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Le temps était maussade. Des nuages noirs cachaient le soleil brûlant, et une fine pluie ne tarderait pas à tomber. De la brume sortait de la forêt environnante pour envahir les rues de Vlurxtrznbnaxl. Petit à petit, celle-ci devenait plus épaisse, plus envahissante, plus angoissante. À mesure que le brouillard montait sur la Colline, de doux murmures parvenaient aux zoreilles des habitants. Des chuchotis, des chuchotas. Devenants de plus en plus pressant à mesure que le temps passait.
Un coup de vent, un bruit de tonnerre, et c'est la coupure de courant. Toute la ville est plongée dans le noir. Une sombre silhouette passe devant l'unique source de lumière, un dernier et faible rayon de soleil qui éclairait l'asile, projetant sur les maisons une ombre inquiétante. Tous paraissaient inquiets, certains se bousculaient pour rentrer rapidement chez eux.
Des ricanement lugubres et de faibles sanglots accompagnèrent les murmures devenus grognements. Parfois, on entendait un cri, un hurlement à glacer le sang. Un habitant qui traînait encore là et qui était enfoncé dans le brouillard jusqu'à la taille, ne voyait pas où il mettait les pieds. Quelque chose frôla sa jambe. Il se stoppa, inquiet, cherchant où se trouvait ce qui l'avait touché. Cette chose effleura à nouveau sa jambe, et le bouzouk tomba, sombrant dans les ténèbres sans un bruit.
Un cri animal se répercuta partout dans la colline, cri d'avertissement, de vengeance, de folie. L'ombre passa à nouveau au dessus de la ville, et le silence revint, suffocant, escortant des formes fantomatiques...
Dernière modification par Buck (2955-10-31 16:04:22)
Brodik passait tranquillement dans le quartier pour voler des bonbouilles aux vieux du coin. Levant les yeux, il aperçut une forme dans le ciel, lui rappelant Fumseck, mais en plus sombre. Serrant son sac contre lui, il ne détacha pas son regard, et poussa un cri stupide
PIOOOUUUUUUK
« PIOOOUUUUUUK »
Intrigué, Fumseck fait demi-tour et cherche l'origine de ce cri pas si stupide. Localisant sa proie brodik, il descend doucement, à contre vent, derrière lui, avec toute la discrétion des rapaces, et fond sur le bouzouk toutes serres dehors en poussant un cri aigu pour le surprendre.
- CUIIII !
Voyant le rapace fondre sur lui, Brodik lacha son sac, et s'enfuit en direction d'un abri
c'est pas moi qui ai volé tes oeufs, le pioupiouk ! j'ai rien à voir avec çaaaaaaaaaaaaaaaaaa
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