Le liste des choses à faire était longue, mais Ticott n'avait pas peur de la tache à accomplir. Si des dizaines de parchezouilles devant la bouzoukette montrent des fleurs toutes plus fanées les unes que les autres, des plats lobrikesques à souhait, des robes dignes de Britney Sprout, des musiques entodzées, elle reste le regard dans le vague, perdue dans ses pensées.
Il va bien falloir finir par le faire... On ne peut pas se marier, sans ça, c'est évident, soupire-t-elle en s'adossant au fauteuil, songeuse.
Un autre soupir plus tard, elle quitte le confort du dossier et se redresse pour attraper son tobozon portable. Elle réfléchit avant de rédiger un message qu'elle efface aussitôt en secouant la tête.
Non, non, non! Tu es bien trop brusque, tu vas lui faire peur!
Ticott retrouve le confort de son dossier et après avoir tapé puis effacé de nombreux autres messages, elle finit par appuyer sur la touche "envoi à Henrystocrate".
Coucou Mon grazouk en sucre. Je suis dans mon bureau à la Secte, à faire kesketucé. Tu peux me rejoindre quand tu auras une minute? Ta Ticott <3
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Fidèle à lui même, Henrystocrate adore l'art de la mise en scène et du spectale. Avant même que Dona Ticott n'aie le temps de se lover complètement dans son fauteuil, approchant à pas feutré au sein même du bureau, il se tient derrière elle. Sans un bruit ni geste brusque il dépose ses mains tendrement sur les n'oeils de la zoukette tout en approchant sa bouche des n'oreilles de celle-çi. Il lui susurre à l'oreille :
" Qui est-ce?"
Il espère alors que Dona Ticott ne lui réponde pas : "Light"
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Tous les sens de Ticott se mettent à frémir au contact de son fiancé. La bouzoukette sourit car cette configuration n'est pas sans lui rappeler le le jour où elle était tombée amoureuse d'Henrystocrate.
Joueuse, elle fait mine de réfléchir, son sourire grandissant à chaque seconde qui passe.
Hmmm... La Grande Prêtresse, peut-être?
Ticott éclate de rire puis tourne sa tête tant pour échapper aux mains d'Henry que pour lui offrir un regard plein d'amour.
Toi, ça ne peut être que toi!
Elle finit par se redresser pour étreindre le bouzouk et l'embrasser avant de susurrer à son tour:
Il est temps, Henry, raconte-moi les Bas à Masses...
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Henrystocrate sourit à l'évocation de la grande prêtresse Sangtriste il a peine le temps de murmurer :
"Si ca avait été la Grande Prêtresse, tu l'aurais sûrement entendue vibrer avant même qu'elle entre dans ton bureau !
Il finit par répondre au baise de Dona Ticott en se laissant étreindre par la douce zoukette, il en profite pour respirer à pleine trompe son subtil parfum.. un sentiment de bien-être l'envahit totalement. Jusqu'au moment où elle aborde le sujet des Bas à Masse. Un éclair de douleur lui parcourt le dos à cette évocation et il serre la zoukette encore plus fort dans ses bras.
Est-il seulement prêt à évoquer son départ.. et puis.. le reste ! Alors il décide de détourner l'attention par une cabriole dont il a le secret en s'exclamant :
"Tu as vu l'heure ? Tu n'as pas faim ? Si ! Parfait ça tombe bien j'ai commandé dans le meilleur restaurant de Vlurx ! Regarde"
En finissant sa phrase il tape deux fois dans ses mains et une armée de zouks du restaurant envahissent la pièce, déposent une jolie nappe sur le bureau, déplacent les fauteuils pour en laisser deux face à face. Des bougies sont allumées et la table dressées avec une argenterie fine. Les verres sont remplis d'un vin sortit directement de la cave du Manoir Stocrate. Henrystocrate en tenant la main de Dona Ticott la guide vers la place qui lui est reservée et il lui murmure après avoir déglutit difficilement :
"Parlons en en mangeant si tu le veux bien ..."
