Voilà quelques semaines que Seylinn était arrivée en ville, et elle ne s’était fait que quelques amis. Elle avait aussi rencontré quelques collègues à La Grazoukerie. L’un d’entre eux, Gildass, lui avait fait forte impression dans la ruelle aux mendiants à leurs kahières rencontre : en cause, elle lui avait déposer 30 strips dans son bol, avant de comprendre qu’il n’était à ce moment précis, pas le mendiant qu’il prétendait être.
Malgré ça, la bouzoukette apprécier le bouzouk, et échangée avec lui quelques brides de conversations lorsqu’ils se croisaient. La veille, ils avaient même passés de nombreuses heures ensemble, en comité réduit, dans les locaux du syndika avec pour objectif : faire céder le patronat ! Ils ne s’étaient échangés que quelques regards brefs, trop concentré sur les actions à mener.
La victoire en poche, ils étaient tous reparti de l’entreprise le koeur léger pour un repos bien mérité et avaient échangés quelques missives électroniques.
Gildass avait soumis l’idée de se retrouver le lendemain autour d’une bierro pour continuer de converser, et pourquoi pas, lui parler de révolution. La bouzoukette avait acceptée, avec un plus grand intérêt pour son collègue syndiké que pour le contenu de la dites conversation proposée. Le rendez vous était pris : 19h a la terrasse du luxezouk. Seylinn, qui n’était pas habituée à suivre un horaire, avait tout de même fait l’effort d’y être à l’heure : 18:56. Un foulard dans les cheveux, vêtue d’un chemisier et d’un jean simple, Elle attendait.
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Gildass s'était préparé avec attention : Il fallait être juste un peu plus chic que d'habitude, mais se donner un air détaché malgré tout. Le dosage était subtil et Gildass pensait l'avoir réussi. Un dernier repositionnement de son béret et le voilà sur le chemin du luxezouk.
Gildass arriva une petite minute en retard. Tant pis, si Seylinn lui pose la question il dirait que c'est à cause des transports en commun qui sont mal gérés par la mairie, hors de question d'assumer que le retard et dû au temps passé devant le miroir à se préparer...
Seylinn était déjà là. Gildass avait l'habitude de la voir à la grazoukerie, en tenue de travail. Elle était encore plus belle dans une tenue plus décontractée.
Bonsoir Je vois que tu n'es pas servie. La première tournée est pour moi.
Gildass alla chercher Zig bierros, se fit la réflexion que c'était quand même moins cher de se servir dans le stock infini du skwatt, et retourna à la table où l'attendait Seylinn.
Tu voulais parler de révolution c'est ça ?
Quel nul ! Gildass n'en revenait pas d'avoir entamé la discussion comme ça, il s'en voulait mais c'était trop tard...
Dernière modification par Gildass (2962-05-04 19:58:23)
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Ticott était à l’heure, évidemment. Mais quand elle avait aperçu une autre bouzoukette affublée d’un foulard, d’une chemise et d’un jean, elle avait immédiatement filé au fond de la salle. Ce bouzouk à béret n’était pas Juanito. Ou alors était-ce un peusse d’eau mime?
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Seylinn regarda à nouveau son cadran - 19:01 - il n’allait certainement pas tarder. De fait, lorsqu’elle releva la trompe de son écran, elle vit Gildass arriver droit devant elle. Il semblait avoir soigné sa tenue : exit le bleu de travail, pour laisser place à une cravate légèrement dénouée. Elle ne pu s’empêcher de lui adresser un sourire en guise de réponse lorsqu’il s’éloigna pour leurs rapporter de quoi commencer leurs entrevues.
A son retour, il déposa les deux bierros déjà décapsulées sur la table. Seylinn se saisit de l’une d’elle et la leva vers Gildass pour trinquer avant d’en avaler une gorgée. Elle afficha un instant une moue déçue lorsqu’il évoqua le sujet de la révolution : était il là uniquement pour aborder ce sujet ?
Elle hésita un instant entre noyer le bloubz en acquiesçant avec tact, ou faire preuve d’un poil d’impertinence. Les convenances n’étant pas dans ses habitudes profondes, elle se lança.
Est ce que la révolution me permettra d’en savoir un peu plus sur toi ?
