Revenant de la Villa, Karambo fit grand bruit en retournant la plupart des dossiers sur son burow. Elle chercha kah parchezouille vierge, revêtu de l'en-tête du Club, et décrivit d'élégantes arabesques de la pointe de son stylo.
Non content d'avoir refusé l'entrée de la Villa Struleone au pleusse-ouane de la Saine CenseuZ Karambo, qui avait pourtant été cordialement invitée à la Réception qui s'y déroulait, Monzouk Volezouk s'est vanté publiquement d'exercer sto jours de concurrence gênante à l'encontre dudit pleusse-ouane, Monzouk Armitage.
Ces faits sont pure zlote et contreviennent aux anti-zlots n°1000 et 1112. Conformément à l'anti zlot n° 1120, Monzouk Volezouk a ainsi, par le biais de la Famille Struleone, et avec l'assistance de Monzouk Razouk, commis sto actes terroristes, faisant planer kah gros doute sur le caractère terroriste de l'organisation dont il est membre. De tels actes terroristes ne peuvent être tolérés, car ils nuisent à la tranquillité de notre belle Colline.
Kah censure budgétaire de 10% est décidée immédiatement à l'encontre de Monzouk Volezouk. Kah censure budgétaire de 5% est également décidée à l'encontre de Monzouk Razouk, pour aide et assistance à la commission de kah acte de terrorisme.
La brunette laissa à kah scribouilleur le soin de faire circuler cette dépêche. Puis elle prit zig secondes pour respirer, avec la satisfaction du travail accompli.
Déconnecté
Volezouk ayant des zouk de paille placés un peu partout reçu l'information avant tout le monde, il répondit avec son itobz à l'affront que lui fait karambo avec la même intensité qu'elle. Karambo écopera donc de la sentence de son amant multiplié par zig étant donné qu'elle profite de son statut de censeuz pour taxer les stru injustement (oui oui une fois de plus). Son amant de mendiant n'étant pas convié elle se venge en abusant des censures rappelant la folie qu'à eu son ami, collègue et modèle Glady avant elle. Sto concurence gênante en sto mois et c'est nous les terroristes. . .
La prochaine fois vous y réfléchirez à deux fois avant de ramener ce qui s'apparente à votre gigolo au domaine.
Amicalement, Volezouk
En deux coups de ziclick, BernardoW s'était retrouver dans le burow de Karambo. Il avait pris le temps de s'arrêter par le luxezouk pour récupérer quelques bouteilles du R.U.M . En chemin, il en avait d'ailleurs bu 2 ce qui lui avait permis de retrouver ces esprits.
Maintenant il était de retour,
De retour dans ce bâtiment du Club des Bonnes Mœurs qui avait tellement compté pour lui mais qui aujourd'hui ne signifiait plus rien. Inutilité, Dégout, Mensonge était les seules choses qui lui venait à l'esprit. Lui qui avait tant mentis entre ces murs....aujourd'hui seule la vérité comptait...il n'était plus capable de mentir. Il devrait s'occuper de ce lieu..mais plus tard.
De retour dans ce burow qui signifiait encore tant de choses pour lui, où il avait tant de souvenir, diffus par les années mais toujours aussi fort.
Il parcourut la pièce, regardant les cadres accrochés au mur, toutes ces photos de Karambo la mettant en scène, certaines lui firent échapper l'ébauche aux coin des lèvres notamment celle du procès où ils s'étaient opposés l'un à l'autre.
Sur une commode, il trouva une photo de la zoukette qu'il prit et qu'il regarda un long moment. Il passa ses doigts sur le visage de la zoukette et reposa la photo. C'est alors qu'il le vu, un miroir...il s'approcha avec hésitation...
Le voici, son vrai visage maintenant, il regarde quelques secondes puis détourne le regard. Il attrape une couverture qui trainait par là et qui n'avait rien demandé et la jette sur le miroir pour masquer son reflet. Il s'installe ensuite au bureau de la zoukette et commence à fouiller. Il ouvre chaque tiroir, trouvant des objets de plus en plus nainsolite. Un stylo de censeuse, une saine censure, un portrait de Glady à paillette, une cible de fléchette à tête de Danaeis, un myrddin miniature qui remue la tête, un livre de coui-sine "KAHZIGSTO façon de cuisiner un pioupiouk" ...un peu exaspérer de ne trouver rien en lien avec lui même. BernardoW commence à s'agacer quand soudain sa main entre en contact avec un bou'd'tissu. Il sort l'objet du tiroir...
Un bout de ma vieille capuche...après tout ce temps?...ces histoires de mariage que Crole m'a raconté...je ne trouve aucune preuve...
BernardoW prend alors soin de tous bien remettre à sa place, puis il s'avachie dans le Kah-napé qui lui rappelle tant de souvenir. Il débouche une nouvelle bouteille de R.U.M qu'il finit d'une traite, et s'endort...bouteille à la main
Avec la satisfaction du travail bien fait, Karambo rangea ses jolis feutres bleu, roze et violet. Puis elle regarda sa montre. Sky lui avait confié kah mission d'ampleur pour la prochaine animation. Elle avait encore au moins zig heures devant elle avant d'être vraiment en retard sur le rétro-planning qu'elle s'était fixée. Autrement dit, elle était laaarge. La brunette aurait sans doute du rester sur cette idée et rentrer chez elle prendre kah repos bien mérité. Mais elle avait l'impression d'oublier quelque chose. Le goûter d'Henry ? Non ... Impossible, les Astres avaient été catégoriques : il devait se le faire chaparder toute la semaine. Et pour cela, il fallait kah goûter. Jamais Karambo n'oublierait quelque chose d'aussi évident. Elle quitta son burow à la Mairie tout en continuant à s'interroger. Que Todz avait-elle bien pu oublier ? Rappeler à Elodred qu'il avait kah Smurtz et pas elle ? Non, il ne se passait pas kah seul jour sans qu'elle lui adresse kah message subliminal lui rappelant à quel point il était kah ami terrible. Les pas de Karambo l'éloignèrent du centre administratif. Elle était toujours plongée dans kah intense réflexion quand l'ombre de kah grand bâtiment se dessina devant elle. Les Tripote Pépeurz !! Oui, voilà ce qu'elle avait oublié. Totalement absorbée par son mariage indétricotable, elle en avait totalement oublié LA grande révélation que la Colline attendait !
