Un plateau bien logé sous une main, Ticott sort des cuisines avec une commande spéciale: avoir la meilleure bouteille de gnoulze et voir un responsable.
Elle s'approche de la table désignée par le serveur sans jeter un oeil aux bouzoukettes qui y sont installées et y pose le plateau. Non sans se la jouer un peu, elle ouvre la bouteille de gnoulze d'une main, fait tourner les deux verres de l'autre et envoie une gerbe de fumée schnibblique pour détourner l'attention des clientes le temps de déposer leurs verres sur la table, parasol et décoration et kahuètes flambées incluses.
Fière de son petit effet, elle lisse les plis de sa robe à fleurs.
Bonsoir meszoukettes, vous avez demandé à voir kah responsable, me voilà. Que puis-je pour vous?
Ticott lève alors la trompe pour dévisager celle qui se tient à sa gauche.
...? Mère?
La bouzoukette fronce les sourcils puis jette un regard vers l'autre bouzoukette, à sa droite.
...! Daphné??? Mais qu'est-ce que tu fais ici?
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Je regarde celle qui doit être la responsable (Dona Ticott) arriver avec un plateau et une certaine prestance. Sa façon d'ouvrir la bouteille de gnoulze d'une main et de servir les verres avec panache attire immédiatement mon attention. Cependant, la surprise est totale lorsqu'elle me reconnaît. Je suis decontenancée - comment une inconnue semble t'elle me connaître mieux que moi même à ce jour ?
- Oui, c'est moi, Daphné. Je... je ne sais pas comment expliquer ma présence ici. Tout est encore flou. Je me suis réveillée un jour sans aucun souvenir de mon passé, et tout ce que je savais, c'était mon nom.
Je jette un coup d'œil à Pincemi, cherchant une réaction ou un signe d'approbation. - Mère ? Vous paraissez avoir toutes zig le même âge, comment est-ce seulement possible ?
C'est d'une seule traite que j'avale le verre de gnoulze servit, sans tenter de cacher la grimace qui découle de la découverte de ce breuvage bien plus fort que ce que j'avais pu essayer jusqu'ici.
D'ailleurs, comment connaissez vous mon nom ?
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Zlote, zlote, zlote! pense immédiatement Ticott quand Daphné demande comment elle connait son nom. Visiblement, la bouzoukette n'a aucun souvenir de leur rencontre et pour cause, celle-ci ne devrait arriver que dans quelques années.
Elle pose ses mains en croix sur son buste, tout en s'excusant.
Pardonnez-moi, je vous ai prise pour une autre bouzoukette qui s'appelle Daphné elle aussi, c'est une coïncidence troublante, n'est-ce pas? Laissez-moi vous resservir, au frais de la maison! Je suis ravie de vous rencontrer, soyez la bienvenue en ville et au Ristorante!
Pendant qu'elle remplit à nouveau le verre de gnoulze, sans fioriture, cette fois, Ticott entreprend de répondre à la première question de Daphné.
Pincemi et moi nous nous sommes mutuellement adoptées, elle m'a prise pour fille et je l'ai prise pour mère. Par conséquent, l'époux de Pincemi, Sky est aussi mon père et mon frère Taftaf a été mon mar... Ehem... Inutile de vous embêter avec nos histoires de famille, d'autant que cela nous détourne du sujet initial! Vous souhaitiez voir un responsable?
Ticott ponctue sa question en interrogeant Daphné du regard puis affiche un sourire sincère tout en fixant le bouzoukette - sans doute un peu trop.
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Je regarde Dona Ticott, intriguée par ses paroles. Elle semble sincère, pourtant quelque chose dans son attitude me pousse à rester sur mes gardes. Je prends une profonde inspiration et décide de jouer le jeu tout en maintenant une certaine distance.
- Ah, je comprends, acceptant son explication. C'est en effet une coïncidence troublante, mais je suis ravie de faire votre connaissance. Merci pour l'accueil chaleureux et pour la gnoulze.
Je prends une gorgée de mon verre fraîchement rempli, appréciant le goût riche de la boisson. - Il semble que vous ayez une histoire familliale très intéressante, dis-je, curieuse d'en savoir plus malgré moi. Mais revenons-en à notre sujet initial. Oui, nous souhaitions vous voir pour discuter d'une situation particulière.
Je jette un coup d'œil à Pincemi, espérant qu'elle prendra le relais pour expliquer la situation. - Pincemi et moi avons rencontré quelques soucis avec sa boisson... Il semblerait que quelqu'un ai cherché à lui causer du tort. Je pose mon verre et me tourne de nouveau vers Ticott, essayant de percer son regard insistant. En tout cas, je vous remercie pour votre attention et votre accueil. C'est vraiment agréable de se sentir ainsi prise en charge dans un nouvel endroit.
Je jette un rapide coup d'œil à Pincemi, cherchant son approbation ou une indication sur la direction à suivre.
Dernière modification par Daphné (2965-07-23 18:02:54)
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Encore sous l'emprise du smurtz et de la giclée d'eau en pleine trompe, Pincemi ne s'attend pas à vois sa fille débouler. Mince, ça va être compliqué de râler, maintenant. Pincemi n'a jamais eu le coeur de gronder sa fille adorée, même quand celle-ci vomissait ses lobriks à peine mâchés dans son sakamain Courteplaine. Elle active le turbo de son zigouble neurone, aidée par le zèle de Daphné. Soudain, une idée lui vient. Une merveilleuse et reposante idée. Elle gratifie sa fille d'un sourire, d'un baiser et du regard attendri qu'elle a toujours eu pour elle :
- Ma chérie, kesketufoulà ? Ton père n'a plus assez de larbins à la villa ?