Elle assena un clin d’oeil avant de poursuivre : Mais je t’en prie, si c’est ce dont tu voulais me parler en m’invitant ici, poursuit ! Elle avala à nouveau une gorgée pour masquer sa deception.
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Henry regarde sa montre à gousset, il est suffisamment en retard pour se faire désirer mais pas assez pour donner l'impression qu'il pose un lapin à la mystérieuse bouzoukette.
Il arrive enfin au bar, ses n'oeils s'habituent à la lumière de l'endroit et il zieute un peu partout quand il voit enfin la dite bouzoukette avec son foulard dans les cheveux. Il reconnaît Seylinn mais elle est déjà en train de discuter avec un autre bouzouk à béret rouge. Ne voulant pas l'importuner et pensant à une erreur il s'apprête à repartir.
Je vais passer pour un sous-neuroné si je ressort comme ça ..
Il s'assoit alors au bar et commande une coupe de soupe de champo. Quand il voit le barmaid faire les doses il se prend la tête dans les mains et il rectifie la commande en demandant uniquement la meilleure bouteille de champo à la carte. Il ne fait pas attention aux autres bouzouks présent dans le bar et d'où il est il ne voit pas le fond de la pièce ou ELLE se trouve.
Ticott observe attentivement Seylinn et Gildass tout en se posant des tonnes de questions. Comment en apprendre plus sur le Cartel si le bouzouk qui lui donne rendez-vous va s’attabler avec une autre? Puis tout à coup, elle comprend. La tenue! La bouzoukette inconnue a surement espionné le site adopte un zouk et voulu lui ravir la primeur des révélations que Juanito pouvait faire.
Schnibble, c’est mal engagé, se dit-elle. Tant pis, je trouverai une autre occasion.
Elle se lève pour quitter le bar quand une silhouette connue fait son entrée.
Henry?
Ticott hoquette le prénom de son namoureux et se cache davantage dans la pénombre. Elle le voit tourner sur lui même, sembler vouloir partir puis s’installer au bar. Le barzouk lui apporte une bouteille de champo JF Sébastien. La bouzoukette met ses mains sur sa bouche. « Il attend quelqu’kah, c’est sûr… »
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Henry sirote son champo afin de partir le plus vite possible de ce guet-apens. Il sent alors qu'on l'observe, il se tourne et regarde un peu partout. C'est là qu'il voit Dona Ticott qui le fixe avec la main sur la bouche. Elle est habillée exactement comme la description.
Il détourne le regard rapidement et baisse la tête :
MINCE !! Qu'est ce que je fais maintenant ??
Puis il comprend. C'est avec elle qu'il a rendez vous !
Feindre l'innocence ? Non elle n'est pas dupe. La jouer loveur ? Il va falloir être fort .. Être honnête ? Probablement la meilleure chose à faire !
Il se lève et se dirige vers elle, se plante devant elle, plante son regard dans le sien. Il ne dit pas un mot. Il est juste là devant elle, au milieu du vacarme ambiant.
Henrystocrate l’a reconnue. Ticott se décompose au fur et à mesure. Que va-t-il croire? Qu’elle donne des rendez-vous à des bouzouks inconnus dans des endroits peu recommandables? Elle secoue la tête pour chasser cette idée mais, alors qu’il s’approche,se rend compte que c’est exactement ce qu’elle vient de faire.
Schnibble, c’est mal engagé, se dit-elle à nouveau et à haute voix.
Quand Henry se plante devant elle, elle lève les mains devant elle en signe de reddition.
J’ai donné rendez-vous à ton zouk de main. Je voulais… …En savoir plus sur ton organisation. Je porte plainte contre moi-même, on peut aller ensemble au CDBM, si tu veux. Puis elle ajoute en chuchotant: Même si je préfèrerais éviter une censure budgétaire. Un internement à l’asile, par contre… Heum… Bref! Comment vas-tu mon grazouk en sucre? Elle marque une pause puis dévisage Henry. Mais d’ailleurs… Qu’est-ce que tu fais ici à boire notre cuvée tout seul?
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Heureusement, Seylinn était plus douée que Gildass pour faire connaissance.