Karambo progressait dans les couloirs du Club et songea qu'il y avait encore autre chose qu'elle oubliait. En rapport avec ce mariage qu'elle ne parvenait pas à annuler. C'était diffus. Kah sensation, plus que kah certitude. Comme kah souffle glacé. Elle poussa la porte de son burow, avança machinalement et s'arrêta nette à zig pas du kah nappé. Voilà, c'était ça qu'elle avait oublié.
Durant quelques secondes, le voyant endormi, presque serein, elle hésita à rebrousser chemin. Ces retrouvailles ne faisaient pas partie de son rétro-planning. Jamais elle n'arriverait à les faire tenir dans les moins de zig heures qui lui restaient désormais. Décidément, l’heure était grave. Plus encore que Crole n'avait voulu l'admettre. Karambo plissa les n'oeils, sans cesser de fixer le revenant de Quête. Voilà qu'elle devenait soupçonneuse. Tous ses problèmes avaient commencé lorsque la rouquine avait voulu lui remonter le moral. Le regard sombre, Karambo s'approcha du zouk inerte et prit la bouteille qu'il tenait. Cela ne sembla pas vraiment le troubler. Elle la porta distraitement à sa trompe puis grimaça. Comment pouvait-on agresser son palais avec ça plutôt que d'opter pour kah cuvée spéciale du BBB ?! La brunette alla poser la bouteille vide sur son burow puis avisa la couverture qui avait été placée sur kah miroir. Son plus bô miroir. Celui dans lequel elle aimait s'admirer lorsqu'elle s'entraînait à prendre son air le plus innocent pour tromper l'ennemi. Elle reporta alors son attention sur le zouk qui cuvait son R.U.M. Pourquoi vouloir masquer kah miroir ? Il ne supportait pas sa nouvelle barbe ? Ses cheveux longs peut-être ? Karambo esquissa kah sourire. Il avait beaucoup changé. Pourtant, elle le reconaitrait entre kahgneegneegneegnee.
Elle revint près du kah nappé et du zouk endormi. Le temps de la réflexion était achevé. Karambo administra à Bernardow kah claque magistrale, qui le réveillerait à coup sûr.
« Pourquoi es-tu revenu ?! »
La question lui brûlait les lèvres, et Karambo n'avait jamais réussi à contenir sa curiosité. Bernardow avait intérêt à avoir kah argument en béton armé !
Déconnecté
BernardoW s'était assoupi du plus doux des cauchemars quand il reçu la claque impériale qui faillit le faire tomber du Kah-napé. Il se réveilla en sursaut
Non pas ça pas ça ça tire les chairs !
Pourquoi es-tu revenu ?!
Une voix douce qui atteignit ces oreilles, il l'eut reconnu entre KAHGNEEGNEEGNEE. Elle l'apaisa immédiatement, et il reprit son souffle. Il leva les yeux et se plongea immédiatement dans son regard, il détailla chaque centimètre du visage de la zoukette. Elle était toujours aussi radieuse, l'espace d'un instant le temps semblait s'être arrêté. Mais très vite tout s'accéléra, les images refont surface, sa chute, les évènements qui ont suivi, sa transformation, son temps là-bas qui lui a semblé une éternité, son évasion de cette prison intemporelle, son retour sur la colline. Il ne pouvait pas tous raconter à la zoukette comme ça puis il avait mal...une sensation qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps. Une douleur dans la poitrine...cette sensation qui semblait être due à la présence de Karambo, il devait s'éloigner pour reprendre son souffle, ses jambes menaçaient de rompre. Il chercha un point de fuite dans la pièce quand il vu que le miroir n'était plus caché. Pris de frayeur il se dégagea de la zoukette et se mis dans la pièce à l'opposée du miroir.
Quand il fut à quelques mètres de la zoukette, la douleur dans sa poitrine était moins intense. Il marqua une pose, essaya de reprendre ces esprits et se retourna pour faire face à Karambo
Je n'ai pas choisi de revenir...JE N'AI PAS CHOISI DE REVENIR
Les sentiments du Zouk se mélangeaient peur, colère, jalousie, envie, tristesse, rage, haine...il ne parvint pas à garder son calme...les larmes coulèrent sur ses joues
JE SUIS UNE MALEDICTION KARAMBO...JE DOIS METTRE FIN A CELA....LES ZOUKS DOIVENT DECOUVRIR LEUR VRAI NATURE
Puis il déblatérait ces paroles plus le zouk s'agitaient...il tournait en rond, on l'entendait murmurer
Non, non, pas ça, pas ça...non..non
D'un coup, il s'arrêta net, et d'un coup, comme s'il s'était ziclické à l'intérieur, il se retrouva à quelques cm du visage de la zoukette. La douleur revint encore plus forte et lui lacéra la poitrine, il serra les dents. Il était si proche qu'on pouvait apercevoir comme 2 points rouges brillants qui fixait Karambo, derrière ses lunettes noires
Karambo, dis moi...que désires tu vraiment?
Les n'oeils de Bernardow semblèrent s'ouvrir derrière ses lunettes noires puis venir se fixer dans ceux de la zoukette. Elle ne cilla pas. Si lui la découvrait, elle en revanche avait eut le temps de l'observer et de parfaire son masque impassible. Les lunettes l'aidaient incontestablement. Karambo demeura de marbre lorsqu'il s'agita et s'enfuit à l'autre bout de la pièce. Elle se demandait à quoi il pouvait bien jouer. ET POURQUOI AVAIT-IL BESOIN DE CRIER COMME CA ?? La brunette fronça les sourcils. Cette manie ajoutait à l'effet dramatique de son retour. Elle devait reconnaître qu'il avait du talent. D'ailleurs, alors qu'il tournait en rond et se parlait à lui même, Karambo fut à zig doigts de laisser naître au fond de son keur kah soupçon de pitié. Mais c'aurait été trop facile ! Et puis quoi enc...
