Diamanx se retrouvait comme à son habitude, assis à une table, avec une feuille blanche en face de lui. Vous savez, une de ces feuilles immaculées aussi loquace qu'une porte de l'asile...Mais habituellement, il était content, il était confronté à un problème, il mettait en marche son neurone, réflexionnait puissamment et pouf ça jaillissait. Mais cette c'était différent. A commencer par son outil. Ce n'était pas son stylo préféré Mont-Pourpre qu'il avait en main mais de stupides crayons de couleurs. Encore heureux, il avait pu trouver un de ses crayons de charbon à la mine noir. Et puis le but, lui aussi était différent. Bien loin de devoir trouver une solution qui allait changer la vie de milliers de bouzouks comme son étude sur le bonneteau, là il s'agissait d'un caprice d'Obey. Rah il est gentil le Obey, il parle bien le Obey, mais pourquoi avait-il fallu qu'il lui demande de faire ça. Tout ça parce qu'il savait que le scientifouille culpabilisait de l'échec de son plan et qu'il ne pourrait lui refuser quoi que ce soit.
Bon...Puisqu'il veut un nouveau dessin...Une licorne en plus tsss ! Il m'a fallu GLAP heures pour trouver ce que c'était dans les plus vieux livres de la biblio...Un peu plus et je devais aller consulter les ouvrages des sectaires...Il aurait manqué plus que ça !
Après quelques heures de dur labeur, Dx arriva a un résultat assez concluant :
Enfin...Bon ben si avec ça il est pas content...Je me suis donné à fond ! Rho quoique quand même je pourrai un peu la personnalisé pour lui, c'est un brave bouzouk cet Obey hein. Alors voyons voir, si je rajoute ça comme ci...Oh et puis tant qu'à faire autant faire ci comme ça pour donner un air un peu plus comme lui...Oui voilà...
Il prit la feuille à bout de bras et contempla son oeuvre :
Rha...L'angle de la tête...et puis celui du bras...Les proportions ne sont peut-être pas si opitmales que ça...Hum...si j'avais un mesureur d'angles...Quoique si je prends deux crayons comme ceci avec une ficelle comme ça voilà...Alors je compare les angles...Oui oui...Et puis ça va pas du tout avec la perspective. Hum bon alors il suffit que je tourne un peu la tête que je rabaisse la patte mais pas trop je reprends les différentes mesures...Hum ensuite je fais une double symétrisation axiale de la figure, la bouzothétie me conservera les angles, donc pas de soucis...Petit jeu de lumière et première tentative de coloration en utilisant les bonnes longueurs d'ondes de la lumière colorée...voilà...hop...
Bon je vais déjà lui montrer ça, et puis s'il est pas content il s’essuiera la trompe avec !
Il accrocha son dessin sur le mur, sachant qu'Obey le verrait vite.
**Bien décidée à entrer en contact avec le jeune pouète, Pincemi s'était dit que c'était certainement ici sa meilleure chance d'attirer son attention. Elle jeta rapidement un oeil aux oeuvres qui composaient Le Mur et resta à la fois admirative et dubitative devant la licorne dessinée par Diamanx. Elle se lança**
Obey, pouète à la mine renfrognée
Je suis venue me faire remarquer
Je suis la belle et douce Pincemi
Et c'est pour toi que je suis ici
Ton camp me fait mourir d'ennui
Quant à celui que j'ai choisi
je crois bien que tu le honnis
Pourtant, c'est pour toi que je suis ici
De loin, je t'ai remarqué
Et je me suis juré
Que pour moi sur ce Mur
On lirait ton premier pouème d'amour
Tu me diras cher Pouète
Que je ne compte pas les pieds
Car comme eux, je suis bête
Mais pleine de bonne volupté.
**Elle avait utilisé tout son tube de rouzalèvre pour écrire ce truc. Elle avait choisi la couleur de la Révolution pour mieux attirer son attention**
Diamanx passa devant le mur pour se rendre aux A.T.E.L.I.E.R.S. Il fut tout à fait surpris de sentir une douce odeur de parfum chimik plutôt que l'habituelle émanation d'excréments en tous genre. Une bouzoukette serait-elle passé par ici ? Aurait-il sa trompe détraquée ? Peu importe. Une autre chose vint chasser ces élucubrations de sa tête : on avait touché à sa licorne. Qui avait osé faire...ça ?! Rajouter de la couleur ! Pensaient-ils que Diamanx n'en était pas capable lui-même ?
