Libérée de son ensakakauétage, Leela observe enfin la scène. Même si le skwatt n'est pas distinguée, elle est heureuse de pouvoir voir à nouveau. Elle sent ses poignets se libérés de l'emprise de la corde et s'empresse de les frotter pour atténuer les marques qu'elle lui a faite. La zoukette se relève doucement, et voit Gaya s'approcher de Bernardow.
A Elle même - hum, je l'emmène ou je le laisse là...?
réfléchissant un instant, le zoukette se dit qu'elle ne serait pas ici si Bernardow ne l'avait pas laissé à son sort à la villa en compagnie des MLBiste. Oeil pour Oeil, Trompe pour Trompe, elle prends le chemin de la porte et croise nabuee qui visiblement suit gildass. N'y prettant aucune attention, elle retourne à la villa pour reprendre une douche
Dernière modification par Leela (2957-09-23 13:03:57)
Gaya ignore ce qui l'entoure, s'approche de Bernardow. Pas à pas. Un éclat moribond figé dans le regard. Elle lève la main, Blazord ne doit pas en dire plus.
Non, non, qu'il garde ses élections. Qu'il garde sa finale de tricheurs et de cloportes. Ce n'est pas par les urnes que cet affront se règlera.
Gaya ne peut pas être plus proche du bouzouk. Elle capture son visage, pas par le geste, pas par la parole, juste par la conviction de ses iris.
Ta justice me fait vomir cracha t'elle avant de lui cracher au visage.
*Pincemi rentre de la ruelle. Les kamarades sont moroses. La zoukette entre et avance à la hauteur de Gaya. À côté de la zoukette, qui fait face à un insignifiant bouzouk de vert vêtu, la blonde tend sa main à sa Kamarade.*
Il ne mérite pas tant d'attention ni d'énergie. Viens.
Gaya saisit l'opportunité, noue ses doigts à ceux de sa kamarade.
Oui....
*Pincemi entraîne sa Kamarade à l'écart du monde, au moins pour quelques instants.*
J'ai gardé mon duvet... J'ai des bierros, du raki et un peu de schnibble à sniffer... Pour Zorba...
Gaya regarde Pincemi, oublie le reste. Une lumière reste présente dans ses pensées.
Pour Zorba.
*Le Skatt' est grand. Pincemi entraîne Gaya un peu plus loin. La présence des autres ne les gêne pas. Elle leur est même indifférente. La blonde emprunte les zallumettes de Gaya et embrase quelques prospestusses. Elle étale son duvet au sol et invite Gaya à s'y asseoir. Elle lui tend une bierro, en prend une et pose le pack à côté. Elle roule un raki avec un reste de raki schnibblik qu'elle a chopé près de la chapelle, se met à blaz pattes et l'allume au coeur des flammèches du foyer qu'elle vient d'allumer. Elle l'offre sans attendre à sa Kamarade et vient s'asseoir près d'elle.
Entre zig gorgées de bierro bues à la mémoire de Zorba, Pincemi glisse sa trompe dans le creux de la zoreille de Gaya, lui murmure des serments et lui avoue une foule d'intentions inavouables. Elle tient sa main et se presse légèrement contre le corps de la future mairesse. Amoureuse, elle lui déclame même en murmures un doux poème*
♪♫ Moi si j'étais un zouk, je serai capitaine
D'un raffiot vert et pourpre
Une élégance rare et plus fort que le Schnibble
Pour affronter les pluies d'météorites
Je t'emmènerais en voyage
Voir les plus belles djeungueules de la colline
J' te ferais l'amour sur la plage de Kah-Maté
En savourant chaque millimètre carré
Où mon corps engourdi s'enflamme
Jusqu'à s'endormir dans tes bras,
Mais je suis zoukette et, quand on est zoukette,
On ne dit pas ces choses-là
À une autre zoukette que soi.
Je t'offrirais de belles bierros,
Des pothoks pour embellir le skwatt',
Des raki à vous rendre fou
Et, juste à côté de Sainte Quête,
Dans une ville qu'on appelle Vlurxtrznbnaxl,
Je ferais détruire la Stru villa,
Mais je suis zoukette et, quand on est zoukette,
On n'a pas ce pouvoir-là .
Il faut dire que les temps ont changé.
De nos jours, c'est toujours plus de strul.
Ces histoires d'amour démodées
N'arrivent qu'au cinochma.
On devient enstrulés.
C'est dommage : moi j'aurais bien aimé
t'allonger, dans l'bureau d'la mairesse.
Si les zouks n'étaient pas si pressés
De toujours s'enstruler...
Ah ! si j'étais un zouk !
Je t'bouzophonerais tous les jours
Rien que pour entendre ta voix.
