**Alors qu'ils devisaient gentiment pendant que Pincemi barbotait, Le Don sembla soudain réaliser quelque chose de grave.
Il marmonna quelque chose et partit précipitamment. Elle savait ce que le Don venait de comprendre.
Elle ne lui en voulait pas de la laisser ainsi. Il avait plus important à régler...
Pincemi n'était jamais la priorité. Elle était fatiguée.
Fatiguée de tout donner. Pourquoi le Don avait-il parlé d'acheter, à elle qui offrait son coeur, son corps et son âme.
Elle ne lui en voulait pas. Elle l'aimait trop pour ça.
Elle sortit de sa cuve, laissant la champo dégouliner de son corps sur la moquette luxueuse du bureau, se rhabilla et quitta la Villa.
Des employés vinrent dans l'heure récupérer la cuve.**
Obey n'en était pas à son coup d'essai. Il savait se faufiler n'importe où pour poser un Graff'. Il passa donc inaperçu dans le dédale que constituait la propriété Struleone -(propriété qu'il commençait à connaître lorsqu'il rendait visite à la douce Leela)- lorsqu'il s'introduisit dans le Bureau de Don, vide à cette heure là, afin de lui déposer un petit mot accompagné d'une lettre cachetée.
Cher Beau Papa, il me serait fort agréable que vous ne lanciez pas les prétendants de votre fille à mes trousses.
En effet, étant moi même chasseur de Lasagnes, j'ai acquis durant mes quelques années à courir les rues les bases de la Furtivité. J'ai aussi développé un sens accru de la Survie en milieu urbain pour les raisons précitées. Par conséquent, et afin d'éviter de perdre inutilement ce que vous considérez comme étant votre main d'oeuvre, écoutez donc la voix de la raison.
PS : Le Pouète est la voix de la Raison.
Cordialement,
L'Artiste de Madame,
Amour Partagé.
PPS : Si vous pouviez transférer la lettre ci-jointe à votre fille, cela lui ferait une bien belle surprise.
[Le Don arrive à son bureau et lit le mot. Il semble soupirer.]
Mince... Ils l'ont loupé... Bref, inutile de transférer des informations qu'elle connait déjà.
[Il écrabouille de la papier et le jette à la corbeille avant de s'allumer un gros cigare et s'enfoncer dans son grand fauteuil.]
*Sikila se présente devant le Don pour lui donné sa lettre de démission*
M.Struleone,
Je n'ai aucune raison qui soit mauvaise en tout cas pour quitter la famille, mais mes idéologies ont changée. Je resterais toujours un Struleone dans l'âme mais je ne peux continuer une route qui n'est pas la mienne. J'ai réfléchi longuement à ce là et je m'y suis préparer depuis un bon moment, donc Don Struleone, croyez à mon respect le plus sincère à vous et votre famille, mais je ne peux pas me résoudre à rester un Struleone, ho non.
Don croyez bien que ça me désole mais j'ai fait mon choix !!
Bien à vous Sikila.
[Le Don semble beaucoup mieux aller, il toussote de temps à autre mais sans plus. Il accueille Sikila et prend tranquillement la lettre qu'on lui tend.]
Les ambitions ne sont pas faites pour être les mêmes toute notre vie, c'est pourquoi je te laisse partir libre comme l'air, en espérant que ta nouvelle voie comble tes nouvelles envies.
Démission acceptée.
C'était pas trop tôt.
Se transportozonant directement dans le bureau du Don, se rend compte que celui-ci était fermé car le Don est absent, probablement du fait de la récente investiture du lieutenant. S'assied confortablement dans le fauteuil face à celui du Don, vide, tirant un autre siège à côté de lui.
Espérons qu'il ne tarde pas trop. Le temps a tant de valeur.
