on croule sous son poids.
Le pouvoir a plusieurs formes,
Certains le crient, d'autres le consomme.
Un zouk le subit, un autre s'y conforme.
Le pouvoir pour qui sait s'en servir,
Peut-être une bouée, peut être un navire.
Mais qui dit pouvoir, dit savoir,
Car pouvoir sans savoir s'en servir,
N'est qu'un trou noir,
Un trop plein qui ne sait qu'engloutir.
Le pouvoir tous le possèdent,
Selon différentes mesures, différentes échelles.
Pour le pouvoir certains défaillent,
Il est l'enjeu et le résultat d'une bataille.
Pour le pouvoir, certains sont vus comme du bétail,
Avec du pouvoir, d'autres ne sont simplement pas de taille.
Le pouvoir aveugle ou rend la vue,
Tout dépend qui en est revêtu.
Pourvu que le pouvoir puisse pourvoir,
À ceux qui demain ne seront pas là pour voir,
Ceux pour qui le destin, de la quête aura appelée,
S'en seront allés vers d'autres contrées.
C'est tout au moins ce qu'en mon pouvoir,
Je puisse au final espérer.
Dernière modification par Dzoulouk (2954-05-12 03:59:55)
Pouète à la mine renfrognée,
s'affranchir des clivages et des barrières
c'est ce qu'avec toi j'ai voulu faire.
On dirait que tu as finalement compris mon combat et mon envie.
L'union, la communion, tu la proposes enfin ! Tu ne l'achètes pas, tu ne l'imposes pas.
C'est à ce prix que tu obtiendras ce à quoi tu aspires tant.
J'ose espérer que tu vas concourir. Je suis sûre que sur ce sujet, tu as beaucoup à dire.
L'argent ne doit servir qu'aux Académiciens - et je tiens par la même occasion à réitérer mes plus plates excuses à Nogoud pour les différents qui se produisirent durant les jours passés.
Cher Obey, cette petite phrase a soigné mon coeur endolori par ces derniers jours ;
tu avais lancé ce beau projet de mézénat, nos missives ont été fort agréables et courtoizes.
Sans rappeler ce qui m'a blessé, je me dois de dire que je ne te tiens pas rezponzable
des mots inzultants du Maire, sache que je te garde mon estime.
Pris par de nombreuzes taches à l'Académie, je ne partiziperai pas au Concours sur "Le pouvoir", pour koa ?
parce que je veux rester neutre dans ce domaine et je l'ai démontré dans mes réponzes à celui qui s'obstinait
à m'appeler "Ka-ma-ra-de".
Sachant à présent que je n'ai rien à y gagner, car je n'aurais jamais voulu que l'on croit que j'usais de l'art pour rapporter, sinon autre chose que la satisfaction de ma personne, voici pondu de ma pensée, une ode à ce thème qui a été décidé. Voici ce que le pouvoir m'a inspiré.
Le Pouvoir
Le pouvoir, une capacité que certains possèdent,
Un joug sous lequel d'autres cèdent!
Une quête pour laquelle les uns décèdent,
Tandis que des individus, sans trimer y accèdent.
En avoir trop, on s'octroie tous les droits,
Et pas assez, on croule sous son poids.Le pouvoir a plusieurs formes,
Certains le crient, d'autres le consomme.
Un zouk le subit, un autre s'y conforme.Le pouvoir pour qui sait s'en servir,
Peut-être une bouée, peut être un navire.
Mais qui dit pouvoir, dit savoir,
Car pouvoir sans savoir s'en servir,
N'est qu'un trou noir,
Un trop plein qui ne sait qu'engloutir.Le pouvoir tous le possèdent,
Selon différentes mesures, différentes échelles.
Pour le pouvoir certains défaillent,
Il est l'enjeu et le résultat d'une bataille.Pour le pouvoir, certains sont vus comme du bétail,
Avec du pouvoir, d'autres ne sont simplement pas de taille.
