Pincemi toute neuve poursuit sa visite en ville. Elle réalise qu'elle a un petit creux quand elle passe devant un restaurant aux effluves appétissantes. "Il Ristorante Struleoni". Struleoni ? Comme Struleone ? Est-ce que ça aurait un rapport avec le beau brun balafré ? Si elle peut manger ET revoir le beau zouk qui lui a tapé dans le noeil, c'est zigouble raison d'entrer. Alors elle entre, en se demandant si elle peut choisir une table ou si quelqu'un doit lui indiquer où s'assoir.
Blonde, Belle et Bonne
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Nagato était entré dans le restaurant quelques instants plus tôt avant Pincemi. Celle-ci pousse la porte et tombe trompe à trompe avec Nagato.
Oh bonjour ! Je suis désolé je suis rentré chez vous sans autorisation, j'avais l'impression que ce lieu m'était familier.... On se connaît à tout hasard ?
Nagato contourne la zoukette pour aller se mettre dans le cadre de la porte.
Ma présence n'est pas peut-être pas souhaité chez vous. D'ailleurs votre maison est très jolie ! Je vais m'en aller
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Pincemi retient Nagato par la soutane.
- Non non ! Restez !
Elle pouffe d'un rire mi-moqueur mi-attendri mi-molette.
- Ce n'est pas ma maison. Même si j'aimerais beaucoup, cet endroit est délicieux.
Elle tire doucement la manche de bouzouk pour lui signifier gentiment de la suivre à l'intérieur.
- C'est un restaurant. Voudriez-vous déjeuner avec moi ?
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Un reste au rend ? Ça signifie qu'il faut rendre quelque chose pour obtenir des restes ?
Nagato observe autour de lui, avec un air circonspect. Le lieu semblait en effet acceuillant et de nombreuses chaises sont disposés afin de recevoir plus de bouzouks que déjà présents.
Très bien, j'accepte votre invitation ! Je suis Nagato, et vous ?
Le bouzouk tend la main à Pincemi
Vous êtes la ZIGIEME personne la plus sympathique que j'ai rencontré
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Pincemi serre la main de Nagato.
- Enchantée, Nagato ! Vous m'avez l'air très sympathique également ! Je suis Pincemi. Je suis nouvelle-née et je suis mairesse. Déjà. La classe hein ?
Elle regarde alentour en quête d'une table accueillante.
- Et vous en avez rencontré beaucoup ? Moi, je ne connais pas grand monde, je suis nouvelle-née. Et déjà mairesse. Mais je l'ai peut-être déjà dit ?
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Installons-nous là-bas !
Nagato montre une table libre dans un coin dans la pièce et commence à s'y installer.
Alors comme ça vous êtes la Mère S Ça doit être quelque chose d'important ! Vous êtes la kahière mère S que je connaisse et nouvelle-née de surcroît... Votre histoire n'est-elle pas allé kah peu vite ces derniers temps si je puis me permettre ?
Le zouk marque un temps.
Enfin, pardonnez-moi, vous avez tout à fait le droit d'être mère et nouvelle née à la fois. Ça ne me regarde pas, en tout cas vous êtes très classe. Vous connaissez Schnibble ?
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Pincemi s'assoit face à Nagato, ravie d'être dans un lieu aussi cozy.
- Et bien oui, tout est allé très vite, je le reconnais. Hier encore, Miss Augine me prédisait un avenir de prostipupute dans la ruelle et aujourd'hui, me voilà assise au restaurant avec un charmant bouzouk et les poches pleines de struls. Puis il y a ce balafré, ce clodo révolutionnaire, cet éleveur de pioupiouk, cette bouzoukette ensoutanée et ennivrante, ce suppléant qui voulait être mairesse à la place de la mairesse...
Elle prend le ton de la confidence :
- Oui, y a quelqu'un qui m'a dit que c'était lui ! Bref, je suis toute chamboulée. Et quand je suis chamboulée il faut que je... Cher Nagato, vous êtes mon invité ! Commandez ce qui vous fera plaisir !
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Recevant de plus en plus de rapport du Staff' du Ristorante Struleoni, le Zigond en Chef fini par se décider à y aller en personne.
Les premiers rapports faisaient état de la présence de Jeoff, mais après tout c'était son Ristorante à la base, tout le monde a le droit de manger surtout en cette période de pénurie...