Et bien écoute, je suis en ville depuis moultes berges, répondit Gildass en se disant que s'il utilisait des mots compliqués il paraîtrait plus intelligent, et je m'investis au MLB depuis ma survenance sur la colline, poursuivit il en doutant d'utiliser comme il faut ces mots compliqués.
D'ailleurs savait tu que le MLB est le seul parti politique qui assure une défense des intérêts des exploités tout en broyant la machine impérialiste de la bourgeoisie ?
Gildass n'avait pas le choix, il avait signé un contrat qui l'obligeait à dire cela dés que le MLB était évoqué dans une discussion.
Il était ridicule... Lui qui savait faire de grands discours et qui tenait tête aux puissants sans broncher semblait incapable de garder une contenance face à Seylinn... Pourquoi était-ce si difficile face à elle...?
Gildass se ressaisit.
Mais assez parlé de moi, la révolution c'est génial, mais cette soirée le sera aussi si on parle d'autre chose Je pensais qu'on pourrait profiter de la soirée tranquillement, je t'aurais proposé un autre endroit si j'avais su qu'il y aurait du monde.
Habituellement il n'y a personne ici le soir.
Tu es nouvelle sur la colline, j'espère que ce que tu y trouves te plait.
Dernière modification par Gildass (2962-05-04 22:00:21)
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Les deux mains sous le menton, Seylinn écoutait Gildass. Il semblait animé d’un feu sacré lorsqu’il parlait de sa révolution et du MLB. Même si le sujet n’était pas la raison de sa venue, elle n’était pas insensible au charme qui se dégageait de Gildass lorsqu’il en parlait.
Lorsqu’il évoqua les autres, elle observa le lieu : effectivement, il semblait bondé. Elle n’y avait jusqu’ici pas prêté la moindre attention. Il poursuivit : Y trouver ce qui lui plaisait ? il ne croyait pas si bien dire.
Disons que ce soir, je suis parfaitement ou je veux être. Un sourire malicieux se dessina sur son visage mais elle baissa presque aussitôt les yeux comme gênée. Elle bu à nouveau une nouvelle gorgée.
C’est très différent d’ou j’ai pu vivre avant, mais je pense rester un peu dans le paysage si je trouve ma place.
kah autre endroit ? Qu’est ce que tu as en tête ?
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Henry pensait qu'il allait s'en sortir uniquement avec son charme légendaire et son regard brûlant. Mais visiblement Dona Ticott n'y est plus sensible et elle s'égare dans un flot d'explications et d'auto-flagellation. Puis elle s'arrête, Henry imagine qu'elle veux reprendre son souffle mais elle finit par poser la fatidique question sur sa présence ici. Il blêmit.
S'il elle n'avait pas vendu la mèche qu'elle voulait voir Juanito, Henry aurait pu penser qu'il s'était tromper en pensant qu'il avait rendez-vous avec elle. Mais là ce n'est pas le cas. Il l'avait compris mais il en a eu la confirmation. Il prend alors un air calme et lui répond :
- J'avais rendez-vous avec une mystérieuse zoukette rencontrée sur Adopte un Zouk. J'avais besoin de parler à quelqu'un pendant que tu gères ... La Famille! Je suis content de ton nouveau statut, mais tout ça nous a éloigné. Je n'avais aucune mauvaise intention, je voulais juste discuter rien de plus. Il n'y a que toi dans mon keur ! Finalement.. je te retrouve ici à vouloir glaner des informations sur mon organisation par le biais de mon zouk de main ! La Ticott que je connais me l'aurait demandé directement après avoir détruis un ou deux burow !!
Puis Henry désigne une table qui vient de se vider à côté de celle de Seylinn et Gildass.
- Je t'offre à boire maintenant qu'on est là?
[...] kah autre endroit ? Qu’est ce que tu as en tête ?
Il y a une superbe vue depuis le toit de la maison du bonheur, je connais un passage qui y mène. C'est quand le soleil se couche que le bâtiment porte le mieux son nom.
Il faut juste faire attention en repartant, qu'on ne nous prenne pas pour des patients qui tentent de fuir
Je brasse ma propre bierro, je pourrai en apporter si ça te tente qu'on y aille la prochaine fois.
Gildass rougit.
Enfin, je dis pas qu'il y aura une prochaine fois, je sais pas, c'est comme tu veux.