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Henry se renfrogne quelque peu puis détourne la conversation, mais Ticott n'en prend pas ombrage. Elle sait que le sujet est très sensible pour son fiancé, sinon ils en auraient sûrement parlé depuis bien longtemps.
La bouzoukette ouvre la bouche pour contester l'envie de manger puis reste immobile au fur et à mesure que les serveurs mettent en place un dîner romantique forzig. Elle prend la main d'Henrystocrate et en silence, se laisse diriger à sa place, bien décidée à le relancer dès que possible.
Mais Henry fait le premier pas, proposant de manger tout en parlant. Ticott se pince les lèvres et sourit tendrement au bouzouk tout en acquiesçant d'un battement de cils.
Bien sûr, mon tendre amour, dit-elle d'une voix qui se veut apaisante tout en le suivant du regard le temps qu'il rejoigne sa propre place. Elle lève ensuite son verre, pour trinquer.
À toi, à nous, à tout ce que Schnibble nous réserve.
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Henrystocrate s'assied face à son n'amoureuse. Il ne peut pas s'empêcher de se perdre dans son regard profond et délicat et de se dire à quel point il a de la chance qu'une zoukette comme elle soit avec lui.
Il lève son verre pour trinquer et une fois fait il le porte directement à ses lèvre pour être sûr que le vin n'est pas bouchonné. Vu qu'il vient du Manoir il est forcément exquis et il va parfaitement accompagner le repas qui leur est servi.
Il regarde Dona Ticott, prend une grand inspiration et il décide de se lancer, enfin. Il prend un air grave et sérieux et il commence :
" Tu sais Ticott.. je ne suis jamais arrivé au Bas à Masse comme c'était prévu..."
A la prononciation de ses mots, il se tend une nouvelle fois et ce coup-ci il ne peut pas le cacher, un éclair de douleur parcourt son dos. Il manque de lâcher son verre de vin mais il parvient à le poser sur la table. Il se plonge une nouvelle fois dans le regard de la zoukette pour chercher du courage.
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Ticott boit une gorgée de vin, elle n'a jamais gouté un tel breuvage, c'est à la fois amer et piquant, moins fort que la gnoulze, pas pétillant comme le champo, la bierro et bien plus sophistiqué que le zouk cola. Est-ce que cela pourrait être servi aux invités au mariage? se demande-t-elle en reposant son verre. Elle attrape ses couverts et se découpe un morceau de grazouk fumé, accompagné de croutons rôtis au chwuiz mais sa fourchette reste au bord de ses lèvres quand Henrystocrate se lance dans son récit.
Comment ça, jamais arrivé aux Bas à Masses?
La bouzoukette scrute le regard de son fiancé en fronçant les sourcils. Quand il avait décidé de partir, son neurone à elle vagabondait dans Vlurx et elle n'avait pas compris les raisons de ce départ, mais le mystère s'épaississait à présent avec cette nouvelle révélation.
Ticott repose sa fourchette sans avoir gouté à son entrée et reprend une grande gorgée de vin, ratant la vive douleur qui parcourt le dos de son fiancé.
Mais qu'est-ce que tu allais faire là-bas dans un kahier temps, au juste?
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Henrystocrate se rémémore les douloureux souvenir de son départ.. Il était perdu à cette période, les corruptions schnibbliques rouges, bleus, jaunes et roses, la disparition du neurone de sa tendre Dona Ticott, les embrouilles partout dans la ville. C'était une période difficile.