Pénurie, tiens, ce serait le bon moment de relancer le Stand de la Famille pour les plus démunis, ou de faire du profit, à réfléchir.
En revanche les rapports suivants étaient bien plus inquiétants, sa belle amnésik' était en pleine discussion avec kah de ses agresseurs, qui sait ce qu'il risquait de lui faire !
Sky Struleone débarque en trombe dans l'établissement, craignant le pire, imaginant le Soutané Nagato pikouzant Pincemi pour l'asiler de force :
Tout le monde la trompe en... Hum...
Il reconnaissait l'air sur la tronche de Nagato, c'était le même air naïf que celui de Pincemi, lui aussi serait amnésiak' depuis son internement ?!
Pas besoin de brusquer s'il a oublié, mais quand même il fallait en être sûr !
Sky fit signe aux serveurs qui amènent aussitôt kah fauteuil à la table du coin, puis y posent kah assortiment de tout ce que le Ristorante sert.
Le Grand BuZinessZouk fait kah signe rapide de la tête à Jeoff, file kah grosse liasse aux serveurs et va s'assoir en demandant la permission après :
Bonjour, la place est libre ?
Oh ! MaZoukette Pincemi, décidément nos chemins se croisent partout...
Et Nagato... tiens, toi, ici, avec elle... la dernière fois que je t'ai vu, tu étais dans ses...
Se souvenant qu'il parlait à des amnésiaks', il s'arrête pour ne pas brusquer leur neurone :
Bref, je vous ai fait apporter kah beaucoup de tout, n'hésitez pas, c'est cadeau de la Famille Struleone !
Donc, comment vous allez ? L'endroit vous plaît ? Pas trop dur le job de Mairesse ?
Et toi Nagato, tu m'as l'air kah peu paumé, ne me dit pas que tu as encore bu le champ' dégueu de la Flûte Enchantée, tu sais bien qu'il te retourne l'estomac...
Don Sky Struleone Kahier du Nom, Grand BuZinessZouk et Phil'en'trope
PinceSky Blaz Ever <3
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Pincemi tape dans ses mains. Elle se remet la mèche en place. Elle a bien fait d'écouter son instinct.
- Monzouk Sky ! Quel heureuse coïncidence ! Ou peut-être me suivez-vous ? Ce qui serait à la fois inquiétant et terriblement excitant.
Elle lui fait signe de la main.
- Je vous en prie, asseyez-vous. Cela vous convient, monzouk Nagato ?
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Nagato observé attentivement le zouk qui les a abordés. Il le devisage de la trompe au pied pendant un moment.
Mais oui naturellement, installez-vous, vous me dites quelque chose vous aussi
Êtes vous un amoureux du Schnibble ?
Puis le zouk va continuer de fixer Sky attentivement
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DES TARTES AU BLOUBZ !!!!
heu....
==Jeoff se réveille d'un profond sommeil, un petit filet de bave dégoulinant le long de sa trompe, les yeux un peu gonflés et la langue pâteuse. Il a la tête lourde et plein de picotements parcourent ses bras. Il secoue sa tête et se frotte les yeux.
Il prend quelques minutes pour rassembler ses esprits.
Ce type de réveil ne lui est pas inconnu. Il connait ces sensations pour les avoir vécus à de nombreuses reprises lorsqu'il n'était encore qu'un voyou dans la ruelle des plaisirs.
Il regarde autour de lui longuement pour chercher des indices.
Des bouzouks le neurone déviant... rien d'anormal !
JF Sébastien ....
JF SEBASTIEN ?!
Il se frotte à nouveau les yeux .... non ! Une illusion....
Une bouteille de bierro à côté de lui ....
Plus aucun doute !
==
C'est donc ça !
J'ai été dralgolisé de force... à l'insu de mon plein gré !
MAIS QUI ?!
== Il se lève brusquement, cherche autour de lui ! LA !!! UN ZOUK QUI PREND LA FUITE !!! COURS JEOFF... COUUUUUUUURS ! ==
Impatiente, Pincemi attendait à une table du Ristorante. Elle avait choisi la table avec autant de soin que sa robe, exagérément rouge, exagérément fendue et exagérément minuscule. Dans un recoin du Ristorante, Pincemi attendait Daphné pour lui faire passer l'entretien d'embauche de sa vie. Pour faire passer le temps, elle avait commandé une bouteille de champo, qu'elle sirotait tranquillement tout en se remémorant la création de ce lieu qui avait tant compté autrefois.
