Une fois sorti de la secte .. Diego aperçoit le Don parlant à travers un baril de beurk vide ..
"sors de ce lieu maudit immédiatement !"
Heeeeeey .. hey hey hey ... Vitouz ! Comment .. comment ça va ? Diego fait mine d’être gêné ..
Oh Jeoff ! Toi aussi tu es là .. Il entend Joeff lui faire un discours émouvant ..
Arrête ça tout de suite, on dirait une bouzoukette .. Alors comme ça c'était toi qui était planqué au-dessus du confessionnal ?
Il se tourne vers le Don ..
Regarde, je suis sortis. Je n'ai honte de rien ! J'ai le droit de regretter mes actes Vitouz ! Et si tu veux tout savoir, je compte réellement demander pardon au peuple !
A l'époque, tu m'avais nommé premier filleul car nous avions les mêmes convictions !
Mais aujourd'hui, regardez-vous. Incapable d'empêcher le leader du MLB d'atteindre la Mairie ... Vous restez toutes la journée cloîtré au restaurant !
Sans parler de la nourriture immonde qu'on y sert ! De toute ma vie je n'ai jamais mangé des Bouzouiolli aussi ... Ah si ! Elles sont presque aussi immondes que celle que prépare la Mama !
Et ta fille Don .. Toute cette histoire c'est à cause d'elle ! Il n'y aurait jamais eu ce kidnapping, je serai encore au pouvoir à l'heure actuelle !
Diego s'approche du Don ..
Ne penses-tu pas qu'il serait préférable que nous rapatriions tous nos Bouzouks postés sur le marché noir ? Ne penses-tu pas qu'il serait préférable que nous arrêtions de causer du tort au Peuple ?
Diego monte à l'arrière de la LimZouZine ...
On est devant un lieu de culte .. Ce n'est pas le lieu ... Moi je ne boycotte pas ma foi.
Il ouvre la fenêtre automatique et s'allume une clope ...
Qu'on me dépose à l'académie .. Je dois y faire un tour.
Dernière modification par Diego (2954-05-04 17:07:53)
[Dans la LimZouZine, le Don s'agrippe à la chemise de Diego et le secoue dans tous les sens.]
Tu vas me le payer, Diego ! TU VAS ME LE PAYER !! Me faire honte ainsi, espèce de petite fiotte, tu ne vaux pas mieux qu'eux.
[Arrivé à l'académie, Don Struleone ouvre la porte et botte le derrière de son Premier Filleul.]
DU VENT !
[Avant de repartir à pleine vitesse.]
Liliana ne fréquente pas habituellement ce genre d'endroit mais pourtant y pense souvent c'est derniers jours et ce décide finalement à s'en approcher...
Elle entre, alluma un cierge, puis entendit des pas derrière elle, ce retourna.
Grand Prêtre ! Je suis soulager de vous voir !
J'ai à me confesser dit elle un peu plus bas.
Voila, j'essaye toujours de rester neutre, d'être juste envers tous, d'écouter chacun sans pour autant m'impliquer dans un clan et pourtant mon caractère semble avoir repris le dessus sur mes convictions. Voila un jeune zouk, un ami, c'est inquiété pour moi et ceux de mon entreprise me posant des questions un peu personnelle sur l'entreprise, voulant rester neutre avec mon employeur comme avec cet ami. Hésitant à répondre à toute ses questions j'ai peu de l'avoir éconduit de manière un peu trop sèche qui ne me ressemble point.
Je voudrais me faire pardonner et je n'ai trouvé que ce lieu pour répondre à mes inquiétudes. Parler soulage souvent de bien des mots.
Je suis heureux de voir que vous me connaissez mais je crains de ne pas vous connaître. Sans doute ne nous sommes-nous jamais croisés.
Enfin, peu importe. Ce n'est point tant à moi qu'à votre ami qu'il faut faire part de cela. Ce n'est pas le Tout-Puissant qui répare ces petits tracas mais les mains qui les causent. La solution que vous venez me demander est au fond de vous et le seul moyen de la sortir est d'aller l'y chercher.
