Au loin, deux bouzouks semblaient partager une vive discussion mais Malia n'y prêta pas vraiment attention. Elle s'attarda plutôt au décor que la demeure lui laissé entrevoir. Malgré ses habitudes de vagabonde, elle ne manqua pas d'apprécier les oeuvres d'art qui étaient accrochées aux different murs.
Quelques pas plus tard, La bouzoukette se retrouva trompe à trompe avec un miroir au cadre doré : Elle replaça négligemment la couronne de fleurs qui trônait au sommet de sa chevelure bleue quand une porte s'entrouvrit à quelques mètres derrière elle. D'un mouvement brusque, elle se retourna, manquant de faire tomber le vase posé sur la petite étagère au dessous du miroir.
Elle reconnu presque immédiatement la voix de Jeoff lorsque celui ci l'invita à le rejoindre dans la pièce. Elle s'exécuta aussitôt, comme s'il était encore simplement son patron, et elle, la réceptionniste d'Il Ristorante. Manquant de bonne manière, elle n'attendit cependant pas qu'il l'invite à s'assoir pour le faire... jambe croisée en tailleurs sur le petit canapé, elle observait la pièce et celui qui semblait si imposant dans ce bureau qui paraissait tout petit.
Jeoff...
C'est donc là que tu vis... J'imaginais ça... Moins... tout. Elle lui sourit...
Moins ... tout ? Tout quoi ? J'ai grandi ici! Papa a toujours eu ce genre de goût ! Le luxe, le champagne les cigares... et ma sœur a parfaitement entretenu sa famille et la villa.
== il ouvre les bras comme s'il voulait occuper tout l'espace avec ==
Voici mon héritage !
Moi je viens de la rue... alors je suis plus cigarettes, j'ai pas l'élégance de ma sœur ou la classe de Don Struleone, mais j'essaie de perpétrer la tradition!
Pas facile
Bien ... que voulais tu me dire Malia?
== Jeoff ne sens pas très bien et commence à tousser ==
Dernière modification par Jeoff (2958-05-22 22:56:50)
Toujours en tailleurs sur le divan, Malia avait pu observer Jeoff se rapprocher d'elle, pendant qu'il lui racontait avec nostalgie des souvenirs sur sa famille. Il semblait animé d'une telle fierté lorsqu'il parlait des siens, qu'elle en oublia presque toutes les sordides choses qu'elle avait pu entendre à leurs propos depuis son arrivée. La famille struleon paraissait presque sympathique lorsque c'était lui qui les peignait.
Tout ici, aller en opposition avec la simplicité qu'affichait le bouzouk : Du tapis au buste de J-F Sebastien sur la cheminé.. Et pourtant, il vivait dans tout ce luxe superflu. Elle se pencha un instant pour attraper délicatement entre son pouce et son index la cigarette du bouzouk, puis la porta à ses lèvres.
Je ne voulais pas t'offenser, ni offenser ta famille d'ailleurs.
Marquant un silence pour observer le bouzouk, elle tira une latte de sa cigarette, avant de laisser la fumée s'échapper dans la pièce. Le goût ne lui était pas familier, bien loin du calumet de la paix qu'elle avait l'habitude d'allumer le soir quand elle se sentait seule. La zoukette profita du silence pour tenter de sonder l'attitude de Jeoff, mais, comme sauver par le gong, une quinte de toux vint briser cet instant.
Elle posa la cigarette marquée d'une trace de rouge à lèvre sur le verre posé sur la table basse, puis se releva pour passer doucement sa main dans le dos du parrain.
Tout va bien ?
Dernière modification par Malia (2958-05-22 23:27:08)
== Jeoff ne pouvait se retenir d'observer et d'admirer Malia prendre sa cigarette avec autant de flegme, la porter à sa bouche et y laisser son empreinte dans le verre en cristal poser sur la table basse.==
Quelle audace! J'adore (tousse tousse) ça !
== la toux de Jeoff s'intensifie. Il ne se sent pas mal pour autant, simplement encombré par quelque chose que ne devrait pas être habituellement là. Il essaie de continuer à converser avec Malia. Il a remarqué qu'elle s'est faite élégante pour cette visite et n 'est pas insensible à une telle attention. Il s'interroge sur sa venue, sur son histoire. Il aimerait la convaincre de rejoindre la famille même si elle semble plus en harmonie avec la nature qu'avec le strul, mais quelque chose l’empêche de s'exprimer et réduit sa propre conscience à une simple présence spectatrice des événements. Il sens la douce main de la zoukette passer dans son dos et se sent délivrer. Il aimerait la remercier, mais il ne peut pas. Il est enchaîne à son corps, qu'il ne contrôle plus... il recrache un surplus de fumée rouge, sa tête se tourne vers Malia, ses yeux prennent une teinte rouge qui disparait aussi vite qu'elle est arrivée. Il s'approcha encore plus prêt de Malia, le plus prêt possible d'elle et posa sa main sur une des jambe de la zoukette. ==
Je vais parfaitement bien, alors Malia que puis je pour toi ?
