Henry est assis paisiblement dans son grand fauteuil devant la cheminée du Manoir Stocrate. Le feu crépite doucement dans l'âtre et des lueurs rougeoyante viennent décorer la pièce plongée dans la pénombre. Une harmonieuse et délicate musique se joue en fond sonore.
Il sourit et son esprit vagabonde. Il est rapidement ramené à la réalité par Alfroud le majordome qui lui apporte une missive sur un plateau d'argent. Henry grommelle, il avait demandé à ne pas être dérangé, il prend la dite missive et l'ouvre. Alfroud en profite pour glisser à Henry quelques mots :
- Vos ordres sont exécutés, tous les jours, inlassablement, jusqu'a ce qu'un maire légitime prenne la place des imposteurs qui s'accaparent la mairie à votre place Monzouk Stocrate.
Le sourire sur le visage d'Henry s'élargit. Il prend le temps de lire la missive de Pincemi qui l'invite au ''Batize" de Tiktok. Il répond alors à Alfroud :
- Fort bien, fort bien. Faites parvenir une missive à Pincemi pour lui signaler que je serai présent au batize de ma chère Tiktok.
Alfroud quitte la pièce pour remplir sa mission. Henry s'enfonce un peu plus dans son fauteuil. Il repense alors à Dona Ticott et au dessin que la bouzounette lui a donné à la plage. Il le cherche partout dans ses poches mais impossible de remettre la main dessus.
Mince j'ai dû le faire tomber à la plage en quittant Buck et Seylinn.. Qu'est ce qu'il y avait marqué dessus déjà ? .. Ma mémoire me fait faux bond .. Zlote !
Henry se lève pour remettre une bûche dans le foyer de la cheminée, l'effet est instantané. Les flammes viennent lécher ses doigts provoquant une sensation agréable de chaleur qui se répand dans la pièce. Malgré cela Henry soupire, debout, appuyé sur la large poutre qui orne la cheminée.
Ses n'oeils se perdent dans le flamboiement du feu lui rappelant la chevelure aux reflets améthyste de Dona Ticott. Elle lui semble si loin désormais, il a l'impression qu'il ne la reverra jamais, mais en même temps il la sent là, toute proche.
Henry a également en tête les n'oeils de Seylinn dans lesquelles il s'est perdu ces derniers temps et avec qui il a pu oublié un peu tous les tracas qu'il avait pu avoir. Il se rappelle encore la chaleur de la bouzoukette contre lui sous ce plaid dans son canapé inconfortable mais dans lequel il serait resté longtemps.
Que faire ? C'est indigne d'un gentlezouk .. C'est indigne de ma personne. Vais-je briser le keur de ces zig bouzoukettes qui n'ont rien demandés ?
Perdu dans ses pensées Henry ne surveille pas l'heure qui tourne, le temps qui défile. Un craquement dans la cheminée l'extirpe de sa réflexion intense, trop intense pour un neurone de bouzouk d'ailleurs. Il regarde sa montre et lâche :
- Zlote, Seylinn devrait arrivé d'ici peu ! Et je ne suis pas prêt !
Les sorties tardives étaient devenues une habitudes pour la zoukette. Elle qui avant d’arriver dans cette ville, cherchait un abris chaque soir avant que la nuit tombe pour fuir l’obscurité et ses dangers, prenait plaisir à se jeter volontairement dans la gueule du grazouk. La dernière soirée s’était terminée un peu plus tôt, elle et Henrystocrate avait passé une nouvelle fois la nuit dans son une pièce un peu miteux.
En repensant, Seylinn esquissa quelques brides de sourires. Comment était il possible qu’un bouzouk tel que lui, costume sto pièces impeccablement repassés, s’aventure à plusieurs reprises dans les bas fonds de vlurx et se satisfasse d’un lieu de rencontre qui devait être aussi grand que la plus petite salle de bain de son manoir.
vous avez recu un ZmZ d’Henrystocrate - *Tu pourrais venir me rendre visite ce soir si tu en as envie !*
Vous avez reçu un ZmZ de Seylinn - * Désolée… quelques peu occupée ! On se parle demain, puisque c’est une invitation officielle ;)
Le rendez-vous était pris. Cette fois, la zoukette aux yeux vairons avait accepté de le rejoindre chez lui, non sans appréhension. Même si elle apprenait à s’adapter après ces quelques semaines en ville, elle n’en restait pas moins un brin sauvage et n’y connaissait pas encore beaucoup aux rudiments sociaux. Chez elle, c’était simple, elle y était à l’aise. Mais ailleurs ? Pouvait elle se montrer telle qu’elle était ?
Pour elle la vie était simple, et elle la prenait telle qu’elle venait. Elle n’était pas possessive. Ni matérialiste. Qu’il s’agisse d’un objet ou d’un zouk. Elle partait du principe que rien ni perzouk n’appartenait vraiment à quelqu’un. Chacun, partageait des moments de vie, seul, ou avec d’autres, à plusieurs parfois… tant que toutes les pièces du puzzle étaient consentantes.
Quand henry avait décidé de se retirer de la vie quelques temps, elle ne l’avait pas retenue, et avait reprit le fil de sa vie. Et quand il lui avait écrit pour lui proposer une nouvelle rencontre : elle avait accepté. Heureuse de profiter d’un moment chaud et délicieux comme ils l’avaient déjà partagés. Aucune promesse, aucun regret.
Certains auraient eu peur de l’insaisissable tempérament de la bouzoukette, mais henry lui, semblait plutôt à l’aise avec ça. Il ne lui avait jusqu’ici rien demandé de plus que quelques baisers et étreintes… Ils avaient évoqués leurs passés, plus sous le ton des confidences sur l’oreiller que pour réellement jauger de l’état de l’autre. C’était agréable. Ce sentiment d’être libre, sans aucune contrainte. Elle replongea dans quelques souvenirs de sa vie d’avant tout en continuant son chemin.