Sans attendre la réponse à sa question qui n'en est pas une, elle s'installe confortablement dans la banquette et sirote tranquillement son verre de gnoulze tout en regardant Daphné d'un air mi-complotiste mi-satisfaite mi-molette. Cette dernière a pris les choses en main et se débrouille admirablement. Elle fait déjà une parfaite larb... assistante, se chargeant de toutes les choses désagréables pour que Pincemi puisse se détendre. Quelle bonheur. Quelle meilleure façon d'évaluer la candidature de la zoukette que de la voir à l’œuvre en situation.
- Daphné ? Poursuivez, je vous prie. De votre façon de gérer cette situation dépendra votre avenir au sein d'Eve Caillou.
Consciente de mettre la pression sur la frêle zoukette, Pincemi sait aussi que cette dernière mérite bien plus qu'être une simple assistante et que, si elle s'en sort aussi bien que Pincemi l'espère, c'est vers des sphères bien plus hautes que celle-ci se fera un devoir de l'emmener.
- Nous parlerons des différentes voies qui s'offrent à vous quand vous aurez résolu cette désagréable situation.
Blonde, Belle et Bonne
PinceSky blaz ever
Disciple du Schnibble et Struleone MLBiste
Super-neuronée grâce à l'expertise scientifouille de WellMax
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Je sens un moment de panique monter en moi, mais je décide de ne pas me laisser submerger malgré que je reste un moment interloquée par la tournure que prend cet entretien. Pincemi, tout sourire, me met au défi de gérer cette situation un poil délicate, sous l'œil attentif de sa fille Ticott. C'est comme si tout s'était soudainement transformé en une scène de théâtre absurde, où la pression de la performance est à son comble. Je prends une profonde inspiration, mon esprit tourbillonnant de pensées. Comment résoudre cette situation de manière originale et, surtout, qui saura plaire à Pincemi ? Une idée me vient soudain, un peu folle, mais pourquoi pas ? Après tout, dans cette ville, l'imprévisible est la norme.
Je me tourne vers Ticott avec un sourire espiègle. - Ma chère Ticott, je crois qu'il y a eu un petit malentendu ici, dis-je d'un ton léger. - Il semble que ce Champo ait été quelque peu... amélioré involontairement.. ou volontairement, qu'importe ! Et si, pour éviter toute confusion, nous organisions un petit 'test de qualité' sur le champ ? Après tout, qui mieux que nous pour décider si cette nouvelle recette mérite d'être ajoutée à la carte ?
Je saisis du précédement verre de champo, et le remplit d'un peu de gnoulze. - Proposons une petite dégustation, pour voir si ce smurtz a finalement un effet surprenant. Si c'est le cas, nous pourrions le nommer le 'Cocktail Surprise d'Il Ristorante' et en faire une spécialité unique. Sinon, nous pourrons toujours en rire et retourner à nos activités habituelles.
Je me tourne vers Pincemi avec un clin d'œil complice. - Après tout, très chère, dans cette ville, il n'y a jamais de mauvais moment pour créer quelque chose de nouveau, même si c'est par accident. Et qui sait, peut-être que ce smurtz aura un succès fou !
Je m'avance légèrement vers Ticott, l'air engageant. - Qu'en dites-vous ? Transformons ce petit incident en une opportunité pour s'amuser et peut-être même innover. Et puis, si jamais ce cocktail ne fait pas l'unanimité, je m'engage à offrir une tournée générale pour compenser. Regrettant presque immédiatement mes parôles, en me rappelant que je n'ai pas un sous, je croise les doigts derrière mon dos, espérant que cette approche ludique et décalée saura détendre l'atmosphère. - Et puis, vous savez, dans la vie, il faut parfois se laisser surprendre et ne pas prendre tout trop au sérieux. Un peu d'improvisation peut mener à de belles découvertes.
Je jette un regard encourageant à Pincemi et Ticott, prête à rebondir en fonction de leurs réactions.
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Ticott essaie de suivre et de répondre aux bouzoukettes. D'abord, elle hausse un mouvement de sourcils quand Daphné parle d'un verre empoisonné. D'accord, mais à quoi? Elle imagine le pire avec des mots comme « grenadine » ou pire : « Fraise », mais la jolie brune ne dévoile pas toute l'histoire. Alors Ticott réagit à l'apostrophe de Pincemi d'un haussement d'épaules signifiant: Oh tu sais, les sbires comme le Don sont plutôt occupés à compter objets [Rares] et/ou factures pour se soucier de faire tourner cet établissement...
Bien sagement, la bouzoukette suit ensuite l'échange entre ses deux clientes comme on assisterait à un match de strip-plouk: son regard passant de l'une à l'autre tout en essayant de comprendre leur stratégie de jeu. Mais quand Daphné parle de smurtz dans le champo, la coupe est pleine. Alors qu'elle s'apprête à aller tirer des trompes crâniennes en cuisine, la jeune bouzoukette propose de fabriquer des cocktails.
C'est que... Je...
Si l'idée est plaisante, Ticott a vraiment beaucoup de travail et elle secoue la tête avec un air sincèrement désolé. Jusqu'à ce que Daphné remplisse un verre de champo avec de la gnoulze. Oh lala! Si son père voyait ça, la brunette serait jetée aux oubliettes de la Villa jusqu'à avoir appris par coeur la recette du breuvage fétiche de la famille Struleone qui-ne-doit-jamais-être-servi-dans-un-verre-à-champo.
Par instinct de protection et aussi parce qu'elle a une folle envie d'une soirée entre zoukettes - tout comme en apprendre plus sur la Daphné de 2965 - Ticott se laisse tomber avec joie sur une chaise.
Allez! On n'a pas tous les jours blaz ans! Allons-y!
Ticott tend la main vers la coupette de gnoulze améliorée au smurtz, prenant conscience soudainement qu'il n'y a qu'un verre pour trois.
