#1 2958-12-09 02:58:185

Un pochtron

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Dans les méandres de la Villa Struleone

Glady avait reçu un petit mot à la soirée organisée par Jeoff où festoyaient aussi bien Karambo que Pincemi et Zarken III. Abandonnant Leela, le bouzouk était monté à l'étage de la vaste demeure chargée d'histoires et de papier peint modèle chèques-mairie recyclés. Voilà qu'il se promenait dans les couloirs, passant d'une pièce à l'autre jusqu'à arriver dans une grande salle avec des animutants rares empaillés. Tout cela était terrifiant... Un lustre éclairait la pièce d'une lumière tamisée, presque légère. D'un coup, la porte se referma derrière lui. Le Censeur Suprême était figé.

Un pochtron

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Re : Dans les méandres de la Villa Struleone

Une épaisse fumée de Pothok plane dans la somptueuse pièce .  Une cheminée brûle et laisse entendre son crépitement.
Zarken joue au Billardzouk lorsque Glady arrive .
Un jeune  Soldat Struleone qui veille à la sécurité du Criminel, sort de la pièce et ferme la porte à clé laissant les deux zouks seuls .
Zarken joue un coup, tappe la bande de droite et rentre 4 boules de couleurs, la boule blanche revient sur sa position initiale .

Bon ...

Vous savez surement de quoi je souhaite parler .

Zarken pose la canne à pêche sur la table de billard, ouvre un placard à vieux Bourbonz de prestiges, puis offre un verre à Glady .

Sachez déjà, que je ne vous aime pas .  Je sais en plus avec qui vous parlez de moi , et pour cela je vous méprise .

Voila je penses qu'il est sain de partir sur de bonnes bases, c'est à dire, être honnête l'kah envers l'autre.

Bref.

Si je vous ai fait venir ici c'est car ..

Je souhaite me rendre ...

Ne me demandez pas pourquoi, le coeur a ses raisons que la raison ignore ..

Mais croyez bien qu'un businesszouk et voleur comme moi ne vas pas se rendre sans condition .
Je penses Mr le Chef du Cdbm ....  qu'il est l'heure, de négocier !

Je suis sur que nous avons tous les deux quelque choses a gagner dans cette histoire .

Zarken termine son verre, et se remet a jouer .

Un pochtron

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Re : Dans les méandres de la Villa Struleone

Glady était à la fois rassuré et dégoûté de trouver Zarken III. La porte verrouillée et incapable de rendre coup pour coup, le Censeur Suprême eut la raison suffisante de choisir l'apaisement. Curieux, il était prêt à discutailler le bout de gras.

Je vous croyais en cavale... C'est donc vous le prétendu serveur qui m'a servi un verre "assaisonné". N'avez-vous pas honte de tromper systématiquement votre monde ? Mais passons, c'est là le moindre de vos forfaits.

Glady sirota à petites goulées le délicieux breuvage que venait de lui servir Zarken III.

Vous aimez donc servir des verres. N'est-ce pas une vocation manquée ? Vous auriez commis moins de zloterie comme ça.

Puisque vous êtes là, laissez-moi aussi vous dire que vous m'êtes profondément antipathique. Contrairement à vous, mon pouvoir réside sur autre chose que ma fortune. De tous vos struls, j'arriverais à bâtir un empire et qu'en avez-vous fait ? Le plus terrible monument de la médiocrité : un château de cartes qui s'effondre, une sombre faillite.

Le Censeur Suprême termina son verre d'une traite.

*tousse* *tousse*

C'est fort...

Hm. Mais dîtes-mois, qu'est-ce que je peux bien avoir à gagner à parler avec vous ? Que voulez-vous négocier ? Qu'est-ce qu'un infâme criminel à la mémoire entachée peut bien vouloir débattre encore ?

Un pochtron

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Re : Dans les méandres de la Villa Struleone

Zarken s'arrête un instant regarde le Zouk droit dans les yeux ..

Ecoutez, nous savons très bien tout les deux, que les 190k je ne les ai pas sur moi .
Il me faudrait des mois voir des années pour tout récupérer .
J'ai placé 1 strul sur chacun des 190k  comptes épargnes  à l'étranger . Ce n'est limite plus de mon ressort .

Alors que ..

Zarken soulève son chapeau y plonge la main et y sort un sac contenant une liasse de billets .

Ah j'avais oublié que j'avais 10 000 struls ici .   

Ils sont pour vous si vous le voulez  .

Écoutez voilà ce que je vous propose .

Zarken tend la liasse vers Glady mais ne la lui donne pas.

Nous retournons à la fête, vous me laissez le temps de dire aurevoir a quelqu'un d'important pour moi, puis vous arrivez et vous me coffrez devant tout le monde mais surtout face a la zoukette avec qui je vais parler..

je veux jouer la carte du Vilain zouk, faites moi au moins ce plaisir ! Je veux sortir le grand jeu !