Perdue dans ses pensées, elle manqua d’attention en passant la grande grille mais s’arrêta net en plein milieu de l’allée pour observer après quelques zigondes. Jamais, elle n’avait vu si grande chose. Même le plus vieux arbres de la jungle n’atteignait pas la hauteur du manoir stocrate. D’un naturel enjouée, Seylinn se retrouva pourtant intimidée au moment de frapper le bois de la porte.
Elle leva le point, hésita, mais fini par l’abattre sur la porte à zig reprises…
TOC TOC.
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Accroupie au centre de la cheminée, Ticott tâte les briques du coeur de l'installation une à une. Ce bouton doit bien se trouver quelque part!
Elle aurait bien utilisé l'accès par la bibliothèque de la chambre principale pour entrer dans le passage secret mais celle-ci était condamnée depuis belle lurette: le manoir Stocrate était à l'abandon et la végétation s'y était engouffrée. L'escalier et une partie de l'étage avaient fini par s'écrouler, ne pouvant résister aux racines et branches qui avaient pris possession des lieux. Quant à la trappe donnant sous le kiosque, elle ne s'ouvrait que de l'intérieur. La cheminée était la seule issue.
Tout à coup, alors qu'une brique semble vouloir se desceller, elle ressent un picotement sous ses pieds nus, comme celui des flammes d'un bûcher. La bouzoukette se relève dans un sursaut et se cogne la tête contre le conduit. Elle grimace tout en se frottant la trompe crânienne et examine le foyer sans y trouver la moindre source de chaleur.
Ticott fronce les sourcils puis secoue la tête pour remettre ses idées en place avant de s'accroupir à nouveau. Et après quelques secondes, il lui semble cette fois entendre une musique douce et mélancolique. Elle se retourne pour lancer un regard circulaire dans ce qui était le salon.
Est-ce son imagination ou ses souvenirs qui lui jouent des tours? Elle a, après tout, passé de nombreuses soirées dans cette pièce, devant cette cheminée. Ou alors, est-ce que...?
Pour en avoir le coeur net, La bouzoukette sort de l'âtre et s'assied sur le rebord de la cheminée, face à la pièce. Elle ferme les yeux, pose ses mains sur ses genoux et se met à respirer lentement, comme elle le ferait pour entrer en phase de médiation schnibblique. Mais cette fois, ce n'est pas avec Schnibble qu'elle essaie de communiquer et, une fois suffisamment concentrée, Ticott se contente de murmurer.
Henry?
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Toujours face au feu, Henry n'a que le temps de souffler que l'on toque à la porte. Henry baisse le regard pour voir s'il est présentable comme il est. Il porte un simple pantalon retenu par une paire de bretelle qui passe au dessus d'une chemise blanche immaculée.
Ça fera l'affaire !
Il hurle alors à Alfroud :
- Je m'en occupe Alfroud ne te précipite pas à la porte !
De toute façon il est bien trop vieux pour se précipiter..
Henry fait demi-tour pour aller jusqu'a l'entrée du Manoir, mais en se tournant, un frisson parcourt son échine. Il ressent quelque chose d'étrange et il a l'impression d'entendre un murmure... Qu'essaies tu de me dire Dona Ticott :'P
- Hmmpf, sûrement un courant d'air dans la cheminée ...
Une fois cette sensation passée, Henry se dirige vers le vestibule du Manoir Stocrate. Il ouvre la lourde porte d'entrée et découvre Seylinn derrière celle-ci. Il lui sourit :
- Bonjour chère Seylinn ! Tu n'as pas eu de mal à trouver et à venir jusqu'ici?
Henry attrape la main de Seylinn et l'attire vers sa bouche pour lui faire un délicat baisemain !
- Je t'en prie, entre.
Dernière modification par Henrystocrate (2962-07-16 18:31:30)
Lorsque le bruit de son point s’estompe, Seylinn fait deux petits pas en arrières comme poussées par l’envie de quitter les lieux. Elle s’interroge sur ce sentiment soudain qu’elle n’avait jusqu’ici jamais ressenti. Était ce le trac ? Ou bien l’immense demeures qui l’intimide encore…
Pourtant, la porte ne lui laisse aucun répit et s’ouvre presque immédiatement. Henry est là, devant elle, terriblement séduisant comme à son habitude. La zoukette inspire profondément pour chasser ces doutes. Elle n’a pas le temps de faire un geste qu’Henrystocrate lui kidnappe sa main pour l’embrasser.
Étrange pratique. Seylinn plisse les noeils. Jusqu’ici, Henry avait embrassé ses lèvres, le creux de son épaule, l’arrière de son cou… et bien d’autres endroits inavouables. La zoukette récupéra sa main, après l’avoir laissé quelques zigonde en possession de la douceur d’Henry. Son air surpris s’éclipse, et elle répond enfin au sourire du jeune zouk.
Je crois que seul un aveugle aurait du mal à trouver ta maison, Henry.
Elle rit de bon cœur, et rattrape les deux pas qu’elle avait effectué en arrière. La voilà juste à l’embrasure de la porte. Elle hésite un instant, puis franchit le pas de la porte et se retrouve enfin elle aussi, dans le vestibule.
Ton entrée est aussi grande que mon appartement, c’est fou !
Ses noeils scanne chaque détails, du sol au plafond, des tapis, aux tapisseries. Henry semble presque irréel.
A son tour, elle entend un écho provenant d’une autre pièce. Un murmure, un souffle, qui semblait avoir rebondi sur chaque murs mais qu’elle ne saurait identifier. Était ce l’une des caractéristiques de cette vieille demeures : elle parlait à ses visiteurs ?
Cherchant des noeils d’où pourrait bien provenir cet étrange son, sans succès, elle fini par faire part de son doute.
Tu n’as rien entendu ? J’ai cru que… tes murs parlaient.
Dona Ticott
Dernière modification par Seylinn (2962-07-16 19:21:00)
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Henry s'efface du passage pour laisser entrer la zoukette qui s'arrête pour scruter les moindres recoins du vestibule avant d'aborder le sujet de son appartement :
- Ce n'est pas la taille qui trompe.. qui compte ! Pardon !