Karambo, dis moi...que désires tu vraiment?
Elle cru déceler zig éclats vermeils derrière ses lunettes de soleil. Tentait-il de scruter ses pensées ? Etait-ce seulement possible ? Le zouk capable de lire dans ses pensées n'était pas encore apparu. Glady avait été si proche de cet exploit, à kah moment. Mais non, les pensées de Karambo demeureraient à jamais son secret le mieux gardé. Kah moue revêche s'immisca sur ses traits.
« C'est kah question piège … »
Et les pièges, c'était kah peu son domaine. Les tours, les faux-semblants, les parades. Elle fit mine de réfléchir très intensément, comme s'il lui fallait puiser loin la réponse à sa question.
« Je possède déjà tellement. »
L'amour ? Elle l'avait déjà. Même si c'était loin d'être tous les jours facile. La richesse ? Ce n'était pas kah problème pour elle. La célébrité ? Non plus. La connaissance ? A quoi bon cela lui servirait-il ? Elle ne pourrait plus imaginer des potins ni déterrer des scandales si elle savait déjà toute la vérité. Sa vie en serait nettement moins trépidente.
« Eh bien, je désire ... » Elle s'approcha doucement de Bernardow. « ... vraiment ... » Elle pouvait sentir son souffle sur sa peau. « kah Smurtz ! »
La brunette tenta de fixer les pupilles rougeoyantes qu'elle devinait derrière les verres sombres, à la recherche de kah indice. Puis, subrepticement, elle leva les mains et posa ses doigts sur les branches des lunettes noires de Bernardow. Elle commença à les faire glisser dans l'espoir de dévoiler son regard.
Déconnecté
BernardoW fut surpris par la réponse de Karambo...son pouvoir d'habitude infaillible n'avait-il aucune emprise sur la zoukette? Un Smurtz...serait-il vraiment son plus grand désir? Le certitude de BernardoW s'effondrait depuis quelques minutes...sa défaillance avec cette douleur, cette sensation qu'il n'avait plus ressenti...et maintenant ça...comment était-ce possible...il avait lancé un engrenage qu'il ne maitrisait plus
Perdu dans ces pensées, il n'avait pas vu la zoukette porter ses doigts sur les branches de ses lunettes...celle-ci glissèrent, glissèrent le long de sa trompe...le temps qu'il réagissent, les lunettes avaient assez glissées pour laisser entrevoir ses yeux rouges..il les fit redevenir normaux mais surement trop tard... il voulu repousser les doigts de Karambo de sa main droite et en même temps il s'écria :
NON ! Pas ç..
Mais le zouk ne pu finir sa phrase, au contact de la peau douce de la zoukette, la douleur dans sa poitrine devint si forte qu'il eu l'impression d'être poignardé en plein cœur et il s'effondra. Quand il toucha le sol, il laissa échapper de sa main gauche, un parchemin encore fumant...ce dernier était apparu lorsque Karambo avait énoncé son plus grand désir...
Ne rencontrant d'abord aucune résistance, Karambo continua à faire glisser les lunettes de Bernardow sur sa trompe. C'est alors qu'elle le vit. Ce regard à faire frêmir. Elle conserva pourtant son masque impassible. Et les n'oeils de Bernardow retrouvèrent leur éclat habituel, celui qu'elle leur avait toujours connu. La brunette avait forcément rêvé. Et lorsque Bernardow tenta d'écarter ses mains, elle en oublia presque son hallucination. Comment voir autre chose que le zouk transpercé par kah douleur que Karambo ne pouvait pas comprendre, et tomber au sol ? Elle s'agenouilla immédiatement à ses côtés et tendit machinalement kah main vers lui, puis suspendit son geste et se ravisa.
Le parchezouille qui trainait à proximité de sa main attira alors l'attention de Karambo. Elle le prit entre ses doigts et le parcourut attentivement.
Bernardow Étoile du Matin ? La brunette manqua de pouffer, mais se rappela que l'heure était grave. Elle s'évertua donc à conserver son sérieux. Lier son âme à Bernardow ? Pour obtenir kah Smurtz ? Ca avait l'air plutôt honnête... Et puis Pacte, c'était kah nom qui lui semblait sérieux. Kah Pacte ça donnait des garanties. Bernardow ne pourrait pas rompre ses engagements comme ça.
« J'espère que ça aura plus de valeur que notre mariage ! »
Karambo sortit son stylo préféré, celui avec lequel elle avait signé son kahier Pacte avec Glady. Elle signa de ses plus belles arabesques et conclut par kah crabouillage.
Puis elle reposa le parchezouille où elle l'avait pris, et se pencha au dessus de l'oreille de Bernardow.
« Tu vas le trouver où mon Smurtz ? Je peux t'indiquer zig noms pour commencer. Mais kah d'entre eux a bien protégé son Smurtz. Il a entouré tous ses [Rares] de kah muraille de Schnibble. Ca se casse le Schnibble tu crois ? »
Ne percevant que peu de réaction chez celui qui devait lui apporter son Smurtz sur kah plateau, elle tendit son index en avant et le posa sur sa joue dans le but d'obtenir kah réaction.
« Bernardow ? »
Déconnecté
Inconscient l'esprit de BernardoW naviguer dans des limbes profondes. Des flash lui rappelaient d'abords son passer sur la colline, sa naissance, sa découverte du club et son ascension jusqu'au plus Sain des postes...ses aventures politiques et son mandat de sto jours, ses affrontements epikecolegram contre Jeoff, les mensonges...puis tout partait en flammes...de ces flammes il n'emmergeait qu'une lumière...qu'un visage...celui de Karambo...puis le néant...une grande ascension et une chute encore plus grande. Devoir affronter la vérité les vérités...son esprit divaguait...quand soudain...un choque une impulsion électrique le parcouru en partant de sa joue...d'un seul coup il ouvrit les yeux.