== il n'avait pas voulu prononcer ces mots, il ne voulait pas non plus brusquer ainsi Malia. Il s'inquiétait de la suite et des choses incontrôlable qu'il allait faire ==
La toux du parrain ne semblait pas se calmer malgré les attentions de la zoukette, aussi, elle retourna s'installer sur le canapé dans sa position initiale. Détournant le regard quelques instants en direction d'un miroir accroché au mur, elle saisit sa chevelure entre ses doigts avant de la froisser négligemment. Quand elle reporta son attention sur Jeoff, elle remarqua qu'il s'était approcher relativement prêt d'elle.
Lorsqu'il posa sa main sur sa jambe, Malia sentit que l'attitude de Jeoff avait considérablement changée.. Son ton était également différent. Elle haussa un sourcil en direction du bouzouk, surprise de son attitude. Soutenant intensement son regard, elle glissa avec douceur sa main sur la sienne, avant de se faire plus ferme et de la retirer de sa jambe. S'il avait l'habitude de tout obtenir avec son nom, il en serait autrement aujourd'hui.
Je me suis faites plutôt discrète ces derniers temps, mais on avait prévus de se revoir non ?
Elle fut prise d'une impression étrange. Tout en Jeoff avait changé en une fraction de seconde. Son regard se faisait plus noir, son ton plus dur, ses geste plus insistants... Etait elle réellement en sécurité ? ou s'était elle jeter elle même dans la gueule du grand méchant parrain... Malia tenta de détourner l'attention du bouzouk en se relevant du canapé pour se diriger vers la fenêtre. Dos à lui, elle admirait la nature qui s'étendait à perte de vue...
Vous avez un domaine magnifique... Les roses sont tellement belles...
== Jeoff est toujours enfermé dans son corps, il essaie de prévenir Malia que ses actes ne sont pas les siens, qu'il n'est pas irrespectueux et qu'il sent qu'elle est en danger. Mais rien ne sort ... que de légers spasmes rapidement contrôlés par l'entités qui a à présent l'entière possession de Jeoff. ==
**Je dois trouver un moyen de me ...**
**tais toi bouzouk! Tu m'as appelé me voilà ! Et je ne suis pas près de te laisser **
== Jeoff se lève brusquement, rejoint Malia et se place derrière elle. Il sent ses cheveux sans s'en cacher ==
Il n'y a qu'une seule belle rose ici et je compte bien la cueillir!
== Jeoff attrape Malia par les hanches. ==
Tu ne m'as toujours pas répondu, que veux tu? Désires-tu passer un pacte avec moi?
Dernière modification par Jeoff (2958-05-24 11:34:47)
Malia écoute attentivement Jeoff, sa voix se fait plus forte à mesure qu'il se rapproche d'elle. Elle parvient même à sentir son souffle dans son cou lorsque celui-ci sent sa chevelure... Quand Jeoff pose ses mains sur ses hanches, Elle sursaute. Malia ne sait pas réellement comment réagir... Elle se tortille pour se dégager, sans y parvenir réellement. L'emprise du bouzouk est trop forte pour la douce bouzoukette. elle parvient néanmoins à se retourner pour lui faire face.
Lorsqu'elle croise le regard du bouzouk, elle remarque une lueur différente, étrangement ressemblante au caillou rouge posé sur un coin du bureau. Malia est convaincu : Jeoff n'est plus lui même. Ses pensées s'entremêlent, tout s'explique, lui d'habitude si courtois, gentleman, n'aurait jamais de telles manières. Maintenant, tout est clair pour la bouzoukette : quelque chose lui est arrivé. Elle prends quelques instants, il est évident qu'elle ne doit pas éveiller les soupçons du bouzouk. Malia affiche un sourire, et regarde Jeoff avec un air de défi. Il faut qu'elle gagne du temps.
Merci pour ces doux compliments..
Elle passe sa main sur le visage du bouzouk, et place son autre main sur son torse pour le repousser délicatement vers le fauteuil de bureau en l'accompagnant dans sa démarche. Pour reprendre une distance raisonnable sans éveiller ses soupçons, elle laisse courir le bout de ses doigts du torse jusqu'a l'épaule du parrain, puis recule en lui souriant. Elle marque un temps d'arrêt, et désigne un coin de la pièce du doigt sans lâcher Jeoff du regard :
Peut-être que je pourrais nous servir quelques choses à boire ?