**Pincemi arrive du Temple en courant. Elle a su où aller grâce au GPS (Grand Prêtre Sensor) et est assez étonnée, mais pas mécontente de remettre les pieds à la Villa. Elle parcours les allées et les couloirs qu'elle connait bien. Elle sourit. Elle entre dans le bureau et trouve Fuyuzora seul. Elle s'assoit sur le siège à côté de lui, impatiente de se retrouver avec les ZIG bouzouks les plus importants dans sa vie**
[Le Don entouré de ses deux trompes balafrées entre dans le bureau et aperçoit les deux présents. Il lève son cigare en inclinant légèrement la tête avant de se positionner sur son grand fauteuil et de s'adosser très confortablement dedans.]
Quelle bonne surprise, le Grand Prêtre en personne et sa fidèle disciple Pincemi. Que me vaut votre modeste et humble venue, mes chers ?
Tourne la tête vers la disciple Pincemi et la salue d'un bienveillant signe de la tête
Je profite de l'occasion pour saluer le bon travail que tu as fourni dans ce dossier, au nom du Schnibble Tout-Puissant, dévouée disciple. Ta présence ici-même, à mes côtés et bientôt face au Don, en est le symbole.
Salue l'arrivée du Don, alors qu'il entre.
Sans mauvaise plaisanterie, je vous attendais, Don Struleone. Mais je me doute que vous êtes très occupé.
Commence à tapoter sa Bible sur ses genoux
Les temps changent, Don Struleone. A notre échelle, les ères évoluent aussi vite que les heures et il y a fort longtemps maintenant que la famille a renié la Sainte Institution.
Nous ne voulons en aucun cas d'alliance, ni même de rapprochement. Nous voulons simplement retrouver notre indépendance et permettre à tout bouzouk de nourrir librement sa Foi sans craindre ni le courroux du Tout-Puissant -dont l'antre sacrée est la Secte et ne pourra jamais se trouver ailleurs- ni celle du respectable chef de Famille que vous êtes.
Autant vous dire que si notre demande diplomatique échouait, ce serait une terrible désillusion.
Dernière modification par Fuyuzora (2954-08-01 00:28:13)
**Pincemi rougit assez remarquablement au niveau du bout de sa trompe. Elle incline la Tête face au vénéré Grand Prêtre**
Je te remercie Grand Prêtre, mais c'est le Schnibble qui m'a guidée dans toutes mes démarches et qui a conduit Jeoff à moi.
J'ose croire aujourd'hui que la volonté du Tout-Puissant nous guide vers la paix.
Ma présence ici est un honneur et un gage d'espoir pour un avenir serein et Schnibblik.
**Lorsque le Don entre, elle lui fait une légère révérence têtale et un discret sourire. Elle écoute son mentor parler puis attend la réponse du Don**
Dernière modification par Pincemi (2954-08-01 00:46:42)
[Le Don force sur son cigare en inspirant une large latte et il expire par la trompe lentement. Il se lève et avance jusqu'à sa petite table ronde où est posée une bouteille de Gnoulze, il se sert.]
Un verre ?
[Tout en se servant, il s'exprime avec un calme absolu.]
Le conflit qui oppose ma Famille à la Secte est très facheux... Très facheux. Fidèles croyants que nous sommes, beaucoup sont frustrés par la situation et je le comprends aisément.
De ce fait, j'accepte et tolère que mes collaborateurs et familiers puissent se confesser et prêcher la Sainte Institution.
[Sans pour autant attendre des réponses, il avait préparé deux verres qu'il pose devant ses invités d'un soir.]
Cependant, j'ai besoin de certaines garanties...
S'accoude sur sa Bible, ayant arrêté de la tapoter. Garde le verre devant lui sans y toucher.
Les conflits sont fait pour remplir les livres d'histoire et pour nourrir la mémoire des diplomates. Le Saint Schnibble n'oublie ni ne pardonne jamais. Mais il sait faire preuve de bienveillance et voit tant les maux que les efforts vers la Dézloture.
Chacun de vos zouks qui partira en quête du Schnibble le dos tourné à la Secte n'aura point la clémence du Schnibble Tout-Puissant au moment de son jugement. Ce n'est pas moi qui en décide car il est une entité plus grande que moi et plus grande que vous. Cette entité, c'est le Schnibble omniscient et d'une puissance sans fin. C'est pourquoi, en tant que Guide et représentant sacré, je veux faire de la Secte une Sainte Autorité indépendante et reconnue de tous.
