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Nagato était arrivé en trombe mais s'était fait discret au moment de rentrer dans les locaux de la mairie. Il était persuadé que des bouzouks avaient tenté de l'interner pendant la nuit. Il était sur que cela arriverait...
Cest timidement que Nagato appuie sur le bouton qui déclenche les hauts-parleur de la ville :
Concitozouks ! A l'aide ! Votre maire élu est en danger !
4 bouzouks se sont introduits hier soir dans la mairie et ont pillé une somme de environ 55 000 struls des caisses municipaux laissant nos magazouks vides ce matin.
Ces mêmes bouzouks, en essayant de mettre en péril notre système de démocratie et en s'attaquant à son symbole élu et représentant du peuple bouzouk ont attaqué votre maire élu et menacent de recommencer afin de me faire interner.
Nous devons rester forts. Vous pouvez dès maintenant COMMENCER A FAIRE DES RESERVES AVANT LA QUETE. Euh non, oubliez ce que je viens de dire, il faut tout prix garder son calme. Schnibble veillera sur nous.
Alors, je donnerai 2 000 struls à quiconque souhaite préserver la paix en envoyant une missive à Ajuntapall expliquant les bienfaits de la paix !
A vos plumes !
Rapidement après avoir appuyé sur le bouton qui coupe le micro, Nagato se cache sous le bureau, espérant que personne ne viendra le trouver et l'interner.
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Après un passage éclair au grand défouloir, Nagato s'était claquemuré à la Mairie. Karambo le savait car la coiffeuse du bras droit du zigond en stoième de la Famille Struleone, qui était depuis le KahDru du mois dernier le voisin d'un haut fonctionnaire municipal, était particulièrement bavarde. La brunette se rendit donc, assez tranquillement, à la Mairie. A l'accueil, elle composa son air le plus innocent de manière très convainquante.
" Je dois AB-SO-LU-MENT parler à Monzouk le Maire. C'est au sujet de mon gain au tournoi de plouk. Vous comprenez, il y a eu kah erreur en ma défaveur, et je souhaiterais la faire rectifier. Seul Monzouk le Maire peut m'aider. J'ai tout de même jouer avec Volezouk sans déclencher la blazième guerre civile de la Colline ! J'ai même PERDU contre Volezouk sans déclencher la blazième guerre civile de la Colline ! Je sais que Monzouk le Maire est sensible à ces petits gestes en faveur de la paix depuis qu'il est devenu Maire. Laissez-moi lui parler ... "
Sans pouvoir dire si son plaidoyer avait fait mouche ou si l'employé de Mairie avait décroché quand sa demande avait atteint plus de zig phrases complètes, Karambo put ainsi atteindre la porte du plus grand burow de la Mairie. Elle s'approcha doucement, et tendit l'oreille. Tout paraissait calme. Un peu beaucoup trop calme d'ailleurs. La Saine Censeuz se doutait qu'il y avait un lobrik dans le grazouk aux lardons !
" Monzouk le Maire ? .... Nagato ? ... Nag ? ... "
Tous ses appels furent ignorés. Alors, lentement, Karambo posa sa main sur la poignée de la porte et la fit tourner. Dans un silence de quête, elle pénétra dans le burow, mais ne vit nul part le zouk qu'elle recherchait. Elle sortit son iToboz et, tentant le tout pour le tout, pianota kah petit ZmZ à l'intention du Maire.
Où te caches tu ?
Karambo envoya son message et attendit kah son, même ténu, qui trahirait la position du zouk.
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Nagato était encore caché sous le burow quand Karambo entra dans la pièce. Le zouk avait pris soin d'éteindre la lumière, pour que personne ne se doute de rien.
Monzouk le Maire ? .... Nagato ? ... Nag ? ... "
Nagato ne bougea pas d'une trompe. Il s'efforçait de contrôler sa respiration afin de passer inaperçu.
C'est à ce moment précis que son itoboz laissa échapper un son, la notification d'un message sûrement, le zouk écarquilla les n'oeils de peur et, par reflexe, agrippe son itoboz avec les deux main, comme si il avait encore une chance de préserver sa couverture. Sur le itoboz, l'écran encore allumé laissait affiché le message de Karambo :
Où te caches tu ?
C'était clair : ils le cherchaient afin de l'interner pour lui rendre les internements qu'il à fait commettre. Le zouk ne rendrait pas. Dès lors, il essaya de tapoter discrètement sur son itoboz afin de mener Karambo sur une fausse piste :
Je suis actuellement à IL Ristorante Struleoni. Les spaggioulis y sont fameux ! Je vis ma meilleure vie de maire heureusement que personne ne veut m'interner AHAH
.
Puis le zouk attendit, en espèrant que cela suffirait a éloigner la censeuZ.
Déconnecté
Nagato était toujours sous le bureau de la mairie. Il y était depuis longtemps maintenant.