==L'entité se laisse guider par les mains de Malia. Elle est persuadée qu'elle va obtenir ce qu'elle veut de la jeune zoukette. son assurance lui enlève toute méfiance et tout retenue. Une fois sur le canapé elle affiche à son tour un large sourire. Elle est complètement excitée et affolé par le regard défiant de Malia. Elle n'a qu'une envie, c'est d'entrer dans le jeu de la zoukette et voir jusqu'où elle ira. La finalité sera dans tous les cas la même : Malia sera sa première victime! L'entité prend donc ses aises et pose cette fois-ci une main sur la cuisse de Malia qui est débout. Bien trop à l'aise, elle perd quelque peu le contrôle du corps de Jeoff lorsque la zoukette lui propose de leur servir quelque chose à boire. Jeoff essaie d'en profiter==
Malia, il faut que...
== Mais l'entité reprend rapidement contrôle ==
que nous discutions tous les zig! Sers nous quelque chose de bien fort s'il te plaît, je veux que nous soyons entièrement libéré de toute gène!
== l'entité reprend entièrement le contrôle du corps de Jeoff. Elle remonte doucement la main du Parrain qui est toujours sur la cuisse de Malia afin de provoquer la zoukette et le Parrain qui tente de se libérer de cet esprit ==
++ Arrête ça tout de suite ! T'es qui d'abord!! Je vais te couper la trompe et couper celles de ta famille, on ne s'attaque pas comme ça au ...
++ toi le bouzouk tais-toi et profite du spectacle...++
Malgré sa tentative de distance, le bouzouk persiste et glisse une main sur sa cuisse. Décidément rien ne l’arrête, et la tâches s’annonces plus ardue que la jeune bouzoukette pouvait le penser. Il parle froidement, et lui donne un motif pour s’éloigner. Elle ne manque pas cette occasion, et tentant toujours de gagner du temps, s’arrête en premier lieu devant une peinture représentant un vieux bouzouk aux cheveux gris fumant un cigare. Elle prends le temps de l’observer, et pour ne pas que Jeoff perde patience, lui parle en même temps :
Superbe cette toile ! C’est votre padre ?
Tu vis ici depuis longtemps ? Et devenir le leader de cette famille était dans tes ambitions ?
D’autres personnes sont dans la maison ?
Beaucoup de question, peu de temps pour y répondre, Malia tente désespérément et maladroitement de quoi occuper l’esprit du bouzouk. Sur le meuble ou se trouve les diverses bouteilles, elle remarque une boite de médicazouk qui traine. Elle ouvre un des sachets et verse son contenu dans l’un des verres. Elle prends une bouteille rempli d’un nectar de couleur ocre, et verse deux grosses doses dans chaque verre.
Nerveuse, elle se rapproche du parrain, et manque de faire tomber le verre avant de le poser à coter de lui. Elle boit rapidement une gorgée du sien, comme pour inviter Jeoff à faire de même. Malia reste en mouvement, et parcours la pièce, et s’installe à quelques mètre du parrain.
Et de quoi veux tu discuter d’ailleurs ?
== La belle Malia s'écarte comme elle peut de l'entité qui contrôle Jeoff pour servir des verres. L'esprit ne se prive pas pour reluquer avec insistance les formes de la zoukette. Il rigole et la siffle pour lui signifié qu'il en ferait bien son goûté... mais au sens propre ! Puis, la Zoukette se met à enchaîner les questions ==
Superbe cette toile ! C’est votre padre ?
Mon quoi? Ce vieux croûton là? Don proutprout! Grisonnant bedonnant? J'm'en carre la trompe de c'vieux chnoque de kah autre époque, place à la jeunesse
++
++ Espèce de fils de piouks! Parle encore kah fois de DonStruleon comme ca et j'te...++
++ tu quoi? Me coupe la trompe? vas-y j'm'en fou c'est pas la mienne je l 'ai volé++
++
Tu vis ici depuis longtemps ?
On se tutoie ? j'aime ça petite pioukette!
Et devenir le leader de cette famille était dans tes ambitions ?
D’autres personnes sont dans la maison ?
Leader de ces loosers de Struleone? D'autres personnes? On s'en fiche ça ne nous empêchera pas de profiter le kah de l 'autre...