Je t'appellerais "mon amour",
Insisterais pour qu'on se voie
Et t'inventerais un programme électoral
À l'allure d'un soir de gala de charité,
Mais je suis zoukette et, quand on est zoukette,
Ces choses-là ne se font pas.
Il faut dire que les temps ont changé.
De nos jours, c'est toujours plus de strul.
Ces histoires d'amour démodées
N'arrivent qu'au cinochma.
On devient enstrulés.
C'est dommage : moi j'aurais bien aimé
t'allonger, dans l'bureau d'la mairesse.
Si les zouks n'étaient pas si pressés
De toujours s'enstruler...
Ah si j'étais un zouk
Je me ferais ablater ♪♫
Parce que je n'ai pas besoin d'une stoïème trompe pour t'offrir toussa...
Gaya se laisse bercer, son regard s'immobilise. Elle a le cœur lourd, et à la fois si léger. Les mots de Pincemi l'étourdissent, attisent son sourire, la provoquent. Le raki aussi. Une bouffée. Puis une autre. Gaya niche sa tête au creux de l'épaule de sa kamarade. Elle respire son parfum. Il l’enivre, attire ses pensées en des contrées interdites. Le raki aussi. Gaya laisse aller son regard sur les flammes improvisées. La voix de Pincemi s'éteint dans une promesse. Gaya se redresse, capture ses lèvres. Le baiser la fait vibrer, diffuse un frisson électrique dans son système...balaye le raki. Gaya caresse la peau de sa semblable.
Elle approche son visage à nouveau, oblique, glisse quelques mots à l'oreille de Pincemi. A peine plus audible qu'un murmure.
Elle plonge sa main dans sa chevelure lumineuse, initie une communion nouvelle entre elles.
*Les mots ont été lâchés. Ils font rougir Pincemi plus sûrement que la main pourtant hardie de Gaya. Les mots ne peuvent rien dire de plus. Pourtant, les zig zoukettes ont beaucoup à communiquer. Pincemi étreint sa Kamarade. Lentement, elle fait basculer leurs corps enlacés. Étendues sur le duvet, les zoukettes partagent un tendre moment de franche Kamaraderie et, indifférentes à ce qui les entoure, font la Révolution.*
Shinzo arriva au Skwatt' pour traiter d'une affaire urgente. Il trouva un coin tranquille, vérifia que personne n'était aux alentours pour écouter puis s'installa dos au mur bierro en main en attendant son associé.
Trent
Trent reçoit une drôle d’invitation lui demandant de se rendre dans un Skwatt, loin de sa belle terrasse des nobles. Tenté de répondre : « Je ne trainerai jamais ma trompe dans un lieu aussi crasseu », il se reprit soudain en lisant la fin de la Bouzolettre lui promettant un juteux contrat qui sent bon le Strul..
S’armant de sa fidèle canne, il se dirigea vers le Skwatt’ retrouver l’auteur de cette mystérieuse Bouzolettre.
Dernière modification par Trent (2957-10-31 21:07:11)
Comme à son habitude, Blazord cuve de sa dernière soirée.
Quand soudain un camarade de la coop suivi d'un corrompu s'installe dans un coin du Skwatt'.
Ni une, ni deux, il s'empresse de s’approcher.
Bonjour camarades, bienvenu au Skwatt'.
Quel bon vent vous amène, je ne crois pas vous avoir déjà vue trainer par ici
Il se gratte la trompe et reprend.
mais quel malpolie je fais !
Il va ouvrir son frigo et en sors quelques bierro.
Il reviens vers les zouks mystérieux et leurs tend une bierro chacun.
Il s'assoie en face de Shinzo et les regarde avec un grand sourire.
Dites moi tout
Shinzo observa les deux zouks. Il ne connaissait Trent que de réputation et devait s'assurer d'abord que c'etait bien lui, en effet n'importe qui aurait pu se deguiser en Trent. Il prit une gorgée de bierro et s'adressa à celui ci
Bonjour, tu comprendras bien que avant de parler affaires je doit m'assurer que tu es bien Trent. On m'a dit que tu adorais le strul. Je te propose donc de me faire la plus belle declaration d'amour du strul que tu puisses faire. Blazord, mon patron, fera office de juge. Si ton discours sonne faux il me le dira, n'est ce pas?
Nous t'ecoutons futur associé.
Shinzo reprit une gorgee de bierro tres attentif a ce quallait dire Trent.
Humn, cette réputation qu’on me fait à propos du Strul est largement surfaite. Oui, j’aime regarder les struls, prendre des bains et nager dans des piscines de struls. Mais peut-on pour autant dire que j’aime le Strul ? En vérité, si je cherche à avoir des struls, ce n’est pas pour moi mais pour éradiquer ce fléau qui tourmente tant les habitants de cette ville.
