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Henry, guidé par un désir immuable et inconscient se dirige jusqu'au Manoir Stocrate. Il vient de quitter le batize de TicottTicott après lui avoir laissé une infime partie de son précieux Schnibble corrompu. Ses pupilles sont dilatés, son regard et vide et il ne cesse de répéter à voix basse :
- Il m'appelle ... Il m'appelle ... Il m'appelle
Henry entre dans le Manoir Stocrate. Il ne prête pas attention à Alfroud qui s'affaire dans le vestibule et qui se préoccupe de l'état de santé d'Henry. Henry le congédie en lui offrant sa journée et même sa semaine.
Une fois seul Henry ferme le Manoir Stocrate a clef. Il ne contrôle plus son corps, il ne contrôle plus sa pensée. Il est SA marionnette, SON pantin. Henry finit par se déplacer de manière erratique, totalement désarticulé, il se dirige vers LUI.
Vérifiant une nouvelle fois que personne ne le suit, Henry se rend dans son coffre fort ultra sécurisé. La pièce est grande, deux rangées de piliers la traverse de tout son long. Entre les piliers sont entreposés tous les objets [Rare],[Très Rare] mais aussi les objets [Dangereux]. Il longe le mur et lorsqu'il passe dans l'ombre d'un pilier, dans l'angle mort des kahméras de surveillance, Henry disparait.
Il descend des escalier étroit en colimaçon en se répétant :
- J'arrive.. J'arrive .. Je suis à TOI.
Finalement il arrive en bas des escaliers. Il est descendu si profondément que plus aucun son de la surface ne lui parvient. Il ouvre la dernière porte qui le sépare de l'objet de ses convoitises. Il lui a longtemps résisté, mais tel la morsure d'un serpent venimeux, Son emprise s'est répandue petit à petit dans le corps d'Henry.. puis dans son neurone.
Henry referme la porte derrière lui. Elle se bloque de manière hermétique. Au milieu de la pièce, sur un piédestal repose un Schibble corrompu. Sa lumière irradie la pièce. Mais elle est atténué par une lumière plus forte, une lumière irisée déclinant toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Le Schnibble Légendaire trône sur un plus gros piédestal. Et quand Henry allume la lumière. On peut découvrir sur plusieurs autres piédestaux qui entourent le Légendaire. Des Schnibbles de toutes les couleurs sont ainsi exposés... Bleu, rose, jaune et vert.
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Henry est toujours dans cette pièce dont lui seul connaît l'existence. Sa barbe a poussée, son teint est devenu pâle, il a maigri et ses vêtements sont délavées. Il n'est plus conscient de ce qu'il fait. Il est seul mais il parle comme si on l'écoutait, même les Schnibbles présents dans la pièce l'ont abandonnées. Ils se sont tus. Le quotidien d'Henry se résume à dormir, à aller câliner tous les Schibbles un par un en leur glissant des mots doux dans l'espoir d'entendre à nouveau une voix. Enfin ça s'était au début. Maintenant il le fait par automatisme. Puis il se rend proche d'un tuyau qui lui apporte de l'air frais. Il s'assoit à coté de lui et le tapote de manière répétés et régulière pendant kah heure tous les jours. Ce tuyau remonte directement à la surface dans une des nombreuses pièces du Manoir Stocrate transmettant les vibrations jusqu'en haut.
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Dernière modification par Henrystocrate (2962-08-13 01:26:35)
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La dernière chose dont Ticott se souvient, c'est d'avoir saisi la corde lancée par l'Oracle à son attention.
Comment cette corde avait-elle pu la conduire dans cette pièce, elle n'en avait aucune idée, mais, en se retournant pour examiner l'endroit où elle se trouve, la bouzoukette met une main en visière au dessus de ses yeux pour éviter d'être éblouie.
Serait-ce...?
Elle plisse les yeux, tant pour s'adapter à la luminosité que par contrariété et des stries rouges, bleues, vertes, jaunes et roses barrent son visage alors qu'elle s'approche de la source lumineuse. Dès lors, elle sait où elle se trouve. Personne ne serait assez fortuné pour amasser une telle collection à l'exception d'Henrystocrate.