D'un claquement de doigts, il ferme la porte. Mais trop occuper à dévorer des yeux Malia, il ne réalise pas que celle verse une boite de médicazouk dans son verre. Elle lui apporte et parcourt la pièce de long en large. L'entité trouve Malia bien nerveuse. Il lève le verre, puis dit "Salute" de manière ironique. ==
Et de quoi veux tu discuter d’ailleurs ?
De quoi je veux "moi" discuter? C'est toi qui est venue me voir ma belle...
Je pensais que tu voudrais passer kah pacte avec moi!
Je peux exhausser n'importe lequel de tes vœux
Puis il chuchote de manière quasi inaudible
Contre ton âme bien entendu...
== Il boit une nouvelle gorgé, mais le médicazouk ne semble pas faire effet pour le moment, puis il reprend à voix haute. ==
Alors bella ragazza, qu'en dis-tu? Intéressée?
Dernière modification par Jeoff (2958-05-25 12:50:38)
La porte claque, Il siffle : l’attitude et les réponses de Jeoff se font de plus en plus cinglantes. La situation rend Malia encore plus nerveuse qu’elle ne l’était déjà jusqu’ici. Elle soupire de soulagement lorsqu’elle voit le parrain boire à grande gorgée le verre qu’elle venait de lui servir. Bientot, elle serait libre.
Les secondes lui paraissent des heures, Jeoff à bu, mais rien ne se passe. Il devrait s’écrouler, se tordre dans tous les sens ou la mixture devrait le rendre malade, mais rien. RIEN. Un vent de panique parcourt tout son être : La zoukette n’avait décidément pas prévu de plan ZIG, et l’idée de devoir continuer à jouer le jeu malsain du bouzouk la terrifie. Elle regrette son imprudence, avoir fait confiance au plus haut gradé d’une famille si puissante sous prétexte qu’il lui paraissait être une bonne personne en société. Visiblement, la naïveté de Malia n’en était plus à son coup d’essai, et finirai sans doute par la perdre.
Dépitée, elle se jette sur le divan, son corps n’a plus la moindre volonté. Affalée, le regard dans le vague, elle ne réagit plus. Ce n’est que lorsqu’il évoque un pacte, et le fait d’exaucer le moindre de ses souhaits que l’esprit vif de la zoukette reprends le dessus. Elle se redresse d’un mouvement brusque, et réfléchit à l’occasion qu’il lui tendait.
- Un Pacte ? un Voeux ? Mais bien sur ! -
D’ordinaire, elle n’aurait pas plongée trompe la première dans un piège comme celui ci, mais à cet instant précis, elle n’avait plus aucune autre solution pour ce sortir de ce mauvais pas. Malia n’avait évidement pas entendu la partie ou il lui faudrait vendre son âme au schnibble corrompu pour obtenir la réalisation de son souhait, et nerveuse, elle n’avait pas songé à ce que ce gain de temps que le bouzouk mettait à sa disposition lui couterait.
Ah mais bien entendu que je suis intéressée !
Mais, tu sais, je dois prendre le temps d’y réfléchir.. Je ne peux pas choisir mon voeux à la légère.
D’ailleurs ! Je dois t’abandonner quelques instants. Je dois me repoudrer la trompe à la salle de bain.
Elle n’attends pas sa validation, et se dirige immédiatement vers la porte, qu’elle peine à ouvrir. Une fois hors du bureau, laissant seul le bouzouk, Malia prends la direction de la salle de bain, et s’y enferme à double tour. Elle pose ses deux mains sur le meuble, et regarde son reflet dans le miroir. Ses yeux parcours rapidement la pièce, rien ici ne pourrait l’aider dans la construction d’un plan ZIG. Le temps passe, et la bouzoukette n’a toujours aucune idée de ce qu’elle pourrait bien faire. Elle sort alors de la salle de bain, et se met en route pour rejoindre Jeoff dans son bureau.
Elle tourne la poignée, toujours en recherche du voeux qui pourrait la sauver. Il est toujours là, elle s’affale de nouveau sur le sofa…Il lui faudrait réflechir vite ! très vite !
==L'entité contrôlant Jeoff observe Malia s'agiter, s'affaler sur le divan, se relevé. Elle perd espoir et reprend confiance aussi vite que le temps radioactif de la colline change. L'entité prend un malin plaisir à manipuler Malia et à la voir s'affoler comme un petit animutant blessé. Il s'amuse d'elle comme si elle était une véritable proie qu'elle était en train de chasser. Elle remarque d'ailleurs que la proposition panique légèrement Malia qui part dans la salle de bain. ==
Alors Malia? Mon marché ne t’intéresse pas? On n'a pas l'éternité !!! (plus bas) enfin moi si mais toi...