Boire dans le même verre, ce n'est pas risquer de plonger dans les pensées les unes des autres, n'est-ce pas?
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Pincemi jubile et en même temps, elle a honte. Voilà qu'elle se remet à agir en tyranne Struleone à qui tout serait dû, notamment l'obéissance et le dévouement de Daphné. Elle se lève, applaudit des zig mains et se penche à la zoreille de Daphné.
- Parfait ! Mais ne me laissez plus jamais vous parler de cette façon. Ni moi ni personne. Jamais.
Elle reporte alors son attention sur la proposition de Daphné et la question de Ticott. Elle tape dans les mains en sautillant sur place.
- Je sais pas. Ou c'est ptet comme rouler une galoche ?
Elle regarde tour à tour les zig zoukettes avec intensité et malice.
- Est-ce que ça va nous arrêter ?
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PinceSky blaz ever
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Je me sens légèrement nerveuse lorsque Ticott parle de plonger dans les pensées les unes des autres en partageant ce verre. L’idée de découvrir ce qu’il y a dans la tête de Ticott m’intrigue, surtout après son étrange comportement lors de notre première rencontre. Peut-être que ses pensées contiennent des fragments de ma propre histoire, des indices sur ce passé qui m’échappe encore.
Je souris légèrement en fixant Ticott, une lueur de défi dans le regard. - Plonger dans les pensées des autres... Qui sait ce que nous pourrions découvrir ? Après tout, je n’ai pas grand-chose à perdre, et peut-être que j’y trouverai des réponses.
Pincemi, de son côté, semble ravie de ma proposition, et je ne peux m’empêcher de ressentir une satisfaction grandissante. Je me détends un peu, contente de ne pas l'avoir déçue. Mais c’est son conseil de ne jamais laisser qui que ce soit me marcher sur la trompe qui m’électrise vraiment. Ces mots résonnent en moi comme un rappel de me battre pour ce que je veux, de ne jamais me laisser écraser par qui que ce soit.
Je lui adresse un sourire reconnaissant, sentant une vague de confiance en moi. - Merci, Pincemi. Vos paroles me donnent le courage de toujours me tenir droite, peu importe les circonstances.
Sans attendre plus longtemps, je me saisis d'une coupe de champo au reste de smurtz et, sans hésiter, j’en bois une gorgée. Au début, rien ne se passe, mais rapidement, le monde commence à changer autour de moi. Les contours se floutent, les couleurs deviennent plus vives, et une silhouette apparaît devant mes yeux, floue mais étrangement familière.
Puis, je vois un objet – un petit totem – quelque chose de simple mais imprégné de sens. Il semble tirer quelque chose du fond de ma mémoire, quelque chose que je ne peux pas encore saisir, mais qui me semble crucial. Mon cœur bat la chamade alors que la vision s’évanouit aussi vite qu’elle est venue, me laissant haletante, les yeux écarquillés.
Je reprends mes esprits, consciente que quelque chose d’important vient de se passer, même si je ne comprends pas encore quoi. Je jette un regard à Ticott et Pincemi, espérant qu'elles n'ont rien remarqué d'étrange.
- D'accord, meszoukettes, dis-je avec un sourire mystérieux, - on dirait que ce smurtz n’est pas si mal après tout. Prêtes pour cette soirée inoubliable ? Je suis sûre qu’on va en découvrir plus que ce qu’on avait prévu.
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Galvanisée par l'effet "soirée entre femelles", Ticott s'empare du verre que tient Daphnée et boit à son tour une rasade de champo smurtzé. Immédiatement, elle grimace. Ce n'est certainement pas la cuvée Henry&Ticott du feu BBB. Le temps que le breuvage agisse, la bouzoukette se fait la note mentale de ne plus acheter de champagne chez Washoe, indigne des clients d'il Ristorante.
Puis très vite, le smurtz fait son petit effet et Ticott se met à pouffer de rire.
Ça me fait penser à la fois où tu nous as fait goûter notre kahier raki schnibblique, Mère. C'était incroyable, on avait même laissé s'échapper le grazouk de combat de Père, il était si furieux! Tu t'en souviens, Daph'?
Le silence s'installe en même temps que Ticott blémit. Elle se lève précipitamment et rajuste sa robe à fleur de manière maladroite.
Désolée... J'ai... du travail! Vos spagiouilis ne vont pas se cuire tous seuls et personne n'est derrière la trompe du chef si je reste ici! C'était un agréable moment, la note est pour moi, amusez-vous bien! dit-elle avant de prendre rapidement le chemin des cuisines.
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Pincemi rit à l'évocation de ce souvenir heureux avant de réaliser qu'elle ne s'en souvient pas. Après un rapide calcul et un bon mal de trompe, elle en déduit que ce n'est pas encore arrivé pour elle, sa fille chérie ayant pour lubie le voyage temporel.
- Je m'en souviendrai sûrement ! Un tel évènement ne s'oublie pas !
Elle remarque l'attitude étrange de Ticott, les mots qu'elle a laissé échapper, mais, solidarité mère-fille oblige, elle vient en renfort pour tenter de détourner l'attention de "Daph'".
- T'as raison, ma lobrikette. Profite de la trompe du chef avant d'être mariée !
Elle se tourne brusquement vers Daphné et lui adresse un sourire complice.
- Ne dis rien à Henry, steup'. ça le quêterait et personne ne veut ça, n'est-ce pas !
Oui, voilà ! Excellente diversion, ça !