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Ticott sent bien qu’Henrystocrate adopte un ton doux et prend autant de pincettes que possible, mais elle comprend alors qu’elle l’a blessé par son manque de disponibilité et ses cachotteries. Décidée à tout lui expliquer, ou en tout cas ce qu’elle peut expliquer, elle incline la tête pour répondre dans la positive quand il désigne la table en terrasse.
Volontiers. Ça serait dommage de perdre une bouteille de cette cuvée si spéciale.
La bouzoukette attrape le bras d’Henry, dépose un rapide baiser sur sa joue et le laisse la guider jusqu’à sa chaise. Une fois assise, elle attend que le barzouk leur apporte le champo JF Sébastien et deux nouvelles coupes puis se rapproche d’Henry après avoir lancé quelques coups d’oeil en direction de leurs voisins de table. Elle attrape les deux mains du bouzouk et s’adresse à lui aussi bas que possible.
Sache que je n’avais aucune intention de te cacher que je me posais des questions sur le Cartel. À vrai dire, Juanito, ou n’importe lequel de tes sbires, a sans doute des informations dont tu n’as même pas conscience. Et puis si je me suis inscrite sur adopte un zouk, c’était pour tout autre chose à la base. Il fallait que j’espionne un dénommé Gildass. On m’a dit que c’était la seule solution à part le skwatt. Ou se faire embaucher à la Grazoukerie. Elle grimace en prononçant le nom de l’entreprise d’Armitage et presse simultanément les deux mains d’Henry des siennes en poursuivant: Et tu sais comme moi que ça s’était très mal passé, la dernière fois!
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La maison du bonheur ? Des patients qui s'enfuient ? L'idée paraissait folle mais terriblement distrayante.
Je serais ravie de découvrir cet endroit...
... avec toi !
Le ton de la conversation devenait mielleux : et Seylinn n'avait pas l'habitude de celà. Après lui avoir offert un sourire sincère, elle secoua sa tête de gauche à droite avant de poursuivre :
Et si en plus tu m'offres kah fameuse bierro de ta confection : qu'est ce que je pourrais attendre de plus ?
La zoukette se mit à rire, pour ensuite reprendre son serieux... Il était évident qu'elle pouvait esperer mieux : c'est bien ce qui l'effrayait.
Initialement, elle avait prévu de piéger Gildass comme le lui ordonnait le maître des tourments. Le bouzouk avait d'ailleurs vu clair dans son jeu : et elle n'avait pas démenti ses doutes. Malgré tout, depuis, elle avait pris le temps d'y réfléchir... De BEAUCOUP Y REFLECHIR : devait elle suivre les consignes au risque de gacher cette belle rencontre ? Ou abandonner et profiter de chaque instant ? Certaines personnes a qui elle s'était confiée lui avait dis de ne faire aucun sentiment : pas d'état d'âme, le jeu avant tout. C'est comme ça qu'eux agirait ! Seylinn n'était pas comme ces gens là. Elle savait maintenant ce qu'elle devait faire : tant pis pour le jeu si son choix ne donnait rien ensuite.
Tu m'excuses kah instant ?
Elle attendit sa réponse pour pouvoir s'éloigner, et annuler sa mission.
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[...] qu'est ce que je pourrais attendre de plus ?
Gildass ne savait pas quoi répondre à ça, il n'avait rien prévu d'autre et pensait juste improviser...
Mais il ne pouvait pas dire cela, il devait laisser penser que tout était prévu.
Évitons les spoilers. Tu verras bien
Peut-être aurait il dû éviter de répondre cela, se dit-il en réalisant que Seylinn pourrait avoir des attentes qu'il ne pourrait pas combler.
Tu m'excuses kah instant ?
Bien sûr...
Gildass se rendit compte qu'il n'avait pas commencé à boire sa bierro Lui ! Gildass !? Ne pas engloutir une bierro comme le Kahier des trous noirs !
Il devait sans doute être très malade...
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Seylinn se leva, et se dirigea vers le bar, son I-Tobozon en main. Elle pris zig zigonde pour commander un plateau de shooters d'alcool fort. Lorsque le barzouk lui demanda ce quelle choisissait, elle designa une bouteille couleur or. Pendant qu'il s'affairait à préparer la commande, elle pianota pour envoyer un ZmZ à Henrystocrate.
