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== La cheffe du club des Bonnes Moeurs avait était claire !
Elle s'inquiétait fortement pour la colline... et à juste titre !
soit le Don se moquait ouvertement du Club, soit il avait des choses à cacher, soit il souffrait "de kah forme très avancée de Zarleyphrénie".
Dans tous les cas, il était grand temps que la représentante de la moralité et de l'ordre public de la Colline se déplace elle-même jusqu'à la Villa pour présenter ses respects à la famille !
Jeoff tout jeune censeur et encore apprenti dans la métier s'était vu missionner pour accompagner Karambo au QG des bandits.
Cette mission lui convenait parfaitement pour plusieurs raisons : d'abord, il allait pouvoir revoir le lieu dans lequel il avait grandi, ensuite il allait apprendre son nouveau métier, et enfin, il allait pouvoir rouler des mécaniques devant Karambo !!
L'occasion était trop belle !
Arrivé devant la porte de la Villa et persuadé que sa bague d'ancien parrain lui vallait pass ad vitam aeternam il s'empressa de passer devant la Zoukette, l'air fier et sûr de lui. ==
Ne t'en fais pas !!!
Je vais t'ouvrir ses portes !
== le torse bombé il tape à la porte de la Villa ==
TOC TOC TOC c'est moi ...
TOC TOC TOC c'est moi ...
TOC TOC TOC c'est moi ...
== Il se tourne vers elle un grand sourire, content de lui, mais la porte ne s'ouvre pas. Ne voulant pas que le Censeuze s'impatiente, il lève le doigt comme s'il lui demandait un instant, puis réitère l'opération, mais toujours rien, jusqu'à ce qu'une voix derrière la porte exprime son refus d'ouvrir " t'as pas de basket tu rent'e pas !" ==
Comment ça je rent'e pas !!! Mais c'est chez moi ici !!!
Comment ça non c'est pu chez moi ?
== il plaque sa chevalière contre l'œilleton. ==
tu veux que je t'imprime sur le front que c'est chez moi ? JE VAIS TE....
== il tape à la porte comme un forcené. Puis, réalisant qu'il se comporte en Struleone de bas quartiers et non en ancien Don et nouveau censeur, il se calme, se tourne vers Karambo ...==
aheum... c'est fermé !
Depuis qu'elle était devenue Cheffe du Club des Bonnes Moeurs, Karambo n'avait pas eu kah minute à elle. Si bien qu'elle n'avait pas pu faire le tour des lieux emblématiques de Vlurx afin de rendre hommage à ceux qui guidaient la Colline par leur force, leur charisme ou encore leur intelligence. Les temps étaient troubles et, malheureusement, les visites de courtoisie comme celle de Carotte en son temps n'étaient plus monnaie courante. Car désormais, chacun se méfiait de son voisin et les évènements qui rassemblaient les bouzouks de tous horizons se comptaient sur les doigts de kah main ... d'un bouzouk manchot ... à qui l'on aurait coupé la main restante pour des suspicions de vol dans la Ruelle des Mendiants. Oui les temps étaient véritablement troubles.
Mais Karambo n'était pas zoukette à se laisser abattre. Puisqu'il lui fallait se rendre à la Villa Struleone, autant joindre l'utile à l'agréable et demander à Jeoff de l'accompagner. Avec un peu de chance et de bagou, elle réussirait bien à le persuader qu'il s'agissait d'une escapade romantique ! Car quoi de plus romantique que de demander à l'ancien Parrain de l'accompagner pour lui ouvrir les portes de son ancienne demeure où il avait tant de souvenirs ?
Enfin, encore fallait-il qu'il parvienne à lui ouvrir les portes. Malgré toute sa bonne volonté, et aussi un peu de mauvaise volonté, les portes restèrent closes. Alors que Jeoff se tournait vers elle, la Cheffe du Club des Bonnes Moeurs ferma les yeux et inspira longuement, en silence. C'était une attitude qu'elle avait apprise d'Ajuntapall, le Sage. Bien sûr, après il fallait agir, et ça elle le tenait d'elle ! Elle fit un pas vers Jeoff, effleura à peine son épaule en faisant mine d'y poser la main pour le rassurer.
" Je m'en occupe. "
Puis elle sortit de sa poche sa Super_Karte de Saine Censeuse.
