Henry observe Dona Ticott faire son inspection, et il ne comprend aucun des mouvements de sourcils qu'elle lui adresse. Il croit même y déchiffrer du morse :
Kah long, Sto long, Zig court et Kah long, Kah long, Kah court, Sto court, Kah long, Kah court Zig long et Kah court, Kah court et Kah long, Kah court Kah long et Kah cour, Zig court Kah long et Kah court, Kah court et Kah long, Zig court, Kah long...
Dommage que je ne comprenne pas le morse .. Boarf tant pis.
Puis Ticott se cambre sur ce fauteuil, Henry oublie toute cette histoire de morse pour se concentrer uniquement sur le pestacle de la bouzoukette aux cheveux violets qui tourne au numéro circazoukien quand elle s'étale au sol en explosant le fauteuil en mille morceaux dans un craquement sourd.
Henry en voyant la scène se produire tente par tous les moyens de la rattraper mais il n'y parvient pas.
Alors il se met à rire ne pouvant pas contenir son fou rire. Et il finit par se calmer pour répondre à Dona Ticott entre deux pouffements de rire :
- Ne t'en fais pas ! J'avais prévu de refaire la déco de ce burow de toute manière, j'ai contacté Valairis Damizoukdo !! Tu ne t'es pas fait mal au moins ?
Bon et bien mon projet ''Profiter du Fauteuil moelleux et rebondissant avec Ticott'' tombe à l'eau .. Pas grave!
Henry retrouve son flegme, et il n'aide pas Ticott à se relever. Non. Mais il s'allonge à côté d'elle en la regardant. Il se met sur le coté, un coude sur le sol et sa main qui maintient sa tête face à celle de Ticott. Sa robe est en pagaille et elle a des débris du fauteuil un peu partout dans les cheveux. Il passe sa main libre dans les doux cheveux de Ticott pour retirer ces débris, l'un d'entre eux tombe dans son décolleté. Henry suit des n'oeils ce débris. C'est là qu'il L'aperçoit, là, sur son buste.
Alors la main d'Henry vient L'effleurer et le contact de la peau de Ticott sous ses doigts l'électrise un peu. Une certaine tension s'installe, il capte alors son regard et il se perd une nouvelle fois dans la profondeur de ses n'oeils. Il parvient à souffler tout doucement :
- Cela te va à ravir...
Ticott n’arrive plus à se retenir et rit de bon coeur avec Henrystocrate. Elle secoue la tête pour le rassurer: il n’y a que le fauteuil qui pourrait se plaindre des derniers évènements.
Quand le bouzouk s’allonge à ses côtés, elle écarquille les yeux d’un air surpris puis sourit en se demandant ce que penseraient les cartelzbires s’ils les trouvaient dans cette position.
Mais elle chasse cette pensée d’un battement de cils. Il a demandé à ne pas être dérangé. Qui oserait revenir sur les ordres du Jefe?
Puis Henry passe la main dans ses cheveux. Comprenant qu’ils sont couverts de débris du fauteuil, elle secoue la tête pour les faire tomber, jusqu’à sentir ceux qui partent se loger dans son corsage. Instinctivement, elle baisse la tête au moment où la main du bouzouk suit l’un d’entre eux et rougit -d’autant plus quand la main effleure son buste.
Oh… Merci. C’est une longue histoire.
Ticott pousse Henry de ses deux mains et roule pour se retrouver sur lui, maintenant qu’il est dos au sol. Le regard perdu dans celui du bouzouk, elle recommence à lui envoyer des mouvements de sourcils suggestifs pour seule communication: Deux courts et un long, un long et un court, un long et trois courts, deux courts, trois courts, trois longs, deux courts et un long, deux courts et deux longs et deux courts.
Déconnecté
Henry rouleboule avec Dona Ticott et elle se retrouve sur lui. Ses sourcils commencent un élégant et très suggestif ballet qui hypnotise Henry. Enfin cela l'hypnotise encore plus que la simple vision de Ticott et son tatouage qui le met déjà dans un état secondaire. Il croit déceler un message dans ces allers-retours .. de sourcils. Il tente de déchiffrer tout ça.