De Seylinn à Henrystocrate
Je déclare forfait.
Les verres étaient servis, elle inspira profondément et revint à table avec le plateau et l'esprit en paix.
J'espère que tu as envie de faire un peu la fête ? Je trouverais dommage de terminer la soirée si tot, qu'est ce que tu en penses ?
Elle s'installa face à Gildass, et avala tulavu sec le premier gobelet en grimançant.
Outch. Plus fort que je ne l'imaginais, dit elle en riant.
Alors Gildass, Pourquoi un bouzouk comme toi a une soirée libre à me consacrer ?
Dernière modification par Seylinn (2962-05-05 18:05:30)
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Faire la fête... Avec plaisir ! Tu penses à quoi ? Il y aura de la Bierro ?
L'ambiance était agréable, le luxezouk avait eu la bonne idée de passer un peu de musique en fond sur sa terrasse, et Seylinn était là.
Gildass sourit en voyant Seylinn grimacer, puis prit à son tour un gobelet d'alcool.
Un bouzouk comme moi ?
En ce moment je ne suis pas très occupé, parce que LE grand soir c'était pas pour aujourd'hui ! Mais ça n'en reste pas moins une soirée agréable
Gildass hésita, puis avala son gobelet tulavu sec pour se donner un peu de courrage.
Et toi Seylinn, tu auras d'autres soirées à me consacrer ?
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Gildass semblait parfois à l'aise, d'autres pas du tout. Si bien que la bouzoukette se demandait si elle était la cause de son ambivalence. Elle trinqua à nouveau, et avala un autre verre. Le sol commençait gentiement à tournoyer autour de leurs table. Pour autant, l'euphorie d
Pas trop occupé... LE grand soir n'était pas pour aujourd'hui... ? Soit Seylinn avait mal compris, soit le bouzouk était en train de lui faire passer kah message : Il était ici faute de mieux ! mais quand il poursuivit en l'interrogeant sur le fait de se revoir, elle resta dubitative : cette conversation soufflée le chaud et le froid. C'était kah chose à en perdre le nord.
Bien entendu : je n'ai moi même pas grand chose à faire de mes soirées.
ET TOK ! Elle lui avait rendu en quelques zigonde, la monnaie de son struls. L'air ambiant devenait lourd, et la zoukette avait chaud. Elle dénoua rapidement le foulard de son crâne, laissant retomber ses cheveux gris sur ses épaules.
D'autant que j'ai pour idée d'aller visiter d'autres entreprises : j'adore La Grazoukerie, mais j'ai besoin d'en découvrir un peu plus sur cette ville. Donc.. si tu as dans l'idée de me revoir : il faudra qu'on s'en donne les moyens.
J'ai prévu d'aller à un meeting du CDBM prochainement, Karambo m'a dit qu'ils étaient en pleine phase de recrutement... et comme je n'ai pas trop de voie à suivre...
Mais.. j'y pense.. Peut être que le MLB fait ce genre de meeting ? Tu pourrais m'y accompagner ?
Elle semblait croire que les organisations, et partis de la ville était des universités prêt à tout pour recruter pour leurs programmes. Se trompait elle ? Dans tous les cas, il fallait bien démarrer par quelques choses, et rien de mieux pour connaître les habitants, que de connaître sur le bout de la trompes, les rouages de sa population.
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Seylinn voulait bien revoir Gildass parce qu'elle n'avait rien à faire de ses soirées
Seylinn, peut importe la raison ! Tant qu'on se revoit je suis heureux !
La zoukette dénoua sont foulard avant de donner Zig mauvaises nouvelles à Gildass : Il ne la verrait plus à la Grazoukerie et au syndicat, et elle comptait rejoindre ces enzlotés du CDBM...
Le CDBM c'est l'inverse de la révolution Seylinn, ils représentent tout ce que je déteste ! Enfin, presque, je déteste aussi la tek-tonique, et ça n'a rien à voir avec le CDBM, c'est vrai...
Le MLB recrute toujours, la révolution est permanente. Tu peux candidater si tu veux ! On pourrait se voir au Skwatt !