Quand je passe par la rue des mendiants, je les entends : « Vous n’auriez pas des struls s’il vous plaît M. McStrul ? »; ces gens passent leurs journées dans la rue en espérant glaner quelques struls. Leur vie toute entière n’est dédiée qu’à l’accumulation de ces jolies petites pièces rondes brillantes. Ils en veulent toujours plus, toujours, toujours plus.
Je vais vous résumer mon projet : Construire un grand coffre, au centre de Vlurxtrznbnaxl; au point culminant de la Colline Pourpre. Dans ce coffre, j’enfermerai tous les struls à l’abris du regard, et de la convoitise des Bouzouks. Nous vivrons alors dans une ville en paix, sans les Struls de la discorde et je resterai seul à posséder la clef du Coffre, et en deviendrai le gardien. Me sacrifier, pour un Vlurxtrznbnaxl meilleur.
Mais pour vous libérer de ce fléau et vous permettre de reprendre une vie simple, pour mener à bien ce projet, j’ai besoin que vous me donniez vos Struls. Je ne vous demande rien en échange. C’est un acte totalement désintéréssé, de bonté pure :-) .
Gaya reste sans voix. Elle laisse sa conscience se morceler, médusée par le discours de Trent. Elle revoit le bouzouk un mois en arrière. Elle se rapelle qu'il voulait se rapprocher du mlb.
....Trent?
Gaya reprend vie, s'approche du bouzouk.
Est-ce une provocation? Tu entres chez nous et tu babilles sur ton choix de vie corrompu par les struls.
Elle tourne autour du bouzouk, le toise des pieds à la trompe.
Bonjour miss Gaya, je ne comprenais pas vraiment pourquoi j’avais été attiré ici. Cependant, le Schnibble ne fait jamais rien par hasard et je crois que je comprends un peu mieux en vous voyant : C’était pour me donner l’occasion de me rapprocher du MLB (Comme j’avais l’intention de le faire depuis un moment, comme vous le savez).
Cependant je ne suis pas sûr de comprendre vos mots, ce qui me fait douter du choix des miens. L’auteur de la manigance m’ayant attiré ici a tenté de me faire avouer un amour pour les Struls que je n’ai pas. Au contraire, je considère les Struls comme un fléau dont il faut débarrasser la ville. Ce n’est donc pas du tout une provocation mais au contraire un message de soutien.
Shinzo eut un moment d'absence. Cependant quand il comprit avec son neurone le discours de Trent. Il recula de zig puis sto puis kah puis kah puis sto pas. Puis quand il fut assez loin.
Tu es un...un...un...fou ! Il n'y a que ca ! Je ne partage pas ses idéaux du non partage ! Desole mais nos affaires s'arretent là !
Dernière modification par Shinzo (2957-11-03 23:01:39)
Monsieur Shinzo. Vous me faites venir ici en me disant « Tu ne vas pas le regretter » (Et en un sens c’est vrai, je suis ravi d’avoir croisé le sieur Blazord et la miss Gaya), et une fois que je suis là, vous me dites que vous ne partagez pas une idée de non partage que je n’ai jamais évoqué.
Au contraire, je tout tout à fait pour le partage, d’ailleurs si vous voulez partager des choses avec moi ce sera un plaisir de les accepter . Ce petit skwatt est absolument charmant, je devrai venir plus souvent :-) !
Gaya ne sait pas déchiffrer le langage du bouzouk au bec en trompette. Elle regarde Shinzo, ne comprend toujours pas. Les effluves de raki ont toujours ce même effet sur elle. Son esprit au Skwatt n'est qu'ombre et fumée.
Je sens quelques tensions....
Gaya ne décrypte pas le verbe, connait le langage du corps. Des signes qui ne trompent pas. Gaya se glisse dans le dos de Trent, entame un massage.
C'est là. Vraiment très tendu.
Gaya insiste sur les points de tension, la sent évoluer, progresse sur les zones qui la concentrent. Son œuvre réalisée, elle passe à Shinzo, répète l'opération.
== Jeoff avait contacté Blazord dans l'objectif d'établir clairement les liens entre le MLB et la famille. Si un accord avait été trouvé avec la Grande prêtresse Sangtriste et la secte, les négociations seraient certainement plus complexes avec Blazord. Cette fois-ci Jeoff avait amené avec lui PeaudZouk, Zarken et Gildass qui venait tout juste de rejoindre les rangs de la famille. ==
Hey p'tit, tu veux faire tes preuves? Tu seras notre guide... et je veux te voir régler tes comptes avec ton chef! c'est table rase ...