Deux courts et un long, un long et un court, un long et trois courts, deux courts, trois co.... Raah j'ai perdu le fil ! Et puis zut
Alors Henry se tend, attrape d'une de ses mains la nuque de Ticott et il va coller ses lèvres contre sa bouche entrouverte. Il se perd dans le regarde de sa chère et tendre. Quand finalement Henry quitte les lèvres de Ticott, il décide de ne pas en rester là. Alors Henry s'arc-boute, attrape ses hanches et la renverse. Ils rouleboulent à nouveau à même le sol, si bien qu'ils percutent le burow.
CR ...
- Oh ! Zu ..
ACK !
Alors Henry se retrouve au dessus de Ticott et le burow du Jefe se casse en plusieurs morceaux qui tombent sur le dos d'Henry et s'éparpillent autour d'eux.
Henry ne peut pas alors s'empêcher d'éclater de rire en serrant Dona Ticott contre lui.
Si moumoucovid voyait ça ...
Pendant ce temps, de l'autre côté du couloir, Juanito qui s'était assis contre la porte du burow du Jefe pour manger son burrkeurito, lève un sourcil interrogateur en entendant le vacarme provenant du burow du Jefe. Mais ayant reçu l'ordre ne pas le déranger il remet son chapo de bandito sur ses yeux et il commence sa sieste quotidienne après avoir bien mangé et bien bu.
Ticott savoure le baiser d’Henrystocrate auquel elle répond avec intensité. Elle est ravie de pouvoir être seule avec lui, ce qui n’était pas arrivé depuis qu’il avait été marié à Karambo.
Quand il les retourne et que le bureau explose, elle ferme les yeux, s’attendant à ce que le reste de la pièce suive et vole en éclat. Mais les seuls éclats qui lui parviennent sont ceux du rire du bouzouk, qui, galamment, fait barrage de son corps pour qu’elle soit épargnée.
Oh la la. Une chance que ce soit toi le chef. À la Secte, je n’imagine pas le nombre d’heures qu’on aurait passé au cachot pour une telle dégradation de matériel.
Cette réflexion donne une idée à la bouzoukette. Tandis que son regard s’écarquille, elle repousse tendrement Henry pour lui montrer qu’elle veut se redresser puis, attendant qu’il s’exécute, lui lance:
Est-ce que je peux utiliser ton tobozon fixe? J’ai un coup de fil urgent à passer!
Déconnecté
Henry apprécie qu'on le reconnaisse en tant que chef, c'est vraiment plaisant ! Quand Dona Ticott évoque le cachot Henry frémit.
- Au cachot ? Cela doit être.. intéressant !
Il se relève et l'aide à se remettre sur pieds tout en lui montrant une partie de la pièce qui n'a pas encore subit le rouléboulé des deux amants. Il y a un un tobozon fixe fixé au mur. Henry reste toutefois perplexe quand à ce qu'elle compte en faire.
- Je t'en prie, fais comme chez toi.
Ticott époussette sa robe, réajuste son corsage, jette un coup d’oeil rapide vers le tobozon fixé au mur puis embrasse Henrystocrate du bout des lèvres avant de se ruer sur l’objet en question.
Elle décroche, compose un numéro à beaucoup, beaucoup, beaucoup de chiffres -toujours le même, cependant- puis attend en lançant des oeillades enamourées au Jefe.
Quand une voix décroche à l’autre bout du fil -pas celle de Myrddin, hein, enfin pas que nous sachions- Ticott se racle la gorge.
Bonjour.
Dona Ticott Struleone, Prêtresse du Schnibble.
Je souhaite déposer ma candidature pour les prochaines élections municipales.
Oui.
Oui.
Le Donjon.
Comment ça?
Hé bien, c’est une inspiration soudaine et une inscription de dernière minute, dit-elle en regardant Henry:
Euh. Bien sur que non. Stru-Lé-Aune, vous êtes sourd ou quoi? Bien évidemment que ce n’est pas une énième candidature du MLB.
Ticott secoue la tête puis masque le combiné pour susurrer:
Les bureaucrates…
Déconnecté
Henry saisit ce baiser à la volée et il suit Dona Ticott du regard. Elle dégage une aura puissante qui l'envoûte toujours un peu plus à chaque instant. Il l'écoute attentivement se dépatouiller des méandres administratifs . Il tique lorsqu'elle évoque ''Le Donjon."