Mais ce n'était pas tout, d'autres derrière avait du repasser par là et avait rajouté une trompe ! Une trompe à une licorne ! Non mais on aura tout vu !
Dernière modification par Bonnbouille (2954-04-17 18:08:19)
Arrivant après une dure journée de travail aux ATELIERS devant son Mur favori, Obey senti de multiples présences. Il perçu la visite de nombreux citoyens et confrères devant son lieu de recueillement. Cela l’intriguait - il voulait savoir.
Mon Beau Mur - paré de tes plus beaux atouts, qui t'as donc si joliment recouvert aujourd'hui?
L'absence de réponse ne devait pas choquer le Pouète. Un Mur ne parlait pas - et ce Mur ne lui parlait qu'à travers des vibrations étranges qu'il ressentait lorsqu'il s'en approchait.
En s'approchant de ce qui devait ressembler à une licorne - Obey se rappela sa dernière soirée à la Taverne. Les quelques trous noirs qu'il avait se dissipaient et il reconnu le travail de son confrère et ami Diamanx.
Il ne put s'empêcher de sourire - il le savait - Diamanx faisait de nombreux efforts depuis la tentative loupé de sauvetage de Zorba - et ce dessin ne dérogeait pas à la règle.
Il caressa la corne de la Licorne, puis sa trompe. Il appréciait tout particulièrement le symbole en dessous de son sabot. "R" pour Révolution. Chaque pas de la licorne amènerait la terre à s’imprégner de cette si noble lettre.
Une douce brise vint fouetter la trompe du jeune Pouète. Des effluves de parfums vinrent caresser ses narines. Non, ça ne pouvait être caCtus - elle avait la tête dans les documents administratifs des ATELIERS, car l'isolement à l'asile lui avait fait perdre un précieux temps. Cela ne pouvait être Bourikette - elle était occupée à la mairie. Obey s'interrogea tout en pressant le pas vers ce qui semblait être une stagnation de ces effluves. Il y vit un pouème. Un pouème comme les siens - sur le Mur - marqué au rouge à lèvres. Il n'en revenait pas.
Etait ce Ysleen - Ou une parfaite inconnue?
Il lut avec attention le mot doux et y vit un prénom inconnu "Pincemi".
Mais qui pouvait être cette Pincemi. Était ce celle dont tout le monde parlait en ce moment? La Bouzoukette qui allait au gré du vent, là où le luxe et la luxure la portaient?
Il irait se renseigner à la taverne.
**Ne sachant pas où trouver les caves du MLB, ni quelle poubelle servait à communiquer, Pincemi vient là où elle sait que son message sera vu, tout en passant inaperçue.
Certainement qu'à cette heure-ci, les pouilleux vandaleux cuvent encore leur abus de bierros. Elle n'en croisera aucun, et c'est très bien.
Au pied du Mur, elle dépose les morceaux des affiches d'Obey. Celles qu'elle a arrachées à la taverne. Elle sort le parchemin qu'il lui avait remis, le déchire et en parsème le tas de papier déchiré.
Au dessus du tas, elle trace au rouzalèvres**
Ci-gît la Révolution...
Terrassée par Pincemi...
**Elle repart, un peu honteuse. C'était sûrement la meilleure chose à faire...
Il lui tarde maintenant de revoir les vers d'Obey**
Obey, encore bien perturbé par l'absorption des différentes substances de la veille se décide à méditer devant le Mur.
Cependant, en s'approchant, son estomac se noue. Il hésite. Serait ce les effets secondaires du Raki qui lui font penser que Pincemi est passée par ici?
J'ai l'impression de reconnaître cette odeur...
La douce brise fait virevolter quelques lambeaux d'affiche, celles mêmes qu'il avait collé dans la Taverne, il y a peu...
En observant la scène qui s'offrait à lui, il vit le rouge à lèvres de la Belle, marque rouge sur un Mur si sombre aujourd'hui...
Il ne comprenait cependant pas le message. Serait ce un aveu? Serait ce un pardon?
Obey était quelque peu embrouillé. Il avait fort à faire, car il était tiraillé, et même la Politique lui faisait penser à elle.