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Je reste un instant, un peu sidérée, le verre encore à moitié plein entre les doigts, regardant Ticott prendre une gorgée. Sa grimace m'arrache un sourire – je n’avais pas menti sur ce champo un peu trop... spécial. Puis elle éclate de rire, emportée dans ce qui semble être un souvenir à la fois familier et inconnu pour moi. Elle mentionne un certain grazouk de combat et un raki schnibblique, et... je reste en suspens. Ticott m’appelle « Daph' » comme si j’étais là, avec elle, à ce moment-là. Comme si nous avions partagé cette histoire. Pourtant, je ne me souviens de rien de tout cela. Mon passé m’échappe, toujours aussi insaisissable, même avec toutes ces pièces que les autres semblent posséder. Pourquoi Ticott posséderait elle un fragment de mon passé alors que personne d'autres ici ne semble me reconnaître ?
Le silence s’installe. Ticott, visiblement troublée, se lève précipitamment, prétextant ses responsabilités en cuisine, et moi, je suis là, observant ce curieux jeu d’échanges entre elle et Pincemi. Elles semblent s’entendre à demi-mots, et c’est fascinant, presque comme une danse de regards et de sous-entendus. Mais je reste la spectatrice de cette scène, cette « Daph' » qu’elles semblent connaître, ou tout du moins l'une d'entre elle et que je peine moi-même à comprendre.
Je m'apprête à ouvrir la bouche pour poser LA question, mais je suis bien vite arrêtée par l'atittude de Ticott, gênée, qui s’éclipse précipitamment vers les cuisines. Interdite, je repose ma coupe sur la table, et me redresse pour l'arrêter quand Pincemi prend le relais en glissant une remarque, tout en clin d’œil, sur ce chef et son « avant d’être mariée »… et là, c’est comme si quelque chose en moi se tordait. Un adultère ? Henry, mon premier vrai allié depuis mon arrivée en ville ? Pourquoi ce pincement étrange, ce sentiment d’injustice qui surgit d’un passé flou, de ce « déjà-trahi » que je ne maîtrise même pas ?
Pincemi sourit, un peu espiègle, visiblement ravie de sa diversion. Mais moi, je reste figée un instant, prise dans cet étrange conflit intérieur. Peut-être que cette histoire ne me concerne pas après tout, et je me dis qu’il est plus sage de détourner la trompe, de ne rien dire. Mais l’injustice d’une trahison cachée m’ébranle, me renvoyant à un sentiment plus ancien que je ne saurais nommer.
Alors je reprends un air détaché, comme si cette ombre sur Henry et moi s’était dissipée, et je lui rends son sourire, légèrement hésitante.
- Pincemi, je promets que rien ne franchira la porte de ce Ristorante.
Je prends une gorgée de champo – peut-être plus pour m’occuper l’esprit qu’autre chose – puis je lève mon verre, feignant la légèreté.
- À ce que ce qui se passe ici reste ici… et à l’amitié, celle qu’on connaît bien, celle qu’on découvre et… celle qui ne mérite jamais la trahison. Mes prunelles jaugent celles de ma patrone, comme une supplique silencieuse lui demandant de parler maintenant si elle detient quoi que ce soit d'utile pour moi.
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De retour en cuisine, ni chef ni larbin n'attendent Ticott qui met une grosse marmite sur le feu. Elle y verse de l'eau et sort une petite bouteille de sa poche qu'elle verse dans l'eau qui commence à frémir.
Le secret della Pasta alla Struleone! dit-elle en regardant la pointe de gnoulze tourbillonner entre les petites bulles d'eau.
La bouzoukette se baisse pour espionner Pincemi et Daphnée à travers la lucarne qui sert à envoyer les plats aux clients. Tout semble normal et Ticott soupire de soulagement. Elle pourrait se reprocher de n'avoir su se contrôler sur ce coup mais la surprise de voir Daphnée à cette époque n'aurait pas pû être anticipée.
Le "blop blop blop" de l'eau qui bout sort Ticott de sa rêverie, elle y ajoute les pâtes fraiches d'un coup, quelques herbes, puis après avoir humé la mixture, décide de rajouter un peu de gnoulze.
Quelques minutes plus tard les assiettes dressées de spagioulis al dente sont dirigées vers la lucarne et Ticott tire la clochette alertant les serveurs que les plats sont prêts à être emmenés.
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Pincemi sentait la confusion de Daphné, mais le trouble de sa Ticott adoré était plus intense encore, et sans doute plus compromettant. Et jamais Ô grand jamais Pincemi ne ferait quoi que ce soit qui puisse compromettre Ticott. Elle aurait voulu rassurer sa jeune nouvelle amie, mais elle avait suffisamment roulé sa bosse pour savoir que les amours et les amitiés les plus pures et les plus fortes n'étaient jamais à l'épreuve de la trahison. Pouvait-elle seulement avouer cette vérité, et tout ce qu'elle impliquait, à Daphné ?
Pincemi saisit son verre et afficha un sourire de circonstance qui se voulait rassurant, mais sonnait sans doute un peu faux. Mais Pincemi avait toujours, ou presque, été honnête, même quand elle avait trahi.
- Ne pas mériter la trahison n'en protège en aucun cas. Certaines amitiés y survivent, d'autres pas. Ce qui est important, c'est qu'elles méritent toutes d'être vécues à fond.
Elle fit tinter son verre contre celui de Daphné.
- À notre amitié naissante et à ton nouvel emploi à mes côtés ! Si tu le veux toujours !
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Je reste un instant à observer le sourire de Pincemi, un peu vacillant, peut-être moins sûr de lui qu’il ne l’était au début de notre conversation. Ses mots sur la trahison tournent dans ma tête, lourds de sens et de secrets. Une part de moi se sent interpelée, comme si je comprenais, au-delà de la simple expérience partagée, quelque chose d’essentiel et de troublant sur l’amitié, même naissante.