Henry se mord la langue afin d'éviter de dire d'autres bêtises, puis il reprend :
- Ton appartement est chaleureux et douillet, et au moins tu ne t'y perd pas !
Henry tend l'oreille pour percevoir le moindre son, il entend Alfroud à l'étage qui est en train de râler après un pioupiouk. Le malheureux a suivi Henry après son boulot au Flop'o'Piouk parce qu'il avait une graine de flopeur collé sous la chaussure.
Il entend également les quelques domestiques qui s'affairent à tout nettoyer. Mais pas de mur qui parle. Henry ne savait même pas que les murs pouvaient parler, à la limite qu'ils aient des oreilles ça oui.
Alors il colle sa propre oreille au mur.
Il se concentre mais n'entend rien de plus. Il se remémore alors le moment où il est parti de devant la cheminée, ce moment où lui aussi à crû entendre un murmure, une voix lointaine. Pour se rassurer il répond à Seylinn :
- C'est sûrement un courant d'air, cette vieille bicoque grince et craque et le vent s'engouffre dans les cheminées. Ne t'en fais pas ! Je peux te faire visiter si tu veux !
Henry est tout de même sceptique, il n'est donc pas le seul à avoir entendu quelque chose. Il se promet de questionner Alfroud à ce sujet, mais le majordome est dur d'oreille. Il ne sera sûrement pas d'une grande aide !
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Ticott laisse retomber ses mains le long de ses tibias. Quoi qu'elle ait pu sentir, ça a disparu. Elle ouvre les yeux en poussant un profond soupir et retourne examiner la cheminée.
Ses pensées s'envolent bien au delà du conduit, traversant les nuages, l'espace et surtout le temps. Elle commence à douter du bien fondé de ses recherches.
Et si Henry n'avait pas eu sa missive? Elle n'avait pas eu le temps de la laisser au facteur, l'enveloppe était restée dans cette affreuse besace qui semblait la suivre partout dans le Vlurxtrznbnaxl des années 2962. Si Henry l'avait eu en sa possession, il lui aurait sûrement laissé un signe, un indice et ça ne pouvait être qu'ici, au manoir Stocrate.
Après quelques minutes à tripoter les briques, Ticott pousse un râle exaspéré et sort de l'âtre. Elle remet ses chaussures et prend la direction de l'entrée, s'arrêtant dans le vestibule pour jeter un dernier regard au salon.
C'est peine perdue, lâche-t-elle dans un souffle.
Tu n’as rien entendu ? lui répond l'écho.
La bouzoukette se fige une seconde puis tourne lentement sur elle-même pour trouver la provenance de la voix.
Il y a quelqu'un? demande-t-elle, mal à l'aise.
Ticott s'appuie contre un mur, sur la défensive. Qui sait qui peut roder par ici, mieux vaut être préparée en cas d'attaque -c'est si fréquent ces derniers temps.
Attentive au moindre mouvement, elle reste immobile jusqu'à ce qu'elle sente, l'espace d'un instant, une entité invisible s'appuyer tout contre elle. Plutôt que de lui octroyer de la peur, cette sensation laisse place à un profond bien-être, comme celui éprouvé lors d'une accolade avec un être aimé.
Mais elle part presque aussi vite qu'elle était arrivée, laissant la bouzoukette avec une immense impression de vide. Sonnée, Ticott se laisse glisser contre le mur et s'assied à même le sol crasseux, agrippant ses jambes pour rabattre ses genoux sous son menton.
Le vent s'engouffre dans les cheminées, murmure alors une latte de parquet craquant sous son poids. Sans savoir si c'est signe Schnibblique ou un nouvel égarement de son esprit destiné à la motiver, la bouzoukette bondit sur ses jambes et retourne dans la pièce principale. Les deux mains en appui sur le socle de la cheminée, elle l'observe, le regard plissé.
Très bien. À nous zig.
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Le lapsus d’Henry fit rire Seylinn. Elle joua de sa moue naïve pour lui faire croire, un instant, qu’elle n’avait pas compris le sens de sa dernière phrase. Lorsqu’il utilisa le terme « chaleureux » pour qualifier le taudis une pièce qui lui servait de logement, la bouzoukette acquiesça.
De toute manière, je m’y sens bien moi la bas. Je m’y suis déjà fais de jolis… souvenirs !
Allusion faites, la bouzoukette se mordit la lèvre inférieure. Cette fois, son visage n’était ni naïf, ni schnibblique. Bien vite, Henrystocrate s’affaira à vérifier les doutes de la bouzoukette. Tout en le regardant analyser l’environnement, Seylinn se sépara de son sakados, et de sa veste en jean noir à frange qu’elle laissa tomber sur le sol du vestibule. Son naturel, et son manque de convenance allait à l’encontre des mœurs d’Henry. Lui qui pliait ses vêtements soigneusement, peut importe l’heure où l’endroit.
Il ne semblait pas inquiet, et il connaissait son manoir. S’il pensait que ces bruits étaient tout à fait normaux : ils devaient sans doute l’être. Alors, Seylinn oublia l’écho… et recentra toute son attention sur Henry.
Visitons ! Valida t’elle enjouée.
Déterminée, la bouzoukette attrapa spontanément le bras du bouzouk pour se rapprocher de lui. Elle déposa à son tour un baiser au koin de sa joue sans aucune retenue.
Je suis très heureuse de te voir ce soir Henry.
En se rapprochant un peu plus encore, elle vint à lui chuchoter…
Tu m’excuseras… mais je n’ai rien apporté ce soir.
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Henry acquiesce quand Seylinn lui annonce qu'elle se sent bien dans son appartement, il lui accorde :
- C'est le principal alors !
