#1 2955-04-22 18:10:513

Un pochtron

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[Journal d'un espion]

/2ème jour à la binouze

on me prend pour suddenly. malheureusement. je n'entends rien d'intéressant, des discussions à l'eau de rose entre plusieurs personnes. la cave est encombrée de bierros, et il m'arrive dans boire pour oublier ce que j'ai fais. pas que je regrette, juste que je me dis que si je me fais chopper, ça va pas le faire.
mon alliée à la binouze à l'air de me prendre VRAIMENT pour suddenly, ce qui me fait peur. un vieux ringard essaye de me draguer. je le refilerai à Sudd, il y verra que du feu, et elle sera bien embêtée. va vraiment falloir que je trouve un autre plan sinon ça va pas le faire.

le patron passe de temps en temps chopper les bierros de la cave. je me cache, mais je ne suis pas en confiance. il a failli me griller une fois, mais une de ces nombreuses groopies m"a sauvé la vie, contre toute attente.

combien de temps je vais pouvoir rester ici? difficile à dire.

Un pochtron

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Re : [Journal d'un espion]

/4 ème jour à la binouze.

les résultats ne sont pas à la hauteur. les conversations sont certes variées, mais aucune info politique, hormis une demande de vote pour leur candidat. logique quoi.
je suis obligé de me cacher sous une trappe. la rumeur court que la binouze est hantée. faut dire que quand jsuis bourré, les caissons de bierros me font peur alors j'hurle comme un détraqué... ou un clodo du MLB.
des binouzeux ont peur de la cave. moi j'ai peur dme faire chopper. rien de bien méchant, j'ai ma trappe pour me protéger. je crois que teddy me soupçonne d'être la, faudra que je me méfie de lui

Un pochtron

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Re : [Journal d'un espion]

J'EN REVIENS PAS
au moment ou j'allais découvrir un truc intéressant, voilà que MISS suddenly débarque, grillant ma couverture !

la binouze n'a rien de spécial, aucun secret. aucune histoire intéressante pendant une semaine. à croire que les strus qui y sont ne discutent de rien à part de la météo. le vieux dit toujours qu'il fait beau d'ailleurs

je me suis enfui. reste à savoir ou je vais aller

Un pochtron

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Re : [Journal d'un espion]

Intégration d'un clan secret. cela faisait 10 jours. je suis parti sous le poids des critiques. on ne fait pas confiance à quelqu'un qui est parti de chez les struleone, même s'il a tout fait pour se repentir des actions qu'il n'a pas commis / voulu commettre. on me redis que je suis un traitre, un espion au service de la famille. quel espion irait balancer des preuves sur son ancien parti, quel espion intégrerait un parti secret quasiment inconnu et préparerait des actions, alors qu'un parti comme l'UBI le consortium se dresse contre la famille, avec des infos à la pelle. si espion il y a, informations suivent, or lrs informations sont au consortium pas ailleurs
mon passé resurgit. celui d'un struleone. trop souvent j'ai voulu faire le bien, trop souvent on m'a rejeté sous prétexte que j'avais appartenu, puis trahis une communauté. Ma vie se résumera donc à prendre un ticket au lohtoh, passer quelques minutes dans la ruelle des mendiants, et errer dans la rue ? si c'est comme ça, l'attirance de Vlurx est nuancée.

Un pochtron

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Re : [Journal d'un espion]

voilà quasiment deux mois que j'ai trahi les struleone. j'ai abandonné, trahi, et déçu tous ses membres. certains l'ont oublié, d'autres ne l'oublieront jamais. en particulier le cercle des lieutenants. mais qu'importe. je n'ai pas oublié mes convictions. jamais je ne leur tournerai le dos. mais il arrive parfois de penser que j'ai mal agi, surtout quand je croise ma patronne à l'appart. en me regardant dans la glace, je me demande ce que je suis devenu. rien. personne. une ombre parmi les autres. une mine d'information, prête à être utilisé en cas de crise. la chute des struleone sera pour bientôt. enfin c'est ce que j'espère, mais beaucoup tournent le dos. il faut continuer à agir contre eux.
Il faut cependant que je prenne du recul. ces dernières semaines sont dur mentalement. qui serais heureux d'avoir trahi ses amis, ou du moins ceux qu'ils considéraient et qui le considérait comme?  personne.
il est temps de faire le vide dans mon esprit.