Ticott tend la main pour les toucher les uns après les autres, comme hypnotisée par leur aura. Suffisamment proche de Lui, maintenant, elle s'empare du Schnibble, le Vrai, le Vert et le colle contre son buste, comme pour l'utiliser comme bouclier de protection. Ainsi parée, elle balaie la pièce du regard pour trouver où se cache Henry tout en murmurant d'une voix douce et rassurante:
Mon grazouk en sucre? Tu es là?
Déconnecté
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Henry est là, à genoux devant un des piédestal de la salle. Il est caché dans la pénombre ambiante. Ses n'oeils sont perdus dans la lueur multicolore du Schnibble légendaire. Soudain, une pensée le traverse. Il perçoit un champ et une Famille soudée.. et Sa Dona Ticott qui le cherche partout. Puis, comme un rêve, cette vision s'évapore petit à petit.
Une voix se fait alors entendre. Elle le sort de sa torpeur, elle parvient à l'extirper de sa contemplation. Il se lève et plisse les n'oeils pour s'adapter à nouveau à la luminosité particulière du lieu. Il répond alors :
- Ticott ? Je suis là..
Il la distingue, elle est baignée dans une lumière verte qui semble irradier de son buste. Cette vision Schnibblique lui rappelle tout ce qu'il vient de vivre, dans cette réalité, mais également dans l'autre. Il secoue la tête comme pour effacer tout ça de sa mémoire. Il s'approche alors de Ticott d'un pas assuré. Quand il est prêt d'elle il l'attrape par la taille et la fixe tendrement :
- Je t.. Je.. Il rougit.
Sans finir sa phrase, il l'embrasse.
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Ticott serre davantage le Schnibble contre elle quand Henrystorcrate émerge de la pénombre, auditivement, dans un premier temps.
Elle l'observe silencieusement, tandis qu'il se rapproche, savourant le moment où il sera en contact avec elle, ce qui ne se fait pas attendre.
Les mains de la bouzoukette se crispent sur le Schnibble juste avant d'être saisie par la taille et ses yeux se perdent dans ceux d'Henry. Elle réprime un sourire en voyant que le poil de son menton a -enfin- disparu et puise toute la force qui aurait pu lui manquer encore dans les mots, non dits, et le baiser de son amoureux.
Ticott baisse les yeux sur la lueur émanant du Schnibble qu'elle continue de serrer contre elle et sourit pour elle même. Elle tend une main pour caresser tendrement la joue d'Henry.
Maintenant, je crois que je sais comment te libérer, Henry.
Accepterais-tu de venir avec moi à la Secte du Schnibble?
Moi aussi, je t... ponctue-t-elle d'un baiser à son tour.
Déconnecté
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Henry est contre Dona Ticott, il se sent léger comme l'air. Il pourrait flotter comme une bulle de savon à cet instant. Alors il acquiesce de la tête quand Ticott lui parle de la secte du Schnibble. Il lui murmure alors :
- Je ne sais pas si je ferai un bon disciple... je suis même sûr que non. Il rigole avant de reprendre. - Mais je suis prêt à essayer du mieux que je peux ! J'aurai le droit à un mini-schnibble vibrant aussi moi ?
Puis c'est elle qui l'embrasse à son tour en ne finissant pas sa phrase. Il sourit quand leurs lèvres se séparent. Puis un frisson traverse son dos, tout le long de sa colonne. Il se retourne pour observer la salle, il frémit à nouveau puis il attrape la douce main de la bouzoukette et l'entraîne hors de cette pièce maudite.
- Sortons d'ici pour l'instant. Je reviendrai quand je serai ... prêt.
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La pièce est toujours remplit de Schnibbles et de quelques objets de collection. Tout est scellé dans des vitrines et la pièce est lumineuse. Il n'y a plus personne dedans.
AAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaahH
Un peu partout en ville, on entend Nabubu tomber dans le Trou du Culte ...
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