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Treza est un bouzouk fraîchement arrivé sur Vlurxtrznbnaxl, la tête remplie de rêves et d'ambitions, mais la trompe pleine de spaggiouili . Le zouk est déterminé a faire table rase de son ancienne vie de solitaire, finit le temps de la survie dans la jungle à chasser le kramouth tout en se méfiant du kornomouth !!! À lui la vie luxourouk a siroter des bierrouïolis sur la terrasse des nobles !
Voilà maintenant quelques jours qu’il a débarqué. Le climat actuel qui règne dans les rues de son nouveau quartier (celui des pochtrons) lui rabat rapidement la trompe. Beaucoup de ses congénères, plutôt amicaux malgré les grognements, lui dévoilent un sombre portrait de la ville et de ceux qui ont la main mise dessus. Il a d’ailleurs constaté lui-même la tristesse des rayons de la zone commerciale de Vlurxtrznbnaxl comparable à des marais en période de sécheresse qui auraient perdus toute leur vase nucléaire.
« Sommes nous revenus aux années les plus sombres de notre époque? » Pense t il doucement.
Mais pour un bouzouk de la jungle il en faut beaucoup plus pour se décourager. Le don aux nécessiteux de la mairie est tombé telle une bénédiction du schnibble sur la tête du zouk.
« Finalement ces pochtrons ne voient peut être pas plus loin que le bout de leur trompe! Un dirigeant qui pense a son peuple ne peut pas être complètement mauvais. Le moment me semble idéal pour aller faire la connaissance de mes semblables » Celui ci n'est pas le plus intelligent bouzouk qui soit...
C'est après cette illumination que Treza se met en route pour le bar des pochtrons à la vitesse d’un piouk démotivé, la trompe traînant au sol. Après une longue marche, le voilà devant les portes. Langue pendue, morvozouk et sueur au bout de la trompe il rassemble ses forces pour un dernier effort…. Le voilà qui pousse la porte
« chers bouzouks bonjour ! »
ElDonad était accoudée au bar, où elle passait maintenant le plus clair de son temps après ses dernières mésaventures. Elle avait vaguement pris conscience du remous anormal sur la Colline, mais son centre d'intérêt principal avait plutôt été sa bouteille de Bierroh ces derniers temps...
Alors qu'elle venait de souffler sa dernière bouteille et qu'elle rassemblait des forces pour en commander une nouvelle, la porte du bar s'ouvrit sur un jeune bouzouk plein d'entrain. Peut-être la zoukette était-elle moins soûle que d'habitude, car elle remarqua le nouvel arrivant, et se sentit obligée de lui souhaiter la bienvenue :
« Cordial salut à (hips) toi, jeune ami. Euh, tu m'a l'air aussi sec que les tartes de Bloubz du Bouffzouk. Viens donc t'assoir un peu ! La bierrouïoli est infecte, mais au moins elle rafraichit ! »
En pénétrant dans le bar, c’est une vision apocalyptique qui saute aux yeux de Treza. Des pochtrons au sol baignant dans la gnoulze qu’ils ont régurgité, plus loin des zouks beuglant à trompes ouvertes sur les écrans samzouk diffusant la finale atomique de zoukouball (sûrement encore payée par la famille Struleone) et le patron de la taverne, avec son tablier devenu gris et taché de graisse de pioupiouk, le bide ondulant grassement car il secoue fort un prochtron par la trompe devenue bleue sous la pression (c’est vous dire!) sûrement pour une histoire de struls impayés. Malgré le vacarme ambiant, Treza perçoit tant bien que mal la réponse de la zoukette.
« À la bonne heure! »
Treza referme la lourde porte faite de bois et fer forgé puis vient s'assoir sur le tabouret miteux et bancal se trouvant à côté de la zoukette.
«Au nom du schnibble! Mais vous avez une meilleure descente que Lance Amstrzouk ma parole! » (le fameux zoukliste)
« Je pensais impossible pour une zoukette de finir une bierrouïolli en un coup de trompe! Moi même la dernière fois que j’ai essayé, je me suis réveillé sto semaines plus tard dans ce qui ressemblait à des excréments de kramouth et des lobriks me rentraient dans la trompe! »
Il commande alors zig bierrouïli le plus discrètement possible afin de ne pas réveiller la bête qui sommeil dans le tavernier. Les zig boissons sont déposées sur le comptoir avec la délicatesse d’un geôlier. Avant que la zoukette ne puisse réagir (ce qui n’est visiblement pas un exploit) Treza sort le peu de struls qui ne sont miraculeusement pas tombé par le trou de ses poches de pantalon, aussi sale que usé. Il pousse l’une des zig boisson du côté de son interlocutrice.