Tâchez également de vous souvenir que la neutralité n'est qu'un mirage de justesse. Car ceux qui ne s'engagent pas ne défendent jamais rien d'autre que cette neutralité. Et pourtant, il y a tant à défendre, n'est ce pas? Vous l'avez senti vous-même. C'est tout autant dans la parole que dans l'écoute que s'équilibrent les choses. Personne ne peut aligner une balance en ne chargeant qu'un seul côté.
Vous n'avez pas attisé le courroux du Saint Schnibble. Louons Sa grandeur ensemble et Il vous guidera vers la sérénité. Ainsi vous trouverez les mots justes, qui vous aideront à résoudre ce conflit qui vous ronge.
Zamen.
C'est vrai que je passe peu de temps ici, il est normal que vous ne me reconnaissiez pas disons que je ne me reconnais pas entièrement dans votre foi surtout le gozième commandement : Bien que rempli de bonne volonté, jamais de Schnibble tu ne dois consommer.
Mais merci pour c'est sage paroles je vois beaucoup plus clair maintenant, vous savez trouver les mots justes.
Zamen
Liliana s'en va l'esprit plus tranquille elle sait maintenant ce qu'elle doit faire
Bonjour Petit Prêtre !
Je viens moi aussi me confesser, oui ! Je confesse ma foi en Pioutulouk, la seule vraie foi digne pour un bouzouk. Je confesse croire en la seule vérité donné aux bouzouks, je confesse mes penchants à la sainteté malgré les efforts que fait la Secte pour pervertir le peuple.
Je me confesse devant toi, mécréant officiel, car ma loyauté va aux coutumes et aux lois de la Schnibblesque orthodoxie antique et que nos routes se croiseront sur le chemin de la guerre spirituelle. Vois, je ne porte pas de masque devant l'ennemi ! Sauras-tu en faire autant, où bien te cacheras-tu derrière cette immondice que vous appelez "bible" ?
Ce que j'ai à expier c'est que, comme toi, j'ai longtemps servi le strul et le pouvoir. Mais ce n'est pas à toi de pardonner, toi qui pardonne au nom du Schnibble les pires penchants !
Regardez bien, bouzouks, regardez les Struleone venir ici se faire pardonner des fautes qu'ils ne cesseront jamais de commettre. Ils les commettront désormais avec la bénédiction de la Secte...
Tu as donc cessé de mendier en invocant, la trompe basse, le nom du Saint Schnibble, comme les plus bas zloteurs de cette Colline? Tu me vois ravi. J'ai toujours ressenti du mépris pour ceux qui se servent de la Foi pour arracher la pitié des passants en même temps qu'un complément de salaire.
Ta Foi est, semble-t-il, un leurre. Pour tes yeux mais aussi pour ceux des autres. Tu crois n'avoir rien à prouver à personne? La Secte, ni moi, ne sommes personne. Mais nous serons d'accord: tu n'as rien prouvé.
Sors d'ici à présent. Tes interventions sont comme des flots de paroles incensées, issu d'un zouk qui se savait être Quelqu'un mais craint aujourd'hui de n'être plus personne. Ne m'oblige pas à sortir du carcan de l'Amour et de la Compréhension.
A mon retour sur la colline j'ai mendié en effet, j'ai mendié en invoquant mes anciennes appartenances et non pas en invoquant le Schnibble. Je ne voulais pas recevoir l'argent de mon ennemi, voilà tout !
Tu parles encore et toujours comme parlent les blasphémateurs... car tu veux être quelqu'un pour les bouzouks crédules prêts à payer leur foi en struls ! Tu voudrais que la foi t'appartienne mais le grand Dessein Schnibblesque n'obéît pas au bouzouk, c'est le bouzouk qui obéît.
Qu'ai-je à faire de la renommée, le Schnibble m'a prévenu : il n'est pas de gloire pendant la vie pour celui qui marche droit dans un monde de travers.
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