A présent, j'écoute vos garanties.
[La mine du Don laisse apparaître une certaine perplexité aux yeux de ses interlocuteurs, il finit par hausser brièvement les épaules.]
Je vois... Concernant les garanties, il serait question de m'assurer que la Secte, aussi sage soit-elle, ne soit plus jamais tentée de rouler la Famille Struleone dans l'excrément de pioupiouk. Votre prédécesseur m'a fortement déçu en voulant s'allier contre nous avec les censeurs dans l'optique de nous faire trébucher.
De plus, je souhaite que les représentants de la Sainte Pierre que vous êtes, bénissent notre Famille et accorde une messe en cette occasion, que cela soit le symbole de l'enterrement de nos tensions.
Qu'en pensez vous ?
**Pincemi est un peu mal à l'aise. L'ambiance se tend. Elle décide de prendre la parole. La douceur d'une femelle devrait apaiser ce trop plein de test austère-ronne.**
Si je puis me permettre... en fait, je me suis déjà permise...
Cher Don, je souhaite insister sur le profond désir de Fuyuzora de garder la Secte parfaitement indépendante. Ceci exclut toute alliance. Nous n'avons pas pour but de nuire, mais bien de nous épanouir dans notre Foi et de guider les fidèles vers la Lumière du Tout-Puissant. Nous souhaitons garantir notre liberté et notre sécurité.
Vous avez fait un pas, en acceptant de nous céder Dyns, et soyez certain que nous avons su apprécier ce geste. Aujourd'hui, c'est nous qui venons. Ma présence ici devrait vous assurer que nous ne cherchons pas à vous offenser ou vous menacer. Vous savez que jamais je ne vous ferai offense, surtout pas sous votre toit, quand vous nous faites l'honneur de votre hospitalité.
**À ces mots, Pincemi saisit le verre de gnoulze que Don a déposé devant elle, jette un oeil sur Fuyuzora et tourne vite la tête pour siroter quelques gorgée du brûlant nectar, sans voir l'oeil désapprobateur de l'objet de son adoration. Elle reprend**
Pour ce qui est de votre requête, j'ai une autre proposition à vous faire.
J'ai pensé à quelque chose d'assez similaire, mais d'encore plus fort symboliquement. Nous vous proposons de célébrer l'amour de Jeoff et Tiftif et de les unir officiellement devant le Saint Schnibble, ce qui serait un symbole puissant et une magnifique façon de célébrer la paix. Nous serions également ravis d'unir Crumble et Camilo, qui symbolisent la tolérance.
Quoi de mieux que l'amour pour oublier la haine, cher Don ?
S'étant remis à tapoter sur sa Bible pendant l'intervention de la disciple, reprend finalement la parole.
Pour reprendre quant à la première garantie, la Secte ne tentera pas de faire trébucher la famille Struleone, tant que celle-ci respectera les préceptes les plus évidents de la croyance ainsi que notre Sainte Autorité.
De plus, je souhaite préciser que tout sectaire est libre d'applaudir les faits d'un Struleone comme de les blâmer, du moment qu'il parle en son propre nom et qu'il ne met point en cause la croyance de la Famille ni la légitimité de sa Foi, ni n'invoque le Schnibble contre l'un des vôtres. A l'inverse, tant que vous respectez la première condition, jamais la Secte ne s'opposera ni officiellement, ni officieusement à la Famille et je m'en porte garant.
Pour le reste, la disciple négociatrice a plutôt bien résumé l'idée, quoi qu'elle n'ait pas manqué de prendre un peu trop ses aises, hmpf.
Dernière modification par Fuyuzora (2954-08-01 02:55:15)
[Alors que le Don souriait à la jeune zoukette quand elle s'exprimait, l'intervention de Fuyuzora lui fit retrouver son faciès habituel.]
Alors nous allons faire de même pour notre Famille... Tout membre qui se voit non-respecter les préceptes de la croyance se verra sanctionné à titre individuel.