Obey souhaitait plus que tout que Zorba passe au 3ème tour. Il oublierait par la même occasion la Belle.
En ramassant les quelques feuilles, Obey se dit qu'il était nécessaire pour lui d'aller à la Taverne pour clore un Chapitre.
Il fallait penser à la Révolution. A Zorba qui plaçait des espoirs énormes en lui pour gérer le côté artistique du Programme...
Il fallait se ressourcer - se concentrer - aller à l'essentiel en balayant le superficiel.
Obey remit son foulard sur sa trompe. Il mit sa capuche et s'en alla.
Zorba pisse sur le mur
Heuresuement qu'il y'a le mur pour se soulager de temps en temps quand même. TodZ au pouvoir, bon avant gout de ce que serait une mairie sous M; Babouche.
Allez un mot quand même:
Les patrons vont se soutenir mutuellement. C'est un cycle. C'est cela même pourquoi les guerres ont éclaté par le passé.
On dit que le Bouzouk est solidaire face aux dangers environnants... Aujourd'hui, c'est faux. Les Bouzouks sont divisés et catégorisés.
Aujourd'hui, il n'y a pas un individu qui gagne tant et un autre qui gagne tant. Non. Il y a toi, qui gagne plus, et moi qui gagne moins. Il y a celui qui distribue le salaire, celui qui le reçoit...
C'est peine perdue. Il ne comprendront pas. Ils ne peuvent pas comprendre, on leur lave le cervelas à longueur de journée... Et puis, pour plaire au patron - Syndrome de Stockholm amélioré - il faut voter comme lui, il faut se sacrifier...
Non, je ne peux y croire. Tout ça, pour ça? N'ont ils pas entendu nos discours? Ont ils eu peur de la nouveauté?
Ils se contenteront du pillage habituel.
"Mieux vaut prendre son mal en patience diront certains"
"J'ai l'habitude de serrer les fesses diront d'autres"
"Le MLB fait peur"
J'ai horreur de cette phrase. J'ai horreur de ce que l'on pense de nous. Nous sommes un Mythe. Nous sommes une légende urbaine que peu osent regarder. Et pourtant...
Il y aurait tant à gagner à marcher à nos côtés. Tant à faire, tant à partager.
Quand je pense à l'ensemble des struls distribués au tiers de la population, je me demande - je me questionne... Pourquoi? Pourquoi les deux tiers restants ne se rebellent pas?
Ont ils peur de vivre différemment? Ont ils peur d'être jugés?
Nous ne jugerons que les coupables au MLB. Ceux qui donnent les piécettes pour quelques voix. Ceux qui marchandent les voix de leur propre salariés...
Mais en attendant, je dois me recueillir.
Obey Sourit. Le discours de Monsieur Babouche, si creux, il le connaissait. Il ne s'appuyait pas sur son propre discours si vide pour gagner, mais sur le crainte de l'autre.
Les Habitants pointaient du doigt les MLBistes, et pourtant... Avaient ils déjà vu le MLB à l'oeuvre?
Obey sortit de sa besace une nouvelle affiche, qu'il colla respectueusement sur son Mur puis il versa une larme. Il était empli de tristesse.
Ils ne comprendront donc jamais... Jamais... Jamais...
Obey y pensait. Et si manger quelque chose de pas frais était la clef? Vivre anesthésié en permanence, ne plus avoir de soucis.
L'Asile. Il se questionnait encore et encore.
Une chose est certaine. Il ne pourrait assumer un autre Mandat d'un des membres de la Dynastie Struleone...
Si cela se passait ainsi. Il réagirait.
Et la peur de l'autre deviendrait légitime.
Il s'émanciperait du Mouvement, se cacherait, et instaurerait sa propre justice.
Puisque le peuple considère qu'il est coupable d'être ce qu'il est, il donnerait une bonne raison au peuple de le Haïr...
Puis il s'en retourna en murmurant au vent une Strophe d'un Pouète d'antan ...
J’écoute les bruits de la ville
Et prisonnier sans horizon
Je ne vois rien qu’un ciel hostile
Et les murs nus de ma prison
Le jour s’en va voici que brûle
Une lampe dans la prison
Nous sommes seuls dans ma cellule
Belle clarté Chère raison
Obey s'installa devant le Mur. Seul. Encore et toujours.