Le souffle court, il tenta de reprendre ces esprits...la première chose qu'il vu c'est la lumière le visage de Karambo...puis très vite la peur, il n'avait plus ses lunettes...il les récupéra et le recolma sur sa trompe. Il s'adressa à la zoukette...
Ka...Karambo tu vas bien tu n'est pas blessée, tu l'as senti?
Avant que la zoukette n'est pu répondre.. son regard se posa sur le pacte signé. Une parti de lui fu prise d'effroie Qu'ai je fais? pendant qu'une autre jubilait. Le zouk se releva le sourire au coin il s'adressa à la zoukette
Que la partie commence...prête ?
Le zouk se tenait en face de la zoukette, son visage marquait le défi. Dans sa main, il avait saisit un briquet qu'il avait allumé
Kah coup de jus piqua la doigt de Karambo lorsqu'il entra en contact avec la joue de Bernardow.
" Aieuh ! "
Le zouk revint subitement à lui et la dévisagea l'espace de kah seconde avant de remettre ses lunettes devant ses n'oeils. A nouveau, elle aurait juré voir kah soupçon de corruption dans ses prunelles. Les sourcils froncés, elle accueillit sa question avec une pointe de méfiance. Blessée ? blessée ?! Mais pour qui la prenait-il ? Karambo n'était pas kah pioupiouk mouillé et ne l'avait jamais été ! Et puis ce n'était qu'un tout petit coup d'jus de rien du tout. Elle se souvenait de Bernardow plus résistant que ça ...
Il se relevait avec un sourire à la faire frissonner. Pourtant, elle retrouva son air impassible. Il lui fallu cependant tenir bon lorsque ses n'oeils se posèrent sur le briquet que tenait Bernardow. Elle se fit violence, posa sa main sur le briquet pour qu'il l'éteigne. Aieuh! C'était vraiment chaud. Mais elle serra les dents et poursuivit son geste, les larmes au bord des n'oeils.
" Je ne sais pas ce que tu t'imagines. Je ne sais pas par quoi tu es passé. Mais je ne suis plus cette zoukette là. "
Elle ramena sa main à elle, se massant la paume avec le pouce de sa zigonde main. Concentrée sur son geste, elle renchérit :
" Tu as été absent longtemps. Moi aussi. Et je suis revenue changée. Peut-être que ça ne se voit pas autant que toi. "
Son regard détailla le zouk des pieds à la tête. Par le passé, elle aurait affiché son air hautain sans fard. Aujourd'hui, il était devenu moins perceptible. La pitié que lui inspirait le zouk se devinait sans doute, mais noyée sous une compassion de rigueur. Elle haussa les z'épaules, et adressa un sourire fin et piquant à Bernardow.
" Je suis devenue une kahzig sur kahgnee et toi ... eh bien ... Tu étais quoi déjà ? Un sto ? Non, un zig ! Alors, maintenant, au mieux tu es un Kah ... "
Elle tendit la main vers Bernardow avant de conclure, un sourire bienveillant flottant sur les lèvres.
" Tu devrais me confier cet outil de Todz. Le feu, c'est dangereux. Entre des mains mal intentionnées, cela peut faire beaucoup de dégâts. Tu ne voudrais pas brûler le Club tout de même ! "
Déconnecté
BernardoW referma sa main sur le briquet et l'ecrasa de sa poigne. Puis il se planta devant la zoukette, il retira ses lunettes. Son regard à priori normal au premier regard se transforma, ses pupilles virerent au rouge feu. Dans un excès de colère, le zouk s'exprima
Et moi ? Tu crois que je n'ai pas changé ? Tu crois que je suis celui que tu vois
Le zouk retira son peignor et son t-shirt, puis il se tourna dos à Karambo pour les présenter les cicatrices sur ses omoplates
Tu crois vraiment que je n'ai pas souffert, que j'ai fait ça par plaisir
BernardoW se retourna pour refaire face à Karambo, toujours les yeux rouge vifs. Il agita sa min devant les yeux de la zoukette, une flamme se forma au creux de celles ci
Tu croyais vraiment que j'avais besoin d'un objet futile comme un briquet?
Les temps sont révolus Karambo les bonnes mœurs sont révolus. Les mauvaises mœurs doivent envahir la colline. Les zouks doivent être libre de s'exprimer de penser d'être ce qu'ils sont.
BernardoW tourna son regard vers le parchemin tourné sur le sol
Tu as signé Karambo...de ton plein gré, par ton propre libre arbitre. Tu as été toi, un toi que les bonnes mœurs rejetteraient....
Le comportement de Bernardow inquiéta subitement Karambo. Elle ne pouvait pas prétendre qu'il s'était modifié depuis le début de leur conversation, mais plutôt qu'il se révélait. Cette fois, elle ne pouvait plus se voiler la face. Le zouk qui lui faisait face n'était pas Bernardow. Pas celui qu'elle avait connu. Pas celui qu'elle avait ... aimé. Elle porta kah main à ses lèvres en découvrant les cicatrices qui lui lacéraient le dos. Elle put masquer son effroi juste à temps avant qu'il ne se tourne à nouveau vers elle. Et ses n'oeils furent attirés par la flamme qui se mit à crépiter dans sa paume. Dans d'autres circonstances, elle aurait cru à kah effet spécial. Mais la brunette commençait à se poser sérieusement des questions. Elle ne remettrait jamais en cause sa santé mentale. Karambo n'avait jamais été aussi saine d'esprit que depuis son retour de Quête. Elle était plus équilibrée et sereine que jamais. Elle n'avait même pas eu besoin de se chercher d'ennemi à combattre pour trouver sa place sur la Colline. Au contraire, elle entretenait de solides alliances. Mieux, des amitiés durables. Elle n'avait donc pas le moindre doute sur ce que ses n'oeils pouvaient lui montrer. Ni sur ce qui parvenait jusqu'à ses z'oreilles.