Est-elle partie ? Est-ce qu'on me cherche encore ?Pincemi est-elle amoureuZ de Sky ou de Schnibble ? Serais-je interné ? Est-ce que Ajuntapall mérites d'être chef du Club ? Est-ce que j'entendrai encore la voix de Schnibble avant la quête? Est-ce que molmol m'aime ? Est-ce que Karambo sera encore là quand je sortirai de dessous ce bureau ?
Tant de questions que se posait le zouk que son neurone était en train de doucement surchauffer. Cela faisait plusieurs jours maintenant qu'il s'était réfugié ici et il n'avait pas pu mettre en place son mandat schnibblique comme prévu.
Ah... tant pis.
Le zouk se risque finalement à sortir la trompe de sous le bureau de la mairie.
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Avec la patience du grazouk en chasse, Karambo avait attendu des jours et des nuits, sans faire le moindre bruit. Elle avait tellement attendu qu'elle en avait oublié de remonter les salaires de ses expl... employés. Heureusement que son iToboz était en silencieux. Cela lui avait permis d'ignorer les (trop) nombreux ZmZ d'Elodred au sujet des caisses surabondantes de la Flûte Enchantée. D'abord affolés, les messages de son bras droits étaient devenus plaintifs une fois que l'impôt fut passé. Mais rien ne pouvait détourner Karambo de sa proie. Elle était acculée, il suffisait qu'elle sorte pour ...
" Nagato ! "
La brunette fondit sur le Maire. A zig centimètres de lui, elle tenta de se composer un sourire bienveillant.
" Mais où vas-tu comme ça ? Il ne faut pas être si pressé ... On a du temps ... Tout-notre-temps ... Ah moins que tu ne veuilles te précipiter à la Maison du Bonheur ? Tu sais tout le bien que je pense de cette destitution ... pardon, de cette ins-ti-tu-tion ! "
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Mais où vas-tu comme ça ? Il ne faut pas être si pressé ... On a du temps ... Tout-notre-temps ... Ah moins que tu ne veuilles te précipiter à la Maison du Bonheur ? Tu sais tout le bien que je pense de cette destitution ... pardon, de cette ins-ti-tu-tion !
Nagato avait senti un frisson lui parcourir la trompe quand Karambo avait évoqué la Maison du Bonheur, mais ce fût un spasme qui se déclencha lorsqu'elle se mit à parler destitution.
Le bouzouk essayait de garder son calme en apparence.
Ah, tiens vous êtes là très chère, je vous cherchais
Vous êtes là depuis longtemps ? Installez-vous je vous en prie nous avons touuuuuuut notre temps.
Nagato s'assied dans le siège du maire et invite d'un geste de la main Karambo à en faire de même.
Vous savez tout le respect que j'ai pour cette institution. Toutes personne qui sort de cet établissement se voit changer radicalement ! Même les trafiquants de schnibble arrêtent leurs pratiques après ça...
Dans une autre vie, j'ai l'impression d'avoir consacré beaucoup de temps à l'étude des addictions et il s'est avéré que la maison du bonheur était le meilleur moyen pour ces bouzouks de guérir complètement de leurs addictions. Et vous, qu'en pensez-vous ?
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Le zouk arrivait au terme de son mandat. Il avait réussi à duper Karambo depuis le début, ordonnant depuis son itoboz sous le bureau à Martine de préparer l'entièreté du coffre municipale ainsi qu'un petit bonus pour tous ses zamis dans une malle immense qui devait être prête et chargé dehors sur un espèce de chariot à roulettes.
Ahem, ce n'est pas que je n'apprécie pas se regarder dans le blanc des n'oeils mais Schnibble m'apelle !
Le zouk se lève. Et se prépare à quitter la mairie, la ville vide encore visible en décor derrière lui au moment de fermer la porte du bureau.
Ne vous inquiétez pas, je reviendrai
Puis Nagato se hâte de quitter la mairie, afin d'amener ce coffre rempli de struls jusque chez lui.
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Le moustachu ayant regardé le mandat de Nagato de loin en étant choqué de sa fourberie, se déplaça vers la mairie pour la fin de son mandat... Le moustachu lui adressa quelques mots à sa sortie de la mairie...
- Nagato... Je ne vous saluerai point. Vous ne le méritez pas. Tu ne le mérites pas. Tout comme ton rang à la secte du Schnibble.
Le viok' tira une latte de son Pothok et reprit...
- Tu a été une HONTE pour notre chère Colline Pourpre.
Encore une latte (vraiment accro celui-là...)
- En tant que Sain Censeur je ne peux laisser passer une zlote pareille et un tel manque de bonnes moeurs envers nos z'habitants. Pour le bien de Vlurxtrznbnaxl...
-... tu seras jugé.
D'habitude le moustachu aurait esquissé un sourire quant à un nouveau procès mais là, aucun rictus, rien... Si ce n'est de la haine camouflée par sa moustache...
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