Donc, menottes discours et tout le tralala .

Puis j'accepterai ma punition et ferai 1 ou 2 jours à la MdB,

accepte aussi d'être interdit de la Mairie pour x mandats . A vous de voir combien .

Fin de l'histoire, vous avez attrapé un criminel et l'avez mis à l'asile, récupérez 10 000 Struls , ainsi que les dossiers compromettants concernant votre clan, car oui il y en a .

Moi passe un moment au mitard, ce qui est bon pour la réputation et je pourrai enfin passer à la suite et lancer mon nouveau projet de Casino .

Vous comprenez je veux etre clean maintenant ..  Tout les zouks font des erreurs ..

Bon .. Vous en dites quoi ?

Zarken a toujours la liasse de Struls dans la main droite tendue vers Glady et s'allume un cigare de Pothok de la main gauche .

Un pochtron

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Re : Dans les méandres de la Villa Struleone

Glady écouta Zarken III. Alors que celui-ci débitait son speech, le Censeur Suprême était alerté par quelque chose. Plissant doucement les n'oeils, il remarqua une horrible verrue ou ce qui y ressemblait sur la joue de son interlocuteur. Ayant quelques relents, Glady hocha la tête pour ravaler son vomi. Malheureusement, il avait peur que ce hochement de tête soit pris comme un signe d'approbation. Bien évidemment, le Chef Censeur n'aurait jamais accepté de se laisser corrompre mais il avait fait une erreur de débutant et ne pouvait pas perdre la face et avouer qu'il n'avait entendu que la moitié du discours de Zarken III.

Euh... Ok. Par contre, plutôt que tenir une bourse dans une main et un cigare dans l'autre, je crois que vos arguments seraient beaucoup plus pertinents si vos ZIG mains tenaient une jolie bourse de 10 000 struls. Vous voyez ce que je veux dire ? Après tout, on négocie, non ?

Rien n'était encore sûr mais Glady savait qu'avec un peu de bonne volonté de la part du criminel notoire, il pourrait peut-être fléchir. Tout n'était qu'une question de motivation.

Un pochtron

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Re : Dans les méandres de la Villa Struleone

Je vois que vous aimez bien le Buziness !

Hahaha

Mais attention a la gourmandise !

Hehehe .

Car on peut tout perdre si facilement  !

Zarken regarde la porte .

Bon je veux en finir avec cette histoire  .. 
Encore kah fois, dites vous bien que si j'en faisais qu'à ma tête, nous n'aurions même pas eu cet entretien .
La vie de vagabond rend mon teint...Riche, vous comprenez ?.

Donc, 12 000 Struls et la possibilité pour de futurs buZiness entre nous .
Autant dire le moyen de gagner bien plus dans le futur, car il faut voir grand Mr Glady. Et j'ai déjà mes idées sur de potentiels projets ...

Bref !

Bon c'est a prendre ou a laisser par contre.. On ne négocie plus .

J'ai pas... Que ca... A faire  ..

Zarken range ses affaires et remet sa veste en attendant la réponse de Glady .

Dernière modification par Zarken III (2958-12-14 19:04:35)

Un pochtron

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Re : Dans les méandres de la Villa Struleone

Glady regarde longuement Zarken III, le temps de le laisser suer à grosses gouttes dans la chaleur pendant qu'il a remis sa veste. Le Censeur Suprême se délecte de la situation. Certainement que Zarken III a pensé un instant que cela lui donnait un air de sérieux de remettre sa veste. Finalement, le bouzouk malicieux décida de parler.

Bien. Mais si j'étais vous, j'aurais vraiment honte d'être aussi radin. Vous êtes un avare et vous savez ce qu'ils disent, n'est-ce pas ? Être riche et avare, c'est une autre façon d'être pauvre.

En vérité, vous n'avez jamais cessé d'être un prolo. Il n'y a qu'à voir l'ardeur avec laquelle vous vous accrochez à quelques centimes. 12 000 struls ? Allons bon, j'aime les sommes rondelettes mais j'accepte. L'humiliation est de votre côté. 12 000, c'est juste moche comme nombre. Beurk. Vraiment, après votre paiement, pendez-vous par la trompe.

Glady avance vers la porte et s'arrête près de Zarken III.

Rangez votre bourse. Je ne prends pas les paiements liquide. Vous me ferez un virement et nous ferons la transaction à un autre moment.

Seulement après, j'annoncerais les dispositions dont nous avons discuté.

Je vous dirais bien d'aller en paix mais vous m'êtes pathétique et je n'en penserais pas un mot.

Glady s'en alla et laissa Zarken III, visiblement aussi pressé que lui.

Dernière modification par Glady (2958-12-15 20:22:35)