Le regard voilé, Karambo observa à son tour le parchezouille qu'elle avait signé. Puis elle reporta son attention sur Bernardow. Et elle tenta de maquiller sa stupéfaction sous kah air affecté.
" Mais qu'es-tu devenu ? "
Ses paupières se fermèrent et Karambo tenta de retrouver l'image du zouk qu'il était auparavant. Celui qui ne lui faisait pas peur. Celui qui ne l'aurait jamais acculé de cette manière pour une petite signature sur un Pacte. Celui qui avait à peine pris au sérieux leur mariage. Qui ne prenait pas grand chose au sérieux en réalité. A part elle. Doucement, Karambo retrouva ses traits, imprimés sous ses paupières, et un mince sourire s’immisça sur ses lèvres. Lorsqu'elle rouvrit les n'oeils, le choc fut brutal. Ses prunelles azures rencontrèrent celles, d'un rouge corrompu, du zouk.
" Les Bonnes Moeurs sont là pour nous protéger. Tu crois vraiment qu'il te suffit de ré-apparaitre pour décider du sort de la Colline ? Et tu crois que je vais te laisser faire ? Piétiner les règles, les faux semblants, la bonne morale, qui signifient tellement pour moi ? "
La brunette se rapprocha de Bernardow, planta plus intensément ses n'oeils dans les siens, et termina son plaidoyer :
" J'ai signé kah parchezouille qui lie mon âme à la tienne. Alors peut-être que tout n'est pas perdu ... pour toi. "
Déconnecté
Au fur et à mesure que Karambo énumérait son plaidoyer, un sourire se dessiner sur le visage du zouk, un sourire de plus en plus arrogant et sur de lui. La dernière phrase de la zoukette raviva cette douleur en lui mais il secoua la trompe et repris ces esprits...Il repris en souriant
Mais Karambo, il n'y a rien à laisser faire. Tout est déjà fait...Les bonnes mœurs, la secte ne sont que des illusions pour vous faire croire que tout va bien...mais la bataille est déjà perdu... et tu le sais...La perversion, l'enfer est déjà là. REGARDE
BernardoW remua les mains et fit disparaitre les flammes...il colla ses mains sur les tempes de la zoukettes et des images apparurent dans ces pensées
Le PARESSE
Le zouk fit apparaitre des images de JF'Sebastien endormi sur son bureau, puis le local du MLB ou les Révolutionnaires cuvaient leurs bierro avachis dans leurs Kah-naP, un flash et il emmenait la zoukette à la terrasse des nobles, ou les riches se prélassaient dans leurs Jah-cuzzi...
Le GOURMANDISE
Un nuage de fumée et les images montraient maintenant des zouks avec des frigeedher plein à craquer, des soit-disant sectaires en train de dévorer des schnibble à pleines dents, puis des zouks en train de couper des Pioupiouks à peine quasi roti
Le COLERE
Des images sombres, maintenant, un Sain Censeur envoi des zouks croupirent à l'asile dans une rage folle, kah empire qui tente de prendre le pouvoir par la haine, des alliances et des vengeances qui se mettent en place pour destituer un maire en place, des châtiments imposés par la secte, puis ces propres images d'elle voulant mettre le feu au CdBM
La LUXURE
Un nouveau nuage de fumée et maintenant ce sont des images de Pincemi qui sont projeter dans les pensées de Karambo, des zouks la trompes pendantes à courir après la zoukette. Puis un flash, et les fameuses soirée de myrddin dans la salle arrière du club ou les excès vont bon train, et encore des images d'elle avec BernardoW dans le passée
L'ORGUEIL
Les images s'estompent pour laisser place à une course à la mairie, des grands discours mettant en avant chaque gloire personnel, chacun voulant, croyant être plus beau que son prochain. Changement de plan avec un cap sur la Villa et le bureau de la Madonne, remplit de portrait d'elle et de toute sa famille. La guerre dans les différents concours ou les zouks sont près à tout pour atteindre la gloire et le succès. La voilà plongée dans ses propres rêve ou Karambo est à la tête de la mairie
L'AVARICE
Des struls, des struls en encore des struls, les pièces s'entrechoquent, des portes struls de plus en plus gros. La famille qui nage des ses struls. Le chef de Club qui se fait grassement enstrulés pour laisser passer une corruption à la mairie, le trou du culte qui déborde et les sectaires qui dansent au milieu des struls...puis des images de son propre compte qui grossi grossi grossi jusqu'à déborder.
BernardoW relâche alors son emprise sur les tempes de Karambo pour la faire revenir à elle...
Et pour finir....L'ENVIE
BernardoW fait danser ses mains, et en lieu et place de la flamme qui jadis y trônait, un Smurtz apparait au creux de ses mains...un Smurtz qui danse sous les yeux de la zoukette.
Le tour de Bernardow parasita le neurone de Karambo. Il lui imposa des images précises. A chaque pêché, son lot de scènes lourdes de signification. Et clou du pestacle : le Smurtz qu'il exhibait devant ses n'oeils. Un éclat de convoitise passa dans ces derniers durant quelques secondes, puis disparut. Karambo rompit le charme et dissipa l'emprise que Bernardow, dans sa corruption, tentait d'exercer sur elle.
« C'est vraiment surprenant ! Et pratique ! Comment tu fais ça ? Tu peux me repasser le dernier épisode des bûchers de l'Amour ? La scène de ménage entre Harry et Karambar ? Je pourrais la revoir en boucle, je ne m'en lasse pas ! »
Elle adressa son plus bô sourire à Bernardow. Pensait-il que son petit manège allait marcher ? Croyait-il avoir à faire à un esprit faible ? En réalité, quelques semaines en arrière seulement, ses effets de sons, lumières & illusions auraient sans doute très bien fonctionnés. Mais aujourd'hui, Karambo était protégée de ce genre d'influence corruptrice. Parce qu'elle était Unique. Ou presque. La Kahière en tous cas.
