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Franlink accompagnait de le zolie Karambo et au volant de la Keuvrolet de 2890 arrivèrent bientôt à la Grazoukerie.
Le long de la route, le regard de Franlink ne cessait de se porter soit sur la route, soit sur le rétro intérieur de sa tutur' pour ne pas perdre de vue la zoukette qui l'accompagnait .... LA Miss Karambo. Il faut dire que c'est étonnant de voir un MLBiste avec une Censeuse mais l'esprit de notre jeune révolutionnaire était ouvert . Il savait que chacun avait des devoirs, des buts et il voyait beaucoup plus en Karambo que la Censeuse du CBDM. Il sentait que derrière cette carapace de Zoukette impénétrable il y avait comme lui un Koeur .
Franlink était heureux tout en étant nerveux d'être avec cette zoukette, de réaliser son rêve, en espérant toujours ne pas être un triste lot de consolation. Après tout notre le bouzouk n'avait jamais vécu ni pensé à une telle situation.
Ils arrivèrent proche de la Grazoukerie. Une fois arrêté, il coupa le contact. Puis d'une voix qu'il avait au préalable rempli d'assurance, il dit:
" Miss, ne vous donnez pas ce mal, je suis à vous tout de suite."
Franlink sortit de la tutur', il aurait bien aimé se griller une zigarette pensant que ça l'aiderai à se calmer un peu ou à lui donner du courage, de savoir comment aller se passer se dîner, si il n'y aurait pas de râter, mais non, l'heure n'"était pas à la pause klope.
Il fit donc le tour de la voiture en faisant soigneusement attention aux alentours. Il ouvrit la portière de la zoukette et lui tendit une main pour l'aider à sortir.
" Je vous en prie Miss, n'hésitez pas à prendre ma main afin de vous aider à sortir.
Les cheveux au vent, Karambo profita innocemment du trajet, humant l'air vicié de la Colline Pourpre. Elle fit mine de ne pas remarquer les coups de n'oeils que lui jeta Franlink et détourna zig fois le regard, gênée, lorsqu'il tomba par inadvertance dans celui du zouk. C'était la kahière fois qu'elle était invitée à diner par un MLBiste. Elle en avait connu des zouks, de tous les horizons, sectaire, Struleone, Censeur, mais jamais elle n'avait partagé plus que des noms de zozio avec des MLBistes. Comme quoi il y avait un début à tout. C'est que Franlink n'était pas exactement comme tous les autres MLBistes. Bien sûr, il aimait le raki et la bierro, et passait plus de temps à soigner ses discours que son apparence. Mais il n'était pas qu'un révolutionnaire. Il avait une belle âme.
Elle dut réprimer kah léger éclat de rire quand il prit une voix très assurée pour la faire patienter le temps de lui ouvrir. Elle se contenta de lui offrir un grand sourire, et attrapa sa main pour quitter le bolide.
" Je vous remercie. Sachez que je ne suis pas zoukette à accepter la kahière main tendue venue. "
Satisfaite d'avoir éclairci la situation, et bien que Franlink ne comprendrait sans doute pas tout ce que cela sous-entendait, elle ne se fit pas prier pour l'entraîner vers les portes de la Grazoukerie. Depuis peu, une salle de restauration avait été ouverte au public. Et Karambo n'avait encore jamais eu l'occasion de tester les mets que produisait l'entreprise où elle travaillait désormais. A leur entrée, ils furent accueilli par un employé que la brunette connaissait et qui leur réserva une table extrêmement bien située, légèrement en retrait du reste de la salle, où ils pourraient bénéficier d'une certaine intimité. Franlink se comportait en parfait gentlezouk, mais Karambo n'était pas habituée à ce qu'on l'assiste dans toutes ses démarches. Elle tira donc elle même sa chaise et prit place à table sans plus de cérémonie. Elle prit ensuite sur elle de détendre un peu l'atmosphère.
" Je crois que l'on se tutoyait avant ... Alors, je t'en prie, Franlink, supprimons cette distance entre nous et imaginons que c'était hier que tu m'avais proposé de diner pas loin de la Mairie ! "
Elle joignit ses mains devant elle sur la table et lui sourit à nouveau. Elle était ravie de pouvoir lui accorder enfin ce diner, et se sentait légèrement coupable de l'avoir fait attendre si longtemps. Sto mois tout pile.
Déconnecté
Franlink était entrée dans la Grazoukerie entrainé par Karambo, il découvrait l'intérieur de ce restaurant qui avait, il fallait le dire, fière allure.
Il continua de suivre la belle jusqu'à une table qui était très bien situé et qui à l'esprit du jeune zouk se révéler intime. Il allait lui tenir la chaise comme un galant zouk pour que la dame puis s'assoir confortablement mais Karambo ne l'en lui laissa pas le temps.
Il n'était pas surpris de cette démarche de la part de la zoukette, il esquissa discrètement un léger sourire en la voyant faire, car comme il le pensait, c'est une indépendante et elle lui avait bien fait comprendre mais si il le savait déjà. Il savait que c'était que derrière cette belle trompe elle avait un caractère bien affirmé.
Cela ravi Franlink car c'est comme ça qu'il la préfére, naturelle.