Le pouvoir aveugle ou rend la vue,
Tout dépend qui en est revêtu.Pourvu que le pouvoir puisse pourvoir,
À ceux qui demain ne seront pas là pour voir,
Ceux pour qui le destin, de la quête aura appelée,
S'en seront allés vers d'autres contrées.
C'est tout au moins ce qu'en mon pouvoir,
Je puisse au final espérer.
Fort bien dit l'Ami !
Je vous suggère de pustuler à notre chère Académie pour une chaire,
notre auguste Maison serait honorée par votre prézence parmi les Laids trés
Rhaaa, c'est ti pah un sacré métamorph l'pouvoir !
Haaaan, comment qu'il n'en profite pour harponner l'nono !
Vazy, faizez toi plaiz à faire tes courses... ispèce de viandard !
Me faudrait l'pouvoir de la boucler mouah...
Y'oray pas des soldes kekpar ?
Obey reçu Dzoulouk dans son Bureau et lut avec attention son Pouème.
Il était ému. Les mots étaient parfaitement alignés et une douce mélodie vint tinter à ses oreilles à la lecture dudit Pouème.
C'est parfait. Je ne pouvais espérer meilleure prestation pour ouvrir ce Concours.
Il tapota l'épaule de Dzoulouk et lui offrit une Bierro'. Il était agréablement surprit de ce Bouzouk, d'ordinaire si discret.
Obey vit ensuite Pincemi. Il n'avait plus toute cette animosité à son égard. Il eut même un sourire lorsqu'elle lui demanda de participer au concours.
La douce Mélopée que je t'ai adressé n'était pas sans but. Je regrette.
Il prit une seconde Bierro' qu'il proposa à Pincemi et poursuivit.
Je ne cautionne pas tes actes mais approuve tes propos. Cette structure en est là preuve. Nous ne sommes pas Noir ou Blanc... Il doit bien y avoir "50 nuances de grey".
Je participerai peut être à ce concours. Je n'ai pas encore réfléchi aux personnes qui pourront juger les œuvres. C'est un choix difficile. Ma participation sera donc conditionnée à cela.
Nogoud et Tromatozouk entrèrent alors dans la pièce. Obey salua Nogoud d'un signe de la main et lui indiqua le Freegidehr afin qu'il puisse lui aussi se rafraîchir.
Il écouta Tromatozouk et sourit à nouveau. Il prit ensuite le document faisant office de participation et vit bon nombre de petits BonZhommes souriant.
Et il sourit à nouveau. Tromatozouk resterait un mystère pour lui, tout comme chacune de ses oeuvres.
Et bien, je valide votre participation, TromatoZouk.
Et n'oubliez pas de vous rafraîchir avant de quitter les lieux!
J'vous en prie, n'en faites rien, je compte participer autrement. Ceci n'était qu'une boutade.
Veuillez plutôt accepter mes bizouilles !
troma se jette sur Obey à bras ouverts et lui fait un calin tout gentil (quoiqu'un peu baveux).
Dernière modification par Tromatozouk (2954-05-12 21:09:55)
**Pincemi accepta la bierro d'un sourire, en gage de paix et la sirota tout en écoutant Obey**
J'aimerais te proposer ce que j'ai proposé à ton kamarade Camilo. Si on ne peut s'aimer, peut-on essayer de ne pas se détester...
Ici ou ailleurs, je prendrais toujours plaisir à te lire...
Jindeathwalk observa la situation et prît à nouveau la parole.
J'oublie le mécénat alors. Il rit à trompe déployée. Dommage les quelques struls que ça m'aurait donné auraient été sympathiques, m'enfin c'est la vie. Tout d'abord bonne chance à mes concurrents, des œuvres artistiquement magnifiques ont été montrées et je les sollicite pour continuer de développer cela.
Jindeathwalk se tourna vers Nogoud
Nogoud, quoique nous ne nous connaissions peu, je regrette tout de même de ne pas avoir été sollicité pour vous rejoindre au vu de mes travaux précédents dans le Bureau, mais je ne vous en veux point.