" Malheureusement, les lenteurs administratives, tu sais ... Je n'ai toujours pas une karte à jour. Mais pour entrer, ça devrait faire l'affaire. "
Elle toqua ainsi à la porte, avec moins d'insistance mais plus de fermeté que Jeoff.
" On vous a dit : pas de basket, pas d'basket ! "
" Karambo, Cheffe du Club des Bonnes Moeurs. Je viens faire kah visite de la Villa, et m'entretenir avec vos supérieurs. Je vous conseille de ne pas me faire patienter, ça me rend un tout p'tit chouilla soupe au lait de kramouth. "
Un léger silence suivit ses propos, puis des chuchotements et, enfin, le bruit reconnaissable d'une porte qui se déverrouille. Et on leur ouvrit les portes de la Villa Struleone. Karambo se tourna alors vers Jeoff, crâna un peu, puis attrapa son bras et l'attira avec elle à l'intérieur.
" Il n'y a plus autant de Struleone actifs qu'à ton époque, personne n'a vu Sky en chair et en os depuis ... longtemps, et je doute que le Don se ziclick ici immédiatement pour nous accueillir. "
Elle coula un regard conspirateur vers le zouk.
" Et si tu me faisais visiter ? "
A l'instant même où elle termina sa phrase, un groupe de censeurs fit irruption dans la Villa et les entoura. Karambo ne cilla pas. Bien sûr que cela était tout à fait normal pour une escapade romantique !
Déconnecté
== Jeoff Se gratta la trompe nasale quelques instants, afin de comprendre ce qu'il venait de se passer. Il était à l'intérieur de la Villa, bras dessous bras dessous avec Karambo et entouré de paparazzi censeur nettoyant la zone et flashouillant les Struleone récalcitrants. L'un d'eux avait même flashouillé tout un groupe de Struelone qu'il avait rendu amorphe. Il leur recomptait qu'ils n'avaient rien vu de perturbant, qu'une simple pluie de météorite avait forcé l'ouverture des portes et qu'en aucun cas la carte de la cheffe n'était pas à jour. Tout se faisait sans défaut de procédure... en toute légalité.
Mais tout ceci ne perturbait pas vraiment Jeoff... il n'arrivait pas à comprendre pourquoi lui s'était vu refuser l'entrée... ==
Il n'y a plus autant de Struleone actifs qu'à ton époque, personne n'a vu Sky en chair et en os depuis ... longtemps, et je doute que le Don se ziclick ici immédiatement pour nous accueillir.
Similicuir est toujours parmi nous ? En peau et en struls tu veux dire ?
Le Don ?
== Cette phrase le fit immédiatement penser à Vitouz et Diego Struleone. il eut un moment de nostalgie le faisant soupirer, mais cette nostalgie n'eut pas le temps de se transformer en mélancolie. Karambo lui demanda de lui faire visiter les lieux.... et quoi de mieux qu'une visite guidée pour une escapade romantique. Sans dire mot il serra son bras contre celui de la Cheffe des Censeurs et l'amena dans les quartiers de l'ancien chef Struleone...
La Villa étant immense, le chemin parût long si bien que Jeoff eu envie de faire le coup de la panne à la Zoukette, mais une cheffe n'est pas dupe et Jeoff à des tours bien plus raffinés dans son sac !
Après le troisième feu, puis à droite, ils arrivèrent enfin à destination ! ==
== il lui envoya un sourire mi-coquin mi-satisfait, poussa le Censeur qui n'arrivait pas à déverrouiller la porte, tourna trois fois la poignée vers la droite, mis un léger coup de pied en bas à gauche, tira la chevillette et la bobinette cherra.... ou peut être dans l'inverse je ne sais plus, tourna la clé vers la gauche et ouvrit la porte.... enfin.... ==
Et voici.... ma chambre !!! la porte est légèrement capricieuse.....
== Il invita Karambo à s'assoir sur son lit... en tout bien tout honneur et se colla le plus possible à elle... en tout bien tout honneur ! Lui prit la main tout à fait innocemment, la caressa discrètement et délicatement.... mais sans AUCUN arrière pensé et sourit malicieusement à la zoukette, comme on le fait avec n'importe quelle cheffe ! ==
On va surement trouver plein de choses intéressantes ici ! Tu veux commencer par l'armoire derrière moi ?
C'est alors que le Don se réveilla.