Il était parti sur un coup de tête, avec la volonté d'oublier tout ça. Il avait eu peur que tous les mystères qui entourent Dona Ticott finissent par la lui enlever définitivement. En fait il avait simplement était lâche et il avait abandonné ses responsabilités. C'était difficile à admettre mais c'était la vérité. Il pourrait tenter de l'embellir, de raconter qu'il était partie en repérage pour trouver un coin douillet, paisible et sécuritaire pour y faire venir sa chère et tendre.. Mais elle se rendrait compte immédiatement de la supercherie, elle le connaissait par coeur. Alors à coeur ouvert il finit par répondre à sa douce :
" J'ai eu peur. Peur que Schnibble te rapelle à lui définitivement, peur que tu repartes à ton époque... J'ai agis sur un coup de tête ! Je voulais prendre du recul, oublier Vlurx et tout ce qui pouvais s'y passer. J'ai pensé a t'emmener avec moi, partir en voyage autour du monde. Mais ton corps était habité par un autre neurone, j'étais démuni.
En racontant tout ça il se rend compte à quel point il a dû faire souffrir Ticott, il souffle alors doucement :
"Je suis désolé"
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Ticott plonge son regard dans celui d'Henrystocrate tout en posant son verre. Le nectar commence à lui monter à la trompe et pour contrecarrer cet effet, elle picore des petits morceaux de grazouk fumé avec les doigts.
Elle hoche la tête avec compassion quand son fiancé lui énumère les raisons de son départ puis s'essuie les mains avant d'en poser une sur celle du bouzouk.
Je comprends, j'étais désorientée moi aussi, enfin mon neurone...mais j'imagine que mon corps n'était pas vraiment dans une meilleure disposition.
La bouzoukette noue les doigts d'Henry entre les siens pour les presse légèrement pour l'encourager à poursuivre.
Donc tu as pris le bâteau. Et ensuite? Ne me dis pas que tu as fini à Sainte-Quête, j'ai entendu dire des choses horribles sur cette île! Tu devrais manger, c'est délicieux, ajoute-telle à voix basse.
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Perdu dans son récit Henrystocrate avait complétement oublié de commencer à manger, si bien que Dona Ticott avait presque finit son assiette et son stoïeme verre alors que lui n'avait même pas commencé.
Il prend un bout de grazouk et le gobe avant de faire passer le tout avec une bonne rasade de vin. S'il n'avait pas été en présence de sa chère et tendre il aurait sûrement lâcher un rôt sonore pour signifier au chef cuistot que le repas est délicieux. Il avait lu dans un livre que c'est une ancienne tradition humaine mais il trouve cela parfaitement déplacé en bonne compagnie !
Il serre la main de Dona Ticott dans la sienne et reprend avec un ton plus léger :
" Oui .. c'est délicieux ! J'enverrai un bon pourboire au chef cuistot !"
Il reprend un ton un peu plus grave et solennel en se plongeant une nouvelle fois dans le regard profond de sa chère et tendre :
" Je n'aurais pas dû te laisser comme ça .. Mais effectivement, j'ai embarqué sur un vieux raffiot, le TitaZouk ! Tout allait si bien au début.. J'étais dans ma cabine, seul.. à essayer de t'écrire une missive..
Je n'ai jamais pu la finir ! Nous avons tous été surpris par un énorme craquement et tout le bateau s'est mis à vibrer, Il s'arrête quelque seconde en pensant à la GPS qui adore tout ce qui vibre avant de reprendre, une alarme stridente s'est mise à retentir, c'était la panique à bord ! Tout le monde courait partout.. et d'un coup j'ai entendu un craquement au dessus de ma tête, je n'ai pas eu le temps de réagir que tout était noir autour de moi.. Une des poutres du bateau m'était tombé sur l'arrière du crâne .. "
Henrystocrate reprend son souffle, mange un nouveau bout de grazouk et il reprend en essayant de se remémorer tout ce qui s'était passé :
" J'ai repris mes esprits quand l'eau radioactive de la mer est venu me chatouiller les pieds ! Je me suis dégagé des gravats et j'ai parcouru le TitaZouk en long et en large. Il n'y avait plus aucun bruit à part de sinistre craquement venant de la coque, et le bruit de l'eau en continue. Plus aucun canot de sauvetage.. Plus rien. Je me suis précipité à ma cabine pour retrouver mes affaires et essayer de trouver une solution mais elle était déjà immergé complètement.. Alors, tu me connais, avec mon flegme légendaire, j'ai fais ce que j'ai pu. Je n'avais pas beaucoup de temps avant que le bateau ne coule complètement. J'ai donc fait un radeau de fortune avec ce que j'ai pu et je me suis jeté à la mer radioactive.. étrangement elle était froide, très froide. Et j'ai pu observer le TitaZouk sombrer à jamais ! Et moi.. j'ai dérivé, d'abord entre les débris et les zouks qui étaient tombés à l'eau et qui étaient tout congelés.. J'ai dérivé pendant des jours.. J'avais faim, soif et je commençais à halluciner ! J'ai même crû voir une masse blonde qui flottait dans l'eau.. mais je n'arrivais plus à distinguer la réalité. J'ai finis par fermer les n'oeils, las et complétement vidé de tout espoir... Mais j'ai été réveillé par un pioupiouk qui n'a pas trouvé mieux que d'essayer de me picorer le chapô ! Je m'étais échoué sur une île, mais impossible de te dire si c'était l'île de Sainte-Quête comme tu m'as dis !"