« Il y a une part de vice en chacun de nous. C'est la nature zoukienne. Les Bonnes Moeurs ne condamnent pas les faiblesses. Elle ne font que les contenir. L'ordre, les règles. C'est ce qui nous sépare des animutants. »
Karambo tenta d'ignorer le Smurtz qui trônait devant ses n'oeils pour se concentrer sur le zouk.
« Oui, j'ai pêché. Non, je ne suis pas parfaite. Mais je ne regrette rien. Et j'ai foi. »
Elle ne préciserait pas en quoi, ni en qui. S'il restait ne serait-ce qu'un peu de Bernardow en lui, il comprendrait. S'il n'en était pas capable, alors Karambo ne pourrait rien faire pour le sauver. Les n'oeils brillants, la brunette approcha doucement ses doigts du Smurtz, et suspendit son geste à zig centimètres de l'objet de ses désirs.
« Mais un peu de sérieux. Je dois faire quoi pour qu'il soit à moi ? »
Dernière modification par Dona Ticott (2962-03-29 12:26:09)
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Devant l'échec de son tour, BernardoW resta sous le choc. Comment Karambo pouvait-elle résister...personne n'avait résisté..pourquoi n'avait il pas d'emprise sur elle? Il referma sa main et fit disparaître le Smurtz par la même occasion. Le zouk s'agita...puis se tourna vers elle
Pourquoi les contenir ? Pourquoi nous cacher derrière un masque? Pourquoi rejeter notre vrai nature? Tu dis que cela nous sépare des animutants...je crois que nous sommes pires...nous sommes des animaux...des pioupiouks en cage. Je vais ouvrir ces cages. Et tu vas m'aider à le faire.
BernardoW se rhabille, remis ses affaires en ordre...et posa le bout de tissu de sa capuche, trouvé dans le buroW un peu plus tôt, bien en évidence.
Ces yeux reprire une couleur normal quand il s'adressa à Karambo
Il ne s'agit pas de foi, de croyance, de vénération. Il s'agit de vérités. Ne t'inquiètes pas pour le smurtz, je tiens toujours mes promesses, un pacte est un pacte, ne l'oublie pas également. Nous sommes de nouveau ensemble...d'une certaine manière.
Bernardow regarda une dernière fois la zoukette, et s'appreta à partir d'un pas lent comme espérant une dernière réaction de Karambo
La brunette fronça les sourcils en voyant disparaitre le Smurtz. Une illusion de plus, songea t'elle. Elle n'aimait pas ce qu'il était devenu. Ni ses mots, ni ses gestes. Et encore moins cette sensation qu'il la prenait pour sa marionnette. De tous les péchés, Karambo excellait dans l'Orgueil. Un orgueil purement féminin. Un orgueil qui ne souffrait aucune opposition. Son visage s'assombrit davantage lorsqu'il parla de libérer les pioupiouks. Karambo ne se sentait pas pioupiouk une seule seconde. D'ailleurs, son signe astrologiK, ce n'était pas le pioupiouk mais le Smurtz. Le Smurtz ?! Pourquoi personne ne comprenait qu'elle méritait cet objet entre kahgneegneegneegnee ?! Pourquoi tout le monde s'amusait à le lui agiter devant la trompe pour la narguer ?! Pourquoi ?! La Colère prenait le relais. Et ce fut particulièrement agacée que la zoukette répondit aux questions qu'elle savait pourtant parfaitement rhétorique.
" Parce que personne ne veut du chaos !! "
A part toi ! Elle se mordit la langue pour ne pas l'ajouter à voix haute. Elle se fit violence, tenta de retrouver son calme et sa tempérance. Elle observa Bernardow alors qu'il se rhabillait, devina plus qu'elle ne les vit les cicatrices dans son dos. Cette fois, elle se mordit la lèvre. La Luxure n'était plus un vice qu'elle partagerait avec lui. Jamais plus elle ne toucherait sa peau. Pas parce qu'il avait changé, mais parce qu'elle avait changé. Elle n'était plus la zoukette blessée qu'il avait aidé à guérir. La Quête lui avait ôté ses maux. Elle n'avait plus mal, elle n'avait plus peur. Elle avait ouvert son keur à un autre et s'était offerte au luxe de ses mains.
Le pessimisme de Bernardow horrifiait Karambo. Les zouks valaient mieux que les animutants. La brunette côtoyait tous les jours des zouks exceptionnels. Comme son bras droit préféré, capable d'endurer son Avarice, d'accepter un salaire de ziggnee struls par jour, pour permettre aux caisses du BBB de croître. Elodred n'avait rien d'un animutant. C'était le zouk le plus désintéressé qu'elle ait jamais connu. Droit, loyal, responsable, le masteur du Super Neurone ! Et que dire d'Henrystocrate ? Lui qui était prêt à lui abandonner le Smurtz, juste pour satisfaire cette Envie qui la dévorait depuis trop longtemps. Karambo avait déjà obtenu tellement d'objets précieux. Souvent sans même les rechercher. Privilégiée, Karambo avait vu fleurir sa collection avec kah joie non dissimulée, de la Gourmandise presque. Ce besoin d'en avoir toujours plus … Comme les zouks, murmureraient les mauvaises langues.
Les n'oeils de Karambo glissèrent machinalement sur le morceau de tissu que posa Bernardow en évidence. Tout cela appartenait au passé désormais. Et ce passé perdu, Karambo ne voulait pas le déterrer. Avec le flegme et la Paresse qui la caractérisait quand une chose perdait tout intérêt à ses n'oeils, Karambo avait remisé son histoire avec Bernardow loin dans son keur. Elle n'avait jamais souhaité son retour. Ne pleurait pas son absence. Se remémorait leurs souvenirs au mieux avec de la tendresse, mais jamais avec des regrets ou des remords. Karambo ne vivait pas dans le passé. Elle était trop expressive, énergique et lumineuse pour s’appesantir sur ce qui avait été ou ce qui aurait pu être.
