**Pincemi flânait dans les jardins quand elle entendit Sergiouk crier. Elle lâcha les roses qu'elle était en train de cueillir et courut en direction de la villa. Elle entra comme une furie, bousculant Koudcoude au passage. Elle grimpa les nescaliers blaz à blaz et arriva devant la porte du bureau/chambre. Elle arrivait à peine à respirer, mais elle était incapable de dire si c'était à cause de sa course effrénée ou de l'émotion provoquée par les cris de Sergiouk.
Elle prit une profonde inspiration et entra. Maintenant que Don pouvait la voir, elle n'osa pas l'embrasser sur le front. Elle s'agenouilla à son chevet, tête baissée, tenant à zig mains la main bagouZée de son bien-aimé Parrain.**
[Sentant la main de Pincemi sur la sienne, il referma son œil en affichant presque miraculeusement un sourire.]
**Un messager est arrivé avec une lettre pour Pincemi. Après avoir pris connaissance de son contenu, la Péheffe blêmit. La feuille lui échappe des mains et voltige jusqu'au sol. Le visage de la blonde se crispe.
Elle se dirige vers l'escalier, marchant sur la lettre qui gît au sol. Elle le gravit rapidement et se dirige prestement vers la chambre de Don Struleone.**
Les PinSbires, au pied !
KoudBoul, Koudpoing, Koudpié, Koudb... non, pas toi...
Avec moi !
**L'escorte arrive devant le bureau du Parrain comateux. Pincemi entre et se précipite au chevet de son marionnettiste.**
Sergiouk, comment va-t-il ?
Personne n'est entré, n'est-ce pas ?
**Devant l'air interloqué du majordzouk, Pincemi lui explique rapidement la situation.
Elle se penche sur Don, effleure son front d'un baiser et lui murmure à l'oreille**
Je veille sur vous. Je vous protégerai, Don. Je ne laisserai personne vous faire du mal, quoi qu'il m'en coûte.
**Elle s'écarte et regarde Sergiouk.**
Sois très vigilant. À la moindre alerte, même pour une chmouffe qui pète, tu nous préviens, c'est clair ?!
**Elle place plusieurs gardes devant la chambre, emmenant le reste des PinSbires avec elle.**
Allez me chercher Clafoutis immédiatement. Ramenez-le ici et mettez-le en sécurité.
Toi, va voir au Kugé si Sangtriste est réveillée.
Moi, je vais chercher mon fils.
Mais ! Mais ! Fichez-moi la paix !
Clafoutis est emmené de force dans la chambre de Don. Il ne comprend pas ce que les PinSBbres lui veulent. Il a bien tenté de le leur demander mais aucun d'eux n'a su lui répondre. Ont-ils jamais compris ce qu'ils faisaient, si ce n'est obéir servilement à leur maîtresse ?
Apercevant le Grand Parrain sur son lit il cessa de s'agiter contre les brutes sans cervelle qui l'avaient emmené là et se recueilla intérieurement, confiant l'avenir de l'Illustre aux mains du Grand Tout-Puissant Rouge
Bon, quelqu'un peut me dire ce que je fais ici ?! Où est mon ÉpouZ ? Où est mon fils ?
Brodik arriva à la villa, ayant appris par un espion de la famille que ses cibles étaient retranchées. Le bâtiment semblait imprenable, aussi préférait-il jouer la sécurité. Il sortit de son sac une gnoulze, et y versa un puissant hallucinogène. Son méfait accompli, il se maquilla en livreur Struleone, mettant la rose qu'on lui avait remis avec la bible sur sa poitrine, puis toqua à la porte. Un larbin vint lui ouvrir
Bonsoir M'sieur ! j'ai ici une livraison pour un certain Crumble. Parait que vous voulez fêter le bon déroulement des affaires. Signez ici, et elle est à vous. Il la veut en main propre, aussi débrouillez vous pour lui remettre aussi vite que possible, et avec deux trois glaçons. C'est meilleur frais. Et bonne soirée
Laissant la Gnoulze trafiquée au larbin, il alla se poster dans les buissons, épiant les moindres gestes
Souhaitant détendre l'atmosphère pesante de la chambre mortuaire dans laquelle on l'avait enfermé, Clafoutis s'est enfoncé dans le fauteuil situé à côté du lit de Vitouz. Il matte la téloche tranquillement en se grattant les co... mangeant des kahuètes. Quand tout d'un coup...