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Ticott était désemparée par le récit d'Henrystocrate. Ses yeux s'élargissaient d'effroi au fur et à mesure.
Quand il termine par son arrivée sur une île mystérieuse, la bouzoukette met la main sur sa bouche, choquée.
Mais c'est terrible!
La bouzoukette secoue la tête pour chasser toutes ces images horribles qui lui traversent le neurone. Des larmes lui montent aux yeux et elle se serait sûrement effondrée en pleurs sans le serveur qui apportait le plat suivant, des bloubz fourrés au smurtz et aux bluxtres - une toute nouvelle recette produite par le Cat Fish Bloubz, à consommer sans modération.
As-tu rencontré âme qui schnibble là-bas? Comment as-tu fais pour ne pas quêter de faim, as-tu construit un asile pour te reposer de tout ce stress? Et comment as-tu fait pour rentrer à Vlurxtrznbnaxl? ... Oh Schnibble... As-tu été obligé de boire de l'...eau?
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Henrystocrate est ravi de voir arriver la suite du repas, et il tend son verre au serveur pour que ce dernier lui remette du vin. Il boit quelques gorgées et acquiesce quand Dona Ticott lui dit que c'est terrible.
Puis elle le bombarde de questions en terminant par sûrement la plus compliquée ! Car oui, il a dû boire de l'eau. Mais ce n'était peut-être pas forcément le plus terrible dans cette histoire. Il prend une bouchée de bloubz fourrés qu'il mâchonne nerveusement avant de répondre en ayant quand même pris le soin de tout avaler et de s'essuyer la bouchhe :
" Je pensais être seul.. donc je me suis mis en mode Tom Houks. Je mangeais ce que je pouvais trouver, et crois moi, le sable c'est pas bon ! Pas d'asile là bas, juste le soleil qui brûle ta peau à longueur de journée, j'ai bien essayé de me mettre à l'ombre sous un arbre, mais la végétation me piquait le tulavu."
Il prend un air plus grave et continue son récit :
"J'ai fini par m'enfoncer dans la joungle pour trouver à boire, l'eau de mer c'est comme le sable, c'est pas bon. J'ai rapidement trouvé un petit cours d'eau, je n'ai pas eu d'autre choix que de boire ça. Ca manquait de bulles et du goût de champo mais je n'avais pas le choix sinon c'était la quête ! Mais ce n'était pas le plus terrible crois moi. J'aurais dû me poser des questions, je ne croisait pas âme qui vive, que ce soit bouzouk ou animutant. Et c'était tellement silencieux.. J'ai entendu un craquement derrière moi, quand je me suis retourné je faisais face à une horde de bouzouks sauvages ! Il portait des pagnes et des colliers fait avec des ossements ! Ils avaient le regard noir et surtout ils étaient armés de gros bâton avec des pointes au bout. Ils m'ont sautés dessus et je me suis battu comme jamais ! Je ne pensais qu'à une chose, m'en sortir pour te retrouver !"
