#1 2955-08-25 20:04:025

Un pochtron

Invité

[Adieux] Lettre ouverte pour mes kamarades

Lettre ouverte à mes kamarades

Mes chers kamarades,

c'est le cœur lourd que je vous écris ces mots et ce seront sans doute les derniers que vous ne lirez jamais de moi.  Ma foi envers la Révolution n'a jamais cessé et même au delà elle ne cessera pas.  Vous l'avez peut-être déjà comprit, déjà deviné, je quitte la colline et ce à jamais.  Je vous dois sans doute des explications quant aux raisons de mon départ.  Je vous les dois bien.  À dire vrai je vous dois beaucoup, pour ne pas dire tout ou presque.  Vous avez cheminés avec moi contre l'adversité en luttant contre les exploiteurs, contre les corrupteurs et corrompus.  Vous avez cheminés avec moi sur le sentier de la Révolution que ce soit pour soutenir un kamarade ou simplement le préserver.

Malheureusement il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien.  Je tiens à vous rassurer que ce n'est pas ma défaite aux élections qui sont la cause de mon départ.  C'est même plutôt ce qui m'a retenu ici plus longtemps, car si j'avais été élu j'aurais mené à bien mon mandat pour la colline et le Peuple, mais aussi pour vous et pour prouver que le MLB mérite que l'on croit en lui aussi.  Par ailleurs même dans la défaite je suis heureux des résultats  surtout aux regards de comment s'amorçait le premier tour.  Si je part aujourd'hui c'est parce que dans mes convictions il est horrible de vouloir s'en prendre et de détester, voir de jalouser un kamarade, or si vous lisez ces lignes c'est qu'un tel évènement est survenu.  En effet, aussi  fortes soient mes convictions, je ne peux pas continuer à combattre avec vous si j'ai envie de me battre contre l'un de vous, car tout comme pour le peuple, nous nous devons d'être égaux envers nos kamarades.

La haine et la jalousie en mon cœur  sont trop grands et la peine se joint à la danse, ce qui n'arrange en rien les choses.  J'ai aimé une personne d'un amour qui dura un temps, mais fila comme une étoile filante à un moment pour atteindre une autre planète sur laquelle elle s'est écrasée.   Et à présent c'est moi qui désire partir, quitter ce lieu où le mal m'a souillé pour éviter de répandre à mon tour ce mal et avec l'espoir que vous restiez soudés.

Je vous aime mes kamarades et j'emporte mon souvenir de chacun d'entre vous, même ceux que je n'ai pas connu.  Vous avez été pour moi comme une famille.  C'est la seconde fois dans cette incarnation que nos chemins se croisent, alors peut-être me ramèneront-ils vers vous dans ma prochaine qui sait...  Je vous transmets mes amitiés et vous souhaite de vous épanouir et de continuer d'être fidèles à vous-mêmes.  Je pars avec la certitude qu'un jour la Révolution triomphera.

Pour l'heure, adieu et que la Révolution vous guide, Paix, Bierro et Raki!

Dzoulouk