Toc ! toc ! toc !
Les PinSbires se regardèrent, médusés, puis regardèrent Clafoutis, lequel se mis à regarder Don Struleone, qui lui-même regardait le plafond, imperturbablement.
Bah faut p'tet ouvrir, non ? lança Clafoutis à l'attention des PinSbires.
Lorsque l'un d'eux pris la peine d'aller ouvrir, un larbin lui donna une gnoulze bien fraîche à l'attention d'un certain Crumble. Alors que la brute se grattait la tête et était sur le point de renvoyer la gnoulze prétextant l'inexistance dudit Crumble, le gâteau "cerises ou pommes, au choix" intervint :
C'est moi, idiot. A tous les coups c'est un message subliminal que m'envoit ma chérie.
Clafoutis était heureux à l'idée de passer une agréable soirée gnoulzesque en compagnie de Pincemi (et de Dedel ?), ne sachant résister à l'appel du précieux breuvage, il s'en servit un verre.
...
... Bien mal lui en a pris, car StoGnee petites secondes plus tard ...
✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿´`·.·´`✿
Wouawwww des p'tites fleurs partout qui flottent !
Tentant, sans y parvenir, de les attraper toutes dans le but d'en faire un bouquet à offrir à sa Belle, Clafoutis déambula dans les couloirs de la Villa jusqu'à commettre l'erreur de sortir du bâtiment pour attraper des papillons magiques qui, croyait-il, pullulaient dehors.
Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ -- Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ -- Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ -- Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ -- Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ -- Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ -- Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ -- Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ -- Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ
S'approchant des buissons pour y capturer un papillon magique, il tomba trompe à trompe sur son vieux pote Brodik.
Brodik ?! Mais qu'est-ce que tu fous là ?
Et pourquoi t'es pu en pyjama ?
N'imaginant pas un seul instant que Brodik pouvait représenter un quelconque danger pour lui, Clafoutis ne prit pas garde et tourna naïvement le dos à son vieil ami, à la recherche de papillons...
Brodik avait réussi. Son mentor était devant lui, et il disposait d'un moyen afin d'atteindre Pincemi. S'approchant de clafoutis, il lui murmura quelques mots.
Viens avec moi, Clafoutis, et nous irons cueillir des fleurs pour ta bien aimée. Nous pourrons même lui ramener des papillons si elle le désire.
ayant envoyé un Zmz à un chauffeur, brodik fit monter clafoutis dans la voiture, et ils démarrèrent ensemble dans la nuit sombre. Par précaution, il envoya un deuxième Zmz à son allié Klooks
Si tu pouvais me faire gagner un peu de temps, ça m'arrangerait
Klooks, posté sur le toit d'un immeuble voisin, voit toute la scène se dérouler devant ses yeux. Lorsqu'il voit la voiture s'éloigner, il secoue la trompe pour vérifier qu'il n'hallucine pas.
Pinaise ! Il en a des bluxtres lui aussi, et pourtant c'est denrée rare en ce moment !
Ayant préparé son coup, Klooks sort ses cocktails bierrolotovs préparés avec soin, et ses fumigènes au raki. Il boit au goulot d'une de ses bierrolotov, l'allume, puis la lance à l'entrée de l'antre Struleone tout en criant "A LE SNACK BAR !". Il balance tout son stock, prenant soin de les jeter de manière à dessiner un "MLB" enflammé au sol.
Oooooh ! C'est jouliiii !
Il sort ensuite ses fumirakis et les jette sur la route de manière à masquer la direction que prend le joker-qui-a-une-grosse-paire-de-bluxtres. Une fois tous ses stocks épuisés, Klooks crie en direction du bâtiment Struleone.
Viendez me chercher, bande de gros mous du Zlibard !
