ce souvenant d'une invitation de leela, Perzival fit un détour vers Il Ristorante
Bonjour, je souhaiterais m'entretenir avec Madame leela, s'il vous plait ?!
La Struleone n'avait pas pour habitude de s'éterniser dans les locaux de l'entreprise. Elle préférait de loin toucher le beurre et l'argent du beurre, sans être la crémière. Mais pour une fois, peu d'affaire la retenait en ville. L'un des bras droit de Bouzougay vint la trouver pour lui annoncer qu'un visiteur la demandait.
Elle emboita le pas du bouzouk pour retrouver l'invité à la porte de l'entreprise.
Perzival ! Quelle bonne surprise.
Je ne pensais pas te voir de si tôt.
Elle lui montra le chemin d'un signe de bras pour l'inviter vers les bureaux.
Je t'en prie, dis moi en un peu plus sur la raison de ta visite.
L'accueil lui parut chaleureux.
il entra dans le dit bureau et resta debout à coté de la chaise, comm si il attendait l'autorisation de s'asseoir
Notre discussion de tout à l'heure m'a paru fort sympa, de plus ta proposition me semblait intéressante et j'aurais voulus en savoir d'avantage.
Je n'ai jamais cacher mes ambitions professionnelle. tu avais l'air de sous entendre quelque chose d'intéressant. Pourrais-tu m'en dire plus à ce propos ?
Perzival se tenait droit, les main jointes dans le dos, adoptant une posture très respectueuse de son interlocutrice
L'allure du bouzouk semblait somme toute respectable - et la bouzoukette ne savait pas vraiment sur quelle trompe danser. Des Oui-Dires, Perzival travaillait dans une coopérative, et était trés actifs dans le syndicat de celle ci. Sa venue dans l'antre struléone intriguait donc la zoukette.
Si je dois être tout à fait honnête, je ne pensais pas que tu me prendrais au pied de la trompe aussi rapidement.
Tu es en ville depuis peu il me semble... Tu sais, sur la colline les choses vont très vite.. et avoir les bons amis peut aider.
Elle ouvra une porte, et s'installa immédiatement dans un fauteuil individuel, faisant face à un Sofa et à une petite table, et interpella un employé :
Est ce que tu veux boire quelques chose ?
Nous produisons la meilleure et unique Gnoulze de la ville dans l'arrière boutique.
Perzival écouta attentivement son Leela. Une classe certaine se dégageait de celle-ci. Très serein il prit place en face d'elle
Je veux bien goutter votre gnoulze, s'il te plait.
Il n'était pas le plus friand de la gnoulze mais dans ces circonstances il se dit que refuser
serait malpolis
Comme tu vient de l'énoncer Leela, je ne suis le plus ancien des zouks de la colline mais comme tu le dis également
ça bouge vite sur celle-ci.
Perzival était serein,peu être un peu trop
je suis un agnostique relatif, tout est sujet à discussion mais doit être contextualisé pour permettre une réel réflexion profonde...
Peut être est-ce la simplement la raison de ma visite ?
En tout cas une chose est sur je suis la pour t'écouter.
L'assurance du bouzouk face à la fille de Don Struleone était pour le moins étonnante. Souvent, Tous les dialogues se passaient vite : Elle disait ce qu'elle avait à dire, ils opinaient, et disparaissaient. Les temps étaient visiblement en train de changer sur Vlurxtrznbnaxl et il était peut être temps pour la famille, et plus particulièrement pour la zoukette, d'en faire de même.
La bouteille, et deux verres posés sur la table par l'employé, Leela se pencha pour servir deux fortes doses et se saisi du sien. Elle n'avait pour le moment pas trempé une lèvre dans la boisson, mais faisait tournoyer le liquide odorant et ambré contre le cristal. Par ou pouvait elle bien commencer ?
Je vois... Ne perdons pas notre temps alors. Je n'ai pas pour habitude d'emprunter des chemins détournés,
Je doute que tu ignores mon affiliation, et mes origines - et quelques chose me dit que si tu es là aujourd'hui, c'est que celles ci ne t'effraient pas... Peut être même que tu y vois un intérêt certain pour toi.
Nous sommes peut être pas des bouzounets de koeur, mais nous offrons un soutien permanent à quiconque partage, de près ou de loin, les intérêts de la famille.
Je manque parfois d'empathie, mais je n'abandonnerai jamais un struleone, ou un ami de la famille - à tout point de vue.
Nous trouvons des emplois, nous assurons leurs train de vie, engageons notre protection, nous mettons en place des alliances et partenariats... et sommes à l'écoute des possibles projets de nos concitoyens.
Elle sourit innocemment à son interlocuteur. La bouzoukette savait doser avec juste mesure son coté kramouth, et sa douceur.
Mais si tu préfères, nous pouvons simplement partager un plat de pasta un soir d'ouverture d'Il Ristorante pour que tu découvres notre culture ?
Elle avala d'une traite la gnoulze avec une absence de grimace effarante laissant croire que le liquide n'était autre que de l'eau.
Il écouta attentivement le discours de la zoukette sans jamais rien laissé paraitre. Aucun mouvement de trompe, ni même un clignement de n'oeil, comme impassaible.
Il trouvait admirable, l'attention et le respect que Leela lui portait. Il n'était qu'un jeune zouk, inconnus de beaucoup et n'ayant rien accomplis d'exceptionnel à l'heure actuelle.
Lorsque Leela eut avalé son verre il fit de même et juste avant d'avaler prononca d'une manière à peine audible
Que le Schnibble soit avec moi!
Et avala !
Il tenta de rester sans réaction mais visiblement c'était pas de l'eau et c'était bien corsé.