Obey a donc dit : Le Pouvoir.
Parfois un texte commence avec une citation
Mais pourquoi pas un pouème pour l'occasion ?
Donne du pouvoir à un ver de terre et il deviendra un serpent.
Citation sans doute ridicule mais qui définit bien les derniers événements.
Petite précision avant de subir les foudres de spectateurs ou lecteurs en effroi
Avant tout quand je dis événements je parle de ces derniers mois
Depuis que tout les bouzouks sont de retour dans les rues
Retrouvant ainsi la colline pourpre et sa vue
En bas le pouvoir des ténèbres
En haut les ténèbres du pouvoir
En bas il sert de couloir
Qui permet d'aller en haut et de finir dans une situation funèbre
Triste récompense
Pour ceux qui ont sués
Pour enfin y arriver
Et finir en bouche un goût rance
Spectacle éphémère d'un liberté
Qui cache derrière ses rideaux un pénitencier
En quelques mots rimant avec pouvoir
On peut définir et ainsi concevoir
Résumant aussi ce que le Pouvoir est réellement
C'est en connaissant l'étendue de notre volonté à savoir
Que l'on peut avancer et obtenir LE Pouvoir
Mais est ce vraiment le meilleur des éléments ?
Tout le monde à le pouvoir
Même si il n'est pas remarqué
Et qu'au dessus de lui tout lui semble noir
Il devra alors se lever, crier et avancer
De toute son âme et de tout son cœur
Foncer tout d'abord dans le mur des mœurs
Et montrer au monde entier que l'on est vivant
C'est dans une vie le premier élément
Je m'en vais terminer
Mais n'oubliez surtout pas
Que le pouvoir est séparé
Le bien et le mal sont distants d'un pas
La ligne peut être franchie
En un instant tout peut se retourner rapidement
Sans que l'ai remarqué votre esprit
Et ce ne sera que le commencement.
Sur ce, je vous laisse. Bonne soirée.
Il se leva et passa la porte du Bureau
Dernière modification par Jindeathwalk (2954-05-13 01:07:02)
Jindeathwalk se tourna vers Nogoud
Nogoud, quoique nous ne nous connaissions peu, je regrette tout de même de ne pas avoir été sollicité pour vous rejoindre au vu de mes travaux précédents dans le Bureau, mais je ne vous en veux point.
Mais cher ami.... gnark, pardon... Ahem... Viendez donc à l'Académie, plus on est de fous...
Et restons simples : Appelez moi GOUDHYDE ... héhéhé !
Adresse un sourire à Nogoud.
Je penses bien réfléchir à votre proposition. Je suis honoré que vous ayez considéré ainsi cette oeuvre. À dire vrai, je n'aurais pas cru que le sujet puisse m'inspirer autant.
Observe ensuite la biero que lui offre Obey et l'accepte humblement.
Cependant, je dois mon inspiration à Obey, car c'est lui qui a décidé du sujet à bien y penser. Et merci pour la bierro. C'est très aimable. Si vous avez appréciés, je tâcherai de recommencer. Et...
S'interrompt et s'intéresse ensuite au poème de Jindeathwalk. Applaudit à la toute fin, tandis que celui-ci repart.
Moi non plus je n'aurais pas cru que le sujet puisse m'inspirer autant !
Mon premier essai de réflexion sur le pouvoir m'a purement et simplement poussé à rendre mon peurkeur.
J'ai d'abord songé venir ici avec un cliché de mon oeuvre... mais une simple description devrait suffire...
C'était :
- joliment coloré
- parfois instructif (rapport à la vie dissolue du bouzouk qui s'y trouvait piteusement résumée)
- et finalement lourd de sens (=> le pouvoir pour troma = berk !)
l'image était belle mais bon... les goûts et les sensibilités à épargner font que j'ai renoncé à vous apporter
ce qui n'était finalement qu'une réaction de défense à l'évocation du pouvoir, une vision plus que partielle.