Une fois terminé, Klooks rabat sa capuche, s'allume une p'tit raki, puis file en sautant comme un acrobate de toit en toit
Dernière modification par Klooks (2956-03-16 22:31:48)
**Hébétée, Pincemi entre à nouveau dans le bureau. Elle s'effondre près du lit de Don.**
Je suis perdue, Don.
Je suis prête à tout pour vous. À tout !
À tel point que sans vous, je n'ai plus de limite...
Si vous étiez là, qu'attendriez-vous de moi ? Je veux bien tout perdre si c'est ce que vous voulez. Mais est-ce ce que vous voulez ?
Mes ficelles font n'importe quoi quand vous n'êtes pas là...
[L'œil du Don peinait à s'ouvrir lorsque Pincemi s'écroula sur lui. Son sourire n'était plus d'actualité car il sentait que quelque chose n'allait pas. Il voudrait tant se réveiller, se lever et tout remettre en ordre... Mais il n'y arrive pas. On peut même percevoir une certaine humidité au coin de son œil... Serait-ce une larme ?]
Brodik revint à la villa des struleones, dans un état à demi conscient. Dans ses dernières forces, il jeta une pierre avec un message accroché dessus, par la fenêtre ouverte.
Cher Don,
Je tenais à m'excuser. Depuis que vous êtes parti, je ne suis plus le même. Il n'y avait qu'en vous que j'avais confiance. Et vous avez sombré, mais pas dans la folie. Aujourd'hui, la Famille se dresse contre moi, et a enlevé la personne la plus chère à mon coeur. Et j'ai été profondément touché. QU'importe les gardes, qu'importe qui lira cette lettre, je passerais dans la semaine vous rendre visite. J'ai besoin de vous voir.
**Pincemi sursaute quand elle entend la vitre se briser. Instinctivement, elle se penche sur Don pour le protéger, manquant de peu de l'étouffer avec ses BoobZ. Elle enfouit son visage, craignant une explosion.
Sentant le danger passé, mais étrangement déçue que rien n'ait explosé, elle se redresse et vérifie que Don va bien... enfin, pas plus mal.**
Mais keske j'ai avec les explosions, moi...
**Elle aperçoit alors la caillou pas ravi enveloppé d'une feuille. Elle s'empresse de l'ouvrir, redoutant une nouvelle menace, une mauvaise nouvelle concernant Clafoutis.
Tremblante, elle lit. Elle ressent alors toute la détresse de Brodik et elle comprend. Elle aussi se sent perdue, abandonnée. Elle cesse subitement de le haïr et de vouloir le punir.
Elle regarde Don. Son visage est crispé. Pincemi se sent coupable.**
Pardonnez-moi, Don. J'ai si peur de vous décevoir, de ne pas être à la hauteur de votre confiance. Au lieu de veiller à votre bien-être, je vous transmets mes angoisses.
Je ne veux pas être faible. Mais je ne veux pas perdre ma bouzoukité.
**Elle embrasse encore la Bagouz de VitouZ.**
Je serai forte pour vous, Don. Contentez-vous de guérir.
...
S'il vous plaît.
**Elle quitte la pièce.**
Revenant pour la ...ème fois devant la villa, Brodik s'arrêta devant un mur et examina les lieux. Atteindre la fenêtre du Don semblait fortement risqué, mais un plan se dessina dans sa tête. Il sortit son couteau et entailla la pierre qui commençait à s'effriter, puis repartit aussitôt.
**Après une nuit difficile et agitée, Pincemi se rend au seul endroit où elle a envie d'être. Elle s'assoit auprès du vieux Khomateux et lui prend la main. Bien qu'il soit très faible et totalement vulnérable, la blonde sent une vague de respect et d'humilité l'envahir chaque fois que ses noeils se posent sur lui.
Après la missive empierrée de brodik, elle a fait renforcer la sécurité. Mais pour l'heure, elle a besoin d'être seule avec lui.**
Don...
Je vous ai promis d'être forte. Mais cette phrase que vous me répétiez sans cesse me martèle le neurone. "L'amour est une faiblesse".
