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Le Maire Sky voulait faire plaisir à l'élue de son keur. Kah histoire de libération d'adrénaline, de dopamine, d'endorphine, de sérotonine et d’ocytocine. Karambo avait arrêté d'écouter car tous ces mots en « ine » lui avait donné le tournis. Il lui semblait cependant avoir retenu l'essentiel : Montrer à Pincemi la place qu'elle occupait dans son petit keur tout mou. Et comment le lui montrer mieux qu'en lui rendant hommage ? Karambo avait donc fait installer kah estrade sur le parvis de la Mairie. Comme la blonde par le passé, elle s'y tenait pour expliquer en quoi ce jour était Unique. Ou pas.
« Aujourd'hui n'est pas kah jour particulier. Pourtant, c'est bien la non-fête de Quelqu'un, me direz-vous ? Et vous auriez parfaitement raison ! Pensez donc à souhaiter une bonne non-fête à callousti ! Si Mirddine avait été Maire, il aurait eu kah don pour ce non-exploit ! Heureusement, notre Maire Adoré Sky est bien plus raisonnable, c'est pas le genre à balancer les struls du contribuable par les fenêtres ! Mais je m'égare … Parce qu'il n'y pas de jour pour déclarer sa flamme, pour rappeler à ceux que l'on aime qu'on les aime, ou tout simplement les remercier d'être là chaque jour que Schnibble fait, cet estrade des mots d'amour est là pour vous permettre de le faire, au moins jusqu'à la fin du mandat. Si votre truc à vous, c'est plutôt les animutants, ou quelque chose de plus spirituel, sachez qu'on ne vous juge pas et que le maitre mot sur cette estrade est l'amour ! »
Karambo marqua kah pause puis, sans transition, décida de passer kah message tutàfé personnel, pour montrer l'exemple.
Ne me raconte pas d'histoires
Tu sais bien, ce qui ne tourne pas rond
Chez moi, ne m'en demande pas trop
Tu sais bien, que les fêlures sont profondes
Sans moi, ne t'accroche pas si fort
Si tu doutes, ne t'accroche pas si fort
Si ça te coûte, ne me laisse pas te quitter
Alors que je suis sûre de moi
Je te donne tout ce que j'ai alors essaie de voir en moi que …
Je t'aime.
Déconnecté
Henry traîne en ville quand il voit l'estrade installé devant la mairie. Intrigué il s'arrête et commence à écouter ce qu'il se passe.
Il écoute attentivement Karambo et son coté charmeur reprends le dessus. Il pense immédiatement à ELLE, non pas à Karambo, mais bel et bien à ELLE :
Déclarer sa flamme ? ... ELLE n'a pas besoin de ça pour savoir à quel point ELLE compte pour moi.
Toutefois Henry décide de monter sur l'estrade afin d'exprimer ses émotions et sa passion pour ELLE ! Il se place là où Karambo vient de déclarer sa flamme après qu'elle lui ait laissé la place.
Il prend son air assuré, se râcle la gorge et se lance :
Hmm Hmm, je ne sais pas si elle l'entendra ou si elle le verra mais tant pis.
Après un nouveau raclement de gorge Henry prend sa plus belle voix. Elle est assurée, virile sans être agressive, elle porte suffisamment pour être entendue et reconnue. Mais elle est pleine de douceur pour ELLE :
Je ne suis pas celui que tu attendais,
Tu t’es imposée à moi comme une vérité.
Je me suis égaré dans tes yeux irisées,
Tu m’as envoûté, charmé, captivé...
Avec toi, l’avenir et le passé sont confus,
Mais avec toi, je ne suis plus jamais perdu.
Car avec toi, j’en suis convaincu,
En effet avec toi, je me sens soutenu.
Je ne suis pas celui que tu cherchais,
Tu m’as pourtant attiré.
Je me suis accroché à cette simple pensée :
Tu m’as ensorcelé, obsédé, fasciné…
Sans toi, comment je retrouverai mon chemin ?