Un léger frisson me parcourt, une sorte d’intuition qui me murmure que certains liens, même ceux qui semblent faits pour durer, ne sont jamais complètement à l’abri. Pourtant, l’idée de ce nouvel emploi, et de bâtir quelque chose aux côtés de Pincemi, me redonne une certaine dose de courage. Peut-être que la vie à la colline a de l’imprévisible, du risqué, mais elle me promet aussi de la passion et de l’authenticité.
De toute manière, qu'ai je donc de plus à m'offrir en cet instant précis ? RIEN. Rien du tout. A l'instar d'un phoenix qui renait de ses cendres, je n'ai aucune idée de ma vie passée, de qui je suis vraiment, et de qui je devrais être... alors pourquoi chercher une case ou me glisser ? Je lève mon verre avec un sourire sincère, prêt à voir ce que l’avenir réserve, même si je sais que ce sera intense, peut-être même chaotique. L'idée m'est d'ailleurs séduisante. Ai je un goût prononcé pour le chaos ?
- À notre amitié, Pincemi. Et à l’aventure qui m’attend ici… à tes côtés, et en ce lieu qui a déjà tant à offrir...
Je trinque avec elle, en sentant que chaque pas dans cette direction me lie un peu plus à ce qui m’entoure, me poussant à abandonner mes doutes pour me lancer sans trop regarder en arrière.
- Bien sur ! Je ne peux difficilement rêver mieux que ce que ton entreprise me propose.
Mon regard glisse vers la cuisine, à la recherche d'une ticott qui marque encore mon esprit bien qu'elle se soit lâchement évanouie. J'avale une gorgée comme pour délier ma langue... et plante mon regard océan dans celui de Pincemi. Arriverais je seulement à la décontenancer ?
- Je ne peux m'empêcher de relever que tu ne sembles pas vraiment plus agée que Ticott, pour autant, j'ai cru comprendre que tu étais sa mère ?
Dernière modification par Daphné (2965-11-14 13:01:06)
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Ravie que Daphné fasse partie de son cercle, Pincemi trinque de bon coeur. Elle manque de recracher son champo à la question de Daphné et sa remarque sur son âge. Elle reprend contenance et prend le temps d'une réponse à peu près réfléchie.
- Eh bien tu n'es pas sans savoir, toi qui fréquentes un peu la Secte, que notre espèce, aussi flamboyante et supérieure soit-elle, n'a jamais percé le secret de la reproduction. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, mais on a eu beau imiter les grazouks, les krokomouths, les lombriks et les pioupiouks, on n'a jamais réussi à engendrer le moindre bouzouk de cette façon - quoi qu'ait pu en dire ce cher Vitouz. On continue d'essayer encore et encore parce que, vois-tu, c'est... Enfin, on ne sait jamais, ça pourrait marcher un jour.
Elle fait un clin de noeil exagérément exagéré à Daphné avant de reprendre sur un ton plus cérémonieux.
- Bien que nous n'ayons aucun lien de sang comme pouvaient en avoir nos ancêtres dégueus dont on ne doit pas dire le nom parce que ça fait gerber, il arrive que certains bouzouks et bouzoukettes créent des liens qui ne sont ni ... hum... fysiks, ni amoureux. Il arrive aussi parfois que certain·es ressentent le besoin d'officialiser ces liens et ces relations privilégiées. Dans ce cas-là, il ne nous reste qu'un option, c'est l'adoption. Tout comme le mariage scelle l'amour de zig amoureux·ses, l'adoption est une déclaration de l'amour spécial que l'on voue à un ou une de nos congénères. Toute baveuse qu'elle soit, ma petite Ticott et sa passion des lobriks tiennent une place à part dans ma vie et dans mon keur. Et en acceptant de m'adopter en retour, Ticott a déclaré la réciprocité de ces sentiments.
Émue à l'évocation de l'adoption de Ticott, Pincemi poursuit, des trémolos dans la voix.
- Il y a des choses que tu dois savoir au sujet de Ticott. Des choses que, d'une certaine façon et à une certaine époque, tu sais déjà. Ces choses, ce n'est pas à moi de te les révéler. Quand le moment sera venu, Ticott elle-même t'expliquera ce qui la rend si spéciale. Unique. Merveilleuse. Et dangereuse.
Elle a prononcé ces derniers mots dans un murmure, en se penchant vers Daphné pour bien marquer la confidentialité de la confidence. Elle se redresse brusquement et reprend son attitude enjouée et bruyante de diva qui aime qu'on la remarque, même si elle n'a pas besoin de ça pour être remarquée. Elle laisse échapper un dernier secret dans un rire proche du gloussement.
- Quand à mon apparence et mon âge, une Quête de temps en temps et une bonne couche de kornomouth hydratant matin et soir, ça maintient l'éclat de la jeunesse !
Dernière modification par Dona Ticott (2965-11-14 22:05:29)
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Je lève mon verre pour trinquer avec Pincemi, un sourire poli aux lèvres, mais je sens mon esprit partir dans tous les sens. À vrai dire, cette conversation m'ébranle bien plus que je ne veux l’admettre. Cette histoire de reproduction, de liens uniques et d’adoption me frappe en plein cœur – non pas parce que je connais tout cela, mais justement parce que... je n'en sais rien. Rien du tout. Pincemi et les autres semblent se mouvoir dans ce monde avec des certitudes, des règles tacites, des histoires partagées... et moi, je me rends compte que je n'ai aucune idée de ces coutumes qui les unissent. Cette ignorance me frustre, une sorte de vide difficile à combler.