Il n'était pas rasé. Il n'était pas habillé - du moins, il n'avait pas de capuche sur la tête.
Obey s'était mis en tête de méditer. Une méditation spirituelle afin de patienter jusqu'au verdict.
Il respira profondément, et d'un geste de la main caressa sa barbe.
Que vais je faire. Que dois je faire?
Suis je en mesure de lutter?
Nous sommes des pestiférés, et les gens nous blâment pour tous les maux existants sur la Colline.
Et pourtant... Ne sommes nous pas ici pour eux? Ne sommes nous pas missionnés pour protéger le Peuple?
Il prit un peu de Raki offert par Bonbouille.
Il roula le Raki avec un Tabac vieilli dans une des caves du MLB.
Il porta le mélange à sa bouche et inspira profondément.
Sa tête tournait. Il tanguait.
Il toucha le Mur. La peinture tournoya.
Ses idées furent confuses.
Il inspira à nouveau. Plusieurs bouffées.
Il Inspira. Il Expira.
En se relevant, Obey sentit son corps tituber.
Comme s'il était étranger à ce corps qui ne lui répondait plus...
Il posa un Genou en terre, puis un second.
Il regarda ses mains, rongées par la peinture, et les plongea dans l'herbe afin d'en ressentir un plaisir mystérieux.
Il communiait...
Bonbouille aurait il trouvé des graines spéciales?
...Je ne me rends pas compte...
...Je ne me rappelle de rien. Je ne comprends rien...
...Et ces formes qui tournoient...
Il inspira à nouveau la mixture.
Il se releva et grimpa sur le Mur.
De là, il voyait la Colline Pourpre.
Obey S'endormit.
Il s'endormit d'un sommeil profond.
Et comme un Mendiant qu'il n'était plus, Il dormit dehors ce soir là.
*******
Ô vie heureuse des bourgeoilles. Qu'avril bourgeonne
Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents.
Ce pigeouk est aimé, trois jours par sa pigeouke,
Ça lui suffit, il sait que l'amour n'a qu'un temps.Ce dindouille a toujours béni sa destinée,
Et quand vient le moment de mourir il faut voir
Cette jeune oille en pleurs, c'est là que je suis née,
Je meurs près de ma mère, et je fais mon devoir.Elle a fait son devoir, c'est a dire que onques,
Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque,
L'emportant sans rameur sur un fleuve inconnu.Et tous sont ainsi faits: vivre la même vie
Toujours pour ces zouks là, cela n'est point hideux.
Ce pioupiouk n'a qu'un bec et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir, ou bien d'en avoir deux.Ils n'ont aucun besoin de baiser sur les lèvres,
Et loin des songes vains, loin des soucis cuisants,
Possèdent pour tout cœur, un viscère sans fièvre,
Un coucou régulier et garanti dix ans.Ô les gens bien heureux, tout à coup dans l'espace,
Si haut qu'ils semble aller lentement, un grand vol,
En forme de triangle, arrive, plane, et passe
Où vont-ils? Qui sont-ils ? Comme ils sont loin du sol!Regardez les passer, eux, ce sont les sauvages...
Ils vont où leurs désirs les guident: par dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons!Regardez les avant d'atteindre sa chimère,
Plus d'un l'aile rompue et du sang plein les yeux
Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère,
Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux!Pour choyer cette femme et nourrir cette mère,
Ils pouvaient devenir volailles comme vous.
Mais ils sont avant tout des fils de la chimère,
Des assoiffés d'azur, des pouètes, des fous!Regardez les vieux couqs, jeune oille édifiante:
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux!
Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente!
Les bourgeoilles sont troublés de voir passer les gueux!*******
Dernière modification par Bonnbouille (2954-05-16 11:53:57)
troma passe devant l'mur qui lui semble immense,
lit le joli message de son poto l'pouète qui ♥ la bierro,
essaie de prendre la pause de la créature verte du grafitti,
s'fait un léger claquage en tendant la patte et rentre au manoir
en ressassant sa journée de perdition et en boitant du côté drauche.
L'espoir se cache en ces temps difficiles,
Et la promesse d'un lendemain sain s'éloigne vers l'horizon.