Car le pouvoir a du bon, oh que oui l'ami !
Il me faut représenter le côté mégapositif et ultrajubilatoire du pouvoir ! Le pouvoir des fleurs ,
des bouzoukettes , des bouzounets & des bonbons , d'un ciel arc-en-ciel ensoleillé ,
d'une bonne part de tarte de crapouille et de tant de délicieux sirops encore. Miam!
Je ne désespère pas, je vais tâcher de jeûner pour ma prochaine tentative. J'y crois fort !
**Pincemi dépose un papier sur le bureau d'Obey. Sa participation. Avec un post-it**
Vous êtes plusieurs à m'avoir inspiré ceci... Ton souvenir en fait partie...
Mais celui à qui il est dédié, c'est hautement rigolo pinaize (cherche pas, tu le connais pas !
Et puis marde, Obey, pas de juge, pas de gagnant, et faisons-nous plaisir, si le sujet inspire !)
♥ Mazamour ♥
Le pouvoir revêt plusieurs visages et vise plusieurs objectifs, tous dénués d’intérêt.
Un seul pourvoir existe. Le seul pouvoir qui soit ne se nomme pas. Il se ressent, se vit et se partage.
On me croit vénale et avide de pouvoir… Le seul pouvoir que je souhaite exercer, le seul auquel je me soumets,
nul doute pourtant que vous le connaissez.
Je ne plie pas devant la force, je n’implore pas devant le strul, je ne bave pas devant la mairie…
Je plie quand on me sourit, j’implore quand on me ravit, je bave quand on est joli…
Jamais je ne me soumets parce qu’on l’a demandé. Mais volontiers je me soumets quand j’aime et suis aimée.
Je courbe l’échine, je souris… ordonne et j’obéis, quand tu me dis que je suis jolie.
J’accepte les affronts et pardonne les fautes, si de l’amour mon cœur est l’hôte.
Je laisse omnipotent qui fait naître mes sentiments.
Le pouvoir est donné s’il est partagé. Fais de moi ce que tu veux, suis-moi et ferme les yeux.
Le pouvoir qui me soumet est celui que je veux exercer.
Supplie-moi de t’aimer, et je t’écouterai.
Traîne-toi à mes pieds et je te relèverai.
Abandonne tout pour moi, je t’offrirai le monde.
Suis-moi sans poser de question. Réponds aveuglément à ma passion. Je serai ta maison.
Ceci n’est pas un pouème, c’est juste pour te dire « je t’aime ».
Et si tu trouves des rimes, c’est juste pour la frime.
Miaou
Tout ce monnaie dans la vie, c'est ça la société de consommation
Je pense obey que vous vous etes aperçu que finalement si des gens accepter de travailler gratis pourquoi les payes quand on peut les exploités, n'est ce pas la politique de la ville ?
Sur ce bonne journée
Ou alors c'est les artistes qui ont refusé d'être payés...
Faut pas abuser dans l'abus, jeune zoukette.
Pour le coup, Obey essaie de contenter et de rassembler tout le monde.
C'est nous qu'on a pas voulu de son blé. Quant à ta prestation gratteuZ... j'préfère encore rien dire, tiens.
Tout ce monnaie dans la vie
Tiens, v'là 2 struls, va voir le beau pestak qui se prépare sur la place !
Ce n'est pas ce que j'ai entendu de tous en tout cas, même si c'est sans doute admirable je trouve qu'il retourne vite sa veste. Quand à ma représentation comme tu dit de quel droit te permets tu de juger ? Garde tes struls tu risques dans avoir besoin...
Obey écouta avec attention JindeathWalk. Il était partagé. Comment un être aussi censé pouvait rejoindre la CCE? Il n'en savait rien mais les bruits disaient qu'il avait orchestré son arrivée à la CCE par un autre Pouème. Il ne l'avait pas entendu mais il était, selon les dires de la foule, assez cinglant.