== Malia sort enfin de la salle de bain et s'affale à nouveau sur le sofa. L'entité ne laisse pas de répis à Malia et l'accoste tout de suite. Il se lève, se met derrière elle et commence à masser ses épaules ==
Alors? Tu as des doutes? tu as peut-être besoin de te détendre non...
Fais le vide dans ton esprit, tu peux TOUT avoir. Il y a bien quelque chose qui te fais envie? L'amour? L'argent? La chance...
Je peux tout t'offrir... il n'ya pas a hésiter!
Malia ressasse les paroles du bouzouk en boucle. Pouvait elle réellement dire que le pacte ne l’intéressait pas ? La laisserait il partir ? ou bien devait elle subir sa colère. Une chose était sure : Elle ne voulait pas le découvrir. Assise, dos au parrain qui lui masse les épaules, Malia cogite. Elle sent par la pression de ses mains sur elle qu’il s’impatiente. cela fait bien trop longtemps que la zoukette joue avec le temps, sans réellement trouver d’échappatoire possible.
Elle voulait lui demander de disparaitre, mais elle savait pertinement qu’il déclinerait impoliment la proposition. Des doutes ? Qui n’en aurait pas face à celui qui lui avait précédemment inspiré tant de confiance, et qui maintenant l’effrayer au plus haut point. L’insécurité de sa situation lui embrouille l’esprit, et elle ne peut pas réfléchir convenablement. Qui pourrait venir à bout de cette chose ?
Une étincelle se produisit dans son esprit ! Eloh ! Il fallait qu’elle trouve le moyen de prévenir Eloh ! Qui de plus apte que la grande prêtresse du schnibble véritable pour exorciser le mal qui rongeait Jeoff.
J’aimerais pouvoir communiquer à distance ! De la télépathie quoi !
Tu peux faire ça ?
Elle croise très fort ses doigts dans l’espoir que le plan ZIG qu’elle venait enfin de mettre sur pied fonctionne. Il fallait qu’elle puisse envoyer un message de détresse à celle qui botterait proprement les fesses de la chose qui se trouvait avec elle !
De la télépathie quoi ?!
== L'esprit était vraiment surpris d'un tel souhait. Elle avait déjà échangé des âmes contre des voeux qui lui semblaient bien plus fous et bien pus intéressant au vu de leur prix! " Kah travail facile pour cette fois-ci" se disait-il. Pas besoin de faire déquêter un zouk, de donner un territoire, ou d'offrir un don amenant vers la gloire. " Dommage elle aurait fait une super star pourtant..." ==
Bien...
Plutôt simple ! Alors il est temps de conclure notre pacte...
==L'entité arrête de masser Malia et se place devant elle... Elle lui sourit, puis s'approche très près d'elle. Elle marque un temps d'arrêt, ses yeux deviennent entièrement rouges. Elle approche ses lèvres qu'elle ouvre légèrement et les rapproche de celles de la zoukette, au point de les frôler. L'entité pose délicatement ses mains sur le visage de Malia. Une fumée quasi transparente sort de la bouche de l'esprit pour se diriger dans celle de Malia. l'échange force les deux zouks à fermer les yeux. Les deux bouches se referment pour conclure le pacte par un étrange baiser. ==
Ton voeu est à présent exhaussé!
Tu peux essayer tu verras ça fonctionne.
Quant à moi je te réclamerai ce qui m'est du dans kahgnee ans !
Fière d'avoir trouvée une parade, Malia jubile. S'il lui exhauce ce voeux, elle pourrait prevenir Eloh. Il lui pinça les épaules avant de la contourner et de s'approcher trés...bien trop pret d'elle. Elle comprit rapidement ce qu'il attendait d'elle, mais semblait presque paralysée Elle ne pouvait plus reculer, et c'était sa seule et unique porte de sortie. Le prix qu'elle devait payer lui parrut bien moindre contre l'occasion de pouvoir se liberer de la bête.
Jeoff fini enfin par relacher l'etreinte, pourtant, elle reste encore figée pendant quelques secondes. Un sentiment de perte l'envahit, elle se sent étrangement incomplete malgré le don qu'il vient de lui faire. Une part d'elle s'est envolée... En écoutant le bouzouk, elle comprend que le baiser n'était qu'une signature, et qu'elle devrait régler sa dette un jour ou l'autre..
Parce que je te dois encore quelque chose ?