Pour parler de l'union sous l’œil sacré du Tout-Puissant, seuls les concernés sont aptes à vous donner une réponse. Pour ma part, je leur donne ma bénédiction et les encourage à faire ce pas.
Pose sa Bible sur la table, la feuillette puis s'arrête à une page et prononce des paroles inaudibles avant de relever la tête.
Bien. Si nous sommes d'accord sur l'essentiel, que les garanties sont données et que les barrières diplomatiques entre nos clans sont levées, alors je crois que nous avons tout dit. Si jamais il y avait quelque chose de plus à ajouter, les missives sont des moyens très sûrs de communiquer, de nos jours.
Referme sa Bible et se lève, saluant le Don de la tête
Remercions le Schnibble d'avoir rendu possible ce dialogue. Zamen.
Sourit de manière bienveillante à Pincemi puis, sortant son mini-minitel rose, faute d'être réparé pour le moment, se transportozone hors de la Villa.
Dernière modification par Fuyuzora (2954-08-01 13:03:32)
**Pincemi se détend, l'ambiance s'est allégé, l'accord est trouvé. Elle est fière d'avoir pu, à son petit niveau de disciple, y contribuer. Sans tambours ni trompettes, le Gépé disparaît, la laissant seule dans le bureau de Don. Sans le regard intransigeant de son mentor vénéré, Pincemi se sent autorisée à se relâcher un peu. Elle se lève donc, contourne le bureau de Don et lui fait une bise.**
Don, je vous remercie pour votre hospitalité. Je suis toujours ravie de passer un moment près de vous, quand bien même c'est dans une atmosphère un chouille tendue.
Je vous laisse à vos affaires, je vais aller voir Jeoff pour lui proposer la cérémonie de mariage.
Bonne journée très cher Don.
**Pincemi fait une légère révérence au Don, un clin d'oeil, un sourire et quitte son bureau, légère et ondulante**
[Le Don lève son cigare pour saluer le départ du Grand Prêtre]
Bien, faisons ainsi, merci de votre visite. Revenez quand vous le souhaiterez.
[Après avoir reçu sa bise, il sourit tendrement.]
Vous êtes bien aimable, Jeoff et sa chère compagne auront plaisir à s'unir sous le sacre du Tout-Puissant.
[Alors qu'elle s'en va, le Don répond au clin d'œil puis se lève pour retourner à ses affaires.]
Karouk, après être passé par Il Ristorante Struleoni, découvrait pour la première fois l'antre personnel du Don.
Bonjour Don Struleone ! Je m'excuse de vous déranger alors que vous êtes tranquillement assis dans votre fauteuil en cuir de crocomouth en train de fumer un cigare, qui est probablement excellent d'ailleurs. Je cherche notre ancien Maire Ouah. Auriez vous une quelconque information sur sa localisation à m'apporter ?
[Tout juste revenu du Ristorante, le Don écoute le Chef intérimaire avec une oreille attentive avant de plisser les yeux et se lever brusquement.]
Ouah ? Comment ça Ouah ? J'y comprends rien. Allez fuyez avant que je mette la main sur vos produits de luxe !
[Il pointe ensuite la sortie avant que ses balafrés commencent à serrer les dents.]
Rebonsoir don, je vous ai vu passer devant le restaurant mais vous ne m'avaez pas répondu avez vous vu ouah par hasard ?
Déconnecté
A la vue de Koudboul et Koudpoin, Karouk ne se fait pas prier pour sortir. Aujourd'hui n'est pas le jour du courage. Demain peut-être .... euh.... Bon pas demain non plus. Mais un jour le courage sera ! (Peut-être pas pour Karouk en revanche ... enfin bref vous m'avez compris !!)
[De gros yeux noirs s'abattent sur la jeune zoukette lorsqu'elle évoque de nouveau le sujet. Le Don se lève, raccompagne la demoiselle à la porte et lui dit sèchement:]
J'en ai plein les oreilles d'Ouah.
[Puis ferme la porte violemment, nous percevons le bruit du verrou.]
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