Il s'installa sur kah chaise, face à elle. Il écouta Karambo qui lui rappeler qu'avant ce dîner ils s'étaient déjà tutoyer. Il n'avait même pas fait attention qu'il l'avait vouvoyer, il se devait de relâcher cette pression trop solennel et de laisser les choses aller.
" Oui effectivement tu as raison Karambo, je dois bien t'avouer que je n'espérais pas d'avoir la possibilité de t'inviter à dîner et surtout en ta compagnie. Je sais que tu es une zoukette qui a été beaucoup prise ces derniers temps et quand on m'a fait part de ton rêve et qu'on m'a proposé de le réaliser, j'y ai vu comme une nouvelle occasion.
D'ailleurs, même si tu le sais déjà, je suis kah zouk honnête envers toi, j'espère que tu le sera également car j'espère que tu n'es pas déçu que ce soit moi qui me suis proposé pour ton rêve et donc pour ce dîner. En tout cas je te félicite tu as bien choisi la table.
Je préfère te prévenir c'est la première fois que je dîne en trompe à trompe avec une zoukette, peut-être la première et dernière....
En tout cas tu es en beauté. A travers ce dîner j'espère encore mieux te connaître, te découvrir et peut-être de s'ouvir si le koeur nous en dit."
Il joingna également ses mains sur la table, il était heureux de passer un si un bon moment avec elle. Ce n'était pas chose aisé pour Franlink car c'était une première expérience qu'il vit avec la belle. Il se demandait comme se aller se passer ce dîner, si il aurait quelques débuts de réponses à ses intérrogations sans trop se dévoiler dans la crainte d'un râté.
Les paroles de Franlink ne laissaient pas de place au doute, aux secrets et aux non-dits. Voilà qui était très rafraichissant pour Karambo qui n'avait jamais possédé le don de lire dans les esprits. Elle savait déjà que le révolutionnaire était un Maire honnête et droit, il l'avait prouvé à tout Vlurx avant de le lui prouver à elle. A travers les missives échangées, Karambo avait compris également qu'il s'agissait d'un zouk bienveillant et attentionné. Cette kahière déclaration, à peine installée, avait le mérite d'être claire. Aussi la brunette ne pouvait faire autrement que de devenir le miroir de son interlocuteur.
" Je suis touchée par ton honnêteté. Je n'ai aucune intention de te tromper, mais juste de profiter de kah agréable moment en ta compagnie. "
Karambo était loin d'être parfaite. Elle avait fait du mal à beaucoup de zouks, plus ou moins consciemment d'ailleurs. Le tout kahier de tous avait été Light. Plus récemment, elle avait profondément blessé un zouk qu'elle aimait pourtant plus que tout. Karambo fit glisser sa main sur la table pour atteindre celle de Franlink et lui sourit avec bienveillance, plongeant ses grands n'oeils azurs dans les siens.
" Je ne rêvais d'aucun autre zouk que toi pour partager ce diner. Mais ça ne veut pas dire pour autant que je suis prête à me lancer dans une relation avec toi. Toi ou n'importe qui d'autre d'ailleurs. Si cette information doit t'empêcher de profiter de ce moment avec simplicité, j'en serais peinée, mais je respecterais ton choix. "
Elle lui sourit puis relâcha sa main. Elle jeta kah coup de n'oeil distrait sur la robe qu'elle portait, puis reporta son attention sur Franlink.
" C'est kah petite robe noire de Guerre Lin. Je suis ravie qu'elle te plaise. C'est assez nouveau pour moi ... Diner avec un MLBiste. D'habitude, je traverse plutôt la rue pour marcher sur le trottoir d'en face. C'est que ... je dois bien l'avouer ... tes kamarades me font un peu peur. "
La brunette rougit légèrement. On était pas encore sur un rouge révolution ni même un rouge corrompu, tout au plus un léger rouge pêche. Karambo n'était pas facilement encline à révéler ses failles. Mais Franlink la mettait étonnement en confiance.
Déconnecté
Quel ne fût pas la surprise de Franlink lorsque Karambo prit sa main. C'était la première fois qu'une zoukette le prenait la main avec tant de douceur. Et à travers ce geste et les paroles de bienveillance et d'honnêteté il ne pouvait s'empêcher d'être toucher au fond de son koeur de révolutionaire.
A travers tout cela, il confirmait ses pensées , à savoir qu'elle était kah zoukette à voir une forte personnalité accompagné d'un forte caractère qui avait dû s'installer tout au long de sa vie et de ses combats en tant que Karambo, que Mairesse, qu'ancienne patronne d'entreprise et qu'actuelle Censeuse sans compter les nombreux zouks qu'elle a pu rencontré dans son existence qu'il soit bon ou mauvais.
Mais derrière tout cela, il y avait Kah zoukette, une zoukette tendre qui ne demandait peut-être qu'un juste retour de ce dernier, quelqu'un de solide sur lequel s'appuyer et qui n'attendrait rien d'elle juste de la confiance et un amour sincère. Il fallait peut-être juste lui montrer que à travers la généralité, il y avait des zouks original.
Notre jeune zouk avait gardé les nombreux échanges qu'il avait eu avec elle, aussi précieux qu'un objet [Ultra Rara] qu'on ne trouve qu'une fois dans sa vie de bouzouk, et il ne les oublierai pas.