Henry toujours préoccupé par les différentes manifestations prête peu d'attention aux affaire que Seylinn pose au sol. En temps normal il lui aurait proposer de ''la débarrasser'' et il aurait tout accroché sur un porte manteau qui supporte déjà sa cape et son haut de forme. Et malgré l'air sûr de lui qu'il arbore il trouve tout cela louche.
Et si quelqu'un s'amusait à passer dans les passages dérobés du Manoir .. pour .. voler ma collection ? Hmm non c'est impossible, seule Dona Ticott en connaît l'existence ..
Henry est tirer de ses pensées par Seylinn qui s'accroche à son bras et sa présence le fait passer à autre chose rapidement. Il apprécie le contact de la bouzoukette contre lui. Alors, il l'entraîna dans le Manoir. Il commence par le salon avec le cheminée qui est attenant au vestibule. Sur le chemin il rassure Seylinn en répondant à voix basse dans le creux de son oreille :
- Ta présence aussi ici me fait plaisir. Et rassure toi, elle me suffit, tu n'as besoin de rien de plus !
En entrant dans le salon, Henry entend clairement venant de la cheminée :
Très bien. À nous zig.
Aussitôt il se dégage du bras de Seylinn et se met entre elle et la cheminée qui crépite de plus belle :
- Ce n'est peut-être pas le vent finalement. Il y a quelqu'kah derrière la cheminée.. dans .. -Henry a du mal à l'avouer et déglutit avant de continuer- Dans le passage secret !
Henry scrute avec insistance le fond de la cheminée qui est fermé. Il s'attend à le voir s'ouvrir d'une seconde à l'autre et en voir sortir un zouk mal attentionné. Il signifie a Seylinn à voix basse:
- Soit prudente !
Lorsqu’ils commencent à visiter les pièces, Seylinn craint de n’avoir pas assez de temps. Le manoir parait si immense. Par chance, Henry semble oublier son safari privé lorsqu’il s’arrête dans le grand salon. Seylinn sent peu à peu le bras d’Henry s’échapper, et, c’est un air inquiet qu’elle découvre sur le visage du bouzouk Il semble tout à coup, bien different de celui qu’il lui a donné l’occasion de connaître.
KAH passage secret ? répéta elle à voix basse avec un air surpris
Pourquoi le bouzouk avait il un passage secret chez lui ? Dans quel genre de maison vivait il. Les question se bousculaient dans l’esprit de la bouzoukette. Plus par curiosité que par inquiétude. Seylinn fronce sourcil et trompe. Que pourrait il bien arrivé de grave ? Elle observe Henrystocrate se rapprocher à pas de souris de la cheminée encore crépitante.
Lorsqu’il lui somme d’être prudente, la zoukette sourit. Tension palpable ou pas pour le commun des quêteux : Seylinn elle, ne voit pas le danger. Pire, Ah aH AH, Seylinn , elle, se rit du danger !
Henry, détends toi.
Peut être quelkah s’est il simplement perdu ?
Amusée, la bouzoukette s’élance vers la cheminée et s’y accroche pour se pencher vers le foyer.
HEEEEHOOOOOOOO y’a quelkaaaah ?
Une flamme, surement attisée par un quelconque appel d’air s’envole dans le conduit et la surprends. Cette fois, la bouzoukette sursaute, et fait malencontreusement glisser un objet du manteau de la cheminée. Un clac se fait entendre, mais elle n’y prête aucune attention et retrouve son air habituel.
Chuuuut ! souffla t’elle avec un doigt sur sa bouche. écoute !
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Henry est abasourdi de voir Seylinn avec autant d'aisance devant un potentiel danger. Il fait semblant de ne pas avoir entendu qu'elle relevait sa mention des ''passages secrets" dans le manoir.
Quand Seylinn lui demande de se détendre, il se ressaisit un peu en pensant à la mauvaise image qu'il renvoi ainsi. Il analyse alors la situation calmement. Mais calme et Seylinn ne rime pas. Il la voit se précipiter vers la che
- Mon oeuf de faber CLAC ... zouk ... !
minée. L'oeuf est par terre, en pleins de petits morceaux brillants comme des étoiles dans le ciel radioactif de Vlurx, entre les nuages de pollutions pendant les chauds soirs d'été.
Henry n'a pas le temps de parler que Seylinn lui intime de se taire pour écouter. Il s'approche et quand il est juste à côté de la cheminée il aperçoit quelque chose qui brille un peu plus fort dans les débris de l'oeuf. Il se baisse pour ramasser ce petit objet brillant qu'il cache immédiatement dans sa poche. Puis il écoute ce que Seylinn veux lui faire entendre. Il arrête même de respirer pour que son souffle saccadé par les derniers événement ne viennent perturber le moment. Il la regarde interrogateur en attendant quelconque manifestation :
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Ticott a repris avec acharnement ses recherches. Extrêmement concentrée, elle tapote, tire et appuie minutieusement sur chacune des briques du cœur de la cheminée dans l'espoir de trouver le loquet qui ouvrirait le passage vers la salle secrète qu'elle recherche.
Mais une fois à la dernière, elle doit se rendre à l'évidence: si loquet il y a, il n'est pas ici.
Alors qu'elle s'extirpe de l'âtre, ses pieds nus rencontrent les débris d'un objet brisé. La souffrance lui arrache un cri et elle saute hors de la cheminée à cloche pied.
Aïe aïe ouille!
Persuadée que les débris n'étaient pas là auparavant, elle s'accroche au manteau de la cheminée pour les examiner, le pied blessé recroquevillé autour de son autre jambe.
*Clic*
*Brrrrrrrch*
À la grande surprise de la bouzoukette, le fond de la cheminée s'ouvre. Oubliant la douleur, elle retourne dans l'âtre et avance à tâtons dans le dédale de couloirs qui vient de se révéler.
Il ne lui reste plus qu'à trouver la salle de vidéosurveillance, et chemin faisant, Ticott prie Schnibble pour que les archives vidéo soient encore en état d'être visionnées.