Pourvu qu'elle arrive avant que je sois bourrée.
Blonde, Belle et Bonne
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Toute encapuchonnée, Crole sort des cuisines du Ristorante. En passant près de la table de Pincemi, elle laisse tomber un smurtz dans la coupette de champo de la BBB puis va s'asseoir à une table dans la pénombre.
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C'est avec une excitation mêlée de nervosité, missive en main, que je me dirige vers la petite armoire du taudis qui me sert de logement. Aujourd'hui, c'est le jour de mon entretien avec Pincemi chez Il Ristorante Struleoni. Le seul, l'unique. Devant le miroir, je prends un moment pour m'assurer que chaque détail est parfait. Mes vêtements, soigneusement choisis parmis les piètres pièces en ma possession - une jupe noire fendue et un caraco perle - reflètent l'élégance et la confiance que je souhaite projeter. Une dernière vérification de ma coiffure, un soupir pour calmer mes nerfs, et un sourire d'encouragement à mon reflet. Je suis fin prête.
Si je dois être honnête envers moi même, je suis une novice en matière d'entretiens. Depuis mon arrivée dans cette ville, il y a quelques jours à peine, je n'ai aucun souvenir de ce que j'ai vécu avant. Chaque jour est une découverte, une nouvelle page blanche. Je n'ai rien à perdre, tout à gagner... et je suis déterminée à faire de cette rencontre un succès.
En poussant la porte d'Il Ristorante Struleoni, un parfum alléchant de Spaggiouili me parvient immédiatement. Mon ventre creux se reveille immédiatement. Tandis que mes yeux s'ajustent à la douce lumière tamisée du restaurant, une scène cocasse se déroule devant moi. Une bouzoukette semble-t-il rousse, drôlement encapuchonnée, frôle maladroitement la table où est installée Pincemi, renversant presque un verre sur son passage - c'est tout du moins ce que je m'imagine à bonne distance de là. Je retiens un sourire, la regardant s'installer plus loin avec une aisance nonchalante. Ce court répit m'aura au moins permis d'appaiser ma nervosité.
Je me ressaisis et me dirige vers Pincemi, mon cœur battant légèrement plus vite esperant secretement qu'elle lève les yeux et m'accueille avec un sourire chaleureux.
- Bonjour Pincemi, je suis Daphné, dis-je en m'asseyant : comme si j'avais besoin de lui rappeller qui j'étais suite à notre rencontre fugace. Merci beaucoup de m'avoir invitée ici.
Je souris, mon anxiété s'évaporant peu à peu. Je prends une respiration profonde et décide de recouvrer mon air confiante en lançant la conversation sans plus tarder.
- Je dois vous avouer quelque chose, Pincemi. Je suis nouvelle en ville, et je n'ai aucun souvenir de ma vie avant mon arrivée ici. Chaque jour est une découverte, et je suis encore en train de m'adapter. C'est à la fois fascinant, excitant et quelques peu... déstabilisant. Mais je vois cela comme une opportunité de tout recommencer, de créer quelque chose de nouveau et d'unique. Et travailler chez Eve Caillou serait un incroyable début pour moi.
Mes yeux se rivent sur elle, comme pour attendre une validation à cette dernière phrase.
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Stratégiquement installée en direction de la porte, Pincemi est si absorbée par la surveillance de l'entrée qu'elle ne prête pas attention à l'encapuchonnée qui passe près de sa table. Tout juste s'autorise-t-elle une pensée sur la baisse de standing d'un restaurant normalement honni des clodos et autres MLBistes. Mais la bouffe y est si bonne...
Elle trépigne d'impatience en voyant Daphné entrer dans le Ristorante. Comme attendu, elle est superbe, à la fois sobre et élégante. Pour une chomiste, elle est même carrément bien fringuée. Pincemi croit même reconnaître une vieille jupe à elle financée par la mairie et donnée aux bonnes œuvres pour SOS Zoukettes mal fagotées.
Elle se lève de sa chaise pour accueillir Daphné et se rassoit aussitôt, imitant une Daphné pressée d'en découdre.
OK, pas de préliminaires, on rentre directement dans le vif du sujet, ça me plaît.
- Bonjour Daphné. Avant d'entamer quelque négociation que ce soit, laissez-moi vous dire que vous êtes très en beauté.