Après le cachot.. le Donjon. Elle me surprend de jour en jour !
Puis il se rend compte que c'est lui qui a inspiré cette idée à Do(mi)na Ticott lorsqu'elle lui jette un regard bref avant de continuer sa discussion.
Je sens qu'on va s'amuser !
Avec un petit sourire en coin il se rapproche d'elle quand elle lui susurre son exaspération des bureaucrates, heureusement ils n'ont rien à voir avec les Henrystocrate. Il se place alors derrière elle, tout comme lors du Manèze de l'Amouw. Mais cette fois-ci il n'a pas besoin de lui couvrir la bouche pour éviter qu'elle ne crie. Il lui glisse alors à l'oreille :
- Il faut que tu me fasses visiter Le Donjon.
Il l'embrasse dans le cou, et reprends :
- Le Jefe te soutient pour cette campagne.
Ticott raccroche le combiné et entoure les mains d’Henrystocrate des siennes. Elle reste ainsi, à profiter de cette position qui lui rappelle le show télé et sourit en y repensant. Puis le bouzouk lui annonce le soutien du Cartel, après avoir évoqué le Donjon. Elle se retourne pour faire face à Henry sans quitter ses bras.
Tu eRRRres mi musa. Bien sûr que je te ferai visiter! lui chuchote-t-elle après lui avoir offert un tendre baiser. Et pour ce qui concerne le soutien du CaRRRtel, sois certain que la Mairie saura lui en être reconnaissante.
Un sourire plus tard, la bouzoukette s’échappe des bras d’Henry.
La mauvaise nouvelle, c’est que j’ai du travail, maintenant.
Déconnecté
Henry rigole en l'écoutant rouler ses ''R'' de manière exagérée.
Si Juanito l'entendait il ne serait pas content et il lui donnerai une leçon de prononciation meRRRicaine !
Puis elle lui annonce qu'elle a, de ce fait, du travail qui l'attend. Le visage d'Henry s'assombrit il aurait aimé profiter encore de sa présence mais il ne peut pas la retenir indéfiniment. Il la laisse donc s'échapper de ses bras en ajoutant :
- Je ne doute pas de la reconnaissance de la mairie !
Puis il se tourne pour observer l'étendue des dégats dans la pièce.
Je vais songer à faire préparer une pièce spéciale ''Ticott'' ...
Il regarde alors à nouveau Dona Ticott avec un regard complice :
- Je t'en prie ! Fais donc ce que tu as à faire ! Tu sais où me trouver en cas de besoin ! Et il semblerait que j'ai moi aussi beaucoup de travail ici !
Ticott grimace quand Henrystocrate parle du travail qu’il a à accomplir de son côté et parcourt elle aussi la pièce d’un coup d’oeil.
Oui et il va falloir remettre de l’ordre dans tout ça. Une chance que tu aies fait appel, par anticipation, à une équipe de décorateurs!
La bouzoukette sort la missive d’Henry et un Tripote Pepeurz de sa poche, inscrit rapidement quelques mots sur ce dernier et le replonge là d’où il vient. Elle fond ensuite sur le bouzouk pour l’embrasser longuement avant de se diriger vers la porte qu’elle ouvre à la volée. Sur le seuil, elle se retourne pour lui lancer un ultime sourire.
TRRRavaillez bien, Monzouk StocRRRate. Et euh… Toi aussi, tu sais où me trouver! dit-elle en agitant doucement la missive qui l’avait menée jusqu’ici.
Ayant quitté le bureau et refermé la porte, elle s'avance vers Juanito qui s'est réveillé en sursaut et lui tend son Tripote Pepeurz.
Merci d’envoyer la facture pour la
nouvelle décoration et le nouveau mobilier
del Jefe à cette adresse: Villa Struleone,
Quartier de la Terrasse des Nobles.
Elle fait un clin d’oeil au cartelzbire et quitte les locaux.