Mais les kamarades ne verront sans doute pas d'un bon œil que tu sois si proche de Karambo...
Gildass balaya ces soucis d'un geste de la main puis se leva. Il fit le tour de la table et tendit une main à Seylinn.
Tu veux danser ?
L'alcool fort avait Zig effets sur Gildass : Kahierement, il lui donnait le courrage dont il avait besoin pour inviter Seylinn, et Zigondement, il lui faisait oublier à quel point il était mauvais danseur.
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La bouzoukette écouta avec attention l'avis de Gildass : il avait été terriblement efficace dans sa lutte patronale : il devait sans doute savoir plus qu'elle sur les possibilités qui s'offraient à elle en ville. ALors qu'elle allait rebondir sur le CDBM, et sur le MLB , le bouzouk se leva pour lui faire une proposition. Voulait-il la faire taire, ou peut être était-il simplement audacieux. D'ailleurs, danser ? Savait-elle seulement faire cela ? Elle attrapa la main que Gildass lui tendait et se leva pour le suivre sur la piste de danse.
Allons y, mais je ne te promet pas que ce soit une franche réussite.
Par chance, la musik qui passait était douce : Gildass n'aurait pas à composer avec la tek-tonique. C'était sans doute également kah manque de chance pour Seylinn : Ainsi, elle aurait pu faire illusion sur ses piètres qualités de danseuses. Marchant vers la piste, en tenant toujours Gildass par la main, Seylinn aperçu seul zig tables plus loin , un bouzouk, avec ses lunettes, un chapo et un calepin (pour remplir une quelconque mission), qui lui semblait familier
Tiens, ne serait ce pas Elodred ?
Puis en balayant la salle du regard, elle vu également Dona Ticott & Henrystocrate en grande conversation. Elle s'approcha alors de l'épaule de Gildass pour lui chuchoter au creux de l'oreille :
Je crois qu'effectivement, le toit de la maison du bonheur sera plus calme !
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Henry apprécie la sensation que le baiser de Dona Ticott laisse sur sa joue, il s'installe face à la bouzoukette aux cheveux violet après l'avoir aidé à s'installer. Puis il attrape ses mains en retour quand elle commence à lui chuchoter à voix basse. Il l'écoute attentivement en la regardant, il fait le maximum pour ne pas se perdre dans ses réflexions :
Elle est vraiment joli .. et ses mains sont si douces ..
Henry s'apprête à repondre quand le serveur arrive avec la commande. Il dépose la bouteille et les deux coupes avant de servir Dona Ticott puis Henry. Henry lâche une des mains de la bouzoukette et attrape sa coupe, la tend vers Dona Ticott pour trinquer et porte à ses lèvres la délicieuse cuvée qu'ils ont ''concoctée" lors de leur passage au BBB.
Il ne s'occupe pas vraiment de son itoboz qui vibre dans sa poche. Il est bien trop occupé avec sa Belle.
Puis il voit Gildass et Seylinn qui s'éloignent pour aller danser. Alors Henry reprend en parlant un peu plus fort pour que sa voix couvre l'ambiance du bar.
- Je voulais t'en parler du Carel, mais je risque de ne pas y rester. Cela apporte beaucoup trop d'ennuis, et ça attire beaucoup trop l'attention sur moi. Je ne sais pas encore ce que je vais faire, mais j'ai pour habitude de travailler en solitaire ! C'était une mauvaise idée de reprendre les rênes !
Il boit une nouvelle gorgée du champo J-F Sebasiten en se remémorant cette nuit dans la cuve avec Dona Ticott où la cuvée a vu le jour... avant de reprendre.
- Quant à ce que tu faisais sur ''Adopte un zouk''... Oublions ça, c'est futile maintenant ! Et puis effectivement si tu as pu éviter la Grazoukerie tant mieux !!
Il finit sa phrase en lançant un grand sourire à Dona Ticott !
Après quelques secondes d'intense réflexion qui lui avait semblé durer des heures (voir même des jours, plus de 10 jours pour être précis), Gildass répondit à Seylinn :
Tu veux y aller maintenant ? Finissons au moins cette danse...
Gildass manqua de marcher sur le pied de Seylinn quand il se rapprocha d'elle pour poser une main sur sa taille.