Un pochtron

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Re : [Journal d'un espion]

Brodik revint de la secte du schnibble. il devait s"éloigner de la ville. la secte l'aiderai à purifier son âme, mais ça n'était pas suffisant.

prit d'une crise de folie, il ouvrit sa trousse à pharmacie, et y retira quelques pikouz. s'injectant les produits un par un, il sentit son esprit s'évader. avec ses dernières forces, il alla sur le seuil de sa porte, et s'allonga dans l'herbe. puis il s'évanouit

Un pochtron

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Re : [Journal d'un espion]

revenu de l'asile, Brodik rassembla ses affaires. il ouvrit la fenêtre, et lança sa poussière de fragment bleu, afin que ceux ci disparaissent à jamais. oui il avait eu 98% de l'histoire. mais il n'avait plus rien. au moins sa coéquipière avait eu ce qu'elle méritait. mais il ne savait pas si c'était un réconfort. probablement

rassemblant ses derniers trésors, il quitta le quartier des artistes. pour combien de temps, il ne le savait pas. le moment était peut être venu de partir pour de bon. il lui restait une dernière histoire à régler avant. une histoire ancienne de famille.

Au moment de passer la porte, le soleil était entrain de se coucher. était-ce un signe? il se dirigea vers le quartier qu'il avait connu, prêt à retrouver ses vieux amis ou ennemis

Un pochtron

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Re : [Journal d'un espion]

Après avoir passé la nuit au parc, Brodik se leva se son banc, et continua sa route. à la limite de la ville, il se retourna et aperçut pour peut être la dernière fois la colline. elle avait bien changé en un an. elle était devenue pire. Il ne la reconnaissait plus. Il ne regretterait jamais certaines rencontres, ni certaines expériences. il aurait fallu 10 minutes pour tout citer. et le triple pour ce qui l'avait déçu.
sans un mot, il arriva au pied du dernier arbre de la colline, et y cacha son journal dans le tronc. si quelqu'un le trouvait, il apprendrait beaucoup de choses. des informations connues de très peu de personnes. mais peu lui importait maintenant.

Un pochtron

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Re : [Journal d'un espion]

Le temps avait passé, et le journal de Brodik était toujours au même endroit. Il s'était décidé ce soir à aller le chercher afin d'écrire une dernière fois ses pensées. Il prit son stylo, et commença à rédiger

Deux années et quatre mois. Du temps à passé depuis mon arrivée dans cette colline. Jadis si belle et si prospère, elle est aujourd'hui empêtrée dans un bourbier, duquel seul quelques personnes osent s'aventurer, ce qui ne plait pas au reste de la communauté. Lassé de tout ceci, je choisis la fuite. Comme un lâche. Sans doute l'ai-je été durant tout mon séjour. Mais avant de partir, il faut que je me confesse. Il faut que certaines personnes sachent.