A la suite des paroles de la Belle, il se trouve tout d'abord rassurer, puis compréhensif à sa situation, il n'était pas Zouk à vouloir, ou obtenir ou pire à posséder ou même exiger. La liberté de cette zoukette et son écoute était à sa trompe le plus important. Il ne tarda pas à lui faire comprendre.
" Je te remercie de cette sincérité à mon égard et je suis également rassuré que tu sois bien et à l'aise en ma compagnie."
Il enchaina.
"Rassure toi Miss, je pense te comprendre, je n'aurai pas la prétention de me mettre à ta place, kah vie est différente d'une autre et nulle autre ne peut comprendre ce que toi même tu as vécu. Sache que je n'attends rien de toi mais que mes portes quand et où qu'elles soient te sont ouvertes mais que kah porte restera ouverte que pour toi car seule toi tu en as la clef. Je m'ouvre à toi comme tu le fais, et je demeure patient et à ton écoute si le moment se prête un jour pour toi. Tu es une Zoukette libre, de rien je ne t'imposerai."
A l'écoute de sa description de sa robe, il admira une nouvelle fois la robe noire de Guerre Lin que Karambo portait. Elle était à ses yeux magnifique, tout ne devait pas être que rouge aux yeux de Franlink et il lui fit comprendre.
" Cette vrai que cette robe te va à ravir, elle ne pourrait aller qu'à toi. On voit que c'est de la haute kouture.. cela à dû te couter une petite fortune..Je comprends ta surprise, je suis kah zouk profondément attacher à la cause MLBiste mais voit moi comme kah zouk simple. Moi-même c'est une première d'être en compagnie d'une Censeuse mais ce n'est pas la kahière image que je vois en te regardant. Compte sur moi pour te faire oublier ce détail et passer une belle soirée.".
Il ne voulait pas que à travers ses discussions, la bouzoukette est la trompe désechait, en faite il ne voulait pas qu'elle ne manque de quoi que ce soit durant le moment où elle serait à sa compagnie.
" Tu as peut-être soif, si j'ai bien compris, pas de Champoo , désirais-tu boire kah bierro ou kah vinouuk rouge, rose ou blanc ? Je serai déjà heureux de porter un toast à notre premier dîner en trompe à trompe."
Franlink s'aperçut du teint qu'avait pris karambo, un teint qui lui donna confiance en cette soirée, il était tout de suite beaucoup plus détendu et ne ferait rien pour lui déplaire.
Franlink se voulait rassurant et compréhensif. Karambo ne pouvait que lui en être reconnaissante. Et à travers les mots, elle devinait ce qu'il voulait lui faire comprendre. Ce que cette porte dont elle seule avait la clef représentait. Alors la brunette sourit. Et son sourire s'élargit encore lorsqu'il la complimenta sur son apparence. Car les apparences étaient très importantes à ses n'oeils, en public en tous cas. Or, ils se trouvaient dans un restaurant ouvert à tous, et Karambo ne manquait pas d'attirer les n'oeils des curieux partout où elle se rendait. Elle savait donc qu'elle ne pouvait pas faire l'impasse sur son apparence ce soir, et ce malgré le ton résolument intime que prenait la conversation.
" Rassure toi, je ne vois pas qu'un MLBiste quand je te regarde, sinon nous n'aurions même pas cette discussion. "
Elle partit d'un léger éclat de rire. Puis fit mine de réfléchir lorsque le zouk l'interrogea au sujet de la boisson qu'elle désirait.
" Kah Kir plutôt ! Avec du Kassis évidemment ! "
Voilà une boisson qui lui faisait étrangement penser au MLB, pour une raison qui lui échappait pourtant... Ne cherchant pas à analyser davantage cette impression, elle s'éclaircit la gorge et planta ses n'oeils dans ceux du zouk.
" J'ai une question pour toi. Si tu devais choisir entre l'amouw et le devoir, que choisirais-tu d'honorer ? "
La brunette avait cessé de sourire, pour la kahière fois depuis le début du diner, et affichait désormais un air des plus énigmatique.
Déconnecté
A travers les sourires de Karambo, Franlink savait qu'elle avait entendu ses paroles et qu'elle n'y était sûrement pas insensible. Il ne s'attendait à aucune réponse de ça part sur cette clef mais au moins les mots étaient dis, elle n'avait plus à se poser de futurs questions qui pourraient arriver lors de ce dîner et même après, comme dans les échanges qu'ils avaient par Bouzoulettre.
Le jeune zouk ne le remarqua qu'après mais dans la salle du restaurant, ils n'étaient pas seules, d'autres zouk et zoukettes étaient aussi dans la salle.. Franlink ne les avait pas remarquer car toute son intention était envers la Belle, son esprit avait demeuré imperturbable. Ce n'est que lors des premiers mots de la zoukette et de son léger éclat de rire qu'il se rendit compte qu'autour de lui et d'elle, il y avait le monde de Vlurx.
Après avoir entendu le souhait de la boisson que voulait la Belle, Franlink prit tout de suite les devant. Il s'adressa au serveur qui faisait des aller-retour dans la salle principale.