Ouf ! ce n'était qu'un rêve, ils s'immiscent vraiment partout ces enstrulés même quand je dors. Kah inspection par ci Kah inspection par là. Bien heureusement la Villa est une Organisation et pas un moulin on y rentre pas comme on veut.
Ceci explique celà, le Don était venu se reposer loin du tumultes des censeurs dans des contrées qu'ils ne pouvaient se permettre de franchir.
Il vérifie quand même les kahméras et passe voir l'intendant de la Villa, aucun passage n'était à déclarer rien d'anormal.
Très bien ! Si jamais des visiteurs ne faisant pas partie de l'organisation s'approche de la porte tu n'auras qu'a leur tendre ce petit papier à travers la trappe.
Anti-zlot n°670 : Tout Censeur peut décider à tout moment d'inspecter toute ENTREPRISE faisant partie de l'économie de Vlurxtrznbnaxl. Un conseil, n'attendez pas la venue d'un Censeur pour vous mettre sur la voie des Bonnes Mœurs.
Merci de respecter vos préceptes et bonne journée
Le Don retourna à ses affaires en offrant une gnoulze à l'intendant pour ses loyaux services.
Dernière modification par Zouklove (2963-01-08 02:23:16)
Les Censeurs avaient un gros avantage qu'aucun des Struleone présents ne semblaient posséder. Non, pas kah neurone – quoique … Non, ils avaient des lunettes de soleil ! Tandis qu'ils flashaient à tout va, persuadant les quelques zouks qui croisaient leur route que tout était parfaitement normal, Karambo avait fait glisser ses lunettes bicolores devant ses yeux.
« J'aime beaucoup les choix de leur décorateur d'intérieur ! »
Tout était roze et bleu, c'était de toute bowté ! Suivant Jeoff jusqu'à une pièce certainement névralgique du complexe de luxe de la Famille Struleone, Karambo laissait les censeurs se disperser par petits groupes. Ils étaient tous équipés d'iToboz dernier cri, munis de la fonction « appel », une vraie révolution ! Intriguée par la porte capricieuse que Jeoff eut bien du mal à dompter, elle découvrit qu'il s'agissait en fait de sa chambre. Soupçonneuse, elle se laissa guider jusqu'au lit, où ils s'installèrent sans trop se soucier des zig censeurs qui les accompagnaient toujours. Elle se permit alors de relever ses lunettes sur sa tête et plongea ses n'oeils perçant dans ceux du zouk.
« Dites donc, Jeoff Struleone … essayeriez-vous de détourner kah Honnête et Suprême Censeuse de sa Saine mission ? »
L'air malicieux, elle approcha son visage de celui de sa dernière recrue. Mais fut interrompue avant que ses lèvres n'atteignent les siennes, par kah zouk qui pénétra en trombe dans la chambre.
L'un des Censeurs essaya bien de s'interposer : « Censeurs en mission ... »
Mais le zouk insista et se planta devant Karambo, qui dut lever un œil vers lui. Il lui tendit alors un petit parchezouille, qu'elle lut attentivement.
Anti-zlot n°670 : Tout Censeur peut décider à tout moment d'inspecter toute ENTREPRISE faisant partie de l'économie de Vlurxtrznbnaxl. Un conseil, n'attendez pas la venue d'un Censeur pour vous mettre sur la voie des Bonnes Mœurs.
Merci de respecter vos préceptes et bonne journée
Elle reporta son attention vers Jeoff, lui sourit, puis lissa sa robe, et se leva, obligeant le zouk de main à faire un pas en arrière.
« Vous ne savez pas parler, ou vous avez peur de me dire les choses en face ? A moins que ce parchezouille non signé vienne de kah des supérieurs que j'ai demandé à rencontrer en entrant ? Je vais vous dire kah bonne chose ... »
Karambo posa une main dans le dos du zouk et l'accompagna jusqu'à la sortie de la pièce, tout en parlant :
« Je ne prétends pas apprendre à vos supérieurs la manière dont il faut se remplir les poches de struls au détriment des honnêtes zouks. Ils seraient donc bien avisés de ne pas me faire l'insulte de m'envoyer des parchezouilles mentionnant les anti-zlots de kah Saine Censure dont ils ne comprennent visiblement ni les rouages ni les subtilités. Cependant, je suis tout à fait disposée à échanger de vive voix avec eux, c'est d'ailleurs la raison de ma venue. Qui a parlé de kah inspection ? Ce sont les Censeurs qui m'accompagnent qui vous donnent cette impression ? Votre Don a t'il des choses à cacher pour voir dans une simple visite de courtoisie une inspection du Club des Bonnes Moeurs ? »
Avec une extrême douceur et beaucoup de bienveillance, Karambo avait raccompagné le zouk jusq'au seuil de la porte.