«C’est pour moi zoukette! Tu m’as l’air bien brave. »
Il lève son verre
« Allez sanzouk! » avant de s’enfiler une longue rasade dans la trompe
«Tu connais des zouks à Vlurxtrznbnaxl qui pourraient me rendre la vie plus belle? Histoire de mettre un peu de lobrik dans mes spaggiouili...?! »
Lobriks? Où ça?
Depuis son voyage dans les conduits d'aération du CDBM, TicottTicott a pris l'habitude de se servir de ces tunnels pour accéder à n'importe quel bâtiment public de la colline. Et comme ils sont tous reliés les uns aux autres, cela lui amène autant de surprises que possible.
Pensant débouler à la Secte du Schnibble, la voici dans un conduit sous le comptoir du bar des pochtrons. Et ici, il y a des chaussures usées qui parlent de lobriks. Des lobriks!
Rien qu'à ce mot, le ventre de TicottTicott se met à grogner. Il serait peut-être bon de trainer un peu dans le coin. C'est ce que son estomac lui suggère, en tout cas.
Bien cachée derrière la grille bancale, TicottTicott surveille les chaussures, très attentivement.
Déconnecté
ElDonad sourit ironiquement à la remarque de Treza :
« C'est moins impressionnant que ça en a l'air ! Je suis ici depuis un bout de temps, c'est plus une question d'habitude, je dirais. Une très mauvaise habitude, de surcroît.
Les lobriks ne courent pas les rues en ce moment je le crains. Si c'est la fortune que tu cherches, tu peux toujours t'adresser aux Struleones. Ils ne rechignerons pas à t'employer si tu es motivé, et peu pourvu en scrupules. Je n'ai jamais vraiment traité avec eux moi-même, mais tu as plutôt intérêt à te mettre sous la protection des moins méchants. Demande à Didou122 par exemple. C'est ma patronne, quand j'ai plus assez de struls pour m'acheter à boire, elle est plutôt bienveillante et généreuse, du moins par rapport aux standards Struleone.
Si tu cherches plutôt l'élévation spir(hic)tuelle, tu peux t'addresser à Sangtriste de la Secte. Elle sera heureuse de t'accueillir si tes intentions sont pures, et pas trop jaunes, ni rouges. »
ElDonad remercia d'un signe de tête l'initiative du zouk :
« Merci à toi, l'ami. Par les temps qui courent, c'est rare de tomber sur des types bien. A titre personnel, je vais te donner un conseil : Les ennuis qui t'attendent sont en général proportionnels au volume de ton porte-struls. Evite de faire confiance à n'importe qui, surtout si n'importe qui est très ou pas du tout riche, et assure-toi en priorité d'avoir quelque chose dans le freego à la fin du mois. Ah, et maintenant un deuxième conseil, évite les verres du barman. Chuis ici depuis un bout de temps, et je l'ai jamais vu en laver un seul ! »
« Merci a toi compagnouzouk! Ces conseils sont les bienvenus! »
Même si secrètement, Treza aurai tout de même préféré savoir avant qu’il retrouverai l’adn de toute la colline dans son verre.
« Je ne suis effectivement pas prêt à tout pour une poignée de struls, surtout que j’arrive de la jungle donc c’est pas zig ou sto gargouillis dans la trompe qui vont me faire peur. Cela dit je reconnais que je me serai bien passé de la taxe du nouveau maire qui m’a prit plus de zig tiers de toutes mes econozouks! Et les magasins sont toujours vides... Mon ami je ne te cache pas qu’en voyant la première action du nouveau maire je me demande si les mafiozouks sont bien ceux que l’on pense... enfin, ça c’est la politizouk je vais devoir m’y faire. Je pense que je vais faire ce que je sais faire de mieux.... a savoir, boire des bierros et me laisser porter par le courant radioactif »
Sur ces bonnes paroles, Treza prit sa bouteille de bierro afin de se resservir copieusement quand soudain le judicieux deuxième conseil de son compatriote vint l’arrêter de justesse.