" Monzouk, excusez-moi, j'aimerai commander zig boissons pour cette délicieuse Zoukette et moi-même s'il vous plait. Pouvez-vous nous apporter kah Kir avec du Kassis évidemment et kah Bourbouk avec kah glaçon. Je n'en prends que dans de très grande occasion et celle-ci me parait opportune. Je vous remercie."
Le serveur acquiesça d'un sourire et geste de la tête.
Une fois le serveur partit, il tourna le visage de nouveau vers karambo. Il sentit le regard de la Belle pénétrer le sien. La question qu'elle posa par la suite ne laissa pas le moindre doute dans la réponse du jeune révolutionnaire, il esquissa kah léger sourire avant de lui répondre.
" Je suis zouk à ne pas choisir, je suis zouk à pouvoir remplir toutes bonnes valeurs en même temps et je parle pas de strul ... De plus tu me demandes de choisir entre l'amouw et le devoir mais l'un ne va pas sans l'autre à mon sens .. Derrière l'Amouw il y a le Devoir d'être auprès de la zoukette ou du zouk dans les bons comme dans les mauvais moments, de se soutenir, d'être sincère en autres choses...Et derrière le devoir , il faut mettre des sentiments sur toutes choses qu'on entreprend sinon où trouve t-on la valeur de son devoir...
Ne crois-tu pas ? "
Franlink était un esprit libre, vif et il voulait montrer que lui aussi avait kah caractère, le mot liberté était incompatible avec le fait de choisir, car depuis toujours il s'était battu pour ne pas avoir à choisir. Il voulait montrer qu'il avait les épaules pour ça. Il se demandait qu'elle était le point de vu de Karambo sur le sujet, un débat qu'il trouvait sain et qui pour lui était les prémices du socle de relation qui peut-être s'installerait.
On n’avait pas informé Armitage de l’identité des zigs zouks arrivés dans la salle de La Grazoukerie. On l’avertit simplement qu’on leur avait servi à boire et qu’il était temps de leur apporter ce pourquoi il était là. Il accordait une attention toute particulière à ces clients, c’étaient les zigs kahiers à venir dîner dans la salle de restaurant. Il était primordial qu’ils soient plus que satisfaits, qu’ils en parlent autour d’eux et ainsi faire kah bonne publicité à l’établissement.
On prépara kah plat gargantuesque en l’honneur des zigs clients. Une fois ce dernier prêt et dressé, c’est le patron en personne qui s'occupera de le servir. Le zouk se chargea donc lui-même d’en mettre plein les yeux et apporta le plat en salle. Sa surprise fut grande lorsqu’il s’approcha et découvrit Franlink et Karambo attablés ensembles. La zoukette était sur son StoKah, elle était toujours aussi sublime, le regard d’Armitage se détourna rapidement sur le zouk qui était lui aussi pas mal du tout. « Je ne savais pas qu’un MLBiste pouvait être aussi classe » pensa très fort Armitage. Stoième surprise, il ne buvait pas kah bierro mais kah Bourbouk, réservé d’habitude aux zouks fortunés. Il était temps de déposer le copieux plat spécialement préparé.
Mazoukette, Monzouk, Je vous remercie d’avoir choisi notre établissement, vous êtes les zigs kahiers convives, vous avez donc droit à kah plat spécial à partager. Je vous souhaite kah bon appétit et une excellente soirée. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, notre serveur se tient à votre disposition.
Armitage n’en ajouta pas plus. Pour autant, il ne pouvait s’empêcher de se dire que tout cela ressemblait à kah dîner en namoureux et que son ekse-amante ne perdait pas de temps. Il était vraiment temps pour lui de passer à autre chose, c’est peut être le message qu'elle souhaitait lui faire passer.
La réponse de Franlink était belle et franche à la fois, ce qui émut étrangement Karambo. Quelques secondes de silence s’égrenèrent avant que la brunette ne reprenne la parole. Ces secondes permirent au serveur de leur apporter leurs apéritifs respectifs. Mais Karambo ne toucha pas immédiatement à son verre. Elle tenta plutôt de partager le fond de sa pensée avec le révolutionnaire.
" Tes intentions sont pures, mais tu ne pourras pas éternellement éluder ce choix. Lorsque tu as décidé de m'accorder kah avantage durant ton dernier mandat, tu l'as fait au détriment de ton devoir envers le Peuple. Tu l'as fait parce que tes sentiments pour moi t'ont semblé plus important que le reste. Tu as fait un choix. Que tu le veuilles ou non, chaque décision que l'on prend est la conséquence de cet arbitrage difficile entre le keur et la raison ... que l'on doit ensuite as... "
L'attention de Karambo fut happée par l'apparition d'Armitage, qui s'approchait d'eux, un plat copieux entre les mains. Elle demeura interdite alors qu'il leur souhaitait une excellente soirée. Il restait extrêmement professionnel. Trop professionnel aux n'oeils de Karambo. Elle ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il était totalement indifférent. Elle aurait pu paraitre blessée si elle ne maîtrisait pas au moins aussi bien les apparences que le patron de la Grazoukerie. Elle afficha donc son sourire le plus aimable, celui qu'elle avait acquis à force de consommer beaucoup d'excrément de kramouth.