Je pense à Jeoff et... keskil me manque. Mais il s'est laissé abattre par un chagrin d'amour. Il a abandonné ses devoirs. Il nous a abandonnés. Bientôt, le délai sera passé et l'administration le déclarera "en quête"...
Je me souviens aussi que votre amour de père vous a fait plier... Qu'en sauvant Leela, vous avez perdu le combat, et Diego. Celui que vous chérissiez tant que c'est vous-même qui lui avez demandé de devenir votre héritier.
Je sais bien que je ne suis que Péheffe par intérim et que vous ne m'avez pas choisie. Mais, de votre khoma, j'ai l'audace de croire que vous approuvez le choix de Boubouch.
Je refuse de plier, je refuse de céder, je refuse d'être faible... je refuse de vous décevoir.
Alors voilà, Don. Je suis comme vous. Je les ai abandonnés, sacrifiés à votre cause pour vous être totalement dévouée.
Il ne reste rien que je place au-dessus de vous.
**Pincemi embrasse une iksième fois la BagouZ à VitouZ.**
À présent, je ne suis qu'à vous, débarrassée de toutes mes faiblesses.
[L'aura du Don n'était plus que l'ombre d'elle même sur Vlurxtrznbnaxl, son profond repos l'empêchait de pousser des coups de trompe comme il en avait l'habitude. Cette situation le mettait mal à l'aise, malgré son attitude Khomateuse, il sentait les choses et de temps à autre, il les voyait. Lorsque Pincemi s'adressa à lui de nouveau, aucun sourire n'illuminait son visage, il savait que la situation était délicate, périlleuse. Dans un élan de force extrême, il réussit à hocher très légèrement la tête lorsque la blonde Boobzante embrassa sa BagouZ, comme pour signifier qu'il approuvait ce qu'elle disait. Il finit par donner une très douce pression dans ses doigts pour serrer la main de sa Première Filleule.]
**Pincemi ressent une légère pression sur sa main. Un frémissement à peine perceptible, la naissance d'un mouvement délicat et subtil et finit de sceller le destin de Pincemi à celui du vieux zouk mal en point, qui dit plus que n'importe quels mots et que la Blond-Ass comprend instantanément. Cette approbation silencieuse la bouleverse plus que tous les sacrifices qu'elle lui a consentis.
Elle reste là un moment, auprès de celui qui est tout pour elle.**
Brodik arriva avec crole en bas de la villa. Il lui fit signe de se cacher dans les buissons, puis déballa son costume de nain firmière pour passer inaperçu dans les couloirs. Toquant à la porte de la villa, un garde vint lui ouvrir.
Bonsoir, je suis la nouvelle nain firmière engagée pour soigner Don struleone. Pour ma voix, j'ai simplement pris froid. Pas d'inquiétude.
Entrant dans la villa, il fut conduit à la chambre du Don, et demanda à ce qu'on le laisse seul, mais qu'un garde reste devant la porte afin de ne pas z'éveiller les soupçons. Approchant du vieux comateux, il le regarda.
Vous me semblez bien pâle, Don..... C'est à peine si vous tenez sur vos pieds. A vous voir, on comprend que le bon temps est terminé.... Votre santé diminue en même temps que la fierté de cette famille Struleone, qui n'est plus si rayonnante que jadis. Vous ne méritiez pas ça. Vous étiez un grand bouzouk. Mais il se trouve qu'on abuse de votre position aujourd'hui. Depuis que vous n'êtes plus la, cette famille part dans tous les sens.