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Ticott n'arrive même plus à manger. Le récit d'Henrystocrate est bien trop palpitant! Elle hoche la tête, la secoue, la remue; des O de surprise se forment sur ses lèvres, des O de peur y succèdent, des O de soulagement les accompagnent. Pour finir, le bouzouk laisse planer à la fois un suspense et une déclaration d'amour qui laissent la bouzoukette coite, au moins pour quelques secondes.
...
Ticott dévisage son fiancé, d'autant plus touchée par sa dernière phrase que ces aventures ont eu l'air si éprouvantes que n'importe quel bouzouk normalement constitué aurait abandonné. Mais Henry n'était pas n'importe quel bouzouk.
Retrouvant un peu de sa contenance, elle murmure avant de se jeter sur un nouveau verre de vin:
Une horde de bouzouks sauvages... Je croyais que ça n'existait que dans l'imagination de Miss Augine...ou dans les rêves de Pincemi.... Ahem.
... Et ensuite, que s'est-il passé?
Dernière modification par Dona Ticott (2965-05-12 21:10:52)
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Henrystocrate prend un petit de temps pour respirer, il observe Dona Ticott qui enquille un nouveau verre, il a perdu le compte des verres mais peu importe ! Il reprend également une gorgée, termine la dernière bouchée de son plat et finalement après une grande inspiration il poursuit son récit :
"Et bien, vois-tu, je ne suis pas certain que Pincemi aurait apprécié rencontrer ces bouzouks sauvages.."
A l'évocation de cette tribu, un nouveau frisson parcourt le dos d'Henrystocrate. Il boit une nouvelle gorgée pour se donner du courage et il continue :
"Ils étaient difformes, sales .. et surtout bouzoukovore ! Je me suis réveillé ligoté dans une sorte de hutte et un doux fumet venait de l'extérieur. Je n'ai compris plus tard que cela venait du bouillon qu'ils avaient préparés pour me faire cuire à petit feu ! Un des sauvage est venu dans la hutte et m'a prononcé quelques mots ! Un truc du genre "Manger toi".. Tu me connais, avec mon flegme légendaire je lui ai répondu que je ne devais pas être très bon, un peu dur à mâcher etc, il n'en a pas fait cas évidemment"
Il regarde autour de lui un peu inquiet et reprend :
"Puis ils m'ont emmenés au milieu de leur village, si on peut appeler ça un village ! Ils étaient tous là ! Je n'avais pas beaucoup de temps, c'est là que j'ai vu une grosse marmitte sur un énorme feu, ce qu'elle contenait était répugnant, un liquide rougeâtre et bouillonant .. tu te souvient le schnibble corrompu qui était tombé dans le jacuzzi au Manoir ?
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Ticott secoue la tête. Si elle se souvient de l'évènement dans la salle de bain, les essences de Schnibble Corrompu l'ayant renvoyée à son époque sans qu'elle puisse y faire quoi que ce soit, elle ne savait pas ce qui s'était passé ensuite.
Ne me dis pas qu'ils prient le Corrompu? Oh Schnibble, as-tu croisé Therowan ou Jethro? C'est là qu'ils ont élu domicile?
Le neurone de Ticott carbure à vive allure. Et si son fiancé devait encore être décorrompisé?
Elle tripote nerveusement sa serviette de table après s'être rendu compte que son verre était vide, tout comme la bouteille.
Mais du coup...? Ils t'ont plongé dans leur marmite?
Ticott se penche pour jeter un long coup d'oeil sous la nappe et s'assurer qu'Henrystocrate a encore ses deux jambes. Se redressant, elle scrute les mains, bras, torse, cou et tête du bouzouk, comme pour décortiquer tout ce qui aurait pu l'être par ces bouzibales.
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Henrystocrate laisse les n'oeils aguisés de Dona Ticott le scruter, il en joue un peu en contractant ses muscles saillants sur les parties de son corps qui sont en train de passer au scanner. Il sourit, claque des doigts pour que le verre de sa tendre future épouse soit remplit promptement.