Désolé, mes cœurs battent trop vite, ça m'empêche de me concentrer sur la mesure.
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Cette danse paraissait durer des minutes, des heures, des jours même ! C'était sans doute ça "se sentir bien, au bon endroit, avec la bonne personne" ? C'est en tout cas ce que c'était dit Seylinn en suivant nonchalamment les notes de muziK qui virevoleter autour d'eux. Lorsque le bouzouk lui marcha sur les pieds, elle grimaca. Il ne semblait pas plus doué pour la danse. Elle n'était de toute manière pas non plus meilleure danseuse : avait on seulement besoin de savoir danser ?
Seylinn acquiesça d'un signe de trompe lorsqu'il proposa de continuer à danser, et à son tour, elle senti son koeur battre fort dans sa poitrine lorsqu'il envahissa son espace personnel pour poser ses mains sur le creux de ses hanches.
Nous ne sommes pas trés doués pour la danse... ça nous fais déjà kah point commun.
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Perzival c'était fait discret depuis son retour de Quête, peux-être un peu trop. Au fond, il avait fait l'Hermite dans sa maison à se goinfrer de Bierro et de Flopeur. Mais ce soir, il avait décidé de bousculer ses habitudes, il irait se goinfrer en ville cette fois.
Le chemin lui paru fastidieux pour arriver à la taverne. Il dut s'y reprendre à plusieurs fois pour trouver son chemin et s'accouder à plusieurs murs pour retrouver son souffle, mais il arriva à destination pas vraiment sain et non plus sauf.
-Eh ben enfin... -Visiblement le régime qu'il entretenait n'était pas une cure de jouvence après tout-
Il se décida alors à pousser la porte du bar et alla s'installer au comptoir -C'était pour lui le ratio distance/effort le moins élevé-. Il se commanda une bierro pour se féliciter de l'effort qu'il venait de réaliser, après tout il l'avait mérité.
-B'jour, une bierro et des kahuètes s'il vous plait !
Il scruta la salle à la recherche des nouveautés qu'il aurait pu manquer depuis le temps. Visiblement pas grand-chose, quelques têtes connues et c'est tout.
Ces yeux se posèrent ensuite sur ce qui semblait être Gildass mais Perzival n'aurait pu le certifier. Son regard fut ensuite absorbé par la partenaire de danse de celui-ci, il ne connaissait pas cette Zoukette et alors des tas de questions fusèrent dans sa tête et il resta là à l'observer - De manière un peu trop insistante peut-être -.
La musique avait ralentie, et Seylinn était peu à peu sortie de l’instant et avait pu remarquer au loin un bouzouk qui la dévisagé. Etrange. S’était il rencontré ? Elle n’avait aucun souvenir de lui. Il persistait. Malgré tout, Seylinn ne s’en sentait pas dérangé outre mesure. Pour ça, il aurait fallut que la bouzoukette sache qu’il n’était pas poli de détromper quelqkah.
D’un coup, la musique s’arreta ! RIDEAU ! La fête semblait être terminée. Seylinn esquissa un sourire à Gildass qui semblait préoccupé par d’autres pensées. Son nouveau statut de Chef du MLB devait être accaparant.
Aprés avoir quitté le bouzouk, elle s’empressa d’aller récupérer ses affaires à la table qu’ils avaient occupé. Elle échangea quelques mots avec le serveur. Il la fit rire de bon coeur en lui offrant une petite blague. Prête à quitter les lieux, elle remarqua à nouveau que le bouzouk, accoudé au bar, la regardait.
Au loin, elle lui assena un sourire, et pris immédiatement sa direction. Seylinn n’avait pas pour habitude de passer par blaz chemin. Elle ne comprenait d’ailleurs pas les us et coutumes présente en ville : ou il fallait parfois user d’hypocrisie plutôt que de franchise.
Bonswar.
J’ai vu que tu me regardais. Est ce que tu voulais me dire quelques choses ?
le franc parlé de la bouzoukette aux noeils vairons avait encore frappé. Peut etre avait elle laissé pantois le bouzouk, qui ne pensais surement pas la voir débouler suite à ses regards. Maintenant qu’elle était là, il aurait tout le loisir de lui dire toutes les pensées qui lui traversaient l’esprit !
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