Elle se reconcentre, secoue sa tête pour rassembler ses esprits, et tente une premiere fois de contacter Eloh, mais la communication est visiblement mauvaise
- Eloh ?? tu m'entends ??? TUT TUT TUT , TUT TUT TUT -
- ZLOTE ! -
Au second essai : - Vous êtes sur le cérébralo-répondeur d'Eloh, transmettez votre message -
Eloh, je suis coincée avec Jeoff dans son bureau à la villa , il agit étrangement, les yeux rouge, et un schnibble corrompus dans la pièce, HELP !
Concentrée, la zoukette grimace. Une fois son message transmis par télépathie, elle sourit innocement au bouzouk.
Eloh reçu, une transmission parasité sur les ondes télé-pas-tiques.
Hmmm... Expéditeur inconnu ? Localisation inconnu ?
Heureusement que la voix à laisser l'adresse. Par contre, pas de nom, ça c'est étrange.
Elle tenta de répondre à la transmission et tomba sur une Pub Télé-Secte.
" *** Le Recueille des paroles de Saint-Anonyme dédicacé, disponible en éditions limités à la Bible-O-Thèque. *** "
Après la pub, quelques instant et pouf :
" *** La transmission a échoué, veuillez réessayer plus tard. *** "
Zlote, va donc falloir aller à la villa ?
Eloh Grommela et partit en direction du bureau du parrain, à pied.
Galbatorixette qui était en train de gambader à la recherche de potentiels hypothétiquement peut-être un jour futurs zouks convertible à Schnibble intercepta un message Télé-pate-Hic. Comme elle était encore relativement nouvelle, elle avait vraiment du mal à gérer les ondes des différents canaux. C'est ainsi qu'elle reçût ce message.
Eloh, je suis coincée avec Jeoff dans son bureau à la villa , il agit étrangement, les yeux rouge, et un schnibble corrompus dans la pièce, HELP !
Galbatorixette pensa alors
Eh oh je suis pas eloh moi ! Veuillez changer de fréquence ! Quoique...non non je suis pas eloh ça ça change pas....Mais ya kah histoire d'hérétique là dessous...Peut-être eloh serai fier de moi...Peut-être Schnibble même ! Bon ne nous emballons pas...Faut aller où déjà ? Ah oui...
Galbatorixette se dirigea vers la villa Struelone non sans prendre le temps de réviser sa Bible au passage. Il ne fallait surtout pas faire de gaffe. Elle arriva à la grille de la villa où elle demanda à voir Jeoff. Deux gros kosto-pa-bo l'accompagnèrent jusqu'à son Bureau. Elle colla son oreille à la porte sans entendre un bruit. Hmmm.... Pas intéréssant. Elle toqua à la porte.
Coucou ! Cépaeloh, c'est moi ! Je peux entrer ?
Galbatorixette rangea sa bible et réajusta sa soutane. Elle devait faire bonne kah pression, seul problème....elle avait oublié la bière. Elle trouverai cependant bien autre chose à presser.
Dernière modification par Galbatorixette (2958-05-26 18:49:51)
== L'entité retourne s'assoire sur le canapé. Elle écarte les bras croise les jambe (et pas l'inverse) fixe Malia en train de se concentrer et la dévore toujours du regard comme s'il allait en faire son Blaz heure (vous notez le jeu de mot). ==
Alors petite fleur ? Ça fonctionne ?
== l'esprit maléfique pose une fois sa main sur Malia et devient entreprenant, mais à peine commence t il qu'il est interrompu par galbatorixette ==
Cépaelkwa ? Ça veut dire quoi ca ?! Kah nouvelle âme pour moi ...
== La gourmandise n'étant pas un vilain défaut chez les créatures maléfiques, l'entité ouvre la porte à distance d'un geste de la main.==
Arrivant au bureau du Parrain et voyant que la porte était grande ouverte :
Ah ? Ils avaient prévu mon arriver ?
Elle regarde Galbatorixette au pied des chiens de gardes, elle inclina la tête vers elle et lui tapota la sienne avant de s'engouffrer dans la pièce d'un luxe lugubre.
Et me voilà ! Alors c'est quoi la Zlote ici ? C'est qui qui m'as appelé ?
Elle regarda Jeoff avec hauteur.
Bwarff, le parrain ? Mais que fait il ici ? Invraisemblable, je n'aurais jamais penser le croiser à cet endroit lui.
A moins que c'était lui cette espèce de voix de zoukette ?
Eloh commence à sourire comme si elle se moquait de Jeoff, heureusement, personne ne voit son visage.
Une fois son message visiblement passé, malia sait que les cartes de plouk ne sont plus entre ses petites mains. Elle aurait espérée que Eloh se ZiClick rapidement dans la pièce, pourtant la grande prêtresse manque toujours à l'appel. La zoukette n'a plus aucune stratégie pour échapper à la bête qui possède Jeoff, et lorsque celui ci lui demande si le voeux qu'il vient de lui exaucer fonctionne, malia reste silencieuse, perdue dans ses pensées... !