« Un problème?! » demanda la grosse voix peu aimable du Tavernier qui observait toujours au moins un peu se qu’il se passait devant son bar.
Treza lui répondit avec un large sourire aussi charmant qu’hypocrite (il faut bien sauver sa vie)
« Pas le moins du monde mon cher bouzouk! J’ai juste été subjugué par la saveur de cette bierro! Cette légère amertume suivi de ce retour subtil... quelle merveille! »
« Mouais...... te fou pas de ma trompe l’nouveau!! »
« Quelle idée saugrenue... enfin , voyons jamais mon brave! » répondit le zouk d’un regard fuyant
Par plaisir de sa nouvelle rencontre mais sûrement aussi pour couper court au tavernier Treza leva du coup sa bouteille en direction du zouk
« Quelle impolitesse je ne me suis même pas présenté! Treza! Pour vous servir. Comment dit on ici bas pour trinquer cher ami...? »
La zoukette eut un haussement d'épaule accompagné d'un hoquet :
« Oh, ne t'attends pas à des miracles de la mairie ! Je suis sûre que la loi du plus fort s'applique encore mieux en politique que dans ta jungle d'origine. Mais les MLBistes ne sont pas les pires de tous, les shops devraient se remplir bientôt. En attendant, il vaut mieux se serrer la ceinture... »
ElDonad sourit largement à la présentation de Treza :
« Pour le moment, je me contenterai largement que tu me resserve ! Moi c'est ElDonad, ravie de te rencontrer. Ici l'on trinque à la santé, la fortune, le bonheur... En somme tout ce dont on rêve, et qu'on souhaite à l'autre. Cela est, tant qu'on est encore assez sobre pour articuler quelque chose...»
Et sur ces mots, elle s'enfila une nouvelle bouteille de bierrouïoli.
Franlink arriva dans le bar le plus populaire de la ville mais aussi le plus pochetonné également. Les derniers jours étaient rudes pour lui et ses Kamarades. Il avait ouïe dire qu'une nouveau zouk était arrivé en ville et il n'avait pas eu l'occasion de le saluer pour lui souhaiter la bienvenue.
Il s'approcha du groupe où il avait juste bu une bierros donc pas éméché car il l'avait acheté au marché et cette dernière n'était pas donné.... héhé
" Bonjour Kamarade ! Je me présente je suis le Kamarade Franlink, le seul et l'unique, je sers le Kamarade Général Maire actuel et avant tout le peuple, tu ne verras pas une ruelle de clodo qui ne me connait pas. J'espère que tu te plaira dans cette ville, on ne s'ennuie pas ici avec tout ce qui est à faire, refaire, défaire c'est vraiment KAH chose unique à faire dans la vie d'un bouzouk.
D'ailleurs en parlant de vie, parlons engagement, je suis sûr que tu as des idéaux fort et que tu ne veux pas voir des familles pauvres autour de toi et démunie si jamais ça t'intéresse je te parlerai avec plaisir de notre Parti celui du Peuple , Le MLB , le Mouvement Libérateur Bouzouk dont la célébre chanson que je vais te conter !"
Franlink monta sur le tabouré du bar , la main sur la trompe et chanta :
Debout ! La trompe du prolétaire
Travailleurs, groupons-nous enfin.
Debout ! les damnés de la colline !
Debout ! les forçats de la burkeur !
Pour vaincre les Enstrulés !
Foule esclave, debout ! debout !
C'est nous le droit, c'est nous le nombre !
Nous qui n'étions KAH, soyons tout !C’est la lutte finale
Groupons-nous et demain
Le Mouvement Libérateur Bouzouk
Sera le genre BouzoukIl n’est pas de bouzouk suprême
Ni Schnibble, Ni Struleonne, Ni Censeur
Clodos, sauvons-nous nous-mêmes
Travaillons au salut commun.
Pour que les voleurs rendent struls,
Pour tirer l’esprit du Schnibble,
Allumons notre grand Piouk Piouk !
Battons la TV Gamma quand elle est chaude !Ouvriers, Clodos, nous sommes
Le grand parti des Bouzouks.
La colline n’appartient qu’aux bouzouks.
Le grand soir arrivera.
C'est de nos trompes qu'ils se repaissent !
Si les kramouth si les Piouk Piouk
Un de ces matins disparaissent …
La colline tournera toujours.