Bernardow fit volte face et se dirigea lentement vers la porte. Karambo ne pouvait pas le laisser partir sur cette note si négative. Et surtout, elle ne pouvait pas lui laisser le dernier mot. Alors, le timbre bas et posé, elle ajouta simplement.
« Tu te trompes. Je connais des zouks bien meilleurs que toi et moi ne le serons jamais. Et pour eux, je me battrai contre tes desseins. Tu risques de ne pas beaucoup aimé notre union, cette fois. »
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Aux paroles de la zoukette, BernardoW se retourna. Il marqua un temps, lui sourit et enchaina :
Mais qui a parlé du chaos? Je parle d'aider les gens à se relever. C'est toi qui veut leur faire mettre kah genoux à terre comme le fait si bien le CdBM. Pourquoi être si sérieuse?
Le zouk revint au plus près de Karambo, il l'a dévisage, la scrute, la défie :
Si tu veux te battre contre des feuilles de papiers soit! Mais je trouve ça un peu puéril ! Pour m'a part, il n'est pas question de me battre avec qui que se soit, au contraire. Je vais aider les gens à accomplir leur désir les plus profonds, une générosité sans fin. Si tu veux empêcher ça? Peut être que c'est toi qui à un problème...
BernardoW tourna les talons, et franchit la porte. Il se retourna une dernière fois pour montrer son vrai visage, celui qui le répugne mais qui montre qui il est vraiment, puis en adressant un clin d'oeil à la zoukette
Mieux vaut être que paraître.
Il reprit sa tête de zouk immédiatement après et disparu dans les couloirs du club...
Une moue courroucée se fraya un chemin sur le visage de Karambo. Elle voulait avoir le dernier mot, et voilà que Bernardow se répandait en paroles, et paroles et paroles ...
" Oui, c'est moi qui ai un problème, ça me semble évident. "
Moqueuse, Karambo s'apprêtait à lever les n'oeils au ciel quand le zouk se retourna et révéla son vrai visage. Karambo eut kah haut le keur mais tenta de réprimer son dégoût. Elle porta sa main à ses lèvres, tentant de dissimuler au mieux ce que lui inspirait Bernardow derrière ses phalanges.
Mieux vaut être que paraître ? Pas toujours non. Et dans le cas de Bernardow ... Il reprit rapidement son visage ordinaire, ce qui semblait répondre à la question. Karambo le laissa s'enfuir. Mais elle n'était pas dupe. Bernardow n'avait jamais été kah zouk bienveillant, altruiste, ou plein de compassion. Du plus loin qu'elle se souvenait, il avait toujours placé ses intérêts avant ceux de la Colline, ou de ceux qui l'entouraient. Elle doutait donc que sous une apparence aussi malfaisante se cache un nouveau Bernardow, plus généreux que jamais. Elle resterait donc sur ses gardes. Et surtout protégerait cette Colline qu'elle aimait tant et les zouks qui comptaient pour elle. A ce jeu, la brunette pouvait être redoutable.
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" Et kah censure ? Kah toute petite ... Zig pour Kah Gnee Gnee ? "
" Non. "
" Kah internement d'urgence alors ? C'est à visée thé-ra-peu-tiK ! "
" Impossible. "
" Kah SPAM ? Juste kah petite pub incendiaire, ni vu ni connu j't'embrouille ?! "
" Toujours pas. "
" Allez, kah espionnage !! Je dois bien pouvoir envoyer quelqu'un faire quelque chose !! "
" Non. Je suis navré, Saine Censeuse ... Tout notre matériel a été saboté dans la nuit. Nos parchezouilles sont froissés, les iTobozons cassés, sans parler des brindilles pour la courte paille ... kah karnage. On a du faire appel au volontariat pour venir vous prévenir. "
" Mais qui ?! Qui a le droit ? Qui a le droit de faire ça ?! "
Indignée, Karambo sentait qu'elle était en train de faire un début de crise de n'air. Il lui fallait désormais faire un effort colossal pour renouveler l'air dans ses poumons. Le scriboulleur lui tendit un sac en papier puis quitta prudemment le burow de la Saine Censeuz. Le sac entre les doigts, elle regarda autour d'elle en se demandant comment elle allait pouvoir faire semblant d'être débordée maintenant.
" Si je retrouve le fils de g.Razouk qui a fait ça !! Déjà, je lui met kah grosse Censure ! BIM ! KahGnee pour KahGneeGnee !! Puis ensuite, je lui dis zig ou sto mots. Et ensuite BAM, nouvelle Censure ! Et puis ... et puis ... encore et encore !! Des censures ! Des censures !! DES CENSURES !!!! "
Se mettant à hyperventiler, Karambo plongea sa trompe dans le sac à papier et inspira puis expira le plus lentement possible.
Mais que Todz allait-elle devenir sans ses Censures ?
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Un nain fermier se présenta à la burale de Karamba pour y déposer un papier. Il repartit aussi vite qu'il était venu, cajolant sa robote starzoupette flambante neuve.
Fais les payer. Jusqu'au dernier.
Blonde, Belle et Bonne
PinceSky blaz ever
Disciple du Schnibble et Struleone MLBiste
Super-neuronée grâce à l'expertise scientifouille de WellMax
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Encore insouciante, Karambo se rendit dans son burow pour mettre la main sur le chekier de la Mairie, qu'elle avait laissé là la veille. Sur le chemin, à travers les longs corridors du Club, elle comprit que ce n'était pas kah banal incident de oui-fille. Et plus elle progressait, plus ses n'oeils s'ecarquillaient et sa bouche s'ouvrait.
Dans son burow, le même pestacle navrant que partout ailleurs au Club à kah détail près ...
" Qui a touché à mes affaires ?! "
Karambo ne supportait pas que l'on touche à ses affaires. Chacun de ses biens étaient précieux, puisqu'elle était [Ultra] matérialiste.