- Je suppose qu'on va bientôt le découvrir... -
Elle à signé son pacte, et est maintenant consciente qu'il lui faudrait d'ici une décennie lui rendre la monnaie de son strul... Pourtant, lui n'a pas l'air de se désintéresser d'elle. Mal à l'aise, malia ne sait plus quoi faire pour se débarrasser de l'imposante force du bouzouk. Il se fait plus pressant, et resserre sa main sur la fine jambe de la zoukette. Un bruit sourd se fait entendre, la porte s'ouvre, et Galbatorixette apparait. Soulagée tout de même de ne plus être la préoccupation unique du parrain, Malia reprends confiance. Et Quand Eloh Surgit, elle tente toujours par télépathie d'établir le contact afin d'expliquer la situation aux deux nouvelles arrivantes.
- Eloh, Galbatorixette : Jeoff n'est plus lui même , Possédé par je ne sais quelle entité. Aidez moi ! Je ne sais plus quoi faire. -
** McDozouk Bonswaar, Bernardow à votre écoute , puis je prendre votre commande. **
Elle hausse un sourcil, visiblement surprise de voir que le chef retraité du CdBM officie maintenant chez McDoZouk pour boucler des fins de mois difficiles, raccroche et s'agace de ne pas réussir à contrôler ses transmissions extra-cérébrale.
RAAH Zlote ! Décidément, j'suis pas douée avec ça.
Malia se rends compte qu'elle vient de penser tout haut, sourit innocemment, panique, et commence à expliquer la situation sans reprendre son souffle, de peur qu'il ne l'arrête.
J'suis arrivée, il était lui, mais après il était plus lui. Y'a quelques choses qu'il lui est arrivé, et puis ses yeux parfois vire au rouge comme la pierre sur le bureau la bas, je savais pas quoi faire alors je t'ai appeler. Faut que tu trouves ! parceque là , c'est pas mon domaine.
Elle suffoque, et lance un regard au parrain pour juger s'il comprends, ou non, ce qui est actuellement en train de se passer sous ses yeux.
Dernière modification par Malia (2958-05-30 22:45:25)
Galbatorixette fût interpellée par la peur de la zoukette Malia. Peut-être était-ce Kah piège moche tendu par la vraie coupable. Eloh lui avait bien apprit à se méfier des apparences ! C'était le moment de l'impressionner. Elle regarda la GPeL puis malia, puis Jeoff, puis malia. Elle courût vers Malia
Yyaaaattaaaahhhhhhhh
Galbatorixettz glissa roulé boulé, s'entremmella dans les jambes de malia et elles finirent toutes les deux contre le mur. Ou peut-être etait ce kah poupée gonflable que jeoff utilisait à ces heures perdues.
Et toi comment que tu prouves que t'es encore toi ?
Ayant écouter Malia, Eloh équipé d'un crayon et d'un parchouille, nota les informations.
Moui... Moui... Je vois...
Zlote, c'est pas facile de dessiner un portrait robot avec de si maigres informations.
Elle déchira la feuille de son calepin ou elle avait dessiné deux cercle gris, faute de ne pas avoir de crayons rouge.
Alors voyons voir ça.
Elle s'approcha de Jeoff et tenta de scruter ses yeux à travers ses occuloplastoks avec l'aide d'une petite lampe torche *Clic clic*.
Je vois, je vois.
Ça a bien l'air de Kah allergie aux struls, vous n'imaginez pas tout ce que cela véhicule comme maladie ces trucs là.
Je recommandes donc Kah sevrage loin des Struls. La Maison du Bonheur peut-être salvatrice dans ce cas là.
Mais il pourrait malheureusement contaminé les autres patients... Oui, j'ai bien dit que c'était contagieux.
Eloh saisit le cigare de Jeoff qui était dans le verre, le craqua en deux pour récupérer la cendre dans le cendrier qu'elle mélangea avec une espèce de pâte sortit d'un tube de sa soutane. Après plusieurs secondes de mélange intensif, cela produisait une espèce de fumée noircissant qui sentait horriblement mauvaise.
Voilà, il faut qu'il respire cet encens pendant Kah heure et il devrait allez Kah peu mieux déjà, on pourra donc effectuer Zigond diagnostique.
Elle tapota dans ces mains pour attirer l'attention de Galbatorixette qui s'était baladé contre un mur.