Il toussa discrètement dans son coude et s'essuya la bouche avec un tissu sorti de sa poche
Eh ben ! c'est pas de la gnoulze de kah étage....
Je commence à mieux situé le contexte, j'apprécie ta franchise.
Il sourit discrètement à la zoukette
Ton discours me donne l'envie d'en savoir plus, d'autant que l'idée de gouter aux légendaire pasta d'Il Ristorante au côté d'une zoukette d'une telle classe
ne peux pas se refuser. De plus, je tend à rester philanthrompe et découvrir une culture est toujours une merveilleuse opportunités.
Ce serait donc avec grand plaisir de partager ce repas avec toi
Il dépose précieusement son verre à côté de celui de Leela. comme-ci l'alignement de ceux-ci avec la table avait une importance pour lui
Quand souhaiterais-tu que nous organisions cela ?
A la fin de sa phrase Perzival ce souvint à qui il s'adressait et se dit que sa remarque pourrait paraitre déplacer, trop tard...
La gnoulze était vraiment forte et faisait un drôle d'effet à ce zouk
Aucune gouttes de sueur au front à l'horizon, l'oeil sec comme un morphoplastoc... Le jeune bouzouk affichait un calme olympien - si bien qu'il en était presque effrayant. Quel bouzouk pouvait décemment tenir aussi longtemps sans cligner des noeils kah seule fois ?
- peut être qu'il pourrait être kah bon poulain pour le GuinessRecordVlurx aprés tout -Elle secoua la tête, comme pour chasser sa dernière pensée et esquissa un sourire un tantinet moqueur lorsqu'il toussota discrètement aprés avoir avaler son verre.
Eh bien, J'ai quelques dossiers affaires qui me retiendront aujourd'hui a la villa, mais je pourrais t'envoyer un ZmZ pour te donner l'heure du RDV ? j'en profiterai pour demander à Bouzougay de nous dresser la meilleure table d'Il Ristorante.
Quand penses tu ?
Et en plus de déguster les meilleures Pasta de la ville, ça te donnera l'occasion de voir de l'intérieur, les rouages de nos établissements Struleone.
Sa dernière phrase n'était pas innocente. Elle insinuait le doute. Etait il simplement force de découverte, ou cherchait il à s'infiltrer chez les Struleones sous couvert pour l'ennemi. Bien que la bouzoukette appréciait de rencontrer les nouveaux arrivant, elle n'en restait pas moins lucide : souvent, elle avait été approchée pour de toutes autres raisons.
Elle chuchota comme pour lui avouer un petit secret : Mais je tiens à te prévenir, ici en ville, rien n'échappe à la vigilance des habitants. Tout le monde ou presque, saura ta venue en ces lieux.
Encore une fois, le calme dominait ce zouk. Etait-ce de la naïveté, de l'inconscience
ou bien était-ce son temperament ? quoi qu'il en soit il semblait détendu
Cela semble parfait pour moi et si ça l'est pour toi,
j'en conclus que nous avons un accord
il glissa un sourire à la Zoukette
A partir du moment ou la nourriture est bonne la soirée ne peut que l'être aussi. Ce sera Donc une belle soirée.
lorsqu'elle se pencha vers lui pour chuchoter, il fit de même et écouta attentivement chaque mot sortant de la bouche de Leela tout en fixant ses lèvres.
Que les zouks s'en amusent alors, cela ne me dérange pas. Je pense encore avoir la liberté de manger avec qui je le souhaite et ou je le souhaite.
Il se leva délicatement et remit en place son 3 pièces
Je ne vais pas te retenir plus que ça, voici ma carte comme ça tu sais comment me contacter
il attrapa une carte dans la poche intérieur de son veston et tendit le bras en direction de Leela pour la lui donner
En espérant avoir de tes nouvelles bientôt
Les menaces de Galbatorix quant à la parution d'un article a scandale dans la gazette ne semblait pas effrayer le bouzouk. La zoukette quant à elle, avait bien l'habitude de tout ce cirque médiatique depuis sa plus tendre enfance, et, elle avait appris à se moquer, du quand dira t'on. Les journaleux n'avait de toutes manières, plus grand chose à écrire sur elle.
J'imagine que tu prends plaisir à déstabiliser ces pauvres journalistes.
Elle sourit sincèrement : aprés tout, elle aussi avait parfois cherché des alibis pour couvrir ses frasques.
Puis d'un geste vif et précis, Leela empoigna la carte de visite que le Bouzouk lui tendait. Hum, ainsi donc habitait il le quartier des pochtrons. Ce n'était pas une surprise, bons nombres de jeunes étudiants commençait par les quartiers populaires avant de se rapprocher du centre ville. Elle n'avait pourtant pas le souvenir de l'avoir croisé dans la ruelle aux mendiants : kah bon point pour lui.
Merci. Je ne manquerai pas de l'utiliser.
La Bouzoukette lui emboita le pas, et l'accompagna jusqu'a la porte. Il connaissait sans doute le chemin du retour. S'il avait pu la trouver elle, il trouverait tout aussi bien la sortie.
il prit alors le chemin de la sortie. le chemin ne lui était pas inconnus mais il n'était pas chez lui et son éducation se voulait ainsi, attendre l'intention de l'hôte
Que puis-je faire contre eux ? pas grand chose donc autant les laisser écrire et à ceux qui doutent qu'ils viennent m'en parler, c'est aussi simple.
Arrivé devant la porte d'Il Ristorante, il prit un moment pour remercier Leela
Merci du temps que tu m'as accorder, en te souhaitant une excellente journée
Il salua respectueusement la zoukette et s'en alla
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