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Seylinn reste en alerte. Attentive... mais aucun son ne vient combler le vide. Elle regarde Henry, et poursuit sont examen auditif encore kah ou sto minutes. Toujours rien. Cette vieille maison serait elle hantée ? La situation n'effraie pas Seylinn, et ne saurait gâcher l'invitation d'Henry.
Bon. Je crois qu'on se monte la trompe tous les deux... Enfin... le bourichon. Tu vois ce que je veux dire.
Tu ne m'as pas fais venir ce soir pour kah partie de cache cache ?
Elle hausse les zépaules avec un air désabusé. Le bouzouk qu'elle retrouve ce soir est bien différent de celui qu'elle avait laissé partir quelques matins précédents. Beaucoup moins détendu, beaucoup plus sérieux. Voyant l'air un peu agard d'Henrystocrate, et peu habituée à la langue de bois, la bouzoukette poursuit.
Est ce que tu préfères rester seul avec les fantômes de ton passé, Henry ? Parce que, je dois t'avouer que je ne suis pas venue ce soir pour les rencontrer.
Son air n'est pas du tout accusateur et elle semble même compréhensive. Il est évident qu'Henry est sous tension. La bouzoukette elle, semble tout à fait à l'aise et fini par se jeter avec élan dans l'un des canapé de la grande pièce comme si de rien n'était. Elle croise ses jambes en tailleur sous ses fesses, et observe le bouzouk de la tête aux pieds.
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Cela faisait maintenant plusieurs semaines que la stoieme trompe de moumou fut enlevée. Cela faisait même bien plus longtemps que l'ancienne identité de molmol la bonne, dixit moumou le bon ou aussi le généreux pour les intimes, avait laissé les clés du cartel à son fidèle ami henrycovid. D'ailleurs Molmol, vêtue uniquement d'un paréo cachant ses parties intimes, pensait depuis peu à rendre visite à son ami, qu'elle n'a pas vu depuis belles lurettes ! Il est vrai que les températures estivales de 54° à l'ombre des nuages radioactifs y sont pour quelque chose dans le choix des vêtements appropriés pour sortir, non pas à la plage, mais au manoir Covid.
D'humeur joviale, molmol la bonne passe donc devant le dernier supermarkette de la ville qui est sur le chemin du manoir. Elle se dit tout naturellement qu'une visite impromptue, même à un ami, reste une visite impromptue. Il fallait ramener de quoi se sustenter. Une gnoulze directement importée du domaine struléone ? Un pack de bierro ? Non. Il fallait le meuste du meuste pour ces retrouvailles. Une bouteille de champo, dernière cuvée avant destruction du BBB traînait là, dans un coin, esseulée... C'est donc sur cette bouteille que Molmol plaça son choix. En sortant du magazouk, elle prit simplement à gauche, direction le manoir.
Une fois devant, Molmol vit la boîte aux lettres le nom "STOCRATE". Quelle surprise pour elle ! Elle a d'abord pensé à un déménagement. Mais elle doutait. Comment son ami henry aurait pu déménager sans l'en avertir ? Impossible, elle connaissait trop bien henry pour douter de cela. Elle ouvrit ainsi le portail, en prenant soin de ne pas faire tomber le champo. Face à la grande porte, molmol ne sait que faire. Frapper plusieurs fois ? Le manoir semble gigantesque, personne ne l'entendra. Sonner ? Oui, mais cela peut déranger les occupants si jamais molmol s'est trompée d'adresse... Le choix est cornélien ! Finalement, elle décide de sonner.
DIIIIIING DOOOOOONG
La sonnette retentit, le stress monte chez molmol... S'est elle trompée ? Le doute revient subitement. Dans l'excitation, elle souffle sur la bouteille pour retirer les dernières poussières présentes sur l'étiquette. Elle attend désormais seule, habillée d'un paréo, faisant face à une grande porte fermée en souhaitant qu'elle s'ouvre.
J'ai la plus belle moustache et je suis gentil
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Henry scrute encore lui aussi quelques zigondes le fond de la cheminée et finalement se détend lorsque Seylinn lui parle de se monter la trompe :
Elle n'y va pas par blaz chemins ! En parlant de blaz !
Henry a une révélation :
- C'est peut-être qu'un rat mutant, j'en ai vu un l'autre jour au bord de l'étang avec blaz bloubz !
Puis il se tourne vers Seylinn qui est maintenant assise dans le canapé confortable du salon et la phrase qu'elle prononce lui porte un coup au keur. Il fourre ses mains dans ses poches. C'est là qu'il sent Le sent.. ce qu'il a ramassé juste avant. Il Le fait tourner entre ses doigts dans sa poche. Il a été son bien le plus précieux avant le départ de Dona Ticott.
Henry secoue la tête pour essayer de chasser les fantômes de son passé ou de son futur, il ne sait pas trop.. Mais ils.. enfin ELLE revient toujours plus fort, plus insistante.
Pourquoi je n'arrive pas à me consacrer au moment présent ..
Il allait rejoindre Seylinn dans le canapé pour se changer les idées quand la sonnerie du Manoir retentit.
- Décidément, il est difficile d'être tranquille ici ! Alfroud va s'en charger je pense !
Henry va alors s'asseoir aux côtés de Seylinn espérant trouver un peu de réconfort avec elle. Il lui souffle alors à voix basse :
- Je suis .. un .. peu perdu en ce moment..
Pendant ce temps, Alfroud descend blaz par blaz les marches qui le mènent au vestibule, ne manquant pas de se prendre les pieds dans le tapis kah marche sur zig. Il arrive devant la porte qu'il ouvre pour tomber trompe à trompe avec Molmol la Fraîche. Il la toise de haut en bas avec un n'oeil perplexe et lui adresse la parole avec un ton plus que limite :
Moui, que puis-je faire pour vous ? Nous ne faisons pas l'aumône au Manoir Stocrate !