Franlink s’arrêta la larme à la trompe et descendit de son tabouret. Il espérait qu’il n’avait pas chanté faux et que le nouveau venu avait été touché de ses paroles historiques de Vlurx.
Quand Eldonad déclare que les lobriks ne rampent pas les rues, TicottTicott soupire. Une paire de chaussures lui donne de l'espoir et l'autre l'anéantit.
Comme elle n'a plus rien à faire ici, elle décide de faire demi-tour. Mais les demi-tours, c'est pas trop son truc. Et pour éviter de faire tomber la plaque du conduit qui dévoilerait sa présence à la vue de tous, il faut user de toutes les précautions possibles. Et ça, c'est très long.
Très long.
Encore plus que ça.
Oui, tout ce temps là.
Finalement dans la bonne position et prête à déguerpir, TicottTicott entend une nouvelle voix qui se met à chanter.
Curieuse, elle écoute la mélodie -à défaut de comprendre le message contenu dans les paroles- et se laisse entrainer par le rythme, un peu trop peut-être.
La plaque prend un coup de pied et s'ouvre davantage.
TicottTicott prie Schnibble pour qu'elle reste en place et n'atterisse sur aucune chaussure mais Schnibble a décidé de la mettre à l'épreuve.
*BLING*
Déconnecté
Treza se retourna en entendant les paroles du bouzouk qui arrivait lorsque la présentation fut finis avec ElDonad et qu’ils trinquaient tout zig à : la fortune,... et tout ce que la zoukette avaient pu dire. Mais avec son cerveau de fumeur de raki pas évident pour le zouk de se rappeler de tout dans une conversation de pochtrons.
« Bonjour frère Bouzouk! » repondit Treza, puis il l’écouta attentivement (peut être poliment ou juste avait il le regard dans le vide suite au combot du raki et des bierros qu’il s’était entrompé)
Soudain le Franlink se mit à parler de chanter une chanson et monta sur le tabouret du bar.
Surprise pour Treza quand il vu le zouk monter sur le tabouret sans zloter (car le début de la scène était digne des caméras gagzouk)
Il ne pouvait pas dire le contraire, cette chanson était belle et venait des tripes et du cœur. Rien de plus beau que les discours révolutionnaires et la révolte (c’est forcément plus beau quand ça se finit en victoire) contre toute forme d’oppression. Mais Treza n’était plus un petit zouk à qui il sort des lobriks quand on lui appuis sur la trompe!
Quand le zouk eut finit sa chanson il était sincèrement ému (ou il jouait remarquablement bien la comédie et pouvait prétendre à un rôle à hollyzouk). Treza après sto secondes d’émotions s’adressa à lui
« Zouk, ton discours est beau et fort! On ne peut que être d’accord avec toutes ces choses que tu dis qui plus est si l’on est dans mon cas sans kah strul en poche. Je suis plutôt solitaire mais pas contre servir de nobles causes. Cela dit je suis méfiant car généralement après de belles victoires malheureusement le peule se retrouve souvent dans la même situation qui ne l’était et seuls les dirigeants bénéficient de la révolte.... comme des rois.... et donc l’inverse du message qu’ils envoient. En revanche j’admire et je respecte les soldats comme toi car je sais que ce sont vous les vrais révolutionnaires qui vivez avec le vrai peuple! Je suis ravi de te rencontrer Kamarade! Trinquons! »
Franlink s'essuyant la larme qu'il avait sur la trompe avec son chiffon rouge du MLB qui sentait le vieux raki. Il avait écouté ce qu'avait Treza , prit une bierros et trinqua avec ce nouveau bouzouk plein de promesse. Il était curieux de savoir ce qu'il allait devenir, si il serait un bon Kamarade ou un zloter de la famille Struleonne ou peut être encore un Sectaire pour Saint Schnibble ... l'avenir nous le dira. En attendant.
" Merci à toi Kamarade, au bar des Pochtrons, il n'y a ni zloter, ni ennemi , que des kamarades et des pochtrons, car il est bon de se retrouver dans cette colline de brute. Mon discours est celui d'un Kamarade révolutionnaire, Zorba le Saint Père du Petit du Peuple me guide dans mes pensées, mes actes et mes tags, tu verra et connaîtra beaucoup de Zouk sur cette colline, beaucoup de zloter .... glou glou... haaaaa mais aussi des vrais bons Kamarades . Ton avenir est dans ta trompe ! A toi de savoir si tu profiter du zyzteme ou si tu veux te battre bec de piouk et ongle de kramouth pour l'égalité et le pouvoir pour le peuple comme moi
A toi et à ton avenir sur la colline Kamarade".