Dépourvu de toi, je ne serai qu’un malandrin.
Privé de toi, comment sera demain ?
Exempt de toi, je demeure incertain.
Je suis celui qui ne peut que t’aimer,
Tu pourrais me malmener,
Je n’abdiquerai jamais.
Tu m’as séduit, capturé, attaché…
À son tour, Gildass monta sur l'estrade :
Je vais vous lire Ôde à la révolution, une lettre d'amour à la révolte populaire :
Je sais bien qu'elle inspire la peur aux Struléone.
Qu'elle hante les cauch'mards des nuits de la madonne.
Que le club la réprouve mais même leur censure,
Ne saurait retarder la fin des dictatures.
Quand la secte vénère leur caillou ridicule,
Au skwatt il n'y a qu'elle que tout le monde adule.
On l'aime à la folie autant que la bierro,
Autant que le raki mais beaucoup plus que l'eau...
Elle n'a pas de valeur mais vaut plus que tes Struls,
Grâce à elle tu n'auras plus peur de ces crapules,
Et on échangera palais contre ruelles,
Tu auras chaque jour ton salaire annuel !
Je l'aime à la folie pour respecter le thème.
Bien sûr que seul l'amour motive ce poème,
Qui n'a pas pour objet d'à tous vous signaler :
Le MLB sera le clan des accablés !
Dernière modification par Gildass (2962-03-27 16:43:31)
Déconnecté
BernardoW avait entendu du grabuge sur la place de la mairie qui l'avait sortie de sa torpeur habituel. Il monta sur l'estrade un Kah-naP sous le bras gauche et un Gué taux blastèr sous le bras droit. Il posa ledit appareil au bord de l'estrade et le Kah-naP en retrait. Il s'avachit dans ce dernier s'ouvrit une bouteille de R.U.M dont il avala la moitié cul-sec puis il lança le Gué taux du bout du pied..une chanson qui lui était dédiée à LUI
C'est moi le scandale
Fatal, désigné
C'est moi ton moral
Mis à mal, écrasé
Je reste sourd et saoul au bruit
De mes pensées
Et toi t'es où
Pour te sauver?
J'te laisse fou
Sur le pavé
Je te fous un chassé
Je te casse la trompe
Et là, tu t'relèves
Mais tu croises mes pieds
Et même si tu flanches
Je te pète les hanches
J'explose mes phalanges sur ta gueule d'ange
Les n'oeils de Karambo se mirent à briller lorsque Henrystocrate lui succéda sur l'estrade. Elle était fière de son futur-ex-faux-vrai-mari et ne put s'empêcher de croire que Celle a qui étaient adressées ces douces paroles saurait les accueillir avec joie et considération. Tant de mignonneries dès la kahière intervention avait bouleversé Karambo. A tel point qu'elle manqua de laisser poindre kah larmichette émue au coin de ses n'oeils lorsque Gildass déclama son Amour à la Révolution. Elle lutta, lutta pour ne pas craquer. Elle était plus forte que ça. Et on parlait de la Révolution tout de même, elle et Karambo n'avaient jamais été de grandes amies. Alors la brunette chassa kah poussière dans son n'oeils droit à l'aide de kah mouchoir Hello Zoukette ©. Occupée à se recomposer kah façade affectée, juste affectée, mais pas plus, elle ne prit pas garde à Bernardow qui s'installait sur l'estrade. Elle manqua de s'étrangler face à sa déclaration de ... guerre ? La brunette fit immédiatement signe au zig maux l'os dont Sky lui avait confié la garde en portant kah main à son cou. Elle les observa lorsqu'ils entreprirent de faire déguerpir le zouk.
" C'est kah lieu sérieux ici Monzouk. L'incitation à la haine n'est pas tolérée."