Toi, tu es assigné en temps que Z'infirmière temporaire de Jeoff, tu seras charger de lui fourré Kah peu de cet encens dans la trompe toutes les Dru minutes. Je vais vérifié si la Zoukette à été contaminée.
Gildass se baladait dans la villa lorsqu'il entendit un vacarme sans nom venant du bureau du parrain. Poussé par la curiosité il s'approcha et lança un coup d'oeil à travers la porte entrebâillée. Ce qu'il vit semblait sur-réaliste.
Jeoff était loin d'être un saint, mais ce genre de harcellement ne lui ressemblait pas.
Gildass devait-il intervenir ?
D'un claquement de doigts du parrain, la porte claqua sous la trompe du zouk au béret. Sans doute que Jeoff avait remarqué Gildass, et qu'il ne voulait pas être dérangé.
Gildass s'éloigna alors du bureau.
Que devait il faire ? Une pauvre zoukette que Gildass ne connaissait pas était malmenée, mais Gildass ne voulait pas avoir de problèmes avec la hiérarchie Struleone. Les convictions politiques de Gildass étaient elles plus fortes que ses convictions morales ?
Pendant sa réflexion dans les couloirs de la villa, Gildass croisa Eloh puis Galbatorixette, toutes deux se dirigeaient vers le bureau de Jeoff.
Non ! Bien sur que non ! Les convictions morales de Gildass prévaudront toujours ! Comment a t-il pu même en douter ?
C'était décidé, il irait aider cette zoukette en détresse !
Gildass fit demi-tour. Et arrivé au bureau de Jeoff, la situation avait bien évolué...
Eloh faisait respirer à Jeoff de la fumée que ne ressemblait pas à du raki, et Galbatorixette avait l'air de se battre avec la zoukette inconnue... Ou de lui faire un câlin... C'était pas clair...
Gildass se dit qu'à l'époque ou il vivait au skwatt, tout le monde était sous raki, mais peu de choses lui semblaient moins claires que ce qui se passait actuellement sous ses yeux...
Heu... J'peux aider ?
Déconnecté
Souvent au mauvais endroit au mauvais moment, ce n’était pas la première fois que la bouzoukette se retrouvait dans une situation épineuse. Cette fois-ci était semble t’il différente, puisque Malia avait du renfort pour l’aider. Lorsque Eloh commença le check-up complet de Jeoff, elle écouta attentivement les conclusions afin de déterminer si elle pourrait le réparer. La Grande Prêtresse enfuma rapidement la pièce, avec une mixture inconnue. Tendue, elle continuait de fixer Jeoff, et ne vit pas immédiatement Galbatorixette lui foncer dessus.
Après avoir été distraite par un bruit, elle remarqua des pieds immense ( sans doute du BLAZ-ZIG ) glisser, et tacler ses fines jambes, avant de se retrouver propulser en arrière par la jeune illuminée. Acculer au mur, un air dubitatif sur le visage, elle baissa les yeux en direction des deux mains de Galbatorixette, placée de manière suggestive sur la poitrine de la jeune zoukette aux cheveux bleus…
- Non mais dis donc, elle est pas gonflée celle là -
MAIS CAVA PAS OU QUOI ?
Malia n’entendit pas les dernières recommandations d’Eloh, ni ses futurs projets la concernant. Elle glissa contre le mur, se dégagea de l’emprise de Galbatorixette, puis souffla pour éloigner une mèche de cheveux qui passait devant son visage avant de réajuster sa couronne de fleurs. Une fois dans une situation plus confortable, Malia vit enfin le bouzouk qui siégeait dans l’encadrement de la porte. Songeant à ce que l’illuminée venait de lui faire subir, elle pointa Galbatorixette de la trompe avant de s’adresser à Gildass :
Si c’est pour l’aider elle, Je passe mon tour !
Elle fini par s’affaler, blasée, dans le fauteuil de bureau...
Dernière modification par Malia (2958-05-31 23:54:52)
Gildass reconnu à la réponse de Malia ce qui lui semblait être caractéristique d'un syndrome post traumatique.
Après ce qu'elle avait enduré ça n'étonnait pas Gildass, son diagnostic devait être bon.
Il fallait du Raki, le seul remède efficace que Gildass connaissait pour faire face à toute sorte de traumatismes. Mais il n'était pas sûr que ce serait bien vu d'en introduire à la villa...
Ce que Eloh semblait faire fumer à Jeoff devrait faire l'affaire !
N'écoutant que son courage sa bêtise, Gildass se jeta sur Eloh pour lui prendre des mains cette étrange chose qui produisait de la fumée et l'agiter sous la trompe de Malia.
Respirez ça madezoukette, à plein poumons ! Ça ira mieux ensuite !
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