Et bien je prends cette candidature sans poser de question accessoires.
En entendant à nouveau TromatoZouk, Obey sourit ( à nouveau dirons nous). Il ne savait même plus si cette candidature était la bonne. Cependant il nota avec soin la description faite par Tromatozouk du pouvoir et la rangea soigneusement avec les autres. Il le remercia mais ne lui proposa pas de bierro. Il soupçonnait le Scientifique de fragmenter son travail pour siroter tranquillement son stock. (Le Fourbe.)
En rangeant ses affaires, Obey vit alors le Post it dégageant de douces effluves. Il le prit, le lut, et ne put s'empêcher de lâcher un rire. Ils avaient enfin trouvé un terrain d'entente. L'Art servait à rassemblent.
Obey caressa le papier que Pincemi utilisa pour son travail et ne put s'empêcher de se questionner. Etait ce un restant de papier qu'il lui avait offert lors de leurs premier Rendez vous à la Taverne?
Ce souvenir lointain, personne ne pourrait le déterrer. Il préféra ne pas savoir. Il se contenta de sourire.
Obey fut cependant troublé dans sa quiétude par liliana. Il avait oublié que certains artistes étaient venus afin de recevoir une rémunération pour leur bien.
Il réfléchit alors au moyen d'indemniser la Bouzoukette venue là réclamer son dû.
Vous n'êtes pas sans savoir qu'aujourd'hui, le Bureau des Arts s'est détaché de sa mission de subvention des arts...
Je n'ai donc pas les moyens de vous offrir ce pour quoi vous êtes venu.
Cependant, si l'argent est vraiment votre motivation, alors je ferai en sorte de vous troquer l'équivalent au Marché Noir.
Puis en souriant à Liliana, il sortit du Bureau. Il n'avait pas le coeur à travailler ce soir, il lui fallait comprendre comment les habitants de Vlurx avaient pu placer deux candidats de mêmes convictions au troisième tour des élections...
Coucou c'est encore moi, il fait chaud et soif ici ! T'étouffes pas sous ton foulard, mets toi à l'aise, y parait que t'es là pour encore un bout.
Heureuzment on est quelques fidèles à courir le marathon avec toi, moi ce qui me préoccupe c'est le bien être de mes concitoyens, si tu vois ce que j'veux dire...
troma zieute en direction du stock d'Obey comme s'il avait un radar à bierro dans la trompe (en fait c'est dans l'bras mais c'est tout comme)
bon j'ai euh... une oeuvre (mwahaaaa). C'pô jojo jojo, t'attends pô à d'la dentelle...
Allez c'est moi qui raconte !
=> Ce matin je te parlais de mon incommensurable espoir. Il me laissait compter sur le pouvoir des belles choses présentes à Vlurxtrznbnaxl
pour réhabiliter le mot et la notion de pouvoir à mes yeux. Seulement voilà rien ne va jamais comme ça devrait aller sur cette fichue colline.
l'écho du matin :
Aujourd'hui il a plu à verse, des bouzounets se sont chamaillés à grands cris toute la journée, ma bouzoukette m'a largué,
j'ai mis la main sur un chardon et je me suis pété la dernière dent sur un caramel trop dur. Quand aux sirops j'ai pas osé goûter.
C'était mon illustration du pouvoir de destruction porté à l'échelle du quotidien (une journée presque banale)
et la mise en exergue de la fragilité de l'équilibre précaire de la condition bouzouk. C'était super chouette !
A demain.
Comme prévu me r'vlatipah, tant que y'a du stock y'a du troma. (Demain ça devrait causer des mékanizmes ou bien des instruments du pouvoir, après j'pense que ce sera un interlude ponctué d'un pouhaime et on me dit que mon esclave de neurone a presque terminé et qu'il va m'aider à gagner l'estime d'1/10 du peuple bouzouk, j'espère qu'ils paieront aussi en bizous)
Aujourd'hui j'aimerais parler des jeux du pouvoir.
