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Un pochtron

Invité

"Robert et Roberta" ou la parabole du Riche et du Pauvre

Pour comprendre des choses complexes, il est parfois plus simple de conter une histoire que de se lancer dans des discours longs et technique. Il peut en être ainsi de l'explication de la corruption et de l'exploitation, à travers l'histoire de deux bouzouks tout ce qu'il y'a de plus ordinaires.

Mais dans toute histoire il y a un enseignement à en tirer et évidemment une morale.... mais trêve de bavardage, asseyez vous, prenez une bierro , et laissez vous conter l'histoire de Robert et Roberta.

Il était une fois...

Il était une fois, sur une Colline Pourpre autrement appelée Vlurxtrznbnaxl, deux bouzouks.

Voici Robert:

Robert est un bouzouk.

Bon, vous allez me dire bien sûr que c'est un bouzouk ! Nous sommes tous des bouzouks !

Mais certains pourraient me dire, pourquoi Robert est un bouzouk ?

Il aurait pu tout aussi bien être un grazouk doué de parole ou tout autre animutant ?

ou bien être un extra-bouzouk nommé Larry et venant de la planête Zxwtrh 32.... mais pour des raisons de commodité, oui, Robert est un bouzouk.

Robert est un bouzouk, mais il aurait très bien pu s'appeler Norbert, Hubert, Sigibert, Jean-Pierre, ou Bogoss23350...cependant Robert s'appelle Robert et il est un bouzouk que l'on pourrait qualifié des plus ordinaires.

Robert habite au 7564 rue des Pochtrons, cela va bientôt faire un an et demi qu'il a été viré de l'école, mais Robert n'a dâns sa vie, aucun compagnon.

Robert est employé d'une entreprise.

Plus exactement d'une petite/moyenne/grosse entreprise de 30 salariés.

Robert travaille en tant que bras droit, et il n'est pas syndiqué.

Robert a pratiquement toujours travailler ici. Auparavant il était dans une autre boite, mais suite à sa faillite, il accepta la première prime d'embauche venue avec un grand merci.

Robert n'a pas trop à se plaindre. Il gagne un salaire de 250 struls, sauf bien sur quand se sont les impôts et que son patron lui dit qu'il est obligé de couper les salaires. Et sauf bien sur quand ce sont les taxes, et sauf, bien sur, quand son patron lui dit qu'il est obligé de couper les salaires pour X ou Y raison.

Mais Robert, n'est pas à plaindre.

Robert ne mendie pas.

En fait Robert a une fortune de 776.75 struls, ce qui l’empêche effectivement de mendier. (Pas assez pauvre et pas assez riche quoi)

Sa fortune est essentiellement composée de biens de consommation courante, de quelques objets du boostzouk, peut être d'un ou deux rares, et de quelques objets périmés qu'il a un jour tenté de revendre au marché noir...

Bon, après il faut bien le dire, la fortune de Robert peut aussi augmentée, car cela lui arrive de pas venir bosser pendant quelques jours. Néanmoins, il touche tout de même son salaire, même si il le sait que ce n'est pas vraiment mérité.

Mais alors, c'est le stress ! Et Robert en devient malade, surtout si une taxe est tombée entre temps et qu'on lui demande de passer à la caisse.

Robert, il a quand même deux grands rêves. Etre patron un jour, et aussi devenir maire.

Pour cela, il sait qu'il faut être populaire.

Il a bien tenter de parler à ses kamarades de l'entreprise :

"Salut ! kikoulol ça va ? "

Mais il n'a jamais obtenu de réponse.

On lui a un jour dit que pour devenir populaire, il fallait se montrer sur le tobozon.

Il est bien allé à la taverne des pochtrons...

"Salut ! Kikoulol ! ça va ? "

Pas de réponse.

Il a joué aux jeux de la mairie, sans jamais rien gagné à "parions strul", et depuis, au lotoh, il ne joue même plus.

Robert a alors tout fait pour plaire.

Il a demandé conseil à son patron, et a rejoins son parti, son organisation.

Il a toujours suivit ses sages conseils pour les élections.

Il vota à chaque fois pour le bon candidat dans l'espoir d'une augmentation.

Mais de la prime en question, jamais il ne la toucha...

Robert savait pourtant que pour pouvoir réussir à Vlurxtrznbnaxl, il y avait un sésame qui lui ouvrirait toutes les portes.

A lui la fortune, le pouvoir, et les zoukettes ! Il se présenta à la Terrasse des Nobles.

LA porté était barrée par un bouzouk patibulaire.

Robert se présenta, en montrant son C.V.

"Veuillez vous écarter de la ligne, monzouk, vous êtes trop fatigué !"

Dernière modification par Zorba (2957-09-09 00:08:12)