Le zigième maux l'os tenta d'empoigner le bras de Bernardow, et confirma les propos de son collègue :
" L'amour c'est sérieux Monzouk. Si vous n'en avez pas, n'en dégoutez pas les autres ! "
Karambo leva les n'oeils au ciel. Il n'avait peut-être pas choisi de revenir, mais il semblait bien engagé pour mettre le bazar dans sa vie. Puis elle remonta sur l'estrade, espérant chasser les voeux belliqueux de Bernardow.
" Je garde tous nos baisers.
Je garde les heures où l'on n'appliquait pas vraiment la Saine Censure.
Je garde les jours où tu as voulu réveiller mon keur et le faire battre à nouveau.
Je garde toute cette vie future que nous ne partagerons pas, je la garde pour moi, elle sera comme kah flamme au fond de mon keur qui tous les jours me rappellera que j'ai bien failli te faire rôtir comme kah pioupiouk en voulant mettre feu au Club et combien nous nous sommes aimés. "
Déconnecté
BernardoW écouta avec attention les paroles de Karambo qui raviverent cette douleur intenable dans sa poitrine...malgré la souffrance il tourna la tête pour voir les maux l'os avancer...
Etape 1, se débarrasser des Zig zigotos
BernardoW, se tourna vers le premier, des points rouges brillants apparurent derrière ses lunettes noores
Toi dit moi, que désires tu vraiment?
Le maux l'os balbutia
Je...je..je voudrais être un danseur d'opéra et faire des ba-laid
BernardoW sourit, et se tourna vers le second
Et toi, que désires-tu vraiment
Je..je la même chose que mon collègue
Qu'il en soit ainsi !
BernardoW sourit, d'une grimace diabolique et lança un boléro sur le Gué taux, instantanément les deux maux l'os se mire à danser comme des danseurs étoile. Satisfait BernardoW souris puis s'approcha de Karambo
Moi aussi je garde tous nos baisers,
Toutes nos étreintes, quand tu étais miennes et que j'étais tiens.
L'amour a plusieurs forme et nous en avons connus de nombreuses.
Moi l'ombre, toi la lumière. Nous nous sommes soigné l'un l'autre mais pas guéri. D'ombre je suis passé à abime. Mais je garderais toujours nos moments et mon c...mon c...mon...il sera toujours tiens.
BernardoW se pencha et déposa un baisers doux sur la joue de la zoukette puis il se retourna et claqua des doigts. La musique s'arrêta nette et les maux l'os s'arreterent de danser. Le zouk se reinstalla dans son Kah-naP et finit sa bouteille de R.U.M.
Pendant se temps, les deux maux l'os souleverent le Kah-naP et portèrent BernardoW comme un roi sur son trône. Le zouk se tourna alors une dernière fois vers la zoukzttey lui adressa un clin d'œil
J'ai un dernier message pour ton soit disant cher et tendre qui n'a même pas daigné montrer le bout de sa trompe pour toi
BernardoW claque des doigts et la musique repris sur le Gué taux
N'aie pas le seum, fais-moi la bise
Ce soir c'est sûr, elle est conquise
Ma bouche sur ses lèvres, je rêve de ça toute la nuit
Ses ongles dans mon dos, j'ai suivi toutes ses envies
Elle monte dans la fièvre
J'ai cramé tous ses rêves
Assise sur un banc, Ticott écoute attentivement tous les participants au jeu de l’Ambassadrice des Z'arts et de la Kulture. Elle n’a rien à dire, elle est juste là pour profiter des poèmes et odes à l’amour qui sont proposés.
Trop loin de l’Estrade, elle ne peut ni le voir ni même reconnaitre sa voix distinctement, mais elle sait immédiatement dès les premiers mots prononcés par le second intervenant que ce sont ceux d’Henrystocrate.
Émue par la douceur des phrases du bouzouk, elle replonge en rêvassant aux coulisses du manèze de l’amouw, aux bureaux de la Sanof, aux cuves du BBB, au paillasson de Galbatorixette, au bureau du Jefe, puis au Domaine Struleone.
Quand Henry termine son poème sur le mot « attaché », elle sourit.
Tu ne perds rien pour attendre, mon grazouk en sucre.
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