Très occupée à faire des choses de zoukette très occupée, Karambo se rendait en ville lorsqu'une étrange sensation lui fit tourner la tête. Elle posa la paume de la main sur le kahier mur venu et prit un instant pour rassembler ses esprits. La brunette n'avait jamais été très douée pour comprendre les signes que Schnibble mettait sur sa route. Pourtant cette fois-ci, c'était très clair. C'était un appel à l'aide. Bien qu'incapable de déterminer de qui venait l'appel, le lieu où son aide était requise ne faisait pas le moindre doute en revanche. Faisant immédiatement une croix sur toutes ses occupations, Karambo fit volte face et prit la direction du Manoir Stocrate. La brunette n'avait eut l'occasion d'y mettre les pieds qu'en kah seule occasion, et celle-ci lui paraissait désormais bien loin. N'ayant pas un grand sens de l'orientation, Karambo se laissa guider par son instinct. Elle mit donc un temps considérable avant d'enfin arriver en vue des grilles du Manoir.
Plus elle s'approchait de l'entrée et plus elle distinguait kah zoukette qui attendait sur le perron. Elle n'était peut-être pas la seule à avoir reçu l'appel à l'aide. A quelques pas désormais, elle put entendre distinctement la réponse circonstanciée d'Alfroud, le Majordome d'Henry. Son neurone tournant à vive allure, Karambo se colla à Molmol et lui prit la bouteille de champo des mains tout en glissant kah main autour de sa taille.
" Henry nous a invité pour la paaaartyyyy !! "
Elle s'avança, la bouteille bien en évidence, et entraina Molmol avec elle avant que Alfroud n'ait l'audace d'empêcher le passage à zig sublimes créatures venues égailler le quotidien du riche et solitaire Henrystocrate.
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Malaise. Le bouzouk semble bien loin d’ici à cet instant précis. Pourtant, lorsque la sonnette retentit : le bouzouk semble bien décidé à l’ignorer, préférant que son major zouk se charge de l’intrus.
Lorsqu’il s’installe à ses côtés, elle hésite. Doit elle être elle même ? Ou faire semblant d’être celle qu’il aimerait qu’elle soit. La bouzoukette sourit. Il l’attendrit. Son air perdu lui donne un charme fou. D’un geste, elle quitte sa position en lotus, pour se rapprocher un peu plus de lui. La voilà maintenant assise à genoux à ses coté. Trompe à trompe, et assez prés pour chuchoter à son tour :
Henry, ce n’est pas que tes problèmes ne m’intéressent pas. A vrai dire, je crois simplement que je ne serais d’aucune utilité s’il fallait te conseiller. J’ai bien des choses à apprendre avant de pouvoir le faire… Tu comprends ?
Elle ne lui laisse pas le temps de répondre avant de poursuivre :
Je te l’ai dis… Je ne te demande aucune promesse, aucune preuve. Les promesses, ça fait souffrir. La liberté, non. Je n’ai pas vos règles, vos barrières, ou appel ça comme tu veux.
Sa voix se fait plus tendre, elle passe sa main dans la nuque du bouzouk, et commence à lui caresser du bout des ongles la peau de son cou. La bouzoukette se rapproche doucement, et fini par déposer un baiser au creux du dit-cou. Le malaise semble dissipé, et le calme revenu. L’ambiance se fait plus détendue.
Henrystocrate, vous ne m’avez pas fais venir pour vous apitoyer sur votre sort scande t’elle avant de s’avancer pour enfin l’embrasser…
quand soudain : un vacarme se fait entendre dans le corridor, et en l’espace de sto zigonde, Seylinn aperçoit son amie Karambo, et Molmol dans l’encadrement de porte du salon. Ses lèvres s’éloigne d’Henry pour offrir aux invités un large sourire malgré sa surprise. Elle remarque assez vite la bouteille, et éclate de rire.
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Henry regarde Seylinn faire et l'écoute, mais bientôt il n'entend plus vraiment ce qu'elle dit. Il la fixe simplement, il regarde ses n'oeils dépareillés, sa bouche qui bouge au rythme de ses paroles.
Quand elle le touche enfin il frémit et le baiser qu'elle dépose dans son cou l'électrise une nouvelle fois. Il se laisse aller au charme de la bouzoukette. Alors quand elle hausse un peu le ton il est surpris, mais il est encore plus surpris quand il voit arriver deux troubles-fête dans l'encadrure de la porte. Il voit et entend Seylinn qui rit de bon keur. Il ne peut réprimer alors un rire nerveux.
Henry voit Alfroud qui arrive épuisé et essouflé derrière Karambo et Molmol, il se confond en excuses :
- Je suis ... désolé ... Elles m'ont eu ... par ... surprise..
Henry est un peu inquiet de savoir que l'on peut rentrer comme ça chez lui. Il se gratte le menton en réflechissant :
Je vais engager un portier, ça sera plus efficace !
Puis il remarque la bouteille de champo spéciale BBB dans les mains de Karambo, alors il se lève du canapé et les accueilles chaleureusement, visiblement ils sont venus pour faire la fête :
- Molmol, Karambo .. Que manigancez vous ? Il y a d'autres personnes qui vont venir ? Que je sache si je dois faire déboucher quelques bouteilles en plus ? Et que je fasse préparer quelques en-cas ?
Puis Henry tape dans ses mains. La musique change et s’accélère , une boule a facette descend doucement du double plafond et des spotlights s'allument.
Henry regarde ses amis en rigolant et en commençant à se déhancher de manière admirable :
- Et bien quoi? Vous pensiez que je ne savais pas m'amuser ? Vous êtes dans le fourvoiement le plus total.
Dernière modification par Henrystocrate (2962-07-23 19:38:25)
Visiblement, Alfroud ne reconnu pas molmol, malgré la moustache resplendissante qu'elle arborait au dessus de ses lèvres si pulpeuses, que même une zoukette rêverait d'embrasser. Cela toucha au plus haut point molmol la bonne... Par chance karambo arriva et entraîna la plus bonasse des zoukettes à l'intérieur. Molmol, si heureuse d'entrer, tira la langue vers Alfroud en passant à côté de lui, comme pour lui signifier que nanananère, et visiblement il avait le seum. Une fois arrivée à l'entrée de la pièce, molmol, toujours tenue d'un bras par karambo, vit son ami henry avec une autre zoukette qui rit aux éclats.