Déconnecté
Henry est paisiblement installé dans son burow remis à neuf par l'équipe de Valairis Damizoukdo. Il sirote sa bierro fraîche tranquillement quand il a un petit creux. Il fouille partout dans son burow, impossible de mettre la main sur quelconque aliment. Valairis Damizoukdo a dû tout manger lors de son passage. Henry fait alors appeler deux des sbires du Cartel :
- Juanito ! Pepito ! J'ai faim et j'ai des affaires urgentes à régler ! Allez me chercher à manger ! Une tarte de bloubz tient ! Ça fait longtemps !
Les deux sbires acquiescent et reviennent quelques heures plus tard avec non pas une, mais bien 141 tartes de bloubz !
Dépité par l’incompétence de ses sbires, Henry parvient à garder son calme et leur annonce doucement :
- Vous n'avez plus qu'a aller les vendre au Marché noir avant que le bouzopolice ne débarque ici.
Moumou se réveille après une nuit agitée... Il eut énormément de mal à trouver le sommeil. En effet, il voulu rendre visite à son ami, el jefe henrystocrate, mais personne n'était présent dans son Bureau. Moumou s'y installa en se rappelant le bon vieux temps... Soudain, un bouton clignota. Très fort. Très vite. Empêchant moumou le bon de dormir.
- woula cest quoi ce truc ? Bon. Personne autour, allez j'appuie et on verra ce que ça donne.
Le bouton s'arrêta de clignoter, mais cela recommença quelques minutes plus tard.
- Okayyy c'est parti !
Moumou donna un coup de poing si fort sur le bouton, qu'il ne clignota plus ! Il était si fier... Néanmoins, un larbin du cartel débarqua dans le bureau annonçant à l'ex jefe l'utilité de ce bouton... Quel malheur pour moumou d'apprendre qu'en voulant dormir dans le noir complet, il avait envoyé un sabotage du MLB pour 7000 Petites Actions...
- Oups. J'ai fait les bêtises je crois. Mon cher larbin, répare moi ce bouton, et vite ! Faut que j'annule tout ça, ni vu ni connu jt'embrouille et je m'en vais.
J'ai la plus belle moustache et je suis gentil
Déconnecté
Henry entre dans son burow. Il a quelques dossiers à récupérer pour ses affaires personnelles. Il s'assoit directement dans son fauteuil :
- Raaah quelqu'un s'est encore assis ici sans mon autorisation ! JUANITO !!! Je t'ai dis Kahgneegnee fois que ce fauteuil, aussi confortable soit-il, ne doit pas servir à ta sieste !!
Après l'avoir réglé une nouvelle fois à sa convenance, les yeux d'Henry se porte sur le ''Bouton Rouge''. Celui qui lui permet d'agir directement depuis son burow dans toute la ville. Il ne l'a pas utilisé depuis ce braquage foireux ... Mais là ce qui choque Henry c'est le Mercurochroute qui est maladroitement posé sur ce bouton.
Il fait sa sieste dans mon fauteuil et en plus il appuye sur tous les boutons ? Juanito va passer un sale quart d'heure !! Foi de Jefe !
- JUANITOOOO ! Tu te fous de ma trompe !! Qu'est ce qui s'est passé avec ce bouton rou...
C'est a ce moment qu'Henry remarque la poudre blanche sur les accoudoirs du fauteuil, ainsi que les quelques bierros qui jonchent le sol.
Moumou ?
Henry se prend la tête dans les mains.
Qu'a t-il fait encore ? Bof ça doit pas être trop grave !
Henry époussette son fauteuil, si bien qu'il renifle un peu de poudre, il s'ouvre une bierro fraîche directement sorti de son mini-freego qu'il cache sous son burow et il s'installe bien au fond du fauteuil en mettant ses pieds sur le burow. Il a bien mérité un peu de repos !
Henry court dans les champs fleuris à la poursuite d'une zoukette aux cheveux violet. Quand il la rattrape il se laisse tomber avec elle et l'embrasse fougueusement. Elle est belle, elle sent bon, elle l'enlace dans ses bras, ils rigolent ...
Puis Henry se réveille après avoir fait un joli rêve. Il est de bonne humeur ce matin, les piouks chantent gaiement, les shops ont été remplis cette nuit grâce au nouveau maire Elodred. D'ailleurs il a missionné Juanito et Pépito d'aller faire quelques courses au petit matin pour qu'il se fasse un petit déjeuner digne de son rang social.