Jeoff en avait fait un vrai moulin, mais il n'est plus la aujourd'hui. Aujourd'hui, je ne sais même pas qui est à la tête de votre famille. Mais je sais que votre nom est sali dans la ville. Et je n'ai jamais souhaité ceci pour vous. Vous m'avez recueilli lorsque j'étais jeune, j'ai représenté votre domaine, j'étais votre espion. Et me voilà banni aujourd'hui par deux corrompus, par les struls, par le pouvoir. Et ça n'a jamais été votre souhait n'est ce pas. Vous ne vouliez pas que votre famille se divise, que vos lieutenants tels que Jeoff, Suddenly disparaissent? Aujourd'hui, votre fidèle lieutenante pincemi a enlevé ma zoukette. Elle a passé un cap dans le domaine de la folie. Même moi je n'aurais pas osé m'en prendre à l'amour d'une personne de votre famille. Il existe bien des moyens de se venger d'une personne, mais de la à enlever une personne innocente, qui en plus était une de ses amies, il y a un pic, qu'elle a dépassé aujourd'hui.
Comme j'aimerais que tout redevienne comme avant. Que vous repreniez les rênes de la famille, afin d'assurer les beaux jours de la ville. Que boubouch et Pincemi ne soient plus corrompus et aveuglés par leurs struls. Je pense que votre état est la source de notre chagrin, et de ces aveuglements. Ma trahison est sans doute du à cet abandon, bien qu'inconscient, de la famille au profit des corrompus.
S'il y a bien quelque chose que je puisse faire pour vous, c'est encore de vous protéger contre cette corruption. Quelqu'un s'est instauré parrain de la famille à votre place, et c'est impossible. Vous êtes le seul parrain, et je crois en vous. Veuillez pardonner l'affront que je m'apprête à faire, mais c'est pour votre bien, et par devoir de protection envers vous que je le fais.
saisissant délicatement la main de Don Struleone, il retira la bagouz de son doigt, s'approcha de la fenêtre, et la laissa tomber dans les mains de crole, cachée dans les buissons. Puis il revint vers le lit.
Quand vous vous réveillerez, je vous rendrai ce symbole de puissance. Je tiens juste à vous protéger, vous et votre place dans cette famille, et je ne tiens pas à ce qu'on usurpe votre identité. A bientôt, Don.
Se levant, il ne laissa aucune trace de son passage, et sortit de la villa, rejoignant crole, le coeur serré après son acte.
"Prise de pouvoir bon marché, Myrddin recroquevillé dans son terrier, Le Joker et catzoukette allié, La population de force fut internée"
Dernière modification par dedel (2958-05-15 11:41:53)
crole récupère la bague, la colle dans sa poche et se cache de nouveau dans les buissons en attendant Brodik. Ils sont bien moins confortables que la dernière fois, c'est bizarre...
Pour passer le temps, elle compte les trukàbouclet', balance quelques cailloux au passage des sbires pour les faire courir dans un sens ou un autre en ricanant puis finit par marcher sur les mains de long en large. Mais pourquoi j'attends, au fait...?
Alors qu'elle s'apprête à partir, Brodik la rejoint, la trompe basse et le regard triste. Elle le console d'une tape sur l'épaule.
Je vais la cacher... Dans un endroit sûr !
J'te dis pas oukèlé, pour pas qu'ils aient un nouveau moyen de pression sur toi.
Sois courageux, j'espère que ça va marcher ! De toute façon, ça peut difficilement être pire...
crole part en courant en direction de la plage, s'assurant de n'être suivie par personne.
**Pincemi entre doucement dans la chambre. Elle prend soin de ne pas réveiller Sergiouk. Le pauvre, dévoué jour et nuit à veiller sur Don Struleone, est épuisé. Elle s'assoit au bord du lit, prend doucement la main de Don et se penche près de sa noreille. Elle murmure**
C'est aujourd'hui que les autorités ont déclaré Jeoff officiellement en Quête du Schnibble...
Je suis désolée, Don... Il n'est pas revenu...
...
Vous non plus...
**La blonde a un sourire amer. Elle ne sait même pas s'il l'entend. Par habitude, par dévouement, elle embrasse la main de VitouZ, là où devrait se trouver la BagouZ, puis elle quitte silencieusement la pièce.**
[Dans son extrême impuissance, le Don ne peut qu'entendre les dires de la nouvelle PF, la seule chose qui puisse être perçu de l'extérieur au moment de la nouvelle n'est qu'un long soupire de désarroi, comme si le monde s'écroulait petit à petit...]