Le plus connu est le jeu des chaises musicales. Il existe de nombreuses variantes :
- avec ou sans coussin à gazouillis
- avec ou sans marteau
- sous influence alcozouïolique
- avec banque
- sans intermédiaires
- en jouant l'atout de la menace
- selon la règle du toulécous-sompermy ou du plus sobre pousstouahdlàkeujmikol.
On dénombre pas mal d'adaptations de ce jeu qui diffèrent selon les party'spoulitiks ou les régions du glob'.
La plus connue d'entre elles étant sans doute la fameuz' Patatchaude loin devant le Savamakouille fjnordien (Caribuzouk doit connaitre).
Mais le jeu que je voulais vous (te) présenter aujourd'hui et qui fait tourner les boules en ce moment est le "Triple Buze !!!"
Le principe est simple, faire le plus de Triple Buzes possible en utilisant l'ensemble de vos moyens (pression sur le corps arbitral, trichouilles, renversage de plateau. Toutes ces façons de jouer le Triple Buze sont depuis la dernière riliz totalement tolérés voire encouragés dans certains cas pour permettre d'enseigner au mieux les règles aux débutants qui voudraient s'y coller).
Le jeu en lui-même se compose d'un sac avec fonds destiné à accueillir la main du gagnant. D'un dé à 272 faces, d'un plateau tout plat, d'un jeu de 666 lettres harmonieuzment réparties comme suit,(nos savants ont bossé dur !)
90 peutitz lettres P
198 peutitz lettres O
76 peutitz lettres U
55 peutitz lettres V
2 peutitz lettres I
245 peutitz lettres R
... ainsi que d'une dînette, d'un bout de ficelle et d'un tapis en vlouuuurrr pour pas bimer la tab' sur laquelle qu'on joue et vas y qu'on s'éclate !
Le jeu se joue de 1 à n joueurs. Chacun des participants peut lui-même composer son deck avec ses propres lettres ce qui explique qu'on pige pas toujours certains faits de jeux. Pour atteindre le but ultime du jeu, il faut écrire le mot pouvoir en faisant le plus de buzes (c'est le système de points du jeu, une buze est environ égale à la racine cantique de 40 000 pts au carré dlatétopié dlaétatotaux)
Mais le plus simple c'est de vous(te) montrer à quoi que ressemble concrètement une partie en cours et de vous(te?) la légender vite fait.
Jugez plutôt.
On note pèle-mêle plusieurs pratiques courantes qui reviennent chez les participants qui veulent à tout prix cazer leur pouvoir.
- y'en a qui le conjugue au pluriel
- y'en a qui font la totale en nimpozant leu zéroh aurtograf o z'aut jooheure(z'avez vu les lettres interdites comme le E et le A ! C'est pas dans l'mot pouvoir ça ! pis elles valent des flopées de buzes en + !)
- y'en a qui ne savent même pas l'écrire
- y'en a qui font semblant d'pas savoir
- y'en a qui utilisent des rallonges, c'est un peu l'illustration de l'élasticité du pouvoir (expression populaire : il aurait pô l'bras long l'pouvoir ?)
- y'en a qui jouent sans même connaître les règles (ex : le candidat Z qui écrit "pourvoir", ici le candidat se croit au poqueur menteur par exemple)
- y'a des p'tits malins l'décompose pour éviter de s'y attacher
- y'en a d'autres qui sont prêt à se l'amputer pour casser l'jeu des autres
etc etc... boukous s'cassent vraiment pô la binette et nous retournent le crâne à jouer n'implahouak. Ce qui est sur c'est que cette orgie de ptis pouvoirs imbriqués est pas loin de me faire zloter des stomacs... pis j'ai si soiiiiif !
Merci obey ! J'apprécie votre gentillesse mais je n'avais nullement l'intention de vous prendre vos biens, ce n'est pas grave si je ne suis pas payés, j'essayerais de participer à l'occasion.
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