" Voilà kah attention touchante ... Armitage. "
Il lui était de plus en plus difficile de maintenir les apparences. Et ce d'autant plus que le début de sa soirée avec Franlink était placée sous le signe de l'honnêteté. Alors Karambo prit enfin son verre de Kir et le leva. Elle regarda le révolutionnaire qui l'avait invitée pour passer une soirée libre de toute attente ou de tout engagement, puis sourit.
" A la sincérité et à l'Amouw ! "
Ses n'oeils passèrent sur Armitage, le fixèrent, attentifs à la moindre réaction qui trahirait autre chose que de l'indifférence.
Déconnecté
La réponse de Karambo mériter une réponse mais elle fût interrompu par Armitage, que ce soit le chef du restaurant qui servent le jeune zouk et la zoukette étonna Franlink. Un patron qui se donne la peine de faire le travail d'un employé témoignait d'une grande marque de respect et ça Franlink ne l'oublierait pas. Il avait remarqué que Karambo n'avait pas été insensible également à son entrée et à son service, mais Franlink senti une perturbation dans l'esprit et peut-être le koeur de la Belle.
Après le toast de Karambo et une gorgée du délicieux Bourbouk apportait par Armitage, Franlink n'avait plus à l'esprit la réponse à la discussion qu'il échangeait au début de ce tête à tête.
Franlink n'était pas un zouk jaloux mais un zouk qui était à l'écoute et qui aimé comprendre les êtres sensibles, intelligents et surtout libérer la parole cachait. Il avait ce don pour sentir ses choses là. C'est peut-être pour cela que le Peuple l'appréciait. Il savait tendre l'oreille et aller plus loin que simplement observer. Il prit une nouvelle gorgée de son bourbouk et parla d'une voix calme et douce.
" Karambo, si je peux me permettre, le fait que ce soit Armitage qui soit venu nous servir ne vous à pas laissé indifférente. Est-ce que tout va bien ? vous voulez évoquer un sujet qui vous tient à koeur avec moi en rapport avec ce zouk ?
Nous venons de trinquer à la sincérité et à l'Amouw, n'hésitez donc pas à vous confier à défaut de garder quoi que ce soit qui pourrait vous alourdir l'esprit et le koeur. Je ne porterais aucun jugement à vos propos ni à vous même. Vous pouvez avoir confiance en ma parole ainsi qu'à ma discrétion concernant toute chose que nous échangerions vous et moi."
Car effectivement Franlink avait su observer le regard attentif que porté Karambo sur Armitage. Des raisons que pouvez comprendre le zouk , il avait eu vent de leur relation auparavant. Et si des ressentis pesés sur le koeur de la belle, Franlink était prêt à les entendre si ça pouvait soulager cette dernière.
Après avoir trinqué, Karambo porta le verre à ses lèvres et but une mince gorgée de Kir Kassis. Elle le reposa rapidement et laissa ses n'oeils observer la couleur délicate du breuvage tandis que Franlink l'interrogeait sur ce qu'elle ressentait. Depuis quand ne s'était-on pas inquiété de ce qu'elle pouvait ressentir ? Une éternité, sans doute. Karambo n'était pas zoukette à se confier à la kahière contrariété. Elle n'était pas non plus du genre à se laisser abattre ou à se lamenter. Alors elle releva un regard serein vers Franlink, et le planta sans sourciller dans le regard du zouk, qu'elle devinait inquiet. C'était touchant. La brunette esquissa un sourire.
" Tu recommences à me vouvoyer ... Ne sois pas si anxieux. Je n'ai pas peur de parler de mes sentiments. D'ailleurs, je crois qu'on devrait toujours dire ce que l'on a sur le keur. Zouk ou zoukette. Il n'y a aucune honte à avoir des émotions et à les exprimer. "
Ce faisant, elle éludait délicatement la question qui lui était posée. Puis elle observa le plat que leur avait apporté le patron de la Grazoukerie en personne. Elle soupira. C'était très malin de sa part de saluer ainsi ses kahiers clients. Armitage avait toujours eu le sens des affaires. Pour le reste, il était d'une maladresse désarmante. Elle reporta son attention sur le zouk qui l'accompagnait ce soir.
" Ma relation avec Armitage n'était pas un secret. Plus depuis quelques temps, en tous cas. Mais je me suis très mal comportée et je lui ai fait du mal. Alors ... "
Elle prit une grande inspiration puis afficha un visage parfait, le sourire aux lèvres, pour ajouter :
" Il est normal qu'il ne veuille plus de moi. "
Si elle paraissait très bien vivre la situation, elle porterait éternellement le poids de sa trahison. Ou jusqu'à ce qu'il puisse la pardonner. Mais Karambo n'était pas très confiante sur ce dernier point. Armitage n'était pas zouk à laisser une zigonde chance.
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Soucieux du bien être de celle qui l'accompagne ce soir, il prit l'initiative de demander à servir de nouveau le verre de la Karambo pour apaiser ses maux et par soucis d'hydratation. Il avait bien remarqué que sa partenaire de ce soir avait sa question, il n'insisterai pas sur cette dernière de crainte d'être trop pressant. Il voyait toujours cette forte carapace de Grazouk à travers le petit koeur de Karambo, il aimait et respecté cela mais notre ami n'était pas du genre à abandonner, il savait que toute chose demandé de la patience mais que cette dernière n'apporterait que des bonnes choses comme la confiance et l'ouverture l'un à l'autre.