- SURPRIIIIIIISE !
Molmol s'extirpe de l'étreinte karambolesque, retire ses talons en prenant soin de les poser sur le côté. En remettant droit son paréo, elle observe L'Hôte des lieux qui lança la musique.
- Puis je vous inviter à danser... Monzouk....
Elle marqua un temps d'arrêt. Fit son regard de zoukette battue, comme si elle voulait qu'on lui achète le dernier sac à main zoukkchi, et se retourne subitement vers Alfroud, la main tendue vers ce dernier.
- Monzouk Alfroud ? Ce serait kah honneur... Vous me pardonnez mes obscenités passées ?
Sans attendre de réelle réponse, positive ou négative, molmol entama sa danse, la danse de la séduction, la fameuse Régétaune, en espérant qu'elle plaira au majordome de son ami. D'ailleurs, molmol n'oubliait pas où elle se trouvait ! Entre quelques pas, juste le temps de reprendre sa respiration et de demander à henrystocrate.
- Tu me mets kah flûte de champo pour moi ! Et pour Alfroud, prépare lui kah bon verre on'ze roks ! Et tu prends pas ton Sky kahier prix, j'suis certaine qu'il est moisi ! Merciiiiii henryyyyyyyyy ! Et après venez tous danseeeeeeeeer !
J'ai la plus belle moustache et je suis gentil
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Ticott a toutes les peines du monde à retrouver la salle de vidéosurveillance. Et pour cause, elle n'y est jamais allée. Ce qu'elle sait, par contre, c'est qu'Henry, par souci de protéger sa collection d'objets rares, avait fait installer des caméras dans toutes les pièces du Manoir Stocrate. Et ça, ça lui permettrait de savoir pourquoi il n'avait pas cherché à la faire revenir ou à entrer en contact avec elle. Et puis qui sait, peut-être qu'il avait laissé quelque chose pour elle dans cette salle!
Après de longues minutes passées dans les dédales sous la luxueuse demeure, elle trouve enfin une porte, verrouillée. Elle tente de la pousser, de la tirer, lui donne des coups de pieds, des coups d'épaule mais rien n'y fait. Tout ce que la bouzoukette réussit à faire, c'est se blesser le bras contre un mystérieux boitier situé contre le mur.
Elle tape dedans dans un mouvement de rage revanchard.
*Bip*
Un minuscule clavier numérique s'allume.
*Saisir le norteil-code*
- SURPRIIIIIIISE !
Hein?
*Bip*
Le quoi? dit-elle en tapotant sur le boitier.
*Plus que zig tentatives. Bip*
- Et après venez tous danseeeeeeeeer !
Par la barbe de Todz, qu'est-ce que... Nouveau tapotage.
*Plus que kah tentative. Bip*
Ticott s'écarte du boitier, en pleine réflexion. Connaissant Henry, ça ne sera pas facile de cracker le code d'accès. Mais justement, le connaissant bien, qui de mieux placé qu'elle pour le faire?
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Henry observe Molmol qui embarque Alfroud le majordome dans une danse entodzé ! Il rigole de voir son amie ainsi, et surtout de voir Alfroud dans l'embarras le plus total essayant de se dégager de l'étreinte de Molmol La Fraîche.
Henry explique alors à son majordome :
- Enfin Alfroud, un gentlezouk ne refuse pas une danse à une zoukette !
Puis Henry se dirige vers le bar dans un coin de la pièce, il sert kah coupe de champo pour Molmol et un verre du breuvage préféré d'Alfroud, un Saix on ze Biche.
Puis Henry sort discrètement l'anneau gravé qu'il avait récupéré au pied de la cheminée quand l'oeuf de Faberzouk en était tombé. Derrière spn bar personne ne peut vraiment voir ce qu'il fait. Il le pose délicatement sur un mouchoir en soie qu'il replie dessus, puis il ouvre un tiroir avec un double fond et place le mouchoir avec l'anneau gravé dedans. Sur l'anneau gravé on peut lire ''Dona Ticott et Henrystocrate"
Henry se tourne vers Seylinn et Karambo avec un grand sourire :
- Meszoukettes, qu'est ce que je vous met ?
C'est toujours avec un immense sourire dessiné sur les lèvres, que Seylinn observe la scène avec attention. Elle retrouve enfin le Henrystocrate qu'elle avait laissé quelques nuits plus tôt : celui qui a toujours le don de la surprendre. Ne loupant jamais une occasion de s'amuser, la bouzoukette se lève, et entraîne Karambo à sa suite sur la piste de danse improvisée par molmol.
Kah little party neveeeeeer killed nobodyyy !!
Lorsqu'Henry stop son déhanché pour offrir des consommations, la bouzoukette sait d'avance que la journée de demain risque d'être... difficile , comme la majorité de ces derniers jours. Malgré tout, elle semble interloqué. elle ressasse les mots du bouzouk dans son esprit " Qu'est ce que je vous mets meszoukettes " Est-ce "LE CODE" ? Souhaite il lui faire passer kah message ? ou est ce simplement son extrême gentillesse qui se démarque encore, préférant toujours donner plutôt que de recevoir ?
Elle hausse les épaules, et préfère dans un kahier temps ne pas rebondir : huuuum ce que tu as de plus FORT !
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Ça ne peut être que ça, forcément!
Ticott approche un doigt tremblant du boitier. Si elle se trompe, tout espoir d'accéder à la salle de vidéosurveillance est perdu à Schnibble.
Après un grande inspiration, elle pianote "kahzig".
*Bip* *Clong*
Lohtoh!
La porte se déverrouille et s'écarte en grinçant bruyamment quand la bouzoukette la pousse.
Ticott pénètre dans la pièce dont les néons s'allument fébrilement. Elle fait un tour d'horizon d'un rapide coup d'oeil et se dirige instinctivement vers un bureau collé contre un mur d'écrans.