Pincemi remet sa mèche en place, histoire d'être, elle aussi, très en beauté (car, oui, ce simple geste suffit).
- Vous aimez le champo, n'est-ce pas ?
Sans attendre la réponse, Pincemi sert une coupette à Daphné. Elle saisit la sienne et la tend vers son invitée pour trinquer.
- Votre embauche dans notre repaire à la vocation encore floue même pour moi est d'ores et déjà acquise, nous le savons vous z'et moi. Aussi, au lieu d'essayer de me convaincre de faire quelque chose que j'ai déjà décidé, racontez-moi tout ! Il est loin, le temps où j'étais une nouvelle-née et j'aimerais revivre un peu de ces sensations par procuration, si vous le permettez.
Blonde, Belle et Bonne
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Merci pour le compliment. Vous êtes également très en beauté.
Elle remet une mèche en place avec une élégance qui ne passe pas inaperçue. Je suis captivée par sa présence, par son assurance tranquille. Quelques choses me dit que pour en arriver là, cette bouzoukette à du vivre des expériences incroyables.
Le champo ? Oui, j'aime beaucoup, dis-je en souriant sans avoir la moindre idée de ce dont elle parle, avant qu'elle ne me serve une coupette. Nous trinquons et je sens une chaleur familière et réconfortante se répandre en moi. Oui. J'aime le champo. C'est un fait que je ne peux désormais plus ranger dans la section "inconnue" de ma boite crânienne.
Pincemi me demande alors de lui raconter mon histoire, et je sens une excitation monter en moi. C'est l'occasion de partager ce voyage étrange et fascinant.
Eh bien, Pincemi, c'est une histoire assez singulière. Il y a seulement quelques jours, je me suis réveillée dans un appartement inconnu, sans aucun souvenir de ma vie passée. je contemple ma coupe : avais je déjà aimé ça auparavant ? Je fais une pause, observant ses réactions, puis continue. C'est comme si j'avais été jetée dans une aventure sans préavis. Chaque coin de rue est une découverte, chaque visage une nouvelle histoire. Je suis déterminée à comprendre pourquoi je suis ici et quel est mon but. Ce qui m'intrigue le plus, c'est cette sensation constante d'être guidée par une force mystérieuse. Peut-être est-ce Schnibble, peut-être autre chose. Mais je suis certaine que tout cela a un sens, une mission
Je prends une pause pour respirer et organiser mes pensées : Et vous, Pincemi, avez-vous déjà ressenti ce genre de mystère, cette impression d'être poussée vers un destin inconnu ?
Autour de nous, le restaurant continue de vivre, mais en cet instant, il semble que le monde entier se concentre sur notre table, sur cette conversation. Je suis prête à partager tout ce que je peux et à découvrir ce que l'avenir me réserve
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Pincemi accueille le compliment du hochement de celle qui sait déjà toute sa beauté et qui devine la politesse de son interlocutrice. Elle s'amuse de son expression lorsque Daphné découvre le goût du champo - une expression qui ne trompe pas - et, comme toute zoukette qui se respecte, en tombe namoureuse au kahier instant. Pincemi chasse alors la nostalgie des kahières fois qui menace de se pointer au profit de l’excitation en écoutant le récit de Daphné.
Elle acquiesce régulièrement, retrouvant des portions d'elle-même dans ce récit empreint à la fois de confusion et d'exaltation.
Quand Daphné se montre curieuse à son égard, elle prend une légère inspiration et une bonne gorgée de champo avant de lui livrer son expérience de zoukette qui a roulé sa bosse. Elle manque de s'étouffer et avale in extremis ce qui menaçait de l'envoyer en Quête prématurément, sans se douter qu'il s'agit d'un smurtz déposé là intentionnellement par une Secteuse connue pour être prête à tout pour ramener les fidèles dans le rang de la Quête et du mariage.
- Évidemment. Je suis exceptionnelle, mais je suis comme tous les bouzouks et toutes les bouzoukettes. Je connais les affres que tu traverses. À la seule différence que j'ai très vite su pourquoi j'étais là et quel était mon but, même si celui-ci change au gré de mes humeurs et de mes ragnagnas.
Elle rit furtivement, ressert les coupettes et poursuit :
- Bien sûr, Schnibble nous guide et Schnibble sait que je lui suis toute dévouée. Mais...