Franlink sentit le devoir qui était le sien maintenant, et auquel personne ne s'était inquiété à cause de multiples événements, et c'était écouter et prendre soin de Miss Karambo.
A travers les paroles de la Belle, Franlink ne s'était pas rendu compte qu'il l'avait vouvoyer.
" Pardon Miss , je vais arrêter de te vouvoyer que veux-tu c'est ton charme qui me fait de l'effet... Je suis si petit à côté d'une si belle beauté ."
Il se sentait bête, son côté trop respectueux de la gente féminine prenait souvent le dessus. Avec les Zouk corrompu c'est plus simple. Pour poursuivre, il sentait que derrière son sourire et son visage de mannequin qui ne transpirait de rien Karambo en disait plus qu'elle ne pouvait.
" Karambo, ton sourire est magnifique, il brille et n'est qu'un atout de plus de ta grande beauté. Mais comme tu le sais, ta beauté seule ne m'intéresse mais tes sentiments, ton bien-être et ton ressentiment aussi. Ne le prends pas mal, mais derrière ton sourire il se cache à mon avis beaucoup de choses. Effectivement ta relation n'était pas un secret mais là n'est pas la question. Tu dis que tu lui as fait du mal et qu'il est normal qu'il ne veuille plus de toi mais imagine, si il y avait kah possibilité d'avoi une zigieme chance, la saisirai-tu sincèrement? . Ne te prive pas de me le dire. Mon bonheur serait que tu sois heureuse et quelque soit le zouk si tu es bien avec lui. Si Armitage est le zouk de ta vie , je pourrais peut-être t'aider à le retrouver."
Franlink avait conscience de ses mots, mais il avait conscience aussi des maux de karambo. Il était prêt à se sacrifier pour le bonheur de cette zoukette car pour ce zouk quand on aime quelqu'un on fait tout pour son bonheur c'est ça la kah preuve d'amouw. Après peut-être qu'il se trompé après tout il n'était pas Saint Schnibble, il ne savait pas tout.
A la première remarque de Franlink, Karambo partit d'un léger éclat de rire cristallin, et répondit du tac-au-tac.
" Vil flatteur ! Sache que je suis totalement perméable à la flatterie ! C'est d'autant plus vrai quand les compliments viennent de kah zouk franc et sincère. "
Il n'en fallait pas plus pour encourager le zouk, qui se lança dans un florilèges de louanges à son égard. Pour finalement retomber sur ses pattes et tenter de lui soutirer des confidences sur l'état de sa relation avec Armitage. Karambo conserva longuement son sourire sur les lèvres. Franlink était plutôt doué. Ses paroles douces et son inquiétude sincère avaient le don d'inciter Karambo à se confier. Répondre à ses questions semblaient si facile, presque évident. La brunette entrouvrit la bouche, prête à répondre mais s'arrêta in extremis. Non, elle ne pouvait décemment pas tout lui dire. Car lui aussi avait des sentiments dont elle devait prendre soin. Karambo n'avait jamais été et ne serait jamais une petite chose fragile dont il fallait prendre soin à sens unique. Si Franlink voulait l'aider, favoriser son bonheur, alors elle ferait en sorte de lui apporter tout autant en retour, sinon plus. Car, à bien des égards, il méritait bien plus d'être heureux qu'elle ne le pourrait jamais. Tout en réfléchissant, Karambo avait repris son verre entre ses doigts et le porta à ses lèvres. Elle se décida enfin à briser le silence qui s'était installé.
" Ta bienveillance t'honore, Franlink. Je serais heureuse et extrêmement chanceuse de te compter parmi mes proches. Et, tu sais ... les zouks que j'aime, je les défend contre vents et marées. "
Douce mais déterminée, Karambo retrouva le chemin de la main du révolutionnaire et la prit dans la sienne, tout en plongeant son regard le plus brillant dans le sien.
" Même si, kah jour, nos convictions nous opposent, et si tous les autres t'ont tourné le dos ... Je serai là. Contre vents et marées. "
Elle ramena distraitement sa main à elle et choisit ses mots avec la plus extrême prudence avant de poursuivre :
" J'aime Armitage. Je ne voulais pas le faire souffrir. J'étais sous l'influence de kah corruption terrible ... D'ailleurs, kah bon conseil, ne t'approche jamais trop près d'un Schnibble Corrompu. Avant même de t'en apercevoir, tu pourrais vouloir envoyer kah honnête zoukette à l'asile, regarder brûler ton bien le plus précieux, et oublier de te respecter en ne respectant pas ceux que tu aimes... Sincèrement, je n'attendrai pas pour saisir une hypothétique zigième chance, je la provoquerai. "
Au terme de ses vérités, Karambo observa son confesseur avec un sourire de plus en plus espiègle.
" Mais, mon cher Franlink, j'avais rêvé d'une soirée simple ... et de kah bon steak de grazouk !! "
Elle avisa alors le plat à partager que leur avait apporté le patron de la Grazoukerie. Et son estomac lui rappelait qu'il était plus que temps d'attaquer les hostilités !