Pourtant, lorsqu'elle mentionne ces "rapprochements physiques" avec un clin d'œil malicieux, quelque chose s'active en moi. Un flash, aussi inattendu que troublant : une ombre et... LUI. Qui est-il ? Sa silhouette me semble étrangement familière, même si je n’arrive pas à saisir plus de détails. L’image s'efface aussi rapidement qu’elle est apparue, me laissant avec une impression de déjà-vu qui me perturbe. Est-ce que cela fait partie de mon passé, ce passé qui m’échappe ? Ou est-ce une illusion, un fragment sans signification ?
Je suis brutalement ramenée à la réalité par les mots de Pincemi. Elle évoque Ticott, et là, tout prend un autre sens. Ticott cache quelque chose, c’est évident, et peut-être même que cela me concerne. J’ai presque envie de bondir de ma chaise et de foncer en cuisine pour exiger des réponses, mais je sens la main rassurante de Pincemi qui me ramène au moment présent. Ses mots sont clairs : les réponses viendront en leur temps. Et peut-être, après tout, le monde n’arrêtera-t-il pas de tourner si je ne découvre pas tout ce soir.
- Je dois t'avouer que je suis envieuse de ce que vous vivez. Vous vous êtes trouvés. C'est un peu une fin en soi.
Le rire léger de Pincemi et sa plaisanterie finale me font sourire malgré moi. Avec un soupir de résignation, je m'installe plus confortablement dans mon fauteuil, m’emparant de mes couverts, décidée à savourer ce repas en bonne compagnie. Ce mystère, cette quête de vérité, peut bien attendre encore un peu. pour autant, il me semble que mon énergie solaire s'est également engoncé au plus profond de mon âme.
- Faisons honneur à ce repas.
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Alors que les assiettes fumantes sont disposées devant les zig zoukettes, le visage de Pincemi de ferme légèrement à l'évocation d'une éventuelle jalousie. La jeunesse et la naïveté de Daphné ramènent vite Pincemi à des dispositions enjouées.
- Tu viens à peine de naître. Chaque chose en son temps. Je comprends que tu sois pressée de vivre toutes ces choses, mais dans la précipitation, rien de bon. Charmante comme tu es, et je ne parle pas de ton fysik, tu vas faire des tas de rencontres. Je dois malheureusement te prévenir que beaucoup te décevront. Il est possible, probable, même, que je sois moi-même un jour une source de déception.
Elle sirote une gorgée de champo et enchaine sans transition, suivant le fil de ses pensées.
- L'adoption, tout comme les zépousailles, n'est pas une fin en soi. C'est même tout le contraire. Ce n'est que le début. Avoir adopté Ticott ne m'a pas fait me sentir accomplie. Encore moins avoir adopté Taftaf, mais c'est une autre histoire.
Elle glousse à l'évocation de son fiston, qu'elle aime et méprise tout autant, en se disant que cette révélation risque de semer plus de confusion encore dans le neurone encore jeune de Daphné.
- Devenir mère m'a fait perdre tous mes repères et toutes mes certitudes. S'engager dans une relation de ce genre, c'est comme renaître. On recommence tout à gnee et on s'applique autant que possible à l'entretenir et l'honorer. On apprend aussi à se connaître. Par exemple, jamais je n'aurais pensé qu'un jour, je serais ravie de creuser la terre pour y trouver des lobriks pour ma Lobrikette. Ou que je serais émue en trouvant plein de bonbouilles fondus au fond de mon sakamin. Ou du vomi dans mes Loulouboutin !
Pincemi se perd dans un rire un brin écoeuré en plantant de bon coeur sa fourchette dans son plat de spaggiouli.
Blonde, Belle et Bonne
PinceSky blaz ever
Disciple du Schnibble et Struleone MLBiste
Super-neuronée grâce à l'expertise scientifouille de WellMax
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Je souris doucement à l’évocation de tout ce que Pincemi a vécu en tant que mère, son mélange d’amour et de dégoût pour les petits désagréments qu’amène la maternité. Le tableau qu’elle peint est à la fois fascinant et déroutant. Les lobriks, les bonbouilles, les Loulouboutin souillés… Je ne peux m’empêcher de rire légèrement, touchée par son honnêteté et son autodérision. Mais ses paroles, sur la déception et les rencontres, résonnent en moi plus profondément que je ne l’aurais cru.
Alors qu’elle continue, une étrange sensation me saisit. Une chaleur familière monte en moi, accompagnée d’un picotement presque inconfortable dans ma trompe. Mon regard se fixe sur ma fourchette, mais mes pensées s’échappent.
Un éclat de lumière. Une silhouette floue. Une table, bien plus grande que celle-ci, et autour d’elle des visages que je ne peux pas clairement distinguer. Mais je ressens… une chaleur, une familiarité poignante. Un rire éclate, haut et clair, et une main se pose sur la mienne.
LUI.
Sa voix grave et douce résonne dans mon esprit, mais les mots se dérobent. Je ne peux que ressentir l’émotion qui m’étreint. De la tendresse. Un amour immense, mais aussi une douleur sourde, comme si quelque chose s’était brisé entre nous. Il me regarde intensément, et je sens qu’il veut me dire quelque chose d’important, mais le souvenir glisse comme de l’eau entre mes doigts. Puis, un éclat rouge, une chaleur, et tout disparaît.
Je reviens brutalement à la réalité, le cœur battant. La voix enjouée de Pincemi me ramène doucement au présent. J’hésite à partager ce que je viens de vivre, mais… comment le pourrais-je ? Ce souvenir, ou ce rêve ?.. semble si intime, si fragile.
Je reprends une gorgée de champo pour masquer mon trouble et relève les yeux vers Pincemi, tâchant de reprendre contenance.