Je ne sais par ou commencer. Mon arrivée sur cette colline, recueilli par Soom qui m'a transmis ses valeurs. L'UBI, l'échec, ce qui allait devenir le consortium. Puis ma période Struleone. Celle ou Crumble vit en moi un potentiel que je n'avais jusqu'à présent pas exploité. Il me présenta au Don, que je représentais en même temps lors de mon premier tournoi de plouk. Je grimpais rapidement dans la hiérarchie Struleone, je gagnais la confiance de pas mal de monde. La guerre entre le MLB et les Struleones faisait rage. Et pendant cette guerre, je trouvais mon compte. Enrolé comme espion, je visitais le MLB par le biais de deux ou trois connaissances. Le consortium, entre temps, fit son apparition, et je vis la une autre opportunité. Une première trahison auprès de mon ami Blazzord me fit ouvrir les yeux. La colline devait survivre, et pour cela, il fallait un vrai leader, quelqu'un capable d'enrichir le peuple à l'époque, mais aussi d'écouter. Je fis la rencontre du bouzouk le plus fortuné de la colline. Au début, nous ne faisions que quelques échanges, puis je devins plus tard un de ses complices. Déjà à l'époque, j'avais commencé une deuxième trahison envers les Struleones, et Crumble parti, je n'avais plus d'allégeance qu'envers Don, qui était porté absent. Les buisnesszouks avaient le pouvoir sur la mairie, ainsi que sur le marché noir. Grâce à eux, je grimpais un autre échelon en accédant au siège de la mairie. Un mandat de 8 jours après une destitution, et le CDBM nous avaient sur le dos. Il me fallait un habile stratagème pour m'en sortir. Au soir convenu, les buisnesszouks devaient lancer un assaut contre la mairie. Ainsi, je serais blanchi et personne ne pouvait soupçonner mon lien avec eux. Mais un ancien Struleone banni vint tout gâcher, je ne m'en sortais qu'avec quelques billets laissés à droite à gauche.

Entre temps, mon nom commençait à signifier quelque chose pour le peuple. Reconnu comme joueur de plouk, j'accédais à la deuxième place du cercle des collectionneurs, derrière un Sommet inatteignable depuis longtemps. La fortune me tendait les bras, et les buisnesszouks faisaient de moi un Zouk riche. Cependant, tout cela à un prix.

Mes amis, les seuls sur lesquels je pouvais réellement compter, partirent les uns après les autres à la recherche du schnibble. Voulant comprendre leur volonté, je devins disciple du schnibble, puis prêtre après un long apprentissage. Comme dirait mon censeur préféré, l'apprentissage religieux peut parfois être autant long que dur. Navré de leurs décisions, je décidais de leur rendre hommage au manoir soom, dernier lien qui m'unissait à eux. Ma quête du Schnibble me fit rencontrer ma deuxième zoukette, ma première épouse, qui a mes yeux, était une création divine du Schnibble. Manquant de l'envoyer en quête lors d'une de mes crises de folie, et arrêté de peu par la Grande Prêtresse, j'appris à contrôler ma colère. Mais pas pour très longtemps.

Vint ensuite le départ des buisnesszouks. Parti en quête, laissant leur fortune derrière eux, je revins vers les struleones pour peu de temps, avant d'être accusé d'agressions publiques envers leurs membres, et de trahison. La haine me fit devenir une autre personne, et je me cachais durant les deux semaines derrière un masque du Joker, ma véritable personnalité. Je soulevais le CDBM pour en prendre possession, punissant à ma façon les criminels. Mais encore une fois, ce fut un échec. Et j'ouvrit enfin réellement les yeux.

La politique, la mairie, la fortune. Tout ceci n'est que du vent. des instruments destinés à se foutre sur la trompe sans cesse pour une récompense de quelques minutes. L'amusement et le bonheur sont les seules choses utiles dans cette colline. Malheureusement beaucoup de personnes ne s'en rendent pas compte. Alors, au soir de mon départ, j'ai essayé de le montrer, dilapidant plus de 100.000 struls dans la nature, offrant des objets rares au DCBA pour une vente. J'ai payé mes dettes envers les personnes qui m'avaient aidé, avec qui j'étais proche. Mais on ne peut pas rattraper une existence de débauche et de magouilles. Les magouilles d'aujourd'hui ne sont plus rien. Certains se plaignent des bourages d'urnes, de complicité afin d'obliger la population à voter pour un candidat unique. Certes, ça n'est en général pas le plus charismatique, mais c'est celui qui à la volonté de changer cette colline. Le changement ne peut apporter que du bien.