Bien. Maintenant, sur quel bouton appuyer pour allum...
*Bip* *Bienvenue Monzouk Stocrate. Que souhaitez-vous visionner?*
Euh... Été 2962! Tout le manoir. Et euh...avance rapide.
*Bip* *Lancement vidéo*
Sans quitter des yeux les écrans qui s'allument et se mettent à diffuser en simultané les enregistrements demandés, Ticott s'appuie d'une main sur le dossier du fauteuil et le décale pour s'y asseoir.
Son coeur bat à tout rompre., mais au fur et à mesure du visionnage, l'expression de la bouzoukette change. Elle finit par tendre une main pour caresser un écran du bout de l'index pour le laisser retomber lentement l'instant d'après.
C'est donc ça, murmure-t-elle en se laissant rebondir avec tristesse contre le dossier.
Délaissant un instant les images qui lui fendent le coeur, elle parcourt du regard le bureau et déplace quelques papiers. Titres de propriétés, d'acquisitions d'objets, copies de chèques jonchent le meuble. Elle les écarte avec indifférence jusqu'à mettre la main sur un document qui attire tout spécialement son attention. Et c'est au tour de certains mots de cet exemplaire de la gazette d'être caressés avec tendresse. Le doigt de la bouzoukette glisse jusqu'à la fin de l'article, jusqu'à tapoter le nom de la journaliste qui l'a rédigé.
Pincemi! Mais oui, pourquoi n'y ai-je pas pensé avant?
Ticott s'enfonce dans le fauteuil tout en se perdant dans ses pensées. Les écrans continuent leur diffusion, projetant sur son visage de nombreuses variations de lumière, jusqu'à ce que certaines, stromboscopiques, lui fassent retrouver un semblant d'attention. Tout en saisissant le numéro du journal Vlurxtrznbnaxlois, elle se lève pour se rapprocher du mur et observer de plus près un seul écran.
Stop! Retour sur celui-ci! lance-t-elle en appuyant son doigt contre l'écran en question. En mode ralenti!
L'ordinateur s'exécute et Ticott s'avance davantage en fronçant les sourcils.
Hmm.
Sans donner d'ordre supplémentaire, la bouzoukette s'écarte du fauteuil et quitte la salle en courant. Elle parcourt le dédale de couloirs en sens inverse jusqu'à retrouver l'accès à la cheminée. La gazette roulée et calée dans sa poche, elle déboule dans le salon et s'avance immédiatement vers le bar. Elle fouille le tiroir puis le sort pour taper dessus et libérer le fond caché.
Ce qui en tombe la laisse interdite quelques secondes. Elle se baisse pour ramasser un mouchoir brodé aux initiales HS et un objet brillant qu'elle observe, accroupie.
HS... Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire...?
N'ayant pas davantage de temps pour une nouvelle énigme, Ticott se redresse, glisse mouchoir et anneau dans sa poche avant de quitter le Manoir Stocrate en trombe. Il lui faut maintenant trouver Pincemi.
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Henry tend la n'oreille pour être sûr de bien entendre la réponse de Seylinn. Faut dire que Molmom fait un boucan d'enfer avec Alfroud.
- Ce que j'ai de plus fort ? Vous n'allez pas être déçue avec Karambo ! Je vous prépare kah cock'tail spécial Henry !
A l'instar des plus grand barman, Henry sort un shaker de sous le bar, il y mélange plusieurs boissons issues de bouteilles qui n'ont plus d'étiquettes. Habile de ses doigts, il remue le shaker, le lance en l'air, le fait tourner dans tous les sens, dans son dos, il passe sous ses jambes. BREF, un vrai fesse-tival !
Si avec ça je les impressionne pas ..
Puis il ouvre, le shaker et il y verse une petite larme :
- Kah note salée et le Bloody Henry est prêt !
Henry se rapproche alors des deux zoukettes et leur tend un verre chacune. La mixture rougeâtre bouillonne dedans.
L'arrivée de ses amis lui a changé les idées. Intérieurement Henry se promet qu'il partira à sa recherche quand tout le monde aura quitté le Manoir Stocrate et qu'il aura un peu d'intimité.
Mais son neurone occulte complètement l'anneau qu'il a caché dans le tiroir du bar...
Ne souhaitant pas déranger Molmol durant sa parade nuptiale, Karambo s'approcha de Seylinn au moment où celle-ci fondait sur elle également. Aux mots de la zoukette, une musique singulière démarra, à croire que le Manoir était équipé de la toute dernière version d'HaleyKsa, capable de comprendre les intentions des bouzouks avant qu'ils ne les soupçonnent eux même. Karambo se laissa entraîner dans la danse par sa coupine, et s'arrêta à peine lorsque leur hôte lui tendit kah verre de Bloody Henry.
" Tu lis dans mes pensées, mon très cher ex-époux ! "
Après kah clin de n'oeil, et en avoir versé kah peu à droite puis kah peu à gauche, Karambo daigna arrêter de danser. Elle sirota alors tranquillement la mixture rougeâtre. Elle releva ensuite des n'oeils de bouzounette émerveillée.
" Ohw, c'est cro booooon !!! Tu me remets ça ? "
Parée de son regard le plus adorable, à faire verdir Molmol la cagole de jalousie, Karambo tendit son verre vide à Henry, tandis que kah nouvelle musique se lança. Relâchant son verre sans trop se soucier de savoir si Henry l'avait attrapé, Karambo se mit à balancer sa tête de droite à gauche, au rythme de la musique. Elle ignorait quelles pensées avaient indiqué à HaleyKsa qu'il fallait enchainer sur cette musique, mais la brunette se laissa bercer par ce tic tac entêtant. Bien vite, tout son corps se laissa emporter et elle entraina de nouveau Seylinn avec elle. A kah moment, elle se pencha vers la zoukette et lui glissa à la n'oreille.
" Vivons l'instant présent ! "
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