Pincemi se penche vers Daphné et jette un regard furtif autour d'elle avant de poursuivre sur le ton de la révélation complotiste :
- Nous sentons toutes et tous cette force mystérieuse qui lui est supérieure et bien plus impérieuse.
Elle se recale contre son dossier et sirote son champo comme si elle ne venait pas de dire cette horreur.
- C'est un blasphème de dire cela et si Sangtriste ou n'importe quel secteux apprenait que j'ai proféré ces paroles, Schnibble seul sait ce qu'iels pourraient me faire. Autant quand Fuyuzora était Grand Prêtre, j'aurais tout fait pour qu'Il me punisse, autant là, j'adore notre Gépétesse, mais je préfère me faire punir par Sky.
D'un signe au serveur, elle commande zig plats de spaggioulis et repose sa coupette avec une concentration inhabituelle pour un geste aussi simple, basique. Elle se ressert un verre et, prise d'une violente bouffée de chaleur, s'évente avec sa coupette. Sa robe tachée de champo lui colle encore plus à la peau. Sa peau prend une couleur orange foncée qui confine au rouge corrompu. elle prend une profonde inspiration et se redonne une consistance qui semble nier qu'elle vient de s'asperger de champo, affichant un sourire de façade tout en redoutant l'immédiateté de la punition schnibblik pour son blasphème.
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Je souris en écoutant attentivement Pincemi, essayant de ne pas éclater de rire à ses blagues sur les ragnagnas et les caprices de la vie de bouzoukette. Sa façon de parler me fascine et m'amuse en même temps. Lorsqu'elle se penche vers moi pour parler de cette force mystérieuse supérieure à Schnibble, je prends soin de garder mon visage neutre, bien que je sente une pointe de curiosité malsaine poindre à ma surface. Je fais laisse une pose s'installer, buvant une gorgée de champo avant de lui répondre :
Étant encore en phase ... d'adaptation.. Je n'ai pas encore eu le temps de m'attacher à un clan ou de me plonger plus en détails dans les méandres des croyances locales.
Je jette un coup d'œil complice autour de nous, imitant son geste de conspiration. Mais ne vous inquiétez pas, votre secret est en sécurité avec moi. Je ne suis pas du genre à aller raconter des histoires de blasphème aux quatre vents. Après tout, qui suis-je pour juger ? Un grain de sable dans votre désert j'imagine.
J'observe Pincemi se resservir et s'éventer avec sa coupette. En tout cas, je dois dire que vous avez un talent pour rendre les conversations passionnantes. Qui aurait pensé qu'un simple dîner de Spaggiouili pourrait devenir une aventure théologique ? Je la regarde droit dans les yeux, pénétrant son regard sans vergogne, un sourire malicieux sur les lèvres. Et puis, peut-être que cette force mystérieuse supérieure à Schnibble vous a guidée à renverser du champo sur vous pour me montrer à quel point vous êtes dévouée... ou juste pour me distraire un peu.
Je ris doucement, remarquant la légère teinte rouge de sa peau. Plus sérieusement, j'aimerais, comme vous, trouver ma propre voie dans cette ville étrange et merveilleuse. Et si cela signifie entendre quelques vérités cachées et garder quelques secrets, eh bien, je suis prête.
D'un geste bref, je finis ma coupette de champo, la reposant le plus délicatement possible sur la table tout en gardant un sourire espiègle. Je me remémore ces dernières phrase : Sangtriste, Sky, Fuyuzora... voilà des noms singuliers que je n'oublierais pas. Et comme un flash du passé : l'un d'eux fait tilt en mois.
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Pincemi passe ses mains sur sa robe pour tenter de faire disparaître les traces de sa maladresse, mais le smurtz fait son œuvre et elle perd toute coordination physik et neuronale. Sa compréhension reste optimale, mais Pincemi sent sa capacité à sexprimer lui échapper et quand la sexpression lui échappe, Pincemi n'est pas satisfaite.
- C'est moi où il fait plage, ici ?
Elle s'empare d'une serviette pour tenter de se faire un peu d'air.
- La piscine a augmenté d'un coup, j'ai du mal à cuisiner.
Pincemi suffoque et, pour une fois, ce n'est pas à cause d'une quelconque exaltation spirituelle ou physik, même si la mention de Fufu lui a donné un petit coup de chaud. Elle essaie toutefois de reprendre le fil de la conversation.