Si un jour, ce journal est découvert, j'espère que la vision des zouks changera. Pour ceux qui s'attendent à quelques détails croustillants sur ma vie d'espion, je leur laisse le plaisir ci dessous.

- J'ai trahi de nombreuses personnes, certaines plusieurs fois. Le consortium, le MLB, les struleones, le CDBM, la secte du Schnibble. Parfois par intérêt, parfois non.
- J'ai fourni de nombreux documents sensibles à des personnes de confiance. La plupart sont aujourd'hui sans intérêt.
- J'ai organisé la destitution de Blazzord pour prendre sa place. Aucune preuve n'a jamais été découverte et on ne pourra plus en retrouver.
- J'ai volontairement volé le Mégaloyouilli, ce qui a valu un procès. Le procès n'a jamais abouti encore une fois, et aucune preuve ne pourra être trouvée.
- Presque toutes les preuves que j'ai apporté sur la place publique ont été trafiqué. Bonne chance pour divulguer le vrai du faux. Mais ça n'est pas difficile.
- J'ai volé la bague de Don Struleone. J'ai retrouvé plusieurs fois mon mentor.
- J'ai lancé les récentes prises de pouvoir sur l'ancien maire Rachi. Mon appartenance à son entreprise n'est qu'une coïncidence.
- J'ai participé à de nombreuses magouilles, bourrages d'urnes, prises de pouvoir, destitutions, sabotages.

Pour finir, beaucoup de personnes, si ces lignes venaient à être découvertes, me détesteront à juste titre. La preuve est faite qu'une vie de mensonge et de trahison ne mène nulle part. Au soir de ton départ en quête, Ta fortune ne te sert  à rien. Seuls tes croyances te servent.
J'espère que la colline perdra son amertume, et ne me suivra pas. J'ai passé une bonne partie de ma vie à vouloir changer Vlurx, mais je me rends compte que j'ai échoué. Aussi je quitte la ville comme un lâche, pour le plus grand bonheur de certains, et pour le malheur d'autres. Enfin, pour ceux qui ne me connaissaient pas, je finirais par me décrire en un seul mot. Indescriptible.

Rebouchant son stylo, Brodik laissa traîner son journal dans la rue. Qu'importe si ces lignes venaient à être lues. Il allait abandonner ses amis pour retrouver ceux qu'il a perdu. Il ne savait pas vraiment s'il était gagnant, mais il lui fallait un nouveau départ. Un départ loin de cette colline.

"Un manoir se dresse à tes pieds. Ancienne entreprise depuis longtemps fermée. Des ronces ont envahi ce lieu déserté, Le Trésor y est enterré."

Dernière modification par dedel (2958-05-15 11:43:53)

Taftaf

Bouzouk

Re : [Journal d'un espion]

bonne route a toi brodik
salut mon pere dis lui que je suis devenu une jolie zoukette et que je me suis fait rebaptiser crumble pour lui rendre un dernier hommage
ne lui parle pas de celle qui renie son enfant comme elle change d amant elle n en vaut pas la peine
embrasse teemo aussi de ma part j espere qu elle ne pas oublier

encore une bonne route a toi

Un pochtron

Invité

Re : [Journal d'un espion]

Certaines informations sur l'existence d'un journal vinrent aux oreilles de Rachi. On lui fit savoir que brodik était introuvable, et qu'il avait laissé derrière lui des vestiges de son passé, des bribes d'informations parmi tous les secrets qu'il avait pu garder, comme les quelques pièces restantes d'un puzzle qui avait du en compter des milliers.

Maintenant qu'il n'était plus Premier Consul, rachi avait du temps devant lui : plus de conférence, plus de discours, plus de situation à gérer, tout cela avait laissé place au temps.

Et Rachi n'aimait pas que les pièces d'un puzzle viennent à manquer.