Franlink continua de vider sa bierros, les shops étaient un peu plus remplis que d'habitude et ça se fêter. Il sortant son paquet de giraki pour s'en griller une . L'espace d'une soirée.
ElDonad, qui a autant la fibre révolutionnaire que le barman le sens de l'hygiène, se désintéresse très vite de l'hymne exalté du nouvel arrivant. A la place elle se concentre à nouveau sur sa bouteille, priant le Schnibble pour que le Kamarade ne pousse pas la chansonnette assez longtemps pour lui donner la migraine.
Elle croit soudain entendre un bruit métallique sous le bar. Probablement des glauquerats qui se disputent une capsule. Elle ne voit pas trop pour quelle raison ils feraient ça, après tout, aux dernières nouvelles ces horreures ne mangent pas le métal. Intriguée, elle se baisse péniblement, le manque d'activité physique et le peu d'équilibre qui lui restait après avoir descendu coup sur coup ZIG bierrouïlli ne lui facilitant pas la tâche. Elle avança un peu la trompe dans l'obscurité, essayant de distinguer quelque chose parmi les détritus et les bouteilles vides...
« Gné ?? »
Dernière modification par ElDonad (2961-08-27 15:39:39)
TicottTicott relève son popotin et glisse la tête entre ses bras pour regarder ce qui se présente derrière elle à l'entrée du conduit.
Une trompe.
Est-ce la trompe qui sait où trouver des lobriks? Celle qui déclare qu'on n'en trouve guère en ce moment? Ou bien la trompe qui chante?
TicottTicott décide de laisser ces questions en suspens. D'abord la politesse.
Elle lève une main pour saluer Eldonad tout en essayant de reproduire le salut qu'elle vient de recevoir.
Gnnni!
Mais avec une main levée, le bassin en l'air et la tête en bas, son équilibre est d'autant plus précaire. TicottTicott fait une roulade avant malgré elle.
Allongée sur le dos, elle s'agite pour essayer de se remettre à l'endroit et pioukdoudou, dans un élan protecteur, se dirige vers Eldonad, pioupioutant toutes plumes dehors, bien décidé à ne laisser personne s'approcher tant que TicottTicott serait en position aussi vulnérable.
Proportionnellement au conduit, le pioupiouk paraît immense. Est-ce l'attaque annoncée par la mairie quelques temps auparavant?
Déconnecté
ElDonad n'y voyait pas encore très bien dans la pénombre sous le comptoir, mais pour ce qu'elle en voyait un gros tas de plumes en furie était bien la dernière chose qu'elle s'attendait à trouver. Elle sursauta, ce qui eut raison de l'équilibre précaire de son tabouret. Dans un fracas assourdissant, elle s'étala au sol avec le tabouret.
L'origine de sa surprise passant temporairement au second plan, elle tenta péniblement de se dégager du tabouret en pestant :
« Le Schnibble corrompe cet établissement miteux ! Qu'est-ce que c'est encore que ça ? »
A moitié relevée, elle contempla avec désolation son imper et sa longue écharpe qui, si ils n'avaient pas été dans leur plus bel état dernièrement, affichaient maintenant de larges tâches dont il valait mieux ne pas connaître la composition.
Enfin, après s'être mouchée la trompe de la poussière environnante, elle la glissa à nouveau sous le comptoir.
Mais kesskisspass là-dessous ??
TicottTicott attrape l'écharpe d'Eldonad pour s'extirper du conduit. Elle tire, tire, tire, jusqu'à glisser au sol, sous l'œil attentif de pioukdoudou.
Une fois libre, elle s'assied et frotte ses mains, parce qu'en effet, l'écharpe n'est pas dans le plus bel état qui soit, puis elle redresse la tête pour bien saisir le regard de la zoukette qui lui fait face.
Cé toa di bik ou cé toa di pa bik ou cé toa sante?
TicottTicott appuie ses derniers mots d'un léger mouvement de balancier de gauche à droite, pour faire une petite danse puis prend un air sérieux, voire désespéré.
Tiktok veu bik. Tiktok vent' di bik! Toa a bik?
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