Déconnecté
Franlink était subjugué par le geste et les mots de Karambo. Mais reprenons dans l'ordre des événements et des effets de ressentis et de réponses de Franlink. Quand la Belle le désigna comme un vil flatteur, le zouk se savait non pas flatteur mais sincère, il n'avait pas peur de dire par exemple que Miss Augine était la plus vilaine des zoukette de la colline, elle l'avait suffisamment traumatisé avec ses grimaces durant sa période scolaire. Il n'oublierai pas de faire passer ce message à la Belle.
Juste avant la vague, il avait remarqué un balbutiement chez la Belle.
Ses questions avaient faillis entrouvrir une porte quand il remarqua que la délicate bouche de Karambo s'était ouverte puis refermé quelques micros secondes suivante. Il sentait que ses mots sincères avaient touché le koeur de son invitée.
Les mots que Karambo avaient par la suite pour le jeune révolutionnaire sonnaient comme une charge militantiste dans son petit koeur. Comme un bouzopolicier face à la horde de gréviste, ses mots et son geste étaient inarrêtable. Comment ne pas succomber à une zoukette tel que celle-ci pensa t-il. Impossible... La main de Karambo partit , la vague chavirant le zouk se calma progressivement. Il était à l'écoute, d'une attention extrême afin de tout comprendre au mieux.
Il imagina que les mots "contre vents et maréess" avaient un sens, était-ce une déclaration déguisé de la part de Karambo pour lui signifier un amouw, mais quel genre d'amouw.
Trop anxieux à l'idée de s'imaginer certaines choses, et surtout de se prendre un râteau dans la trompe, il garda ses mots pour lui mais il fallait faire passer le message, la révolution on ne le fait pas que pour le Peuple, il faut le faire pour soit aussi de temps à autre.
" Héhé, tu sais je ne suis pas un vil flatteur, par contre je n'aurai jamais de tel mot pour aucune autre que toi, Miss."
Il poursuivit,
" Tes mots me vont droits au Koeur.. Je n'ai pas d'expérience en la matière et je crois avoir compris le message que tu me fais passer et sache que je n'ai kah parole, mes kamarades sont comme ma famille.. Blazord est comme un Papa, Gildass et Pincemi des frères et soeurs et toi tu es mon évidence. Comme tu le disais, j'ai effectivement pris des décisions en tant qu'ancien Maire, et bien entendu quand tu m'as contacté, j'ai répondu présent car mes sentiments envers toi je ne pouvais les ignorées. Comme ton rêve d'ailleurs, je me devais de l'exaucer. Sache que tu pourras toujours compter sur moi.. Je serai kah confident, kah ami, kah amant et peut-être plus si le destin le veut bien. Tu sais déjà que moi je ne te ferai pas faux bond et même si tu as tes convictions et que j'ai les miennes , tu trouvera toujours en moi ce que tu cherches. Je t'accepterai telle que tu es sans jamais faillir. "
Franlink comprenait ce qui avait amené Karambo à avoir de tels comportements dernièrement. Le Schnibble Corrompu.
" Je ne me suis jamais approché de ce type cailloux, mais j'ai un cousin à moins il a ramassé une pierre appelait Schnibble Kryptonite et il est devenu complètement épuisé... je prends bonne note de ton conseil et je ferai attention à l'avenir."
Puis La Belle lui rappela que ce dîner avait tournée en confessionnal et il ne voulait pas épuisé moralement la dame de ses pensées. Il tenta à son tour une tentative en prenant la main de Karambo. Ses mais étaient si douce, ses doigts si fins, c'était si agréable un geste si petit mais si grand à la fois pour notre révolutionnaire.
" Tu as raison Miss, tu as rêvé d'une soirée simple et tu vas l'avoir.. Je commence moi-même à avoir les crocs ! Je t'en prie à toi l'honneur ."
Il reprit sa main pour que Karambo commence à savourer le plat. C'est vrai que tout cette discussion avait fait monté l'appétit certains de notre zouk, le plat préparait par le restaurant de Armitage donnait très qu'envie et devait être apprécié avec soins.
Toujours émerveillée par la facilité avec laquelle il était possible d'échanger avec Franlink, Karambo écouta ses propos avec beaucoup d'intérêt, et parfois même un certain amusement. Comme cette histoire de Schnibble Kryptonite. Mais n'y avait-il pas déjà assez de Schnibble sur la Colline ?? Cela faisait également plusieurs fois que Franlink la désignait par le qualificatif de Miss. Oui, mais Miss quoi ? Miss-térieuse ? Miss-tigris ? Miss-tral et tramontane ? Karambo mit fin à ses questionnements - pour le moment en tous cas, lorsque le révolutionnaire lui laissa l'honneur d'attaquer le magnifique Grazouk farci aux marrons, pièce maîtresse de la Grazoukerie. Mais Karambo n'avait rêvé que d'un morceau seulement. Elle se saisit du grand coutow bien aiguisé qui se trouvait sur le bord du plat et le leva légèrement à hauteur de son visage. Elle tourna alors des prunelles éclatantes vers Franlink.
" Je n'ai jamais trop su me servir des coutow ... Il finit toujours par il y avoir kah accident mais bon ... si tu aimes vivre dangereusement. "
Son sourire devint carnassier et un brin inquiétant, puis elle entama très maladroitement la découpe du grazouk aux marrons. S'il tenait un tant soit peu à finir la soirée en un seul morceau, Franlink allait devoir intervenir et vite. Car non contente d'attaquer le grazouk avec une détermination aussi grande que son talent à manier les coutow était inexistant, la brunette se mit à faire la conversation comme si elle n'avait pas besoin d'être trop concentrée sur sa tâche.