Pendant que le serveur fait couler le nectar dans le verre il reprend son récit :
"Je n'ai pas toute ton expérience en ville.. je ne connais pas ces Therowan et Jethro, mais vu comment tu en parles ils n'étaient pas fréquentables !"
Son visage s'assombrit :
"Je ne sais pas ce qu'ils prient exactement, mais ils avaient l'air de se régaler de Schnibble corrompu oui .. Enfin toujours est-il qu'ils ont osés me retirer mon chapô et mon costume ces malotrus.. Bon visiblement j'ai fais de l'effets aux bouzoukettes de cette tribu ! Tu aurais vu leurs têtes !!"
Il allait arriver au moment fatidique de la marmite :
"Ils ne savaient pas à qui ils avaient à faire.. J'ai réussi à defaire mes liens, tu connais mon habiletés avec mes mains, ce ne sont pas de simples cordes qui vont me retenir. Au moment où ils allaient me plonger dans le bouillon de Schnibble corrompu j'ai réussi à mettre un coup de pied dedans et la marmite s'est renversé. J'ai inhalé un peu de fumée qui s'en ai échappé et j'ai dû lutter fort pour ne pas sombrer mais je me suis souvenu de toi ! Alors, avec la force d'un animal sauvage et avec l'effet de surprise je me suis débattu pour m'enfuir. Avec quelques coups bien placés j'ai réussi à me dégager et j'ai commencé à courir en direction de mes affaires ! J'ai juste eu le temps d'attraper le chapô et j'ai couru. Ils m'ont poursuivit un long moment mais je ne me suis pas arrêté !"
Il reprend son souffle et un ton plus grave :
"J'ai fini par les semer et je suis arrivé au bord d'une falaise. En contrebas il y avait une petite barque attaché à un rocher. Je n'ai pas réfléchi et j'ai sauté dans la mer déchaînée, j'ai été balloté par les rouleaux, mon corps a été envoyé contre des rochers saillants, me lacérant le dos!"
A l'évocation de ce passage un éclair de douleur lui traverse à nouveau le dos. Il serre les poings et la mâchoire pour ne rien laisser paraître. Mais il sait que tôt ou tard Ticott finira par découvrir son dos recouvert de cicatrices. Il se plonge dans le regard de sa dulcinée pour y trouver tout le réconfort dont il a besoin.
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Le récit d'Henrystocrate continue de plonger Ticott dans un profond désarroi. Alors que les serveurs viennent enlever leurs assiettes, elle s'accroche à son verre d'une main et tend l'autre pour saisir celle de son fiancé.
Mon grazouk, tu es tout tendu à évoquer cette horrible aventure!
La bouzoukette caresse tendrement la main d'Henry pour tenter de le déstresser.
Si tu veux me raconter la suite une autre fois, je comprendrai...
Ticott plonge ses prunelles violettes dans le doux regard d'Henrystocrate et poursuit d'une voix tendre:
Mais si tu veux en finir avec ça et qu'on n'en parle plus, ça me convient aussi.
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Henrystocrate sent la douceur et la chaleur de la main de sa fiancée sur la sienne. Sa douleur s'éloigne et laisse de la place à une certaine joie. Il finit par se calmer et peut continuer son récit tranquillement pendant que le dessert arrive.
Il se plonge dans le regard profond de Dona Ticott et s'y perd quelques instants mais qui pour lui sont une éternité de bonheur. Il souffle, elle est là, avec lui, en chair et en trompe. Il finit par reprendre son récit dans l'intentiond de le conclure :
"Non, finissons en une bonne fois pour toute ! J'ai fini par réussir à me hisser sur cette barque, meurtris par ma chute et tout ce qui en a suivi ! Quand j'ai relevé la tête toute la tribu était en haut de la falaise ! Ils m'ont jetés des bouts de Schnibble corrompu ! J'ai décroché la barque et j'ai ramé pour m'éloigner le plus possible.