== Il est clair que les mafieux n'étaient pas très à l'aise au milieu de ce coin qu'ils estimaient hostile et inconfortable, mais Jeoff mettait un point d'honneur à rencontrer le chef du MLB pour se présenter en tant que nouveau parrain. ==
Peu importe ce qu'il va se passer mes frères.
Mieux vaut kah bonne dispute et aucune ambiguïté plutôt que des non-dits!
==Durant le chemin jeoff se rappelle des aventures qu'il a déjà vécues ici en tant que jeune bouzouk. Sa danse avec Zorba, son coup de coeur pour la belle caCtus. Il se sent étrangement nostalgique. Pour se regonfler, il replace son chapeau et s'allume un cigare. =
BLAZORD...
ON EST LA !
Homer avait appris que son frère c'était rendu au skwatt. Ayant envie d'un peu d'action, il avait décidé de le rejoindre. Il passa d'abord dans les caves d'Il ristorante chercher de la struléocorde et des struléonsnakes. Il se rendit ensuite chez lui chercher Hector ainsi qu'un peu de gnoulze bien fraîche. Une pensée le traversa.
Pourvu qu'elle ne m'en veuille pas trop mais la Famille reste importante et elle a besoin de moi.
Arrivé au skwatt, un mlbiste voulu lui bloquer la route, Hector se chargea de sa trompe. Il senti un sentiment de puissance monter en lui.
J'avais oublié à quel point cette sensation faisait du bien.
Il rejoignit Jeoff, une bouteille de gnoulze à la main.
Me voilà mon frère !
Même s'il avait quitté le MLB, Gildass n'avait pas quitté sa passion dévorante pour la Bierro. Comme il connaissait les lieux, il alla s'en chercher une et en proposa à Jeoff, PeaudZouk et Zarken.
Il s'adressa au parrain :
Tu attends quoi de moi exactement ? Je connais Blazord, je connais le MLB, et je doute qu'on puisse en tirer quoi que ce soit.
Puis il tendis une Bierro à Homer qui venait d'arriver.
Déconnecté
Peaupy reste en retrait et laisse le Parrain parler. Depuis son passage à la Secte , il a en mémoire la douceur et le fraicheur de Sangtriste, mais la question fraicheur ... C'est autre chose.
Le vieux saisi la bouteille que Gildass lui tend et le remercie d'un clin d'oeil. Avalant son premier gorgeon , sa trompe tourne soudain à la grimace.
Même les bierros n'ont pas la même goût qu'a la Villa
L'ancien se ressaisit et commence à faire le tour de l'audience pour saluer les clo... heu... Mlbistes...
Danaeis attendait impatiemment cette réunion depuis des jours. Elle avait finit par croire qu'elle n'arriverait jamais... Mais quand on l'avait prévenue de l'arrivée de Jeoff au Skwatt, elle s'était empressée de se recoiffer et avait accouru. Elle ne voulait pas manquer un instant de l'entrevue. Depuis, elle attendait nonchalamment sur le canap', tentant de contenir son impatience.
Elle voulait le meilleur de cette réunion, même si une petite voix dans a tête lui répétait qu'on ne s'associait pas avec l'ennemi, et que rien ne sortirai de tout ça à part une distribution de pains. Mais son optimisme naturel l'encourageait à tout faire pour que cela se passe bien.
Quand enfin le parrain arriva, elle se leva précipitamment, puis se souvint qu'elle ne devait pas paraître trop joyeuse de le revoir. Tentant de se donner un peu de prestance, elle salua les invités, l'air de rien:
-Tiens salut Jeoff! et... ha bah tu as ramené du monde avec toi!
Elle sourit en les voyant se jetter sur les bierros..
-Et bien on est peut-être pas si différents après tout...
Blazord sors de sous un tas de bierro et essai de se lever.
Il s'avance vers le regroupement de Bouzouks tout en rallumant le raki qu'il avait dans la main.
JEOFF...
JE SUIS LA AUSSI
Il salut d'un geste de la main tout les bouzouks présent.
Il tire quelque taff sur son raki et s'assoi sur le fameux Canapouille 15 places du Skwatt'.
Il regarde chaque bouzouks présent dans la pièce et remarque Gildass parmi les Struleones.
Camarade !
Je n'ai pas vue ton retour au MLB, je te pensait toujours à méditer au fond du Skwatt'.
C'est donc toi qui leurs a ouvert la porte et servit les bierros?
Je ne te savait pas assez ouvert d'esprit pour pouvoir servir une bierro a un Struleone...
Il regarde ensuite Jeoff.
Bon venant en au fait, de quoi voulais tu qu'on parle?
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