Sa bonne humeur s'estompe un peu quand il voit qu'il a reçu une taxe dans la nuit ..
- Zig taxes zig jour de suite, je ne savais pas ça possible .. je n'aurai pas dû sortir de l'argent de "L'aiguille creuse" hier soir .. Bon j'imagine que c'est ma contribution au bien-être de tous les bouzouks !
Puis Juanito et Pépito reviennent et déposent leurs achats sur le burow du Jefe. Un céréal flopeur, un excrément de kramouth et une bible. Henry les regarde perplexe, et tout penaud Juanito s'approche de lui et lui glisse quelques mots à l'oreille qui font bondir Henry.
- Quoi ? Comment ça il n'y avait plus que ça ?? Vous vous payez ma trompe ? Vous voulez que je fasse quoi avec ça ? Que je trempe ce ...
Il regarde avec dédain le céréale flopeur
- que je trempe ce céréale flopeur dans cet excrément de kramouth en lisant la bible ?? Où sont mes grazouks, mes spagioullis, mes tartes de bloubz ?? Hein ? Ils sont où ? Et mes freego ?? Et mon schnibble ??
Henry est furieux et très contrarié du comportement de certains égoïstes qui se permettent de vider les shops la nuit pendant que d'honnêtes bouzouks qui travaillent dur se reposent.
- Puisque c'est ainsi, et que ces profiteurs vont sûrement tout revendre sur le marché noir et bien je vais devoir agir.
Alors il appuye sur le bouton rouge de son burow. Celui qui est à côté du bouton rouge que Moumoucovid a cassé. Le Pouvoir d'Achat du cartel va sûrement un peu baisser mais trop c'est trop. Aujourd'hui c'est grand ménage au Marché Noir.
Cette fichue kornolimace! Il y a des jours où la bouzoukette avait totalement oublié son existence, mais l’animutant trouvait toujours le moyen de revenir la narguer, de se dandiner devant elle et de trouver le moyen de s’enfuir, encore et encore. À croire que le chasseur n’est pas celui que l’on pense.
Sauf que maintenant, TicottTicott a un an. Elle a vécu de nombreuses aventures qui ont forgé son neurone.
Et elle a un plan!
Mais il lui faut de l’aide. Peut-être qu’elle en trouvera en la personne d’Henrystocrate.
Grâce à sa petite taille, la bouzoukette se faufile entre les gardes qui fourmillent au Cartel. Elle connait les lieux grâce à la visite guidée qu’Henry lui avait fait faire sur ses épaules, il y a quelques mois de cela, avant qu’il ne change de nom.
Très vite, elle se retrouve devant le bureau d’El Jéfé, avec la conviction que c’est là que l’aventure de la kornolimace va se terminer. Un sourire barre son visage alors qu’elle s’assied devant la porte. Elle pose sa sacoche et en sort un cornet de lobriks. Elle prend les lobriks un par un et les dispose au sol au niveau du seuil, jusqu’à ce qu’ils forment un joli tapis bien gluant. Puis elle toque deux petites fois avant de glisser sur sa couche pour se décaler contre le mur et attend en fixant la porte.
Dernière modification par Dona Ticott (2962-04-21 13:38:45)
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Henry toujours dans son burow récolte les recettes de ses ventes au Marché Noir du jour après avoir fait un grand nettoyage ce matin de bonne heure après son coup de sang. Il reçoit une missive lui indiquant que son stand a été saccagé par la Famille Struleone.
Soit, je n'ai reçu aucune menace ou d'avertissement de la part de la famille. Donc la loi du talion. N'oeil pour n'oeil trompe pour trompe !
Henry allait faire venir un sbire pour lui dire qu'il devait avertir la Famille, et notamment Dona Ticott que l'embargo sur le marché noir allait continuer étant donné l'absence d'explication, quand il entend deux petits coups sur sa porte.
Intrigué mais méfiant Henry se lève et se dirige vers la porte. Il l'ouvre tout doucement et ..
SPLORTCH !