Il prend un ton un peu plus solennel :
"Au bout de quelques heures de ramage intense je me suis rendu compte qu'un bout de schnibble corrompu avait atteris dans mon embarcation de fortune ! J'ai tout de suite compris que c'était Schnibble qui me mettait à l'épreuve pour voir si j'étais digne de toi ! Je l'ai attrapé, il brillait de milles feux devant mes n'oeils, c'était d'une beauté .. mais cette beauté n'était rien en rapport à la tienne ! Alors avec toute ma volonté je l'ai jeté à la mer ! Et finalement j'ai reussi à ramer jusqu'a la plage de Vlurx.. enfin je me suis évanoui un peu avant d'y arriver et je me suis échoué sur la plage de Vlurx. Dans mon malheur j'ai eu de la chance ! C'est là qu'Alfroud passait ses vacances ! Il m'a recupéré et m'a ramené au Manoir pour me remettre sur pied !"
A la fin de son récit, Henrystocrate tire la main de Dona Ticott pour l'approcher de sa bouche, il dépose un baiser dessus et s'exprime :
"Marions nous le plus vite possible !''
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Le dessert est là: des lobriks grillés au chocolat! Mais malgré le choix de son dessert préféré, Ticott n'a d'yeux que pour Henrystocrate, qui finit de narrer son histoire avec immensément de courage. Attendrie par la fin du récit, elle serre tendrement la main d'Henry tout en murmurant avec une voix remplie d'émotion:
Alfroud... Que ferions-nous sans lui?
Puis sa propre main se retrouve recouverte d'un baiser et la proposition qui suit fait rosir les joues de la bouzoukette. Oubliant définitivement son dessert, elle se lève pour faire le tour de la table et s'asseoir sur les genoux de son fiancé.
Enroulant ses bras autour de son cou, elle l'embrasse langoureusement.
Dès que tu voudras, mon grazouk! Merci. Merci de m'avoir raconté cette épreuve et, plus encore, merci d'être revenu vers moi...!
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Henrystocrate accueil volontier la zoukette sur ses genoux, la douceur de son parfum arrive à ses narines et il répond au baiser langoureux avec plaisir. Il prend quand même le temps de répondre en plaisantant à la question de Dona Ticott :
"Ce que nous ferions sans Alfroud ? La même chose mais sans lui j'imagine !''
Il reprend un air un peu plus sérieux :
"Il va falloir que l'on voit comment on s'organise .. Comment ça va se passer avec la Secte, la Famille, le Club ..
Il réfléchit quelques instants avant de poursuivre :
"Et si nous faisions ça en toute intimité ? Toi, moi et un sosie d'Elvis Presse Les dans une petite chapelle.. Non tu mérites mieux, un mariage en grande pompe ! Et je parle pas de tes pieds taille 42 !"
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Toujours confortablement installée sur les genoux d'Henrystocrate, Ticott regarde d'abord ses pieds suite à la dernière phrase du bouzouk. Elle les fait se balancer à tour de rôle d'avant en arrière, perdue dans ses pensées.
Tu sais ce qu'on dit, grands pieds, grand...coeur!
La bouzoukette sourit malicieusement puis prend un air plus sérieux quant à la question des invités à leur mariage, tous clans confondus.
J'ai une idée, nous n'avons qu'à faire, chacun de notre côté, une liste des bouzouks que nous aimerions avoir à nos côtés pour célébrer notre union. Ou alors on utilise les grands moyens et on invite toute la ville à venir participer à notre mariage! Ça serait parfait, la secte pourrait recruter en masse par la même occasion, pense-t-elle. Elle secoue la tête pour chasser cette idée, du moins pour le moment. Elle rapproche à nouveau son visage de celui de son fiancé pour que leurs trompes nasales se frottent tendrement.
Qu'est-ce que tu préfères, mon grazouk?