« Veuillez donc bien prévenir vos supérieurs qu'il s'agit d'une visite tout à fait normale du Club des Bonnes Moeurs. Rappelez-leur également qu'en vertu des dispositions de l'anti-zlot n°210, les Censeurs mettent tout en œuvre pour la recherche de la vérité et de la justice, et ce à tout moment et en toutes circonstances. Bien sûr, puisque le Don Volezouk n'a rien à cacher, il n'y a strictement rien à craindre de notre petite visite de la Villa. »
Elle sourit et laissa disparaître le zouk de main dans le dédale des couloirs. Puis elle se retourna et avisa un vieil appareil. Jeoff avait toujours eu un faible pour les vieilleries. Quel sentimental il pouvait faire ! Doucement, sans plus se soucier de la conversation très sérieuse qu'elle venait d'avoir avec le sbire struleone, elle s'approcha du meuble sur lequel trônait l'appareil antique. Lorsqu'elle le mit en marche, un léger grésillement se fit entendre, puis une musique passée de mode résonna dans la chambre. Karambo se rapprocha alors du zouk toujours assis sur le lit, et enroula ses bras autour de son cou.
« Jeoff Struleone … Me feras-tu l'honneur de partager ma vi … site de l'Aile la plus privée de la Villa ? Celle qui contient les plus vilains petits secrets de la Famille ? »
Déconnecté
Une fois dans le bural le Don traite la paperasse, kahfacture,zig factures, sto factures..etc à force de compter les factures le Don ne se rendit pas compte qu'il s'était assoupi.
Le mauvais rêve reprit de plus belle.
== Jeoff dans sa chambre de jeune Struleone se sent adolescent. Il se rappelle de ces longues discussions avec Vitouz son père, des nuits blanches à faire le mur avec son
frère Diego, des théories Struleocapitaliste avec son autre frère Boubouch, de Taftaf l'entrainant dans sa folie et enfin de la douceur et de la bienveillance de soeur Leela.
Il revoit aussi les fantômes qui hantent les murs de cette pièce.
Karambo se lève pour raccompagner le sbire Struleone et s'éloigne de l'ancien Parrain...
Il secoue la tête pour chasser ce qui le rend mélancolique et admire la Saine Censeuse exécuter son travail à la perfection. Elle raccompagne avec courtoisie le sbire hors de la chambre de Jeoff ==
« Veuillez donc bien prévenir vos supérieurs qu'il s'agit d'une visite tout à fait normale du Club des Bonnes Moeurs. Rappelez-leur également qu'en vertu des dispositions de l'anti-zlot n°210, les Censeurs mettent tout en œuvre pour la recherche de la vérité et de la justice, et ce à tout moment et en toutes circonstances. Bien sûr, puisque le Don Volezouk n'a rien à cacher, il n'y a strictement rien à craindre de notre petite visite de la Villa. »
== Quelle classe, quel style ! Bien loin du bouzouk moyen et de toute autre bouzoukette !
Elle se retourne vers Jeoff. Son gracieux demi-tour laisse échapper un effluve de son doux parfum de chez Claquette le numéro Poo qui enivre complètement Jeoff. ==
Jeoff Struleone … Me feras-tu l'honneur de partager ma vi … site de l'Aile la plus privée de la Villa ? Celle qui contient les plus vilains petits secrets de la Famille ?
== Partager sa vi.... site ? Jeoff ressenti comme un coup de marteau derrière la tête. Puis il fut pris d'une incroyable chaleur, douce et apaisante et en même temps vive et brûlante. Une telle zoukette voulait partager avec lui ? Il avait beau être un ancien parrain, il avait beau rouler des mécaniques... il restait un sensible zouk.