Elle fit le tour de son burow, les mains tremblantes. Elle avait l'impression de revivre un mauvais rêve. Une impression diffuse la saisit et la révolta. Mais cette fois, elle n'avait pas seulement perdu les moyens matériels d'asséner des censures justicières, elle avait également perdu le checkier de la Mairie !!
Qu'allaient-ils tous devenir ?! Plus de dons aux coupains pour Karambo, plus de dons aux plus pauvres pour le MLB et plus de dons aux corrompus pour les Struleone ...
" C'est peut-être kah mal pour kah bien ..."
Non impossible ! Il fallait absolument mettre la main sur ceux qui avaient mis à sac le Club. C'était le seul début de piste envisageable si quelqu'un voulait revoir un jour pleuvoir les dons !
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Pâle comme un linge en quittant son burow, Karambo s'était rendue directement à l'endroit où elle savait pouvoir obtenir des réponses. Pas parce qu'il était rempli de kah méras - même si cela pourrait bien aider à l'occasion, mais surtout parce qu'il appartenait à Sky Struleone et que la dernière fois que Karambo avait retrouvé son burow sans dessus dessous, les Struleone étaient impliqués.
Après avoir expliqué à Sky les évènements horribles qui s'étaient produits : Comment les formulaires BStoGlap s'étaient retrouvés mélangés aux formulaires CZigBnz, comment la Saine Censure s'était retrouvée froissée très exactement à la page qui traitait de la monogamie, et comment, comble de l'horreur, son stylo plume favori - celui qui servait à signer les parchezouilles de censure, s'était retrouvé déplacé de stognee centimètre sur la droite de son burow... Karambo avait finalement obtenu des aveux en bonne et due forme.
Elle revint donc au Club, accompagné de Sky cette fois-ci. Les censeurs étaient tellement désorientés d'avoir perdu leur connexion oui-fille que la plupart ne leur prêtèrent aucune attention. Elle referma finalement la porte de son burow derrière Sky puis posa sur lui un regard serein et compréhensif.
" Je ne t'en veux pas Sky, et je comprends pourquoi tu as fait ce que tu as fait, mais ... "
Son regard parcourut la pièce. Elle avait du mal à ne pas trembler en voyant le bazar qui régnait dans son burow d'ordinaire impeccablement rangé, soigné, et organisé. Toute chose avait sa place et toute place avait sa chose.
" C'est vraiment très maaaal. "
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Le Grand BuZinessZouk avait suivi sans kah mot Karambo jusqu'au CdBM puis jusqu'à son Burow sans se faire remarquer.
Ce lieu tout entier lui donnait la gerb'ille, kah frisson de dégoût le parcouru sans pouvoir dépasser son immense culpabilité...
En entrant dans le Burow de Karambo il lâcha qu'kah cri d'énervement, c'était pire que ce qu'il avait imaginé, Sky avait pourtant insisté très fortement sur le fait que cette pièce était intouchable !
La colère disparue bien vite en voyant l'état de Karambo, il ne savait pas où se mettre et se mit donc à faire les KahGneeGnee pas en l'écoutant, le début sonnait bien jusqu'au "mais..."
Je sais Karambo, je suis terriblement désolé de l'état de ton Burow... et du reste ...
Mais... J'ai juste laissé entendre quelque chose à quelqu'un qui a fait ce qu'il a jugé nécessaire, je n'ai rien demandé de spécifique si ce n'est qu'on ne te touche pas...
Enfin peu importe qui est venu commettre le crime pas vrai ?
C'est bien le "commanditaire" qui est le coupable N°Kah donc... Moi j'imagine.
J'ai zloté sévère, je n'aurais pas dû laisser entendre des choses, c'est très très maaaal...
Je suis à ta merci Karambo.
Don Sky Struleone Kahier du Nom, Grand BuZinessZouk et Phil'en'trope
PinceSky Blaz Ever <3
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Karambo tremblait de tout son corps devant l'état de son burow. Elle regarda Sky d'un air légèrement abbatu.
" Oh le reste, je te le laisse. "
Elle médita longuement sur les paroles de Sky.
" Oui c'est tout à fait ça, laisser entendre des choses qui poussent quelqu'un à faire comme par hasard ce que tu voulais qu'il fasse mais sans le lui avoir demandé c'est ... "
Plus ou moins ce que faisait la brunette à longueur de journée. Il fallait donc qu'elle la joue finement afin de ne pas se mettre dans une situation qui pourrait la défavoriser. Après tout, elle comptait bien garder Sky à sa merci.
" Très astucieux, Monzouk le Struleone. Cette astuce vous vaudra kah séance gratuite à l'Académie des Sciences. "
Karambo fronça les sourcils, et se rapprocha de Sky pour lui glisser à la n'oreille :
" Mais attention, tu restes à ma merci ! "
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Le Grand BuZinessZouk, Zigond En Chef et Général des Zes'Pions Sky Struleone ne put empêcher kah rictus de plaisir quand il entendit "Très Astucieux" !
Qui se transforma en rictus de déception de ne pas avoir tout ses titres cités !
Il eut kah frisson aux émotions partagées quand Karambo lui murmura à l'oreille...
Merci pour tous ces compliments, M'Zoukette la Censeuze !
Sky lui fît kah clin d'n'œil appuyé avant de continuer :
Kah séance gratuite ?? Ça sonne bien, mais doit y'avoir kah piège...
Épi je suis déjà en pleine étude de zig semaines sur l'aléatoire ou non du Bonneteau !
Bon, j'imagine que c'est pas si mal finalement, si ça peut aider la "Science" je vais m'y rendre
Si tu veux kah coup d'main pour ranger tu me ZmZ, sinon je t'envoie les quelques Larb'Zouks qu'on n'a pas dû licencier suite aux coupes budgétaires, pour qu'ils réparent leur zloterie.
Dernière modification par Sky (2962-06-25 13:55:19)
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