" Mais dis mwa, ce n'est pas un peu dangereux de vivre au Skwatt ? Je veux dire, vous avez du raki, alors vous devez avoir pas mal d'allumettes et de briquet. Et puis vous avez aussi kah blonde incendiaire. Tu n'as pas peur qu'il lui prenne l'envie de brûler votre Skwatt kah jour ? "
Tout en l'interrogeant, Karambo jetait de petit coup de n'oeil distraits vers lui, et manqua bien de se couper kah doigt en abaissant le coutow.
Déconnecté
Franlink continuait de passer une excellente soirée avec la belle Karambo. C'était tellement agréable pour lui d'être avec une zoukette de caractère dotée d'un charme sublime. Il observa du coin du regard la Belle se saisir du coutow pour tenter de découper la bête qu'était se Grazouk farci aux marrons. Elle semblait en difficulté certaines pour découpé la bête mais elle savait faire des prises de risques tout en échangeant une discussion avec le révolutionnaire. C'était agréable de l'observer , ça ne pouvait donner que le sourire.
Il avait manqué de se faire coupé kah doigt par Karambo mais Franlink avait de bons réflexes et il souriait bêtement.
Il voulait prendre les choses en main et accompagné la zoukette dans son effort tout en discutant avec elle.
Il se leva et le dirigea derrière Karambo, il posa sa main sur la main de la belle qui tenait le couteau.
Et d'un voix douce et basse:
" Je vais t'aider et te montrer comment couper le Grazouk."
Ensemble ils découpèrent le Grazouk. Le petit koeur de Franlink était en deux mouvements, plutôt lent et lourd et tantôt rapide et léger. Etre si proche de la Dame de ses pensées avec ce contact n'était pas chose aisé pour lui mais il l'avait de manière tellement naturel qu'il ne s'était pas rendu compte de son anxiété.
"Le Skawatt dangereux ? Certes il y a beaucoup de choses plus ou moins pas rangés là-bas et beauoup de nos kamarades révolutionnaires mais généralement on offre kah bierro à ceux et celles qui rentrent au contraire. Certaines kamarades ont un penchant pour lle feu, un peu comme moi pour la consommation de zigarette ou toi et l'achat de tes belles tenues, mais on a besoin de ses kamarades de caractère pour défendre le Peuple et lutter. Le skwatt ne risque rien, il y a tellement de chose inaflammable . Mais on veille avoir toujours des bierros dans le sous-sol pour pas être déshydrater ça c'est important."
Franlink avait fini de découper plusieurs pieces de grazouk et relacha la main de Karambo. Il retourna à sa place, face à elle tout en la regardant dans les yeux heureux de se petit moment qu'il avait eu en découpant le grazouk.
Lorsque Franlink se décida enfin à venir à son secours, la kahière réaction de Karambo fut de se raidir et de tourner un regard surpris vers lui. Après tout, elle était persuadée de gérer parfaitement ce qu'elle venait d'entreprendre. Elle n'avait absolument pas besoin d'aide ! Et elle l'aurait volontiers fait savoir au révolutionnaire s'il n'avait pas à ce point empiété sur sa zone de confort. Non seulement, il avait posé sa main sur la sienne, mais il était également si proche qu'elle pouvait sentir son souffle dans sa nuque lorsqu'il parla. Ce faisant, la brunette eut un mal fou à se concentrer sur la manière de couper le grazouk qu'il entendait pourtant lui enseigner. Et évidemment, elle en avait complètement oublié de s'indigner sur la condition de faible zoukette à laquelle il la reléguait. Lorsqu'il relâcha sa main et retourna à sa place, Karambo profita des quelques secondes durant lesquelles il lui tourna le dos pour reprendre son souffle. Puis elle avisa les parts copieuses de grazouk qu'ils avaient découpés. Une moue soucieuse s’immisça alors sur ses traits.
" Il y en a au moins pour kahzig ! ... Si Seylinn était là, ça ne lui ferait pas peur ! Mince ... Je dois lui faire honneur !! "
Karambo riva son n'oeil le plus déterminé sur la plus belle part, et se servit. Elle ne fit pas attention à ce que faisait Franlink de son côté. Elle approcha sa fourchette de ses lèvres puis, soudain, comme touchée par kah révélation, elle reposa brusquement ses couverts et planta ses n'oeils dans ceux du zouk.
" Ne mange pas ça !! Le patron cherche à nous empoisonner ! "
Déconnecté
Franlink était prêt à déguster se Grazouk aux marrons avec Karambo. Une fois à sa place, il avait déjà une fourchette plantait dans un morceau de la bête.
Mais suite à l'exclamation de la belle le prévenant que la nourriture était empoisonné et que le patron du restaurant tentait de rendre malade la zoukette et le zouk, Franlink fût stupéfait.
" Mais ... mais.. comment sais-tu cela Karambo ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Pourquoi le patron veut nous empoissonner ?
Le jeune zouk ne quitta pas la belle des yeux attendant de connaitre les raisons de cette tentative malhonnête de la part du Patron.
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