Le courage ne règne plus dans les méandres de la ville,
Gangrénée par la peur et autres désillusions.
L'obscurité approche et va nous alarmer,
La pénombre nous guette, seule nous reste la solidarité.
A l'unisson nous chanterons,
Cette bête noire, nous la repousserons.
*Dyns passe devant ce mur recourvert de dessin et autre textes... Une idée lui vient il pars en ville cherché des produit et reviens 15 min plus tard avec un balait brousse et des produit chimique nétoyant et s'attaque à n'éttoyé entièrement ce mur et ne plus laissé aucune traces*
HA HA HA HA il est bien mieux comme cela !!! NYARK NYARK NYARK !!!
*Puis Dyns repart s'attisfais de son méfais à la recherche d'une autre crasse à faire.*
Obey observait la scène, amusé, du haut "du Mur". Il vit un Bouzouk quelque peu dérangé nettoyer un des mur du Skwatt' avec dynamisme.
Obey n'osa pas l'interrompre dans sa tâche - celle d'enlever les tâches. Il se roula un Oinj de Raki et fuma paisiblement en se laissant aller.
Le Bouzouk ayant terminé son travail, Obey souhaitait le remercier en lui ouvrant la Porte du Skwatt', cependant celui ci la trouva seul. Il n'osa pas aller à sa rencontre et se contenta d'admirer cet étrange paradoxe entre le mur du Skwatt' , maintenant propre et son Mur, si coloré.
Obey était assis en tailleur devant le Mur.
Il communiait avec celui ci.
caCtus était la aussi. Derrière lui. Sans un mot.
Elle attendait le moment opportun pour briser la méditation des deux Zouks.
Obey... Dis ... C'est pas que j'suis entêtée ni rien d'autre hein.
Mais les gens disent que t'es comme TodZ. Sans programme.
ils se regardèrent un instant. Puis Obey pris la parole.
Le programme, tout le monde le connaît. C'est la troisième fois que je me présente et mes convictions sont resté les mêmes. Tu le sais toi. Au MLB, on ne plait pas par un discours soporifique. On ne plait pas par des paroles mielleuses. Au MLB on parle vrai. On recrute engagé. On se bat pour nos convictions.
...
Je ferai mon discours ce soir. Au Skwatt' tout d'abord, puis au centre administratif
Mais en attendant, Méditons si tu le veux bien.
Les deux Zouks reprirent la méditation, non sans s'être servi quelques bierros au préalable.
Précédemment dans "La chasse est ouverte"
***
S'éloignant à grande enjambées le plus loin possible du restaurant, il se dirigea alors vers le skwatt'.
Dyns y ayant fait des siennes, sûrement y aurait-il des indices sur son emplacement quelque part.
Il l'espérait en tout cas car jusqu'à maintenant il ne savait où allé.
Arrivé au Mur du MLB (après l'avoir confondu avec le Skwatt' et avoir cherché pendant plus d'une demi-heure des indices), il observa la place avec sa longue vue. Autant éviter le plus possible les ennuis.
Il y avait quelques zouks en train de se lamenter en face du mur vierge mais ça devrait aller. Il l'espérait. Il y avait aussi un autre à côté en train de murmurer et d'écrire sur un papy russe. Quel étrange pratique. Personne n'écrivait encore de cette manière depuis bien longtemps.
En fait il avait entendu dire que les derniers à écrire sur des papys russes étaient des êtres qui pré-dataient les z'humains. Des êtres vivant en Eggs ships. Des Eggs shippers. Il était difficile de les décrire mais les scientifik' avaient découvert qu'ils avaient tous un corps de bouzouk et une tête étrange avec un long museau. Ils avaient aussi tous d'étrange chapeau ayant toujours des bâtons et des fouets dans les mains (une extansion de leurs corps peut-être ?). Ils portaient tous des noms tels que Osis, Rât, Thon ou même Hathor (leurs noms étaient une preuve supplémentaire de leurs étrangetés). Mais le plus étrange était sans aucun doute le fait que leurs visages ne faisaient jamais face à qui que ce soit (ou quoi que ce soit). Les zétudes démontraient même qu'ils marchaient vers la droite ou vers la droite mais jamais de face (tel un animal mythique qui vivait dans le monde des zhumains : le crabe).