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Henrystocrate fait semblant de réfléchir quelques instants et il sait que Dona Ticott l'a prise par les sentiments, que toute la ville puisse voir que c'est lui qu'elle a choisit pour devenir son nezpouse.. Évidemment Henrystocrate est un zouk humble et pudique ... Pas du tout ! Alors il souffle doucement à l'oreille de sa douce avec un regard malicieux :
"Toute la ville .. jusqu'a la nuit de noce évidemment !"
Et puis comme ça au moins il n'y aura pas de jalousie et personne ne pourra dire qu'il a été mis de côté !
Dernière modification par Henrystocrate (2965-08-11 23:31:31)
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Plongée dans une intense réflexion quant à la nuit de noces, Ticott sort de sa torpeur et sourit tendrement à son fiancé.
Allez, on envoie les invitations et on se lance! D'accord, mon grazouk?
La bouzoukette tape des mains et une flopée de saints larbins apparait. Ils ont faire-part, enveloppes et timbres à portée de main/oeil/petits petons et n'attendent que l'aval d'Henrystocrate pour prévenir la ville de la date des festivités.
Ticott les regarde oeuvrer puis fait un léger haussement d'épaules à l'attention d'Henry.
Le temps de s'habiller et... ...hop?
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Il n'en faut pas plus à Henrystocrate qu'un ''hop'' de Dona Ticott pour monter sur ses grands grazouks ! Il se lève d'un bond sa chaise et dans un tourbillon de pétale de pothok il se change en quelques zigondes sous les n'oeils de sa future n'épouse !
Il a troqué son costume sombre habituel par un élégant 3 pièces lie de vin sublimé par une cravate foncé au dessus d'une chemise blanche immaculé. De sa poche droite dépasse une montre à gousset avec de fine dorure et dans la poche supérieure de son veston, une petite boîte contenant les deux alliances gravés à leurs noms. Il arbore fièrement un haut de forme de la même couleur que son costume. Sur ses mains des gants blancs fins et raffinés. Et d'un claquement de main il fait entrer dans la pièce une longue penderie avec les robes de mariage les plus belles de Vlurx. Il sourit à Dona Ticott et lui lance d'un air malicieux :
"Hop ! à ton tour, tu devrais trouver ton bonheur, normalement tout est taillé pour ta beauté sculpturale"
Il lui tend également un petit paquet avec un ruban estampillé ''VikThorIA secret'' et avec un petit clin il lui souffle à l'oreille :
"Ca c'est pour la nuit de noce"
Et dans la même lancé il bippe Alfroud pour que ce dernier prépare le Manoir Stocrate ainsi que le jardin pour recevoir la cérémonie de l'événement qui allait être ZE place to be des prochains jours !
Il s'adresse au Saint Larbins
"Sur les faire-part, vous pouvez noter comme date "Dès que Dona Ticott est habillée''
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Dès qu'Henrystocrate bondit de sa chaise, Ticott utilise ses mains pour se cacher les yeux. Hors de question qu'elle voie son fiancé en tenue avant d'entendre les pioupiouks chanter la marche nuptiale!
Elle s'empare à tâtons du présent d'Henry pour leur nuit de noces et part se cacher derrière la multitude de robes de mariée de la penderie.
Ainsi camouflée, elle libère ses yeux et hèle son futur époux.
C'est adorable, mon grazouk en sucre.
Mais tu sais, ma robe, je l'ai rêvée depuis notre kahier trompe à trompe, sous le chapiteau de l'Amour.
Et elle est là, dans ma poche, prête à servir pour le jour Gih.
Se disant, Ticott sort une petite enveloppe de la poche de son éternelle robe à fleurs et la déplie délicatement. Aussitôt, une somptueuse robe violette se dresse devant elle.
Le bouzoukette fait tomber sa tenue de ville à ses pieds, enfile soigneusement la lingerie fine puis la robe. Le temps de glisser une fleur fanée dans ses cheveux en chignon, elle s'approche d'Henry et reste là, à quelques morceaux d'étoffe d'écart.
Je suis prête, susurre-t-elle alors, en écartant des pans de tulle brodé.
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