Henry regarde par terre, il vient d'écraser un tas de lobrik. Il regarde dans le couloir et ses n'oeils se porte sur TicottTicott qui attend au sol avec le cornet de lobrik vide à la main. Il la regarde avec un air qu'il voudrait colère, mais il ne peux pas faire les gros n'oeil à TicottTicott.
- Mais, comment est-tu arrivée là ? C'est dangereux de venir ici, surtout sous cette forme et pour me faire une farce comme ça qui plus est !
Dernière modification par Henrystocrate (2962-04-21 22:53:57)
TicottTicott regarde son magnifique tapis de lobriks avec un air autant surpris qu’abasourdi puis lève la tête vers Henrystocrate alors que son regard se remplit de larmes.
Wistocate a tout swabouille les bik à Tiktok!
Et si seulement il s’était arrêté là, les accidents, ça arrive après tout. Mais non! Non content d’avoir ruiné l’offrande faite par la bouzoukette, il lui lance un regard qui déclenche un torrent de pleurs. Puis il lui parle de ses formes!
Entre deux sanglots, TicottTicott regarde son bidon grassouillet et hoquette:
Toi méssant éc Tiktok, Wistocate! Pas comme çza pawle à zoulie zouette! Moi fassée, fassée, fassée!
Elle avait rarement vu un bouzouk marquer autant de mauvais points d’un coup. Mais c’était déjà arrivé! Par contre, ce n’était jamais arrivé de la part d’un bouzouk qu’elle apprécie et la bouzoukette aurait sans doute la présence neuronale de remercier Schnibble pour ce nouvel enseignement si elle n’était pas aussi choquée.
N’ayant pas la force de se remettre debout pour déguerpir, elle essuie son visage d’un revers de la main et s’engage à quatre pattes dans le couloir pour quitter le Cartel à la vitesse d’une kornolimace.
Moi pawti. Wistocate pu voiw Tiktok. ZAMAIS!
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Seylinn marche, marche, marche ! Décidement, cette ville est bien plus grande qu'elle ne le pensait. Maladroitement, elle passe une porte. Aucun écriteau n'aurait pu la prévenir qu'elle n'était pas dans un lieu publique, et qu'elle allait interférer dans un échange, sans doute important. La voilà qui se retrouve face à Henrystocrate, et Dona Ticott qui s'emble s'enfuir par le couloir... l'un semble être un géant, à coté de de l'autre qui n'est qu'une toute petite chose.
Prise de panique, elle attrape la première chose qui lui tombe sous la main: un poivrier, et en jette le contenu à la trompe du petit bébé Ticott. Aprés son acte, elle réalise...
Ce n'est pas vraiment ce que je voulais faire... j'ai... paniqué.
Je ... m'excuse ?
elle termina en chuchotant : c'est comme ça qu'on dit non ?
Elle se déplace alors, laissant le champ libre du couloir au petit être afin qu'il continue sa route.
Dernière modification par Seylinn (2962-04-22 16:14:28)
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Henry comprend qu'il a mis TicottTicott en colère. Sans vraiment prendre le temps d'essuyer les pieds il se lance à sa poursuite pour qu'elle lui pardonne sa maladresse. C'est là qu'il voit une bouzoukette inconnue lui poivrer la trompe.
Henry s'arrête abasourdi. Il regarde la scène avant d'ajouter :
- Mais.. Enfin !
Il s'adresse à Seylinn :
- Mais qui êtes vous? Et que faites vous là ?
Henry imagine déjà la raclée qu'il va mettre à ses sbires qui ont laissés entrer TicottTicott et cette inconnue sans les intercepter.. Un petit sourire se dessine sur son visage. Puis il se rappelle son problème initial. TicottTicott avec qui, il a été un véritable goujat. De plus il a vraiment besoin de parler (oui oui de parler...) avec Dona Ticott.
- Ticott attend !! Revient s'il te plaît ! J'ai été méchant, j'aurai pas dû te gronder, ni écraser tes lobriks ! Pardonnes moi !! Je t'en offrirai d'autres ! Des plus jolis et surtout des moins ... plats, que ceux là !
TicottTicott n’a eu que quelques secondes pour apercevoir Seylinn mais tout un tas de sensations se pressent en elle: « Wow ». Et puis c’est le blaque-août. D’abord, ça lui pique les yeux. Puis la trompe. Puis la gorge.