Mais celui-là ne devrait pas l'embêter. Il n'était pas un eggs shippers.
Il ne ferait pas non plus tomber une pluie de poux du ciel.
Pouvant finalement commencer son enquête, il examina le mur un moment. À part le fait qu'il soit propre, il ne voyait rien d'inhabituel.
Aucun indice en vue. Et ce n'était pas comme si quelqu'un connaissait la cachette de Dyns, ou bien celui-ci aurait déjà été capturé.
Il hésita un moment à demander de l'aide à l'une des personnes présentes puis se décida. Ce n'était pas en n'interrogeant personne qu'il allait trouver de quoi à se mettre sous la dent.
« Ah, euh, excusez-moi. Je voudrais vous poser une question. »
Le bouzouk qui pleurait devant le mur (quelle étrange pratique de pleurer devant un mur, ils étaient vraiment bizard au MLB), se tourna vers lui et parla. Parler était un bien grand mot. Disons qu'il marmonnait dans sa trompe.
« 'ein ? 'oi ? 'tvois kchui okupé ? 'go 'way. No 'ime 'o 'peak'. I'm 'ryin 'cause the 'wall is 'ite. »
Ne comprenant un mot de ce que disais l'autre, il acquiesça d'un air connaisseur et tourna les talon. Se dirigeant vers le penseur (qui avait l’air un peu plus malin) , il crû le reconnaître. Le connaissait-il ? Ou peut-être l'avait-il déjà vu quelque part ?
Il se demanda un instant si il devait parler aux autres personnes présente.
Voyant que Azer se dirigeait vers un repère MLBiste, Ouah s'arrêta sur sa lancée.
Mon tréZor... non. Nous ne rentrerons pas là dedans.
SI, pourtant il le fauut ! Pour la précieuuse bible, il le faut !!
Non, non, non. Ouah n'aime pas ces saletés de MLBistes, ils nous brulent à l'intérieur... nous le savons bien.
Patience, patience, mon tréZor... nous attendrons qu'un de ceux-là sortent, puis nous le capturerons, puis nous l'interrogerons... oui...
*Camilo s'approche du Mur, un peu timidement : c'est la première fois qu'il y vient. Ici, c'est un repaire pour les artistes, pour les pouètes,... Bref, tout ce qu'il n'a jamais été et ne sera sans doute jamais... Il s'approche de l'édifice et effleure un tag d'un doigt. Rêveur, il recule de quelques pas et admire les oeuvres.
Camilo entend un bruit, se retourne et aperçoit Azer... Bizarre, il n'a jamais vu ce bouzouk par ici, au MLB. Bon, c'est vrai, cela fait une semaine qu'il est perdu dans la jungle, ne trouvant plus le chemin de Vlurx après un pique-nique avec Crumble, mais quand même ! N'étant pas timide, il décide de s'approcher quand même : il faut toujours aider un bouzouk dans le besoin.*
J'peux t'aider, kamarade ? Tu cherches quek'chose ?
Obey était occupé un parchemin à la main, un crayon de l'autre, griffonnant quelques inscriptions ça et là sans aucune forme de cohérence.
A côté de lui, Camilo découvrait pour la première fois le monde de l'Artiste Obey, lui qui connaissait si bien le militant MLBiste.
Au loin, un Bouzouk qu'il avait déjà croisé le héla sans qu'il put déceler ce qu'il souhaitait de cet échange verbal.
Camilo se proposa d'aller jeter un oeil, chose qu'Obey accepta. Il souhaitait terminer ce qu'il avait commencé.
Une fois les inscriptions répertoriées sur le parchemin, Obey s'avança au niveau de Camilo et fixa le Bouzouk étranger.
« Ah, euh, excusez-moi. Je voudrais vous poser une question. »
Obey regarda le Bouzouk, puis Camilo, puis à nouveau le Bouzouk.
Puis il s'adressa au Bouzouk.
Areu You Feuking Maille Ouaiff?
Areu You Toking two Mi?
Areuuuuuu you Toking two Mi?
Puis il s'esclaffa bruyamment, chose qu'il ne faisait que très rarement.
J'me présente. Obey. Voici le Kamarade Camilo.
Ha. Il s'est déjà présenté et t'a proposé son aide.
Bien.
Et que cherches tu ici?
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