A la nuit tombée, crole escalade la grille de la Villa, balance un gros coussin de mousse radioactive dans le jardin puis se laisse retomber dessus. *Pouf* ...! Pratique ! C'était une bonne idée, zozio !
Elle se cache dans les buissons qu'elle connait bien maintenant, pour accéder à la façade du bâtiment. Une fois sous la fenêtre de la chambre du Don, elle dépose au sol le coussin, lève la tête pour juger de son futur angle de chute puis cherche des appuis dans le mur.
Miraculeusement, elle découvre une entaille dans la pierre, glisse son pied à l'intérieur et attrape une branche de rosier grimpant le long du mur pour s'aider dans son ascension.
OUUUAAAAAATCHHHHH !!
La zoukette progresse lentement, se guidant à l'instinct, dans la pénombre.
La larme aux noeils et les main endolories, elle atteint la fenêtre, se hisse sur son rebord et s'y assied pour observer l'intérieur de la chambre. Mince, y'a un sbire... ...? ... Pas grave, j'ai tout mon temps... ...! ... Pis j'ai dormi dans des endroits bien pires qu'un rebord de f'nêtre...
crole jette un noeil en contrebas puis sursaute légèrement. Oh punaise, c'est haut !! Prise de vertige, elle se rapproche malgré elle de la fenêtre qui s'entrouvre, réveillant le sbire gardien. Ce dernier sourcille légèrement, se lève et sort de la chambre en s'étirant et en bâillant: "Caaaaa...Ah...aafé...!". BANZAIIIII ! C'est l'moment !
Elle s'élance dans la chambre aussitôt la porte refermée derrière celui qu'elle pense être Sergiouk, s'approchant sur la pointe des pieds du lit du Parrain.
M'sieur Struleone...?
Je sais pas si vous vous souvenez de moi, on s'était vus au Ristorante, le soir du dîner des chefs d'entreprise...
... Vous m'aviez fait un cadeau...
crole sort un cigare de sa poche et le pose sur la table de nuit. Elle rapproche sans faire de bruit une chaise du lit du koh-mateux puis soupire en le regardant branché aux machines qui empêchent sa quête.
M'sieur Struleone, faut vous réveiller.
... Pincemi...va pas bien, pas bien du tout... Et elle a besoin de vous !
Elle va finir barricadée dans sa solitude, à faire le vide autour d'elle comme ça.
...J'lui donne pas longtemps avant de recommencer à prendre des titboul' de toutes les couleurs.
...
Si Brodik et moi, on a volé votre BagouZ' c'était dans l'espoir que ça vous réveille et que vous la remettiez sur le droit chemin... Entre autres...
M'sieur Struleone, vraiment, faut vous réveiller, ça va plus du tout, là.
...
Elle pense que vous seriez d'accord sur le fait qu'elle fasse le vide autour d'elle...pour rester forte, y parait...mais j'suis sure que c'est faux ! Ou alors j'me suis trompée sur vous.
Quand on aime quelqu'un, on le laisse pas se détruire, hein...
...Faut vraiment vous réveiller...pour elle... S'iou plait...?
La zoukette se lève d'un bond en entendant des bruits de pas dans le couloir.
J'dois filer ! Ravie de vous avoir revu !
Elle enjambe la fenêtre et saute dans le vide en fermant les noeils, espérant tomber sur le coussin en mousse.
*POOOOUF*
**Comme souvent, comme presque tous les jours, Pincemi vient rendre visite à Don. Elle s'assoit sur le bord du lit et reste silencieuse. Elle n'a que des déconvenues à lui rapporter. Des défaites. Des chagrins. Rien qui pourrait lui donner envie de se réveiller.
Pensive, elle laisse son regard vagabonder dans la chambre, sans vraiment voir ce que ses noeils regardent. Soudain, son regard s'arrête sur la table de chevet. Quelque chose a allumé une loupiote dans la tête de la blonde. Elle se lève et s'approche lentement. Elle observe un long moment puis son bras se tend. Machinalement, elle prend le cigare posé sur le meuble, le porte à sa trompe nasale et le respire.**
Crole...