- Je crois que tu as raison… Rien ne sert de précipiter les choses. Mais parfois, ce n’est pas qu’une question de précipitation, n’est-ce pas ? Parfois, c’est juste… une impression. Comme si certaines choses nous manquaient, avant même de les avoir connues. Et peut-être, dans mon cas, c’est une impression de déjà-vu. Peut être même que je connais déjà ce sentiment de déception dont tu me parlais
Je pique timidement un spaggiouli dans mon assiette, espérant que mes paroles ne trahissent pas trop mon trouble. Puis, dans un sourire un peu plus sincère :
- Mais au moins, je sais que si un jour je devais adopter une Lobrikette, je pourrai toujours venir prendre des conseils auprès de toi. Même si, entre nous, je doute que je sois faites pour ça...
Un rire léger m’échappe, et je savoure l’instant. Mes questions sur mon passé attendront un peu. Pour l’instant, je préfère me laisser bercer par l’humour piquant et la sagesse douce-amère de Pincemi. Je repose ma fourchette et, presque timidement, je m’aventure sur un nouveau terrain.
- Je remarque qu'on a beaucoup parlé de Ticott, de tes aventures de mère… Mais je me demande… Et toi, dans tout ça ? Qu’est-ce qui t'anime vraiment ? des passions ? Ce qui fait battre ton coeur...
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Pincemi écoute Daphné avec attention. Elle sent la tempête qui agite le neurone de la jeune bouzoukette, aussi se garde-t-elle de l'interrompe. Elle retient une irrésistible envie de glousser en entendant :
Même si, entre nous, je doute que je sois faites pour ça...
Mais regarde-moi, enfin ! Ai-je l'air de la mère de l'année ?
Cependant, Pincemi écoute et sourit, montrant régulièrement des marques d'attention pour encourager Daphné. La question de cette dernière plonge Pincemi dans un profond désarroi et celle-ci prend soudain conscience de l'immensité du vide qui l'habite. Elle cache son trouble derrière une attitude feinte de réflexion, puis s'empresse de bredouiller une réponse qu'elle espère convaincante.
- Des passions, tu sais... J'en ai des kahGneeGneeGneeGneeGneeGnees. Et puis, chez moi, les passions... ça va, ça vient !
Elle rit pour ponctuer sa dernière phrase. Trop fort et trop longtemps.
- Oh ! Mon verre est vide ! Serveur ? On ne vous à pas dit de veiller à ce que nos verres soient toujours pleins ?
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Je l’observe, intriguée, alors qu’elle s’efforce de répondre à ma question. Pincemi est une énigme, un mélange de grandeur et de fragilité qui me fascine et me déroute à la fois. Quand elle rit un peu trop fort à sa propre plaisanterie, je ne peux m’empêcher de sourire doucement, non pas parce que je trouve ça drôle, mais parce que je perçois quelque chose de plus profond sous cette façade.
Ses mots… "ça va, ça vient"… ils résonnent étrangement. Comme si, malgré sa désinvolture apparente, quelque chose d’important lui échappait, ou qu’elle tentait de le cacher. Mais qui suis-je pour creuser dans ce qu’elle ne veut pas montrer ? Je détourne légèrement les yeux, fixant mon verre presque vide, tout en me demandant à quoi ressemblerait la vie avec une certitude, un point d’ancrage. Quelque chose qu’elle semble fuir.
Quand elle appelle le serveur, avec son éclat habituel, je reprends doucement la parole, décidant de ne pas insister sur cette esquive. Mais je n’abandonne pas pour autant.
- Tu sais Pincemi, si tes passions vont et viennent, peut-être qu’il y a une qui reste, même si elle est bien cachée. Quelque chose qui te fait vibrer quand personne ne regarde. Je lui lance un sourire malicieux. - Moi, par exemple, j’ai découvert que j’aime observer les autres. Deviner ce qu’ils pensent, ce qu’ils ressentent… Peut-être parce que moi-même, j’ai encore du mal à me comprendre. Je crois que... j'aimais aussi... le dessin. Dans une autre vie sans doute.
Je joue distraitement avec la base de mon verre, mon ton se fait plus léger, presque espiègle :
- Mais si tu ne veux pas parler de tes passions, Tu pourrais toujours m’apprendre à remplir mon verre sans avoir à appeler un serveur. Une bouzoukette indépendante doit savoir se débrouiller, non ?
Je termine sur un clin d’œil complice, espérant qu’elle saisisse l’invitation à répondre, ou à se dévoiler, si elle en a envie.
Dernière modification par Daphné (2965-11-25 14:06:04)
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Les mots de Daphné tournent dans le neurone de Pincemi. Ils virevoltent en se moquant d'elle, lui piaillant une vérité qu'elle peine à s'avouer. Qui est Pincemi quand personne ne regarde ? Une enstrulée parvenue qui a séduit et plus pour obtenir les faveurs matérielles et le pouvoir de la part de plus grands qu'elle ? Une clodo romantique qui attend le retour du grand blond avec un slip propre ? Une adepte du Schnibble assoiffée de Foi et d'abdos ? Une épouse ? Une mère ? Une journaliste ?
Toutes ces casquettes sur la tête et la voilà incapable de savoir ce qui la fait vraiment vibrer... Qui est Pincemi ?
Pincemi met fin à cette introspection, qu'elle garde pour un moment de solitude enrakitouzoukée, et recentre son attention sur la jeune Daphné.
- Le dessin ? Et tu crois que tu aimes toujours ça ?
Des techniques pour remplir un verre sans serveur, Pincemi en connaît, mais elles ne proviennent certainement pas d'une bouzoukette indépendante. Veut-elle transmette à Daphné ses savoirs de courtisane ?
- Si tu veux être une bouzoukette indépendante, il te faut l'être vraiment. Montre-moi comment tu ne dépends ni du serveur.... ni de moi.
Pincemi a lancé son défi avec un clin d’œil complice. Elle se cale ensuite contre le dossier de sa chaise, pressée de voir comment Daphné va en découdre et certaine d'assister à une victoire pleine de créativité.