- Je ferai de mon mieux pour tartiner à trouver ta grue. En tant que zoukette aménagée, c'est mon rôle d'être baignoire pour les plus flupu..
Pincemi sent que ses propos ne veulent rien dire, mais plus elle lutte pour trouver le bon mot, plus le bon mot la fuit.
- Mais putride, jeune zoukette ! Le matin vers la ville est pavé de manger et de nombreux lavabos tenteront de profiter de ton rosier pour leur propre profiterole !
Agacée, Pincemi commence à se gifler pour tenter de remettre son zigouble neurone en place.
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Je regarde Pincemi avec un sourire amusé au départ, observant ses tentatives maladroites de se rafraîchir et de retrouver ses esprits. Son discours incohérent me fait sourire et je ne manque pas de le relever avec une pointe de mesquinerie.
- Ah, Pincemi, je dois dire que vous avez un talent unique pour rendre cette conversation des plus divertissantes ! Il faut admettre qu'il fait un peu chaud ici, mais je n'ai jamais entendu quelqu'un parler de piscine et de tartiner pour trouver une grue avec autant de conviction.
Je ris doucement, mais je commence à me pencher vers elle, inquiette de la voir se gifler pour retrouver son calme.
- Pincemi, vous allez bien ? On dirait que le champo a eu un effet plus fort que prévu. Vous parliez de baignoire et de profiteroles, mais je crois que vous avez besoin d'un moment pour vous reprendre.
Doucement, je pose ma main sur son bras, essayant de la calmer sans l'effrayer. - Respirez profondément, Pincemi. Peut-être devrions-nous appeler quelqu'un pour s'assurer que tout va bien ? Il me semble que quelque chose ne va pas, et je préfère être sûr que vous êtes en sécurité.
Lui offrant un sourire rassurant, mais ne pouvant cacher l'inquiétude dans mes yeux. Je cherche autour de nous un serveur ou quelqu'un qui pourrait nous aider et aperçoit un peu plus loin l'encapuchonné croisée à mon arrivé : Peut-être sera il en mesure de nous nous aider ? - Excusez-moi, pourriez-vous nous apporter un verre d'eau et peut-être appeler quelqu'un qui pourrait vérifier si tout va bien ? Pincemi ne semble pas se sentir très bien.
Revenant à Pincemi, je continue de lui parler doucement. - Ne vous inquiétez pas, Pincemi. Nous allons nous assurer que tout va bien. Vous êtes forte et incroyable, et je suis là pour vous aider. Si tant est que j'en sois capable.
Je reste près d'elle, attentive à ses besoins, essayant de lui apporter le soutien nécessaire dans cette situation étrange et inquiétante.
crole
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Entre deux sourires cachés par la main coupable d'assaisonnement de champo avec du smurtz, Crole sursaute quand Daphné l'interpelle. La rouquine devient plus pâle que celles d'un zouloucoptère en plein atterrissage. Zut zut zut keskêmveu !? Un verre d'eau radioactive, mais pourquoi faire ? ... ... Oh... Évidemment, quelle génie !
La zoukette se lève et faisant mine de rajuster sa soutane et son capuchon, elle tourne le dos aux deux zoukettes pour enfiler un postiche afin de ne pas être reconnue. Elle s'empare ensuite d'un vase et en éjecte les fleurs pour finir par balancer tout le contenu en direction de la trompe nasale de Pincemi.
Puis, prenant une grosse voix de mâle, elle grommelle sous le masque qui lui cache le visage:
Ne me remerciez pas, je vous laisse à votre dîner meszoukettes. ... Bouôn appétité, comme ils disent chez les "Strouléoné".
Crole fait un demi tour sur elle-même pour retourner à sa place, en espérant ne pas se faire invectiver avant d'y arriver.
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La panique de Daphné fait paniquer Pincemi. Celle-ci se gifle plus fort en demandant de l'aide.
- Asile ! Pikouz ! TitboulZ ! Nain fermier !
C'est alors qu'un bouzouk étrange - le vieux scribouillard ? - intervient avec un geste de secours fort à propos.
La trompe dégoulinante d'eau croupie, Pincemi retire une feuille moisie de sa joue avant de remercier le bouzouk déjà reparti, tel un preux kramouthier sur son fidèle destrier. Puis elle se rassoit et invite Daphné d'un geste de la main à en faire de même.