La bouzoukette sent quelque chose d’immensément imprévisible grimper dans tout son être et elle essaie de le retenir le plus longtemps possible.
Elle pense à ces films à l’ode roze que Karambo regardait dans sa cellule à la Secte du Schnibble, les soirs sans lune.
Elle pense à ces Schnibbles qui garnissent les étagères de la Grande Prêtresse.
Elle pense à Galbatorix, si affairé à cuisiner qu’il en oubliait de manger.
Elle pense à tous ceux qu’elle connait, à ceux qu’elle ne connait pas et qui rêvent d’avoir… L’amour?
TicottTicott ne connait rien de l’amour. Et pourtant, toutes ces sensations qui s’emparent d’elle ressemblent aux descriptions qu’elle en a eu. Elle se sent enivrée, dans l’impossibilité de faire le moindre mouvement, son ventre lui envoie des signaux papillonnants inconnus jusque là, son coeur bat la chamade alors qu’elle inspire dans le vide jusqu’à être à bout de souffle.
À cause du poivre dissipé dans l’air entre elles deux, la vision même de Seylinn lui fait mal et pourtant, elle lève les yeux vers la bouzoukette une nouvelle fois et, malgré le feu qui la consume, arrive à articuler quelques mot.
C’est l’amouw? Çza pique! *Atchi!*
Un léger souffle libère TicottTicott de cet « amour » inattendu et un gros éclat de bave fuse sur le sol. Elle le suit du regard jusqu’à ce qu’il s’échoue aux pieds d’Henrystocrate vers qui elle relève la tête. Prenant alors conscience de ce qu’il vient de dire, elle souffle à nouveau, sans éternuer cette fois:
Pas gave. Ma Tiktok cowe tit peu fassé comme même. Wistocate puni pabo. Toi gaze. Quand Tiktok wigolu, toi pu puni, ôôôké?
Puis elle regarde Henry, attendant visiblement qu'il fasse quelque chose avant de pouvoir le pardonner.
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Henry regarde TicottTicott, puis Seylinn, puis TicottTicott, puis Seylinn, puis TicottTicott. Il secoue la tête violemment pour se remettre les idées en place. Il prend une grande inspiration puis reprend d'un ton calme en direction de Seylinn :
- Veuillez excuser mon impolitesse, j'ai été surpris par votre présence. Vous êtes ici dans les locaux du Cartel. C'est un endroit peu recommandable. Je suis El jefe, Henrystocrate. Enchanté.
Puis il se retourne vers la bouzounette qui l'enguirlande comme jamais.
Même quand elle est en colère elle est à croquer .. C'est le moment de faire le pitre pour qu'elle retire cette air renfrogné qu'elle arbore.
Henry regarde sa chaussure pleine de morve de bouzounette sur le dessus et de purée de lobrik en dessous. De toute façon elles sont bonnes à jeter. Alors Henry se baisse pour être à la hauteur de TicottTicott et il la regarde en faisant une grimace pour tenter de la faire rire, mais ce n'est pas la partie la plus importante de son plan. Pendant qu'il fixe l'attention de TicottTicott sur son visage, il défait le lacet de sa chaussure discrètement. Puis il se relève en trombe et fait semblant de glisser sur la purée de lobrik. Il tombe à la renverse et sa chaussure se défait de son pied, elle s'envole dans le couloir et retombe en plein sur le crâne d'Henry étalant ainsi le lobrik écrasé et la morve sur ses cheveux. Il avait laissé son chapo sur le burow.
Parfait !
Il regarde alors Ticott et se met à rire de bon coeur tout en se rappelant la fois où ils ont ri comme ça de bon coeur après avoir démoli le burow avec Dona Ticott, la version adulte de TicottTicott. A ce moment là Henry se moque bien de l'image qu'il peut renvoyer à Seylinn ou à ses sbires. Le plus important à ses yeux c'est TicottTicott et Dona Ticott.
Seylinn était encore un peu abbasourdie sur ce qu'elle venait de faire, et lorsque la petite zoukette à quatre pattes éternua, elle sursauta. Henrystocrate Ne semblait d'ailleurs pas trés content de ce qu'elle venait de faire, et elle compris rapidement qu'elle était en réalité "chez lui".