Il se leva et pris la main de Karambo. Il partit précipitamment de la pièce avec elle en rigolant comme s'il sortait tout juste de l'école de Miss Augine et qu'il voulait amener la zoukette loin des regards pour se confier à elle. ==
Et nous voilà arrivés dans l'aile la plus privée de toute la Villa. Elle est normalement toujours sous surveillance, mais... j'ai encore quelques tours dans mon sac et avec l'aide des autres Censeurs la voix est libre. Là-bas tout au fond c'est mon ancien Bureau de Parrain. Là... devant toi c'est la salle du " Trône". Commençons par là !
== Il ouvre la porte. La pièce est grande. Elle contient une bibliothèque et un bureau gigantesque sur lequel est posée une boite de cigare.
Jeoff ouvre la boite, entre sa chemise dans son pantalon et commence à imiter Vitouz. Il prend un cigare, s'assoit dans le fauteuil et allume le Cigare ==
C'est moi le Don c'est moi le roi, du royaume de la colline !
== il tape trois fois à un endroit précis de ce gigantesque et vide bureau ce qui ouvre un tiroir caché. ==
On y trouvera peut être kah ou zig photographie de "maman".... hahaha
Avec grand intérêt, Karambo approcha la trompe du tiroir secret qui venait de s'ouvrir comme par magie. Persuadée qu'elle touchait au but, elle prit un dossier sur lequel était tamponné à l'encre rouge le mot « confidentiel ». Ses n'oeils pétillaient comme du Champagne 1000 ans d'âge. Elle ouvrit le dossier et lut lentement le titre : « Rapport de vérification de la Machine à Café Maggiore – Villa Struleone, Terrasse des Nobles. »
« Certainement kah nom de code ... »
A l'affût du moindre détail, Karambo parcourut le dossier. Elle s'arrêta avec grand attention sur la dernière mention … * Error 707 veuillez débrancher et rebrancher la machine!!!*
« Jeoff, tu te rends compte de ce qu'on vient de trouver ? »
L'air stupéfait qui trônait sur le visage de Karambo ne pouvait pas laisser place au doute. Elle était extrêmement satisfaite de l'information capitale sur laquelle elle venait de tomber.
« La Famille Struleone est à cours de café ! Leur machine à café est en panne !!! »
Karambo referma le dossier, et le prit soigneusement avec elle. Puis elle fit un signe de tête aux censeurs qui les accompagnaient, avant de remettre ses lunettes bicolores devant ses yeux.
« C'est bon. Nous avons ce que nous sommes venus chercher. Vous pouvez flasher ! Flachez les tous ! Et racontez leur kah belle histoire. C'est important les belles histoires ! »
Prenant la main de Jeoff, Karambo tâcha de lui faire comprendre qu'il était temps de s'en aller maintenant. Elle glissa un baiser sur sa joue, et lui promit à voix basse :
« Tu reviendras ne t'en fais pas. Et puis si tu n'es plus le bienvenu à la Villa, ce n'est pas grave. Je te construirai une belle Villa, rien qu'à toi ! Tu pourras lui donner ton nom … Ou renoncer à ton nom, qu'importe … Pour moi tu seras toujours le mafieux dont je suis tombée amoureuse. »
Et, avec force douceur et attentions, elle entraîna le zouk à sa suite. Partout dans la Villa, les Censeurs avaient reçu le signal du rappel. Ou un appel contenant le signal. Quoiqu'il en soit, ils revenaient tous vers l'entrée, en flashant quiconque croisait leur route. Pour la Famille Struleone, cette descente musclée du Club des Bonnes Moeurs n'avait jamais eu lieu. Mais pour le Club, c'était une grande victoire : il avait découvert LE grand secret de la Famille Struleone.
Maintenant qu'elle y songeait, elle comprenait pourquoi ils étaient tous à cran dernièrement. Comment pouvait-on vivre sans café ?! Pas étonnant que Volezouk n'ait pas souhaité que Molmol vienne mettre les pieds à l'Ally Tehration, il avait trop peur qu'iel lui casse la seule machine à café autour de laquelle ses employés struleone pouvaient encore se rassembler. Et puis, il lui avait tout de même donné un gros indice : cette tasse de café qu'il lui avait apportée avant de lui souhaiter une bonne journée. Le neurone de Karambo fonctionnait à plein régime, du feu de Schnibble. Tout se recoupait ! Alors que le groupe s'éloignait de la Villa Struleone, Karambo souffla, satisfaite :
« Voilà kah affaire rondement menée ! »
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