- Bon sang, je crois que quelqu'un a smurtzé mon verre ! On n'est pourtant pas à la taverne, ici. Va-t-il falloir qu'on demande des couvercles pour nos coupettes pour éviter les smurtz non consenti et autres jet hache baies ?
Pincemi se sent d'humeur à taper un petit scandale.
- Je veux voir le patron immédiatement !
Puis elle se souvient qu'il est en Quête et devenu distant.
- Qui s'occupe de cette taule, déjà ?
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Le mélange d'éclaboussure d'eau souillée apporte une touche de drama et semble avoir un léger effet sur mon hôte. Quoi qu'il en soit, l'intervention de cette tierce personne, bien que sollicité par mes soins, laisse à désirer. Je jette un regard circulaire autour de nous, cherchant désespérément un serveur ou quelqu'un en charge qui pourrait nous aider. Mes pensées tourbillonnent, essayant de comprendre comment une soirée qui avait si bien commencé a pu se transformer en ce chaos-artistico-cosmique. C'est alors que je remarque la silhouette encapuchonnée (Crole) qui s'éloigne discrètement. Quelque chose dans son comportement me semble suspect, mais je n'ai pas le temps de m'attarder dessus.
- Pincemi, calmez-vous, dis-je en posant ma main sur son bras pour tenter de la rassurer - Je pense que vous avez raison, quelqu'un a probablement smurtzé votre verre. c'est avec le sentiment d'enfoncer une porte ouverte sur l'inconnu que je prononce cette dernière phrase, le regard perdu dans le vague.
- Peut-être qu'il serait préférable de quitter cet endroit pour l'instant. Je ne veux pas que vous vous sentiez encore plus mal...
Je lève la main pour appeler un serveur, expliquant rapidement la situation. - Excusez-moi, ma camarade a bu quelque chose qui semble avoir été altéré. Nous avons besoin d'aide immédiatement. Pouvez-vous appeler un responsable, ou au moins nous apporter de l'eau propre ?
Le serveur semble enfin comprendre l'urgence et s'éloigne pour chercher de l'aide. Je retourne auprès de Pincemi, essayant de maintenir une façade calme malgré la panique qui monte en moi.
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Encore un peu secouée - pas comme elle aurait voulu, mais ça fera l'affaire -, Pincemi gardait les idées assez claires pour remarquer que Daphné était en train de prendre le contrôle d'un rendez-vous qui lui appartenait. Comment reprendre la main sans avoir l'air d'une fric control ? Dans son état, Pincemi s'en moquait. Dans n'importe quel était de n'importe quel pays, Pincemi s'en moquait.
- Dites donc, ma petite ? J'ai pas déjà demandé à voir un·e responsable ? Est-ce que je ne suis pas déjà en train de régler le spountz ?
Elle fronça les sourcils et gronda Daphné comme on gronde un bouzounet, avec tendresse.
- Que voulez-vous qu'on fasse avec de l'eau ?! La moindre des choses, ce serait de nous apporter une bouteille de leur meilleure gnoulze ! Vous ne croyez pas ?
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Je regarde Pincemi, encore un peu secouée par les événements. Je réalise soudain que dans ma panique, j'ai peut-être raté certains détails de la situation.
- Ah... je suis désolée, je n'ai pas réalisé que vous aviez déjà demandé à voir un responsable, poursuivant un peu embarrassée - Je pense que le stress de la situation m'a fait perdre le fil des événements.
Un peu penaude par les remontrances de ma future-nouvelle-déjà boss, je lève la main pour appeler à nouveau le serveur puisque celui ci ne semble pas avoir entendu, cette fois avec une demande plus précise. - Excusez-moi, pourriez-vous nous apporter votre meilleure bouteille de gnoulze, s'il vous plaît ? Et nous avons toujours besoin de voir un responsable comme l'a demandé Pincemi pour discuter de ce qui s'est passé avec notre boisson.
Je prends une profonde respiration pour me calmer et essayer de reprendre le contrôle de mes pensées n'étant pas très à l'aise avec l'imprevu.
- J'espère que cette gnoulze vous aidera à vous sentir mieux et que nous pourrons rapidement tirer cette affaire au clair même si je dois vous avouer que je n'ai pas une traite idée de ce dont il s'agit ! cette fois avec un brin d'espieglerie : je suis maintenant convaincue que vous avez énormément de chose à m'apprendre ! Peut être pourriez vous me parler des différentes voies qui s'offrent à moi ?
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