Elle commence par se mettre à hauteur du petit être pour lui parler.
Je suis vraiment, vraiment confuse,
J'espère que tu ne m'en veux pas ?
Puis lorsque Henrystocrate reprit la parôle, elle se redressa. Elle attendit quelques instants puisqu'il semblait occupé à faire le clown pour distraire la bouzounette, mais fini tout de même par lui répondre.
Bonjour El Jefe,
Je suis Seylinn et je crois que je me suis perdue...
Elle fit une moue dubitative... Ne sachant pas réellement comment expliquer pourquoi elle était arrivé jusqu'ici.
A vrai dire, on m'a indiqué la route d'un endroit... ou.. comment dire... je pourrais LE trouver.
Il semblerait qu'il s'agisse d'un lieu ou on vénère un cailloux vert ? de ce qu'on m'a dit.
Elle sorti son iTobozon et se planta aux cotés d'Henrystocrate...
Mais j'ai oublié le nom, et l'adresse de ce lieu... et je ne le trouve pas sur le plan de la ville.
Elle lui sourit avec son visage innocent habituel, ravie d'avoir expliqué convenablement le pourquoi de son erreur
Si vous m'aidez, je débarrasse le plancher, c'est promis !
Déconnecté
TicottTicott secoue la tête en offrant un sourire à Seylinn.
Moi pas fassée pwès toi. Toi comment sz’appelle?
Puis elle observe attentivement les pitreries d’Henrystocrate. Elle se rend bien compte qu’il fait exprès de glisser et de trébucher, jusqu’à ce qu’il perde contrôle de la situation. La bouzoukette applaudit alors des deux mains en éclatant de rire à sa suite.
Uiiiiiii! Cz’est la fête! Baaaavo Wistocate!
Enfin, c’est Seylinn qui récupère toute l’attention de TicottTicott. C’est qu’elle en connait un rayon sur le fait de se perdre et de déambuler en cherchant son chemin. Restant poliment silencieuse, elle avise Henrystocrate à qui est posée la question tout en espèrant qu’il ait la bonne réponse.
Déconnecté
Henry se relève sous les éclats de rire de la bouzounette. Il est satisfait de l'effet qu'il a produit chez elle. Et pour continuer à faire la fête avec elle, il fait apparaître par magie un lobrik encore vivant de sa manche. Il a réussi à le sauver quand il a défait son lacet, il gesticulait contre la semelle de sa chaussure. Il lui tend alors le lobrik avec un grand sourir en lui disant :
- Tiens, c'est pour toi Ticott ! Tu voulais me voir pour quoi alors ?
En attendant sa réponse, il se retourne vers Seylinn. Il essaie de reprendre un peu de contenance pour répondre à ses questions :
- Seylinn, tu es nouvelle en ville ? J'espère que tu arrives à te faire des amis, ce n'est pas ce qui manque ici. Si tu as le moindre souci, n'hésite pas à me solliciter ! Pour ce qui est de ta recherche, tu parles sûrement de la Secte du Schnibble. Tu as dû tourner à gauche après le parvis de la mairie. Il fallait aller à droite, puis à gauche, ensuite toujours tout droit pendant 150 mètres, puis à droite, encore à droite, à gauche, enfin faire demi tour et prendre à gauche. Tu vas trouver ?
Pour illustrer ses propos, Henry sort son Itoboz et ouvre une carte de la ville. Il lui montre du doigt l'emplacement de la Secte du Schnibble.
- C'est là tu vois ?
- Tiens, c'est pour toi Ticott ! Tu voulais me voir pour quoi alors ?
Le regard de TicottTicott s'élargit de bonheur, elle attrape le lobrik et l'ingurgite dans un gros bruit de succion. Elle balaye ensuite les résidus se trouvant sur sa bouche d'un revers de la main puis semble se rappeler l’objet de sa visite. Elle fronce les sourcils, croise les bras sur son buste et dit d’un air grognon:
Tiktok zoin Wistocate pouw twatwappe pabo konomimace. Moi pas vais awwive tout seule…
Déconnecté
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