**Elle entre alors dans une colère noire et se met à hurler**
**Sans attendre qu'un volontaire ne daigne se bouger le popotin, Pincemi se dirige vers les garages. D'un claquement de doigt, la Limzouzine est prête à partir.**
À mon retour, je veux trouver un Struleone auprès de Don.
**Elle monte dans la voiture et quitte le Domaine.**
*Toujours coincé au cabanon du SPQR, Cruchot a comme une prémonition, un instinct qui lui dit qu'un trukvapakomilfo. Il prévient ses compagnons que quelque chose ne va pas, et part.*
*Il arrive à la villa, où il y trouve Sergiouk paniqué, ne sachant que faire*
-Signor Crouchot ! C'est la prémière filleule Pinecémi, elle est entrée dans lé boureau del Don Struleone, et elle en est sortie en hourlant qué la signora Crolé elle était entrée dans lé boureau ! Elle a dit qué lé Don il dévait être protégé tutti i tempi ! Fétes quélqué chose signor Crouchot ! Yé pensé qué yé dormé quand la signora Crolé est entrée ! Yé n'arrive pas à ténir éveillé tutti i tempi !
-Hum... Pas d'inquiétude Sergiouk, je vais rester ici jusqu'au retour de la Péhèffe.
*Cruchot toque machinalement à la porte du bureau du Don, puis réalise qu'il ne lui dira probablement pas d'entrer alors il ouvre la porte, la referme, va prendre une chaise et s’assoit devant lui*
-Cher Don, enfin... si vous m'entendez... sachez que je serai ici tant qu'aucun autre frère ne viendra me relever. C'est un réel honneur pour moi que de veiller sur vous.
*Sur ces mots, Cruchot s'allume une cigarette et va se mettre debout à la fenêtre du bureau*
-Je suppose que la fumée ne vous indispose pas. Enfin, j'espère...
**De retour de la Lucie, Pincemi fonce droit dans la chambre de Don. Elle est soulagée d'y trouver Cruchot. Elle s'approche doucement, pose sa main sur son épaule.**
Je prends le relais, va te reposer.
**Avant de retirer sa main, elle ajoute**
Merci, caporal Cruchot.
**Elle le gratifie d'une légère bise et va s'asseoir au bord du lit. Elle sourit légèrement en murmurant à Don**
Ils n'aiment pas être dirigés par une zoukette. Pourtant, ça présente quelques avantages.
**Elle rit en redressant fièrement ses BoobZ, faisant comme si Don n'était pas dans le khoma.**
TodZ rentre dans la chambre du Don, les gorilles qui gardent la porte sont allés se chercher un floper au distriB'
Le 1er Consul saisit la main du pauvre Struléone, et s'assoit à coté.
Mon bon Don, je ne sais pas si ton état te le permet mais j'aimerais me confier à toi...
Je n'ai jamais beaucoup aimé ta famille mais ta présence me manque.
Depuis un certain temps tes enfants, tes proches et les autres Struléones entachent ton nom et tes principes...
Si tu savais comment ils se comportent derrière toi... Si tu les voyais !
Pincemi, qui descend l'estime que les bouzouks ont pour ta famille à cause de sa betises perpetuelle
Peaudzouk, surement trop âgé, ne respecte même plus comme il se doit ses béligérants et le peuple.
Fut un temps les batailles entre mafia et personne du commerce noir étaient élégante, riche en débat, les détracteurs se respectaient mutuellement et il y avait de l'estime...
Mon pauvre Don Struléone.... Tout cela est bien triste... je souhaite ton retour rapide... Vlurx à besoin de toi...
Dans le couloir les gorilles semblent se rapprocher
Mince je dois m'eclipser...
TodZ lâche la main du Don et se faufille dans le couloir.
Dernière modification par TodZ (2956-04-08 19:10:46)
[ Générées en 0.042 secondes, 10 requêtes exécutées - Utilisation de la mémoire : 671.86 Kio (pic d'utilisation : 722.55 Kio) ]