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Je fixe Pincemi, un mélange de défi et de panique dans le regard. Elle me demande de prouver mon indépendance, de lui montrer que je ne dépends ni d’elle ni du serveur. Très bien, Pincemi, tu veux de la créativité ? Tu vas être servie !
Mon esprit s’emballe immédiatement, envisagent des solutions aussi absurdes qu’improbables.
- Option 1 : Le Braquage artistique. Je pointe discrètement les objets épars autour de nous
Regarde, le chapeau haut de forme du bouzouk là-bas, ce torchon abandonné sur la chaise, et cette plume tombée d’un attrape-schnibble au mur. J’ai tout de suite imaginé me grimer en bandit de pacotille. Genre, je bondis sur le comptoir, la fourchette à spaggiouli en guise d’arme, et je hurle : "La caisse ET la bouteille de champo, ou je frappe !"
Je mime une posture dramatique, fourchette imaginaire levée, avant de secouer la tête avec un soupir.
- Mais voilà, dans ce scénario, Ticott débarque. Elle brandit une louche enflammée, prête à défendre l’honneur du Ristorante et probablement mes os. Alors j’ai laissé tomber. Le Ristorante ne mérite pas ça. Moi non plus, d’ailleurs. Je marque une pause, comme si j’allais reprendre mon souffle, puis enchaîne avec un ton encore plus dramatique :
- Deuxième option : la démission héroïque. Imagine la scène. Je me lève, bien droite, et je déclare : "Désolée, Pincemi, je refuse d’être le pantin de votre défi absurde. Voici ma lettre de démission, bonne chance pour la suite." C’est fort, c’est intense, c’est... complètement stupide.
Je lève les mains en signe de reddition. - Parce que soyons honnêtes, j’aime vraiment bosser avec toi. Et puis, trouver un nouveau job dans cette ville ? Autant essayer de convaincre Light de faire un karaoké dans les rues. Bref, j’ai vite rayé cette idée.
Je me cale un peu plus dans ma chaise, un sourire malicieux aux lèvres, prête à passer à l’action : " Bon, assez réfléchi, il est temps de me montrer vraiment indépendante. " Pincemi m’observe, un sourire taquin accroché à ses lèvres, probablement convaincue que je vais échouer. C’est alors que l’évidence me frappe. Pas besoin d’un coup d’éclat. La simplicité est parfois la plus grande des audaces.
Je me lève d’un bond, repousse ma chaise d’un geste théâtral, et attrape la bouteille de champo sur la table voisine. Ignorant les regards surpris des convives, je remplis mon verre avec une précision calculée, puis lève la bouteille en direction de Pincemi.
- Voilà, patronne. Je ne dépends ni du serveur, ni de vous. Mais si je peux dépendre de cette bouteille pour passer le reste de la soirée, je ne dis pas non.
Et cul sec. La douceur piquante du champo glisse dans ma gorge, mais je ne m’attendais pas à ce que ça brûle autant. Une grimace incontrôlable déforme mes traits, déclenchant une série de rires autour de nous. Je pose le verre, reprends ma place, et murmure en me frottant la gorge : C’est officiel, l’indépendance, ça pique.
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La lueur de défi qui s'allume dans le noeil de Daphné réjouit Pincemi. Quant à la panique, c'est si la jeune bouzoukette n'en ressentait pas qu'elle s'inquièterait. Elle écoute avec attention le cheminement de sa jeune amie et protégée.
Option 1 : Le Braquage artistique. Je pointe discrètement les objets épars autour de nous
Regarde, le chapeau haut de forme du bouzouk là-bas, ce torchon abandonné sur la chaise, et cette plume tombée d’un attrape-schnibble au mur. J’ai tout de suite imaginé me grimer en bandit de pacotille. Genre, je bondis sur le comptoir, la fourchette à spaggiouli en guise d’arme, et je hurle : "La caisse ET la bouteille de champo, ou je frappe !"
Pincemi pouffe de rire en imaginant Daphné accoutrée de la sorte.
Mais voilà, dans ce scénario, Ticott débarque. Elle brandit une louche enflammée, prête à défendre l’honneur du Ristorante et probablement mes os.
C'est bien la fille de sa mère, ça !
Alors j’ai laissé tomber. Le Ristorante ne mérite pas ça. Moi non plus, d’ailleurs.
Personne ne mérite ça, pas vrai ?
Deuxième option : la démission héroïque. Imagine la scène. Je me lève, bien droite, et je déclare : "Désolée, Pincemi, je refuse d’être le pantin de votre défi absurde. Voici ma lettre de démission, bonne chance pour la suite." C’est fort, c’est intense, c’est... complètement stupide.
Pincemi secoue les zig mains devant elle en signe de protestation. Là, c'est elle qui ne mérite pas ça.
Parce que soyons honnêtes, j’aime vraiment bosser avec toi. Et puis, trouver un nouveau job dans cette ville ? Autant essayer de convaincre Light de faire un karaoké dans les rues. Bref, j’ai vite rayé cette idée.
Soulagée, Pincemi se laisse aller à imaginer Light chanter et se dit qu'elle adorerait voir ça.
Moi aussi, j'aime bosser avec toi, chouquette <3
Daphné hésite encore, en quête, pas en Quête, d'une solution et, sans nul doute, d'une victoire aussi éclatante que son aura. Pincemi jubile, confiante. Elle ne s'entiche que des meilleur·es. Soudain, Daphné quête le game en allant se servir directement chez leurs voisins de table, puis, comble de l'audace, directement au goulot. Pincemi sautille sur sa chaisse en battant gaiement des mains et en piaillant sa sentence :
- L'audace, c'est ça !
Admirative, Pincemi lui décerne un ziggnee sur ziggnee !
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